Madison Jenkins, permettez-moi de vous dire que je suis étonné de voir qu'une femme aussi conservatrice se permette de faire de la politique. Vu vos idées, j'étais convaincu que vous préfériez rester à la cuisine.
Votre discours est bien beau, surtout lorsqu'on sait que vos "flemmards" sont plutôt des "débrouillards" abandonnés par votre système et qui doivent travailler dans l'ombre pour survivre. Situation presque aussi inconfortable que de travailler légalement pour une misère. Venant d'une bourgeoise qui n'a jamais travaillé de sa vie, ça ne m'étonne guère d'entendre ce genre de discours.
Retournez astiquer vos bijoux et laissez la politique aux femmes et aux hommes de conviction, ou à défaut qui ont au moins plus d'esprit qu'un dé à coudre.
Passons à Elizabeth Reid, elle aussi, bourgeoise pâmée qui donne à voir dans le conservatisme d'une autre époque. Bien sûr que le monde irait mieux sans avortement, c'est-à-dire si toutes les femmes n'étaient enceintes que sur leur volonté réfléchie et après mûre réflexion. Mais nous ne vivons pas dans le monde merveilleux de vos peluches et de vos doudous, Madame Reid. Il y a des femmes qui n'ont pas accès à suffisamment de moyens de contraception, il y a des femmes qui tombent dans la misère en pleine grossesse et ne seront plus en capacité d'élever dignement leurs enfants.
Et tout simplement, il y a des femmes qui finalement ne considèrent plus qu'il leur est possible ou positif d'enfanter. Et pour toutes celles-ci et d'autres encore, il faut l'avortement libre et gratuit.
Vous aussi, laissez la politique à ceux qui sont poussés par leur conviction, la politique est la raison de notre existence, la politique est votre business.
Quelques mots ensuite sur le positionnement et la présentation que fait Madame Astudillo-Diaz, qui s'en fout ? Si un jour, elle se présente comme célibataire, est-ce que les Garret, les Reid et les Jenkins iront voir dans son lit si personne d'autre qu'elle n'y dort ? Ne serait-il pas plus important de parler de l'avenir de notre pays, plutôt que de la couleur de la culotte des candidats ?
Au dégueulasse Garrett maintenant. Voilà un homme qui n'a pas d'idée mais qui a de l'argent. (Comme McCarthy me direz-vous).
Toutes ses prises de positions sont une honte nationale et salissent toute le progrès accompli depuis un siècle.
Le jour où les cons danseront, Garrett ne sera pas à l'orchestre.
Enfin, j'ai gardé le moins mauvais pour la fin, je suis navré de voir dans mon État, un si piètre candidat progressiste. Rutherford est un croulant pour qui être progressiste peut se résumer à envoyer un homme et une femme au sénat ou obliger certains médecins à pratiquer l'avortement. Bref, un gauchiste amateur de pop corn que je ne peux considérer comme un vrai progressiste. Il ne fera rien de ce qu'il dit et il ne fera rien tout court. On les connaît ces gens qui à l'instar de la présidente actuelle de la Fédération-Unie font des discours complaisants mais n'ont rien dans le fond.
Je me présenterai donc face à Rutherford en Arcadia considérant que le Parti Progressiste mérite mieux que ça et qu'Arcadia mérite mieux que la naphtaline comme politique.