Avenue longue de 1,6 kilomètre traversant le quartier des musées de la ville. Baptisée en l'honneur de William Franklin, l'un des pères fondateur de la nation fédérée qui a résidé et participé au développement de Philycia. L'avenue relie le Philycia City Hall au Philycia Museum of Art. Grâce à sa localisation, l'avenue est le lieu de nombreux concerts et parades.
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William Franklin Parkway
- Fédération-Unie
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- Enregistré le : sam. 27 juil. 2019 03:50
Avenue longue de 1,6 kilomètre traversant le quartier des musées de la ville. Baptisée en l'honneur de William Franklin, l'un des pères fondateur de la nation fédérée qui a résidé et participé au développement de Philycia. L'avenue relie le Philycia City Hall au Philycia Museum of Art. Grâce à sa localisation, l'avenue est le lieu de nombreux concerts et parades.
- Maria Astudillo-Diaz
- Mort·e
- Messages : 95
- Enregistré le : sam. 7 mars 2020 17:41
Alors qu’un chauffeur de la salle annonçait “Et maintenant, voici MAAAAAD !”, elle débutait son discours.
Avant de commencer, je veux adresser à chacun, chacune d’entre-vous mes remerciements les plus sincères pour le soutien dont vous faite preuve à ma candidature. Je sais que la campagne commence à se faire longue, mais nos efforts ne sont pas vains. Ensemble, nous changerons complètement Two Rivers. En d’autres mots, merci d’être là.
Elle avait débuté ses mots tout en marchant au travers de la foule avant de monter sur une estrade au centre du rassemblement. Après son introduction, Maria attendit la fin des applaudissements et diverses réactions vocales à ses dires pour enchaîner par un point sur la campagne.
Je me tiens ici dans une ville qui est le coeur politique de notre État. On m’a dit qu’il serait plus accommodant de mener notre rassemblement à New Lancaster, plus peuplée, plus dense. Mais je voulais envoyer un message : c’est la Politique qui change la vie des gens ! New Lancaster est une très belle ville, attractive économiquement, culturellement grandiose, mais c’est ici que se prennent les décisions pour Two Rivers. Et moi, je veux que les décideurs sachent que nous sommes prêts à conquérir le pouvoir pour changer la vie. Pour garantir des jours heureux à l’avenir !
On m’a aussi dit que je n’étais pas assez présente numériquement. En effet, contrairement à certains, je ne dépense pas des millions dans des publicités, des publications sur les réseaux sociaux, car je ne suis pas une candidate soutenue par les milliardaires ! Je ne suis pas une incarnation de l’élite, comme beaucoup de mes adversaires ! En effet, j’assume complètement de consacrer chaque thaler de ma campagne à mes rencontres avec les fédérés, à financer les actions concrètes, sur le terrain, de nos communautés militantes. Je ne gaspille rien en communication politique outrancière, en petits clips de propagande pour assommer les habitants de Two Rivers qui cherchent généralement du divertissement sur les réseaux, pas de la politique pourrie. Ma place est sur le terrain, à rencontrer les familles travailleuses de notre États, à converser jusqu’à montrer qu’une alternative au consensus libéral est organisée, prête à gouverner, une alternative résolument progressiste et pour le bien commun ! Je me dois d’être auprès de vous, et non sur mon téléphone, pour construire auprès de chaque communauté de notre pays de quoi enfin avoir un pouvoir politique à notre service, au services des minorités ethniques, sexuelles, de genre, au service de tous ceux, de toutes celles exclues de ce “1%” et dont la dignité est refusée ! Ma place est avec les fédérés !
Parce qu’en effet, selon moi l’argent et la politique font le pire ménage qui peut exister. Notre démocratie souffre de la politique-spectacle que certains tentent de nous imposer, et font ainsi exploser les coûts des campagnes en ce sens ! L’argent, qui corromps les politiques, qui va directement empêcher nos idéaux d’arriver au pouvoir, l’argent qui émane des 1%, c’est l’essentiel du problème démocratique, autant progressiste que conservateur, aujourd’hui ! Ma campagne, en quelque sorte, est conservatrice : elle a réalisé un retour aux fondamentaux, le contact avec les électeurs, la mise en place d’un mouvement politique d’aide à l’organisation des communautés de notre État, la diffusion d’idées progressistes pour transformer nos vies. C’est là tout le sens de mon, de nos engagements !
Alors que des applaudissements retentissaient dans l’assemblée, qui par ailleurs se gonflait à mesure que le discours était prononcé, la jeune femme restait debout, elle bougeait entourée de la foule dans le cercle de l’estrade. Son intervention était loin du consensuel pupitre derrière lequel les divers candidats avaient l’habitude de se réfugier pour déclamer leurs joutes verbales.
Cette ville est un symbole politique. Près de cinq millions d’âmes, fédérées, y vivent, y travaillent, y ont leurs enfants. Encore plus transitent ici pour observer nos magnifiques monuments, les boutiques, nos parcs, et nos entreprises ! Mais, à Philycia, il y a aussi une jeunesse. Il y a aussi des communautés, engagées pour leur survie, pour la survie de leur enfants, pour le bonheur de leurs pairs. Dans notre État, il y a aussi des milliers de personnes qui dorment dans les rues. Des personnes qui voient leurs droits niés par une minorité s’accaparant les leviers du pouvoir, de l’économie, en clair, ce qui fait notre société. Je refuse moi aussi, comme le Sénateur Glassberg, de glorifier notre État et ses réussites tant que notre croissance, notre attractivité, nos investissements ne seront pas redirigés vers l’intérêt général, vers la la garantie d’un toît pour tous, vers une éducation de qualité dispensée à notre jeunesse, vers un service d’aide à la personne efficace pour nos aînés.
Dans notre État, il y a comme vous l’aurez compris une multitude de personnes luttant pour leur vie, pour celle de leurs proches. Des ouvriers, à Basswoods, ville que je salue sachant qu’une rediffusion en direct de notre rassemblement s’y opère. Des cadres, à New Lancaster, dont les salaires n’augmentent plus depuis des années pour plutôt remplir les poches des actionnaires, s’octroyant des dividendes toujours plus élevés, alors que le coût de la vie lui ne fait que s’élever. Des immigrés, trouvant avec difficulté des emplois précaires et ne leur offrant pas la perspective de goûter un jour au rêve fédéré qui a tant bercé notre Nation. Des jeunes, dont l’entrée dans la vie active est alourdie soit par un accès aux études supérieures refusé, soit par des dettes empêchant toute projection dans l’avenir. Mais dans notre État, il y a aussi des penseurs, des intellectuels, des artistes, des ingénieurs, des militants, militantes écologistes de la première heure.
Elle marque encore une courte pause, se retournant vers un antre pan de la foule.
Il y a toute une nouvelle génération, politique et associative, artistique et scientifique, populaire et intellectuelle, rêvant à un avenir meilleur, une génération qui nous réapprend à rêver, à vouloir mieux. Il y a certains de leurs aînés, ayant l’expérience nécessaire pour accompagner cette fougue, cette ambition afin de leur offrir une perspective politique forte. Cette perspective, c’est celle que j’ai décidé de porter, soutenue par le Sunrise Movement de Two Rivers, par un ensemble de comités scientifiques et économiques, soutenue par des milliers de personnes engagées pour notre État : cette perspective, fédérés, c’est le Green New Deal ! Oui, si nous voulons construire un avenir désirable qui va de New Lancaster à Basswoods en passant par Philycia et toutes les villes de notre État, si nous voulons garantir une transition verte juste pour tous les citoyens fédérés, si nous voulons construire le Two Rivers de demain, dès aujourd’hui, c’est la structure économique entière de notre État qu’il faudra renverser !
Je suis convaincue que la politique a encore un sens. Elle a un sens quand elle se met au service du bien commun, et c’est tout l’objet de cette mesure-phare de mon programme ! De concert avec toutes les petites et moyennes entreprises de Two Rivers, avec les travailleurs de Two Rivers, les ouvriers de Basswoods, les employés de New Lancaster, de concert avec les associations, lançons ensemble un programme d’investissement massif dans l’économie, bousculons notre industrie pour créer de nouveaux savoirs-faire, de nouveaux emplois, de nouvelles filières qui feront notre fierté ! Profitons de cette opportunité pour instaurer un nouveau pacte social entre l’État et la société, un pacte mêlant justice sociale, justice climatique et justice démocratique ! Le Green New Deal pour que, step-by-step, soit construit un nouveau Two Rivers où chacun aura sa place et où l’économie fonctionnera enfin pour la majorité de la population !
Encore une pause, sous les applaudissements et acclamations de la foule, tandis qu’à New Lancaster et Basswoods où étaient aussi diffusés les discours par les coordinations progressistes locales, des petites foules se formaient aussi pour réagir positivement au discours dynamique de la candidate.
Mais un Green New Deal n’est donc pas uniquement écologique ! Mettons fin au phénomène des sans-abris, reconstruisons une éducation efficace et compréhensive, relevons les salaires et construisons un nouveau tissu industriel, un nouveau tissu de transport dès la prochaine mandature ! Ce sont des grands chantiers, que je mènerai avec sérieux et détermination.
J’entends déjà les incertitudes dans beaucoup de foyers : comment financer ? Vais-je plonger Two Rivers dans la faillite ? Suis-je une dangereuse socialiste qui veut prendre votre argent pour le donner à votre voisin ? Laissez-moi y répondre calmement. Saviez-vous que notre État accordait des crédits d’impôts massifs aux grandes entreprises ? Que pendant que les petites et moyennes entreprises devaient se débrouiller pour payer leur part de taxe, les plus grandes, donc celles qui font le plus de profit, s’arranger pour optimiser leurs paiements et éviter de contribuer à la caisse commune ? Élue, je mettrais fin à ces pratiques, et récupérerai des milliards de thalers dans le budget de Two Rivers. Notre budget inclura aussi un nouveau volet écologique : une taxe carbone à l’échelle de Two Rivers, progressive pour ne pas pénaliser les petites entreprises, sera mise à l’étude ! J’irais chercher les fonds fédéraux avec la plus grande ferveur possible pour faire fonctionner nos services publics. Pour résumer : mon budget sera un budget d’investissements, mais il ne se fera pas au détriment des revenus des habitants de Two Rivers. C’est une promesse que je fais ici.
Elle buvait une gorgée d’eau, alors que la foule passionnée attendait dans un silence relatif la suite de l’intervention. Elle allait conclure par quelques exemples concrets.
Maintenant, qu’est-ce que le “Green New Deal” veut dire pour vous ? Et bien, si vous vivez à New Lancaster, ça veut dire des investissements dans le quartier sud de la ville pour rétablir l’accès à l’eau courante potable, accès qui n’est dans les faits plus respecté depuis des années à cause de sous-investissement dans la maintenance des infrastructures de la ville ! À Basswoods, ça veut dire un soutien de l’État pour organiser une transition productive qui ne forcera ni personne à quitter la ville, ni à subir le chômage suite à la transition écologique : c’est de nouvelles filières industrielles, créatrices d’emplois et de richesses distribuées d’une bien meilleure façon qu’actuellement, avec des salaires plus élevés ! Ici, à Philycia, cela veut dire une feuille de route détaillée pour obtenir la première grande ville à la production énergétique 100% renouvelable d’ici à 190 ! Dans les communautés rurales, cela se traduira par un retour des transports publics pour transporter vos enfants à l’école, pour aller au travail, ou tout simplement pour avoir le droit à se déplacer dans Two Rivers ! Concrètement, le Green New Deal : c’est une Fédération qui fonctionne pour chacun de ses habitants, et qui ne favorise plus une minorité dominante face au reste des âmes peuplant ses terres.
Elle s’arrêta un moment, regardant la foule autour d’elle, puis avant de lâcher le microphone dit simplement…
Et bien, maintenant, fédérés, marchons !
La marche de plusieurs milliers de personnes démarrait donc à nouveau sous des applaudissements, des acclamations et beaucoup de bruits. La musique reprenait alors, tandis que les différents cortèges, composés de syndicats, d’associations, du Parti Progressiste, de comités d’intellectuels, d’artistes, d’étudiants avançaient dans une ambiance bonne-enfant vers la Governor’s House. Sur le chemin de la marche, des groupes collaient diverses affiches de campagne dans la ville, alors que Maria faisait le tour des cortèges pour rencontrer les personnes mobilisées et discuter avec le plus de monde possible.
- William McManus
- Mort·e
- Messages : 39
- Enregistré le : jeu. 12 déc. 2019 00:29
En pleine campagne, William avait décidé de mener un autre grand meeting à Two Rivers pour convaincre et pour ne laisser aucun doute quant au nom du prochain Gouverneur. Il arriva de bonne heure afin de serrer des mains, faire du porte-à-porte et parler avec des quidams, puis l'heure venue, il se rendit sur l'avenue d'où devait se tenir son grand meeting après une marche qui amena à la scène.
Il y monta sous les applaudissements d'une foule dense et la salua. Puis il commença, en se plaçant derrière son pupitre, il voulait apparaître comme un candidat sérieux, stable et non comme un petit aguicheur de foule.
William McManus : Chers amis, bonjour !
De toute part, nous entendons des voix s'élever pour demander plus d'ordre et de sécurité, plus d'écologisme en politique, plus d'investissements, plus de transparence, plus de droits civiques. J'entends ces demandes et je les trouve légitimes. Je pense qu'il y a moyen de répondre à ces attentes qui ont été reléguées par les progressistes, par une solution équitable et fonctionnelle, c'est à dire une solution conservatrice. Il ne faut pas tomber dans les spirales vicieuses de la radicalité, et je serais le Gouverneur de la juste mesure. Il faut s'adapter aux temps que nous vivons et non essayer d'anticiper comme des apprentis sorciers quel monde probable pourrait potentiellement émerger prochainement. Non ! Si nous voulons un Etat stable, un Etat sérieux et qui a toutes les cartes en main pour réussir dans l'avenir, il faudra se montrer pragmatique et répondre aux attentes des fédérés, seulement aux attentes des fédérés. Pas aux rêves romantiques d'une époque parfaite ni aux nécessités électoralistes pour dans quelques années.
Il ne faut aucune idéologie à la tête de notre Etat, il faut un homme qui ne soutienne pas ses camarades mais qui travaille dans l'intérêt général. Two Rivers, n'est ni une terre de progressistes, ni une terre de conservateurs mais une terre de fédérés avant tout. Et il n'appartient pas au représentant ou plutôt à la représentante de la division d'oser défaire la volonté des fédérés qui a été accomplie par notre ancien gouverneur, qui a mené à bien de nombreux projets et dont j'entends être, et dont il entend que je sois, le successeur. Pour cela, il faut une approche pratique et décomplexée de toutes les rigidités partisanes. Que je sois au Parti Conservateur ne fait pas de moi un idéologue mais un homme libre qui n'hésite pas à utiliser des méthodes dites progressistes quand il en est besoin et des méthodes dites conservatrices quand il en est besoin.
Par exemple, je me suis déjà exprimé sur la question sociale, parlons maintenant de la question économique. Nous devons relancer l'économie par une nouvelle donne, un Red New Deal dont je me propose d'être l'instigateur pour ces prochaines années. Qu'est-ce que serait ce Red New Deal ? D'abord, ça serait une politique de relance économique venant de l'Etat et de l'encadrement économique dans les domaines les plus importants, ceux qui vous touchent particulièrement au quotidien. Je parle des retraites, je parle des assurances. Voilà des domaines qu'il faut continuer d'encadrer pour que chacun soit protégé. Je ne suis pas opposé à ce que cela passe dans le giron de l'Etat, le temps d'établir une couverture universelle avant de privatiser, car l'Etat ne peut pas administrer continuellement ce qui relève du domaine privé par nature. Les assurances, sont déjà universalisées et privatisées, conformément à la politique de l'actuel gouverneur. J'entends que le système de retraite subisse un même traitement de choc pour assurer à tous nos anciens des fins de vie décentes. On passera donc d'une prise en charge de l'Etat, à une universalisation des retraites sous l'administration des entreprises privées.
Parlons une dernière fois des constats réalistes des progressistes, en abordant les aides sociales. Il faut les augmenter, je suis d'accord, car il y a des gens vertueux qui ne parviennent pas à sortir de leur misère, mais il faut le faire intelligemment. Distribuer des billets à tout le monde sans plus de préoccupation, c'est de la folie pure et dure. Et c'est le Green New Deal de mon adversaire. Ce qu'il faut c'est augmenter les aides sociales de celles et ceux qui exercent une profession laborieuse ou prouvent par leurs efforts qu'ils ou elles méritent d'augmenter leur niveau de vie. Ainsi les chômeurs qui acceptent systématiquement les propositions d'emplois que l'agence gouvernatoriale que je compte mettre en place pour le réemploi, ceux-là qui accepteront de suer de leur front pour vivre mieux, bénéficieront d'aide à la formation et d'aides sociales de la part de l'Etat.
Mais les fainéants qui utilisent les billets que leur donneront les Glassberg, les Tillman et les Astudillo-Diaz, ceux-là ne méritent que le strict minimum. Car il n'est pas impossible que ceux-là prennent un jour conscience de leurs erreurs et prennent leur destin en main. Il ne faut donc oublier personne et ne permettre à personne de se sentir complètement abandonné. Sinon évidemment, ceux-là iront noyer leur chagrin dans la dépravation de nos moeurs et de notre sécurité. Ce strict minimum social que je compte rééchelonner sera le droit à tous de pouvoir s'améliorer. Car chacun grâce à ce minimum pourra vivre de manière précaire, et ne sera pas laissé de côté, mais bien sûr, le seul moyen de vivre mieux ses fins de mois sera évidemment de se retrousser les manches et d'aller travailler. Mais pour cela, il faut du travail. Comment crée-t-on le travail ? Il n'y a pas trente-six mille solutions ! Il faut rendre plus flexibles les lois de l'emploi et investir dans nos entreprises et dans l'emploi. Par exemple, Gouverneur, je m'engagerai résolument pour créer des centaines de milliers de bons d'emplois. Qu'est-ce que seront ces bons d'emplois ? Ce seront des heures à travailler pour la collectivité qui ne demandent guère de formation et qui permettront à chacun d'obtenir des revenus supplémentaires. Ces bons permettront l'enrichissement des chômeurs qui deviendront des travailleurs et pourront se payer une formation afin d'améliorer encore leur revenu et ainsi de suite dans un cercle vertueux. Le mythe qui fait le plus de mal au pays, c'est celui de l'ascenseur social. L'ascenseur social ne s'ouvre qu'à quelques petits chanceux, aux autres il faudra s'accrocher et emprunter l'escalier social.
C'est en permettant pas à pas, aux plus démunis, à ceux tombés dans une misère ne leur permettant plus de s'en sortir seuls, c'est en leur permettant de travailler petit à petit, de reprendre goût à l'effort et de s'enrichir que nous parviendrons à sortir du besoin, les méritants qui ont été abandonnés par les conservateurs radicaux et dont la nature est étouffée par les progressistes de tout bord.
Mais ce n'est pas tout ! Imaginez-vous qu'en plus de dilapider nos richesses pour financer la fainéantise, Madame Astudillo-Diaz voudrait financer le gauchisme et les initiatives de faux écologistes. Ainsi, elle promet de développer l'énergie renouvelable. Tiens donc ! Cette énergie qui dépend des vents, des marées que l'on ne peut stocker à moins de dépenser des milliards dans des batteries géantes. Toute cette flopée de hautes technologies fonctionnant grâce à des minerais rares extraits par des mains d'enfants dans des pays miséreux, ces minerais qui pour être purifiés nécessitent de polluer des millions de litre d'eaux qui propagent la maladie dans les terres lointaines et pauvres de ce monde. Voilà ce que c'est le progressisme de Madame Astudillo-Diaz ! Voilà ce qu'est le projet de ma concurrente ! Donner des airs plus verts à notre pays et polluer l'autre côté de la Terre et les empoisonnait par notre irresponsabilité et notre incapacité à produire nous-mêmes notre propre énergie avec notre propres moyens. Je ne suis pas de ceux-là qui osent prétendre au social, à l'écologisme, à la responsabilité alors qu'ils ne font que déplacer le problème là où vous ne pouvez pas le voir. Je suis un homme sérieux et je veux pour mon Etat, un Gouverneur sérieux. Je m'engagerais à recycler nos déchets de haute-technologie pour développer les énergies renouvelables à bonne allure, c'est à dire à allure douce. Pour obtenir l'indépendance énergétique, je développerais le nucléaire qui est aujourd'hui une source d'énergie sûre et pérenne. Sur quarante ans, le nucléaire nous permettra d'avoir une énergie moins chère et nationale. Pendant ces quarante années, peut-être soixante, où nous n'aurions rien à craindre du manque d'électricité, le renouvelable se développera petit à petit, le programme nucléaire devra au moins attendre 50 années avant de s'arrêter, d'ici là, notre budget aura largement pu financer une énergie totalement renouvelable et des moyens de la stocker afin qu'on puisse l'utiliser à n'importe quel moment. Si vous choisissez la voix de la raison et non la voie de la folie, vous aurez une énergie propre, responsable, intégralement stockée, qui n'aura provoqué la pauvreté de personne mais l'emploi de milliers de gens, d'ici 215. C'est 25 ans après la promesse de Madame Astudillo-Diaz, mais c'est surtout des milliers de vie meilleures dans le monde entier. On a certes une responsabilité d'abord sur nos concitoyens mais nous avons une responsabilité dans le monde entier. Et soutenir les oppresseurs, ce n'est pas être l'ambassadeur du pays de la Liberté. Or chaque élu est l'ambassadeur de notre pays et son action possède une portée à travers le monde.
Nous sommes une superpuissance et nos élus ont donc plus de responsabilité qu'aucun autre élu, nous portons ce fardeau que certains savent gérer et que d'autres dont mon adversaire, n'ont même pas conscience de porter.
Ne parlez surtout pas d'ordre ou de sécurité à Astudillo-Diaz, elle vous répondra qu'on se défendra avec des fleurs et que montrer la violence rampante des quartiers sombres de nos villes consiste en une ségrégation digne des siècles passés ! Je lui réponds que si des gens sont encore agressés, si des gens souffrent encore de l'insécurité, de vols et j'en passe, alors c'est qu'il y a besoin d'une police efficace et que celle-ci ait des moyens convenables ! Parce que votre sécurité prédétermine tout le reste et est un enjeu démocratique. Que vaut le vote d'un citoyen apeuré ? Autant que le vote d'un citoyen oppressé ! Je mets un point d'honneur à pourfendre le crime et à défendre la sécurité de mes concitoyens. Parce qu'il faut sanctionner plus durement encore lorsque l'Etat se démène. Si je ne proposais pas d'offrir aux plus démunis un minimum pour vivre, si je ne faisais rien pour les marginalisés, je comprendrais que ma défense de l'ordre et de la sécurité paraisse comme un totalitarisme et je serais le premier à dire qu'on viole la liberté et le droit des plus démunis à tenter de vivre par l'illégalité quand la légalité les laisserait mourir la bouche ouverte. Mais je suis pour un minimum social et ainsi il n'est plus légitime pour quiconque d'oser s'essayer à l'illégalité pour monter les marches de l'escalier social. Aussi la répression contre le fléau de la société sera vingt fois plus dur s'il faut qu'il soit vingt fois plus dur. Votre sécurité compte plus que l'isolation de vos murs, mais si vous pouvez obtenir une isolation et une sécurité, alors que demanderez-vous de plus ? Que votre Gouverneur se nomme McManus ? Eh bien quelle chance vous avez, je vous propose justement tout cela !
Partout dans le monde, je vois la gauche qui gagne du terrain parce que face à elle, nous avons une droite dans le déni qui refuse d'admettre les erreurs du capitalisme plutôt que de proposer des solutions pragmatiques. Il faut que les conservateurs regardent en face les réalités montrées par les progressistes et proposer des solutions réelles et non se résigner aux propositions fantasques et aux fantasmes soviétiques. Mais non, nous ne nous résignerons pas au pitoyable car derrière ces questions d'élections, de campagnes, de clivage, il y a de gens qui vivent pour certains la peur au ventre, qui d'autres n'en dorment plus la nuit à cause des ennuis qui se profilent à l'horizon. En dehors des clivages, il y a ces gens qui peuvent se jeter aux dernières illusions pour peu qu'elles partent de leur constat, de celui qu'ils subissent tous les jours. Alors je leur dis, ne désespérez pas ! Vous n'avez pas que le choix entre le déni et la folie, il y a aujourd'hui une voie raisonnée qui reconnaît la misère, la pauvreté comme des marginalisations d'un système fonctionnel et cette force de la raison va aujourd'hui vous y intégrer.
Car la première des libertés, nous le savons désormais mieux que tout le monde, c'est la liberté de pouvoir vivre de son mérite et nous savons que cette liberté a été perdue par certains d'entre vous et nous sommes prêts à vous la rendre.
Alors, mes amis, dimanche, vous devrez glisser un bulletin conservateur dans l'urne si vous voulez stopper la vague soviétisée qui a déjà submergé le Saphyr et Ostaria. Fermez vos portes à la slevavisation1 du Parti progressiste ! Nos valeurs et notre liberté passeront avant la radicalité, notre sécurité passera avant les folies écolo-gauchistes d'Astudillo-Diaz et notre économie rationnelle passera avant les tests fumeux d'un Parti à la dérive !
Vive la Fédération ! Vive Two Rivers ! Vive la Liberté !
William conlut son meeting en levant les deux poings, qu'il ouvrit en direction de la foule en délire. Il alla ensuite saluer ses "amis" et leur parlait, toujours le sourire aux lèvres.
1= "bolchevisation", les slevaviques étant les partisans de Vakémine.
Il y monta sous les applaudissements d'une foule dense et la salua. Puis il commença, en se plaçant derrière son pupitre, il voulait apparaître comme un candidat sérieux, stable et non comme un petit aguicheur de foule.
William McManus : Chers amis, bonjour !
De toute part, nous entendons des voix s'élever pour demander plus d'ordre et de sécurité, plus d'écologisme en politique, plus d'investissements, plus de transparence, plus de droits civiques. J'entends ces demandes et je les trouve légitimes. Je pense qu'il y a moyen de répondre à ces attentes qui ont été reléguées par les progressistes, par une solution équitable et fonctionnelle, c'est à dire une solution conservatrice. Il ne faut pas tomber dans les spirales vicieuses de la radicalité, et je serais le Gouverneur de la juste mesure. Il faut s'adapter aux temps que nous vivons et non essayer d'anticiper comme des apprentis sorciers quel monde probable pourrait potentiellement émerger prochainement. Non ! Si nous voulons un Etat stable, un Etat sérieux et qui a toutes les cartes en main pour réussir dans l'avenir, il faudra se montrer pragmatique et répondre aux attentes des fédérés, seulement aux attentes des fédérés. Pas aux rêves romantiques d'une époque parfaite ni aux nécessités électoralistes pour dans quelques années.
Il ne faut aucune idéologie à la tête de notre Etat, il faut un homme qui ne soutienne pas ses camarades mais qui travaille dans l'intérêt général. Two Rivers, n'est ni une terre de progressistes, ni une terre de conservateurs mais une terre de fédérés avant tout. Et il n'appartient pas au représentant ou plutôt à la représentante de la division d'oser défaire la volonté des fédérés qui a été accomplie par notre ancien gouverneur, qui a mené à bien de nombreux projets et dont j'entends être, et dont il entend que je sois, le successeur. Pour cela, il faut une approche pratique et décomplexée de toutes les rigidités partisanes. Que je sois au Parti Conservateur ne fait pas de moi un idéologue mais un homme libre qui n'hésite pas à utiliser des méthodes dites progressistes quand il en est besoin et des méthodes dites conservatrices quand il en est besoin.
Par exemple, je me suis déjà exprimé sur la question sociale, parlons maintenant de la question économique. Nous devons relancer l'économie par une nouvelle donne, un Red New Deal dont je me propose d'être l'instigateur pour ces prochaines années. Qu'est-ce que serait ce Red New Deal ? D'abord, ça serait une politique de relance économique venant de l'Etat et de l'encadrement économique dans les domaines les plus importants, ceux qui vous touchent particulièrement au quotidien. Je parle des retraites, je parle des assurances. Voilà des domaines qu'il faut continuer d'encadrer pour que chacun soit protégé. Je ne suis pas opposé à ce que cela passe dans le giron de l'Etat, le temps d'établir une couverture universelle avant de privatiser, car l'Etat ne peut pas administrer continuellement ce qui relève du domaine privé par nature. Les assurances, sont déjà universalisées et privatisées, conformément à la politique de l'actuel gouverneur. J'entends que le système de retraite subisse un même traitement de choc pour assurer à tous nos anciens des fins de vie décentes. On passera donc d'une prise en charge de l'Etat, à une universalisation des retraites sous l'administration des entreprises privées.
Parlons une dernière fois des constats réalistes des progressistes, en abordant les aides sociales. Il faut les augmenter, je suis d'accord, car il y a des gens vertueux qui ne parviennent pas à sortir de leur misère, mais il faut le faire intelligemment. Distribuer des billets à tout le monde sans plus de préoccupation, c'est de la folie pure et dure. Et c'est le Green New Deal de mon adversaire. Ce qu'il faut c'est augmenter les aides sociales de celles et ceux qui exercent une profession laborieuse ou prouvent par leurs efforts qu'ils ou elles méritent d'augmenter leur niveau de vie. Ainsi les chômeurs qui acceptent systématiquement les propositions d'emplois que l'agence gouvernatoriale que je compte mettre en place pour le réemploi, ceux-là qui accepteront de suer de leur front pour vivre mieux, bénéficieront d'aide à la formation et d'aides sociales de la part de l'Etat.
Mais les fainéants qui utilisent les billets que leur donneront les Glassberg, les Tillman et les Astudillo-Diaz, ceux-là ne méritent que le strict minimum. Car il n'est pas impossible que ceux-là prennent un jour conscience de leurs erreurs et prennent leur destin en main. Il ne faut donc oublier personne et ne permettre à personne de se sentir complètement abandonné. Sinon évidemment, ceux-là iront noyer leur chagrin dans la dépravation de nos moeurs et de notre sécurité. Ce strict minimum social que je compte rééchelonner sera le droit à tous de pouvoir s'améliorer. Car chacun grâce à ce minimum pourra vivre de manière précaire, et ne sera pas laissé de côté, mais bien sûr, le seul moyen de vivre mieux ses fins de mois sera évidemment de se retrousser les manches et d'aller travailler. Mais pour cela, il faut du travail. Comment crée-t-on le travail ? Il n'y a pas trente-six mille solutions ! Il faut rendre plus flexibles les lois de l'emploi et investir dans nos entreprises et dans l'emploi. Par exemple, Gouverneur, je m'engagerai résolument pour créer des centaines de milliers de bons d'emplois. Qu'est-ce que seront ces bons d'emplois ? Ce seront des heures à travailler pour la collectivité qui ne demandent guère de formation et qui permettront à chacun d'obtenir des revenus supplémentaires. Ces bons permettront l'enrichissement des chômeurs qui deviendront des travailleurs et pourront se payer une formation afin d'améliorer encore leur revenu et ainsi de suite dans un cercle vertueux. Le mythe qui fait le plus de mal au pays, c'est celui de l'ascenseur social. L'ascenseur social ne s'ouvre qu'à quelques petits chanceux, aux autres il faudra s'accrocher et emprunter l'escalier social.
C'est en permettant pas à pas, aux plus démunis, à ceux tombés dans une misère ne leur permettant plus de s'en sortir seuls, c'est en leur permettant de travailler petit à petit, de reprendre goût à l'effort et de s'enrichir que nous parviendrons à sortir du besoin, les méritants qui ont été abandonnés par les conservateurs radicaux et dont la nature est étouffée par les progressistes de tout bord.
Mais ce n'est pas tout ! Imaginez-vous qu'en plus de dilapider nos richesses pour financer la fainéantise, Madame Astudillo-Diaz voudrait financer le gauchisme et les initiatives de faux écologistes. Ainsi, elle promet de développer l'énergie renouvelable. Tiens donc ! Cette énergie qui dépend des vents, des marées que l'on ne peut stocker à moins de dépenser des milliards dans des batteries géantes. Toute cette flopée de hautes technologies fonctionnant grâce à des minerais rares extraits par des mains d'enfants dans des pays miséreux, ces minerais qui pour être purifiés nécessitent de polluer des millions de litre d'eaux qui propagent la maladie dans les terres lointaines et pauvres de ce monde. Voilà ce que c'est le progressisme de Madame Astudillo-Diaz ! Voilà ce qu'est le projet de ma concurrente ! Donner des airs plus verts à notre pays et polluer l'autre côté de la Terre et les empoisonnait par notre irresponsabilité et notre incapacité à produire nous-mêmes notre propre énergie avec notre propres moyens. Je ne suis pas de ceux-là qui osent prétendre au social, à l'écologisme, à la responsabilité alors qu'ils ne font que déplacer le problème là où vous ne pouvez pas le voir. Je suis un homme sérieux et je veux pour mon Etat, un Gouverneur sérieux. Je m'engagerais à recycler nos déchets de haute-technologie pour développer les énergies renouvelables à bonne allure, c'est à dire à allure douce. Pour obtenir l'indépendance énergétique, je développerais le nucléaire qui est aujourd'hui une source d'énergie sûre et pérenne. Sur quarante ans, le nucléaire nous permettra d'avoir une énergie moins chère et nationale. Pendant ces quarante années, peut-être soixante, où nous n'aurions rien à craindre du manque d'électricité, le renouvelable se développera petit à petit, le programme nucléaire devra au moins attendre 50 années avant de s'arrêter, d'ici là, notre budget aura largement pu financer une énergie totalement renouvelable et des moyens de la stocker afin qu'on puisse l'utiliser à n'importe quel moment. Si vous choisissez la voix de la raison et non la voie de la folie, vous aurez une énergie propre, responsable, intégralement stockée, qui n'aura provoqué la pauvreté de personne mais l'emploi de milliers de gens, d'ici 215. C'est 25 ans après la promesse de Madame Astudillo-Diaz, mais c'est surtout des milliers de vie meilleures dans le monde entier. On a certes une responsabilité d'abord sur nos concitoyens mais nous avons une responsabilité dans le monde entier. Et soutenir les oppresseurs, ce n'est pas être l'ambassadeur du pays de la Liberté. Or chaque élu est l'ambassadeur de notre pays et son action possède une portée à travers le monde.
Nous sommes une superpuissance et nos élus ont donc plus de responsabilité qu'aucun autre élu, nous portons ce fardeau que certains savent gérer et que d'autres dont mon adversaire, n'ont même pas conscience de porter.
Ne parlez surtout pas d'ordre ou de sécurité à Astudillo-Diaz, elle vous répondra qu'on se défendra avec des fleurs et que montrer la violence rampante des quartiers sombres de nos villes consiste en une ségrégation digne des siècles passés ! Je lui réponds que si des gens sont encore agressés, si des gens souffrent encore de l'insécurité, de vols et j'en passe, alors c'est qu'il y a besoin d'une police efficace et que celle-ci ait des moyens convenables ! Parce que votre sécurité prédétermine tout le reste et est un enjeu démocratique. Que vaut le vote d'un citoyen apeuré ? Autant que le vote d'un citoyen oppressé ! Je mets un point d'honneur à pourfendre le crime et à défendre la sécurité de mes concitoyens. Parce qu'il faut sanctionner plus durement encore lorsque l'Etat se démène. Si je ne proposais pas d'offrir aux plus démunis un minimum pour vivre, si je ne faisais rien pour les marginalisés, je comprendrais que ma défense de l'ordre et de la sécurité paraisse comme un totalitarisme et je serais le premier à dire qu'on viole la liberté et le droit des plus démunis à tenter de vivre par l'illégalité quand la légalité les laisserait mourir la bouche ouverte. Mais je suis pour un minimum social et ainsi il n'est plus légitime pour quiconque d'oser s'essayer à l'illégalité pour monter les marches de l'escalier social. Aussi la répression contre le fléau de la société sera vingt fois plus dur s'il faut qu'il soit vingt fois plus dur. Votre sécurité compte plus que l'isolation de vos murs, mais si vous pouvez obtenir une isolation et une sécurité, alors que demanderez-vous de plus ? Que votre Gouverneur se nomme McManus ? Eh bien quelle chance vous avez, je vous propose justement tout cela !
Partout dans le monde, je vois la gauche qui gagne du terrain parce que face à elle, nous avons une droite dans le déni qui refuse d'admettre les erreurs du capitalisme plutôt que de proposer des solutions pragmatiques. Il faut que les conservateurs regardent en face les réalités montrées par les progressistes et proposer des solutions réelles et non se résigner aux propositions fantasques et aux fantasmes soviétiques. Mais non, nous ne nous résignerons pas au pitoyable car derrière ces questions d'élections, de campagnes, de clivage, il y a de gens qui vivent pour certains la peur au ventre, qui d'autres n'en dorment plus la nuit à cause des ennuis qui se profilent à l'horizon. En dehors des clivages, il y a ces gens qui peuvent se jeter aux dernières illusions pour peu qu'elles partent de leur constat, de celui qu'ils subissent tous les jours. Alors je leur dis, ne désespérez pas ! Vous n'avez pas que le choix entre le déni et la folie, il y a aujourd'hui une voie raisonnée qui reconnaît la misère, la pauvreté comme des marginalisations d'un système fonctionnel et cette force de la raison va aujourd'hui vous y intégrer.
Car la première des libertés, nous le savons désormais mieux que tout le monde, c'est la liberté de pouvoir vivre de son mérite et nous savons que cette liberté a été perdue par certains d'entre vous et nous sommes prêts à vous la rendre.
Alors, mes amis, dimanche, vous devrez glisser un bulletin conservateur dans l'urne si vous voulez stopper la vague soviétisée qui a déjà submergé le Saphyr et Ostaria. Fermez vos portes à la slevavisation1 du Parti progressiste ! Nos valeurs et notre liberté passeront avant la radicalité, notre sécurité passera avant les folies écolo-gauchistes d'Astudillo-Diaz et notre économie rationnelle passera avant les tests fumeux d'un Parti à la dérive !
Vive la Fédération ! Vive Two Rivers ! Vive la Liberté !
William conlut son meeting en levant les deux poings, qu'il ouvrit en direction de la foule en délire. Il alla ensuite saluer ses "amis" et leur parlait, toujours le sourire aux lèvres.
1= "bolchevisation", les slevaviques étant les partisans de Vakémine.
- Maria Astudillo-Diaz
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Il faisait déjà nuit, alors qu'une petite foule s'était amassée devant le local de campagne progressiste de Philycia. On savait que la jeune candidate soutenue par le Parti Progressiste s'y trouvait, elle avait par ailleurs annoncé aux médias la tenue de son allocution quant à la défaite de ce soir. Un pupitre avait été installé devant le local, et des musiques (https://www.youtube.com/watch?v=PUdyuKaGQd4) étaient diffusées pour réchauffer un peu l'ambiance morose qui se tenait-là. Après quelques moments d'attente, MAD empruntait la porte pour se placer derrière le pupitre, souriante.
Je ne vais pas vous mentir, cette soirée n'est pas celle que nous espérions. Mais elle n'est pas entièrement sombre non plus ! Regardons les faits en face : nous, la gauche fédérée, avons perdus. Les résultats sont clairs, McCarthy sera notre prochain Président. Mais quand on regarde le vote populaire, la victoire est très mince ! Partout où les conservateurs l'ont emporté, c'était à un fil des progressistes. C'est ce qu'il faut retenir de ce soir, peu importe qui sera inauguré le quatre avril prochain.
J'aurais aimé pouvoir vous dire à tous et toutes ici que Two Rivers allait enfin changer les règles du jeu. Que nous allions instaurer une véritable démocratie sociale. Une économie qui fonctionne pour les working families. J'aurais aimé prononcer un énième plaidoyer en faveur du Green New Deal que j'ai tant défendu à vos côtés. Toute ces choses ne se feront pas. Pas lors du prochain mandat de Gouverneur, en tous cas. Nos concitoyens en ont décidé autrement, et je l'accepte avec tout le respect que j'ai pour notre démocratie.
Je vais présenter ici des paroles toute autres. J'ai déjà réagi sur Chirper, et je vais réitérer ici : cette défaite n'est pas celle de nos idées, profondément ancrée aux côtés du travail et du changement dont la Fédération-Unie a besoin. Cette est celle d'un homme, et c'est celle du Sénateur Glassberg. Soyons honnêtes, cet homme a mené une campagne d'ego pour remporter les primaires progressistes, a soulevé des espoirs grandiose chez la jeunesse, les syndicats, il a généré une vague d'espoir même chez moi ! Puis il a abandonné. Absent sur les réseaux, peu consistant sur le terrain, le candidat progressiste a tout simplement mené nos idées à la faillite. Lorsqu'on sait que l'on n'est pas prêt pour une campagne, on ne s'y présente pas.
Quoiqu'il en soit, il faut désormais aller de l'avant. L'avenir, ce n'est pas un homme blanc au-dessus de soixante-dix ans ! Les progressistes, et j'y participerai, doivent maintenant diriger totalement leurs efforts d'une part à rendre cette présidence conservatrice plus supportable pour nos concitoyens, au sein des institutions, mais surtout d'autre part à construire une coalition large, diversifiée et solide capable en 179 de reprendre la President's House et de mener une véritable politique progressiste ! Il y a quelques minutes, j'ai adhéré officiellement au Parti Progressiste au sein duquel je défendrai mes idées farouchement. Dans les prochains jours, nous devrons bâtir une véritable PAC pour porter des élus de terrain, ayant la bravoure nécessaire pour porter le changement dont notre pays à besoin au Congrès ! Je ne resterais pas sans rien faire, et le combat continue !
Je vais terminer cette allocution en m'adressant directement à Monsieur McCarthy. Monsieur le Président-élu, comptez sur nous pour empêcher votre ré-élection en 179. Comptez sur nous pour que la démocratie continue de vivre lors de votre mandat au travers de notre opposition. Comptez sur nous pour faire de vous une parenthèse dans l'Histoire fédérée.
J'ai terminé. Merci beaucoup à toutes les personnes qui m'auront écoutée.
Elle rentrait alors immédiatement dans le local, ne répondant pas aux questions des journalistes.
- Nancy Powell
- Mort·e
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Meeting à Phylicie
Campagne Powell 179
Nancy avait tenu à faire campagne dans son état de Two Rivers pour ce qui était peut-être le dernier évènement de sa campagne, et donc de sa vie politique. Son équipe avait réservé ce lieu en plein air pour ce grand évènement.
Le public était massif pour accueillir la candidate dans sa ville natale. Cette dernière fut applaudie massivement quand elle arriva sur la scène.
Bonsoir Phylicie!
Merci de vous joindre à nous dans cette si belle campagne destinée à l’avenir de notre Fédération. Je veux ce soir remercier les dizaines de milliers de soutiens à travers ce pays. Je veux remercier, ces « petites mains », bien souvent dénigrées et jamais suffisamment remerciées. Je veux également avoir une pensée pour ces dizaines de milliers de petits donateurs au revenu maigre mais qui sont parvenus à dégager quelques Thaler pour cette campagne. Je leur promets aujourd’hui qu’il y aura un retour sur investissement. En aidant notre campagne, ils maximisent nos chances de faire gagner notre projet en faveur du pouvoir d’achat des plus précaires et sortiront largement gagnants! À tous ces donateurs, d’argents ou de temps, à tous ceux qui convainquent sur les réseaux sociaux, toquent aux portes, mettent des pancartes aux fenêtres et aident de n’importe quelle manière cette campagne et rendent notre victoire de plus en plus probable : je vous remercie et vous dédierais cette victoire qui sera la notre!
Cette élection mettra aux prises le Président sortant face à un élu progressiste. Les primaires sont généralement une formalité pour le Président sortant qui obtient une grande légitimité par un soutien massif de son camp. Aujourd’hui, c’est encore le cas. Le Gouverneur McManus a recueilli jusqu’à présent 2,2% des voix de la primaire conservatrices et le voilà désormais sorti de la course. Nous ne pouvons pas nous permettre de lui opposer un candidat investi grâce à une victoire très serrée dans un état clé qui a fait basculer le scrutin. Alors je vous le demande, donnez à ce projet que nous défendons ensemble la plus grande des légitimités. Donnez à ce projet la victoire la plus éclatante pour opposer à une candidature plébiscitée un projet rendu légitime par un soutien massif des électeurs progressistes. Nous ne pouvons pas nous permettre une investiture au rabais à la Convention. Faisons de ce moment le début du soulèvement citoyen qui amènera à une alternance progressiste à la President’s House!
Alors j’entends celles et ceux qui me demandent de suivre cette logique de rassemblent en me retirant en faveur de Pete Page. J’entends cet appel. Mais je dis à toutes et tous que le combat n’est pas fini. Doit-on rappeler qu’il y a 4 ans, Victoria Barrett avait une avance que beaucoup pensaient cruciale après les primaires de Southymland? Aujourd’hui, les résultats des primaires jusqu’ici ne dégagent pas de candidat plébiscité par la base progressiste. Je n’ai que 4 points de retard sur Pete Page et je n’ai pas encore eu l’occasion d’affronter les électeurs de mon état. Le combat continue donc et je vous invite à y prendre part!
Cette ville dans laquelle je suis née, à l’image de cet état tout entier d’ailleurs, est un véritable paradoxe. New Lancaster, plus grande ville de notre état est une vitrine dans le monde entier de puissance économique et de prospérité. C’est la ville de la Fédération la plus citée par n’importe quel jeune de Phoécie pour illustrer ce fameux rêve fédéré. Mais, paradoxalement, nous trouvons des millions de personnes précisées dans notre état. Dans ces grands quartiers d’affaires de notre état, on trouve dans chaque rue des sans-domicile, de tout âge et de toutes origines. D’autres familles vivent dans des logements insalubres indignes de l’arrogante puissance de notre état et de notre nation. Beaucoup de nos jeunes ne peuvent pas continuer leurs études après le secondaire et beaucoup de fédérés ne peuvent tout simplement pas se soigner.
Nous avons de la chance, le monde ne voit de nous que l’image que nous voulons bien lui renvoyer : celle d’une nation prospère à la tête d’une grande et puissante armée. La nation intouchable dans laquelle les jeunes du monde entier rêvent de s’établir pour s’enrichir. Pour que cette image perdure, il a fallu, pendant des décennies, oublier les plus précaires de ce pays. Il a fallu mépriser cette masse populaire en espérant qu’elle ne vote pas trop pour limiter le vote-sanction. Je le dis à ces fédérés : vous avez un droit, celui de voter. Particulièrement aux électeurs de Two Rivers, vous avez souvent le pouvoir de choisir le Président de notre Nation. Alors choisissez le seul projet depuis des décennies qui vous écoute et vous intègre à la Fédération. Je veux être la Présidente de ceux qui ont été méprisés pendant des années par les autorités.
Le public commença à applaudir et la représentante en profita pour boire un verre d’eau. Le public combla Cet instant en scandant le prénom ou de sa candidate puis laissa cette dernière reprendre.
Je le disais donc, les fédérés ont des droits inaliénables. Le premier d’entre eux est le droit d’avoir accès à l’eau. Aujourd’hui, les compagnies coupent l’accès à l’eau pour un retard de paiement. Mais permettez moi de rappeler quelques chiffres : vous avez soif quand il vous manque 1% d’eau dans votre corps. Quand il vous en manque 10%, vous délirez. Et enfin, quand il vous en manque 12%, vous mourrez. Voilà ce qui rend ce droit si crucial. Voilà pourquoi l’Etat doit garantir l’accès à l’eau : parce ce que ce droit correspond à la mission de l’Etat qui est de protéger les citoyens! Au nom de quoi des compagnies devraient s'accaparer l’eau? C’est une denrée naturelle, donc par définition qui appartient à tous! L’État, fédéré ou fédéral, a un devoir : celui de protéger ses citoyens. On peut arrêter tous les criminels du monde, ce serait formidable. Mais il est tout aussi criminel de laisser des compagnies refuser l’accès à l’eau. Sauf que cette fois-ci, le crime n’est plus l’œuvre unique d’un dangereux criminel isolé, mais bien d’un système qui agit avec la complicité de l’Administration fédérale.
Il y a un autre bien auquel chacun devrait avoir droit. Ce bien se nomme la santé. Dans toutes les grandes civilisations, avoir accès à la santé apparaît comme logique. Avoir le droit d’être soigné coule de source. Pas chez nous. Au mieux, si vous êtes âgés et pauvres, vous pouvez avoir le droit à une aide en cas d’urgences. Parfois, votre employeur vous propose une assurance santé. Mais sinon, pour tous les autres comme les travailleurs précaires et les demandeurs d’emplois, il faut mettre la main à la poche pour se payer une assurance faramineuse puis, ensuite, payer à nouveau des sommes conséquentes pour s’acheter un médicament. Ce combat pour un accès à la santé digne, il est porté depuis plusieurs années par plusieurs élus qui me font l’honneur de me soutenir dans cette nouvelle bataille. L’une d’elle, la Sénatrice Barrett, se fait souvent aurpès de moi l’écho d’un exemple, qu’elle entend très régulièrement dans son état de Sealand et que j’entends également dans les états du Nord. Il existe dans ces états du Nord beaucoup de précaires qui trouvent plus rentable de faire chaque mois des allers-retours en voiture au Burghaven ou au New Libertland pour acheter des médicaments plutôt que de les acheter à leur prix dans une pharmacie locale.
Malgré le coût de l’essence qui est un réel handicap pour des millions de familles précaires, certains sealandais, qui habitent pourtant à l’est de leur bel état, traversent toute la largeur de notre état puis parcourent la distance déjà conséquente qui sépare l’entrée dans l’état de Fort Oak de l’arrivée au Burghaven. Faire ce trajet est très chronophage et, je le disais, très coûteux. Mais pourtant, il reste rentable pour des milliers de personne tant le prix des médicaments est élevé dans notre Fédération. Et, par dessus le marché, les médicaments ne sont pas les seuls impactés. Du matériel médical basique comme un inhalateur reste un produit de luxe. Et, en cas d’urgence, se payer un trajet en ambulance reste également une chance.
Nous avons laissé le secteur privé profiter du malheur des gens. Les plus grandes victimes de ce système de santé où règne le chacun pour soi sont les plus précaires. Et pourtant, il s’agit d’une inégalité criante quand on sait que ce sont eux les plus touchés par les maladies. Ceux qui vivent dans des logements insalubres et ceux qui ne peuvent pas manger de manière équilibrée faute de moyens sont évidemment les plus exposés à des maladies bien connues : diabète, obésité et j’en passe. Alors à ces millions de précaires exposés et non couverts, n’ayez pas honte de vouloir un avenir meilleur pour vous et vos enfants. N’ayez pas honte de venir soutenir notre projet en le portant massivement dans les urnes.
Je veux, dès mon arrivée au pouvoir, faire émerger par un investissement de plusieurs milliards de Thaler un groupe pharmaceutique dont l’actionnaire majoritaire serait l’état. Le but de ce groupe sera de proposer des médicaments à un prix plus abordable et plus comparable à ceux pratiqués chez nos voisins du nord. Nous espérons alors que la concurrence crée par ce groupe poussera les autres grands groupes pharmaceutique à baisser leurs prix au service de tous les fédérés. Et je veux déjà couper court à toutes celles et ceux qui pensent que nous allons créer une machine à créer de la dette. Regardez les grands groupes pharmaceutiques phoéciens ou de nos voisins du nord. Ils parviennent à se dégager de juteux bénéfices sans pour autant détruire les horizons économiques de leurs clients. Je suis persuadée que nous pouvons créer un groupe rentable qui serve réellement les fédérés.
Applaudissements.
Nous voulons également démocratiser l’accès aux soins. Nous créerons un vaste système de santé universel piloté par l’état. Alors j’entends déjà fuser les critiques sur la liberté de choix. J’entends déjà les grands élus conservateurs réclamer le maintien pour les fédérés de la possibilité de ne souscrire qu’à une assurance privée. Je pourrais effectivement proposer aux fédérés qui sont satisfaits par leur assurance privée de la garder. Mais cela poserait un grave problème : la majorité des plus riches garderaient leur assurance privée alors que les classes moyennes et précaires choisiraient l’assurance publique. Cependant, si les plus riches ne cotisent pas, les montants des cotisations pour ceux qui n’en ont pas les moyens seront très élevées et je ne peux pas l’accepter. La solidarité nationale, c’est chacun participe à hauteur de ses moyens à la vie de la collectivité.
Revenons donc au coeur de ce système universel. Chacun cotisera à hauteur de son revenu pour permettre un remboursement des 6 premières consultations médicales de l’année. Les suivantes seront remboursées à 75%, voire même à 80% pour les plus précaires. Les médicaments, dont le prix aura largement baissé, seront remboursés à 80% si ils ont été prescrits par un médecin. L’accès aux soins est un droit. Il y a de la richesse dans ce pays et chacun doit pouvoir en profiter, au moins pour être soigné et survivre à des maladies anodines.
Mais, vous le savez comme moi, rien ne se fait sans majorités dans les Chambres du Capitole. Et aucune majorité au Capitole ne s’acquiert sans une large unité du Parti Progressiste. Je remercie chaque élu qui a décidé de rallier notre mouvement pour reprendre la President’s House. Je remercie tout particulièrement le Gouverneur Rutherford qui a choisi de renoncer à sa campagne et à son ambition personnelle, leur préférant le rassemblement et l’unité nécessaire à la victoire lors de l’élection générale.
Je suis une parlementaire. Je suis même une chef de groupe au Capitole. Je sais que le coeur du pouvoir se situe au Capitole et qu’une victoire à la President’s House ne suffit pas. Je sais que pour apporter à cette nation les changements dont elle a tant besoin, nous devons gagner un maximum d’élus à la Chambre pour faire véritablement avancer cette nation, et je compte sur vous pour encourager à voter pour notre projet : donc pour ma candidature ainsi que celles des dizaines de candidats progressistes qui jalonnent leur circonscription électorale.
Applaudissements chaleureux.
Alors choisissons nous le rassemblement le plus large possible, celui capable d’unir les fédérés et de créer un élan au niveau local pour élire partout des candidats progressistes à la Chambre. Votre présence ici, même massive et chaleureuse, ne suffit pas à prouver le soutien des progressistes de cette nation à notre projet. Alors continuez de frapper aux portes, de descendre sur les marchés et les places de nos villes. Continuez de recueillir les doléances et inquiétudes de nos concitoyens. Continuez de convaincre que nous avons besoin d’une alternance et que nous l’obtiendrons que par des victoires à la Chambre et à la Présidentielle.
Alors nous avons besoin d’une très large victoire dans ces primaires pour obtenir la légitimité. Un Président sortant est très généralement plébiscité par son camp et acquiert ainsi un large soutien. Ne nous divisons et choisissons de nous unir derrière le projet le plus solide et le plus pragmatique de cette primaire. C’est ce soutien et cette mobilisation que je sais déjà importants qui pourront nous donner la légitimité indispensable à une victoire face au Président McCarthy!
Cette victoire, je ne peux pas me l’octroyer. Cette victoire, vous la donnerez par un vote qui, j’en suis sûre, sera massif en faveur de notre mouvement. Alors, tant dans cet état de Two Rivers qu’à travers tout le pays, n’hésitez plus et votez en faveur du projet le plus pragmatique dans cette primaire, celui le plus apte à remporter la prochaine élection présidentielle! Ensemble, nous allons reconquérir le pouvoir et la President’s House!
Et je terminerais évidemment en rendant hommage à celle qui a tant fait pour cet état et pour notre nation, en ayant été notre gouverneure et notre Présidente, Chelsea Campbell!
Merci à tous! Vive la Fédération!
Nancy resta de longues minutes sur scène avant d’aller rejoindre son public. Elle vivait pour beaucoup d’observateurs le dernier grand évènement de sa campagne et son émotion très visible pouvait trahir cette vérité.
Ancienne Représentante de la Fédération-Unie
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