Sénatrice Horner : "L'éducation, voilà l'enjeu et le sujet principal de cette campagne"
Le temps des primaires à sonner sa fin pour laisser place à l’élection présidentielle. Progressistes, conservateurs et autres partis ont choisi leurs candidats pour porter leurs idées pour notre pays devant nous, le peuple. Depuis le début de cette campagne présidentielle, je vois à la télévision des candidats parler de divers sujets comme l’immigration ou encore l’économie mais qu’une seule candidate semble avoir compris le principal problème de notre grand pays. L’éducation, voilà l’enjeu et le sujet principal de cette campagne. Sans une éducation de qualité et accessible à tout le monde, il est inutile de parler d’immigration ou bien d’économie comme le fait Monsieur Baker. Ceux qui font notre économie et son futur, ce sont nos jeunes qui sont aujourd’hui pour certains sur les bancs de l’université quand les plus pauvres sont en train de gâcher leur potentiel. Oui, je parle bien de gâchis. Avant de devenir politicienne, je n'étais pas l’héritière dynastique d’une fortune monumentale. J’étais une citoyenne fédérée comme les autres, avec un emploi et une famille aimante qui va encore s’agrandir. Lorsque j’étais enseignante, j’ai vu et ressenti la domination de l’argent sur la qualité de notre enseignement, le poids de l’argent sur l’avenir scolaire de certains enfants. J’ai vu des enfants plein de potentiel devoir renoncer à des études universitaires parce qu’aucune banque ne voulait leur prêter de l’argent. Des centaines, des milliers de destins brillent, réduit au silence pour l’éternité. L’argent, l’argent, l’argent, voilà notre préoccupation principale lorsque nous sommes enseignantes. Trouvez-vous cela normal ? Je ne le trouve pas. La mission principale d’une enseignante est d'enseigner, transmettre le savoir.
Nous ne pouvons plus continuer de laisser l’argent dominer l’éducation de nos enfants. Où est le rêve fédéré quand les “chanceux” qui ont accès à des études universitaires en sortent avec un compte en banque déficitaire de plusieurs milliers de thalers et donc une dette sur des années et des années ? Quelles sont les perspectives d’avenir ? Leur diplôme doit leur permettre de trouver un emploi avec lequel ils pourront acheter une maison et fonder une famille. La prochaine présidence devra tout mettre en œuvre, avec des moyens conséquents, pour refonder notre système éducatif et pour remettre en son centre l’humain et la transmission du savoir. Nous devons faire en sorte que le professeur soit devant ses élèves pour enseigner sans se soucier des finances de l’école. L'argent ne doit pas décider de l’avenir de nos enfants. Le premier pas d’un vaste plan de remise en place de ces valeurs au centre de notre système sera de supprimer les frais de scolarité dans l’ensemble des universités publiques de notre pays. Oui, je parle d’un premier pas car nous avons des montagnes à gravir dans ce domaine. Et pour les gravir, j’ai pleine confiance en Jenny Howard et Andrew Murphy ainsi que leur future administration. L’argent doit sortir de notre système pour faire place à l’humain. Sans cette condition nous n’arriverons jamais à donner réellement une chance à chaque enfant de notre pays de s’élever par le savoir et par le travail. Le rêve fédéré se meurt, réanimons le ensemble avec Jenny Howard et Andrew Murphy !
Welcome to the United Federation!
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[Journaux non jouables]
- Cassidie Horner
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Ancienne Secrétaire aux Affaires Sociales
Ancienne Sénatrice pour l'État de Rochester
Ancienne Représentante pour l'État de Rochester
- Naomi Gallagher
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Sen. Gallagher : "Si l’on ne dépense pas 300 milliards aujourd’hui, on devra finir par payer le double demain."
Lors du premier rassemblement de sa dernière campagne présidentielle, à Waterbury le 26 juillet 191, celle qui était alors la Sénatrice Jenny Howard annonçait vouloir réparer les infrastructures fédérées et se déclarait favorable à un plan à hauteur de 300 milliards de Thalers à cet usage. Immédiatement tombaient les critiques des conservateurs, essentiellement les plus radicaux d’entre eux par ailleurs, Henry Murray et Arthur Baker en tête. Tous ont essayé d’assimiler ce plan de bon sens à une lubie radicale et socialiste, parfois même en répondant par des propositions au combien plus radicales comme la privatisation du réseau routier fédéré. Un plan infrastructure aurait sans doute pu rassembler il y a encore quelques années de nombreux élus conservateurs car, après tout, les fédérés de tous bords tiennent à ne pas risquer leur vie chaque fois qu’ils empruntent une route.
Mais hélas, le Parti Conservateur a changé. Pendant 16 ans, emmené par les Présidents McCarthy et Chapman, ce parti avait fait de la recherche de compromis une volonté réelle. Las, la frange la plus radicale du Parti a fini, après beaucoup de patience, par prendre les commandes, propulsant Arthur Baker comme candidat à la présidentielle, puis en divisant par quatre la taille du caucus conservateur modéré à la Chambre. Et de fait, même si des accords restent possibles avec ces modérés, leur nombre restreint est une source d’inquiétude. Car de fait, si les progressistes venaient à perdre la majorité dans la chambre basse du Congrès, le plan infrastructures actuellement en préparation au Département de l’Intérieur serait alors menacé et pourrait voir le jour avec des années de retard. Or, un an de retard, c’est beaucoup. Ce sont des accidents toujours plus fréquents qui handicapent des citoyens, ce sont aussi des dégâts qui sont de plus en plus conséquents et qui imposent une réponse financière toujours plus importante. Ceux qui veulent que l’argent public ne soit pas dépensé à tort et à travers doivent comprendre que si l’on ne dépense pas 300 milliards aujourd’hui, on devra finir par payer le double demain.
Et si nous ne passons pas de plan infrastructure rapidement, les conservateurs radicaux, toujours aussi nombreux chercheront n’importe quelle solution pour devoir éviter de payer la facture toujours plus importante. Certains ont commencé à le faire ces dernières années, notamment Arthur Baker qui proposait de privatiser le réseau routier. Une telle mesure, toujours habilement présentée par ses partisans, cache constamment un écueil de taille : cela implique que quelqu’un paye ces groupes privés pour l’entretien des infrastructures. Ce sera alors soit l’État, ce qui ne règlera alors pas du tout le problème, soit les fédérés devront payer pour emprunter nos routes, que ce soit pour aller travailler ou pour emmener leurs enfants à l’école. En cela, ceux qui nous accusent de radicalité en présentant un plan réaliste de rénovation tout en proposant cela comme solution systémique miraculeuse sont des menteurs qui manipulent honteusement les électeurs.
Mais passer un tel plan n’est pas qu’un pansement posé sur une plaie qui n’apportera finalement aucun autre bénéfice que simplement solutionner le problème. Un plan de 300 milliards de Thalers, c’est autant d’argent attribué à des entreprises fédérées qui, en remportant des appels d’offre, remporteront des contrats avec l’État. Ces entreprises auront pour certaines besoin de main d’oeuvre et embaucheront davantage. Il ne s’agit pas de dépenser 300 milliards uniquement pour régler le problème de nos infrastructures. Il s’agit d’injecter 300 milliards dans notre économie, pour créer de la richesse et des emplois et pour redynamiser des territoires ayant perdu beaucoup de leur attractivité d’antan.
Les conservateurs sont parfois si prompts à vouloir distribuer les crédits d’impôts aux entreprises qu’ils se moquent éperdument de l’utilisation future de l’argent distribué. Quitte à donner des dizaines de milliards à des entreprises, je préfère savoir que l’État recevra en échange une rénovation de qualité du réseau d’infrastructures.
Mais malheureusement, il n’y a qu’un seul parti qui souhaite vraiment l’émergence d’un tel plan. Il n’y a qu’un seul parti qui, le moment venu, apportera son vote sur un tel plan en pleine séance à la Chambre des Représentants. Et si l’on veut voir ce plan entrer en action un jour, c’est de ce parti que devront venir un maximum d’élus au Congrès à l’issue de ces élections de mi-mandats. Alors, à tous les électeurs qui souhaitent enfin voir une politique sérieuse pour redynamiser l’économie et réparer nos infrastructures avant qu’elles ne coûtent des centaines de milliards supplémentaires, vous avez la possibilité de choisir le Parti Progressiste et ses candidats dans les 565 districts congressionnels de la Fédération-Unie et les 19 de l’État du Northunderland.
Ancienne Lieutenante-Gouverneure de l’État d’Arcadie
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- Jane Howard
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Rep. Howard : "Des solutions plus efficaces existent contre les addictions à la drogue."
Plus tôt dans la journée, le Sénateur conservateur William Taft (Sealand) parlait depuis Los Elegidos des problématiques d’addictions chez les jeunes, évoquant notamment l’addiction aux drogues. Il propose un plan intéressant reposant sur deux grands piliers : aider les associations constantines qui prennent en charge les jeunes souffrant d’addiction et s’attaquer aux réseaux de trafic. Si je me réjouis que les conservateurs se saisissent d’un sujet aussi important concernant la santé publique et la sécurité en Fédération-Unie, je pense que de meilleures solutions plus efficaces existent et doivent être mises en oeuvre contre les addictions à la drogue.
Lors de sa campagne de réélection, la Présidente Howard avait proposé un plan contre les addictions à la drogue, sur lequel des élus progressistes travaillent actuellement avec le Secrétaire aux Affaires Sociales. D’abord, il faut en effet lutter efficacement contre le trafic de drogue à l’échelle internationale. Dans le budget qu’elle présentera au Congrès, l’Administration Howard propose une augmentation de 21% du budget de la Coast Guard, afin de renforcer les moyens de lutte contre les trafics en Mer de Serès. Mais cela ne suffira pas, et une coopération accrue avec des partenaires en Solinarie est nécessaire, et la Présidente y travaille avec le Cabinet. En ce qui concerne le Congrès, un plan en quatre points importants sera mis en place afin de lutter efficacement contre les addictions à la drogue.
Là où le Sénateur Taft a raison, c’est sur la nécessité de donner aux jeunes une éducation importante sur les dangers de ces addictions. Permettre dans les écoles les interventions d’association, de professionnels, est absolument crucial pour permettre que nos jeunes prennent conscience des conséquences des addictions. Les jeunes sont souvent les premières victimes et nous voulons qu’il y ait une prise de conscience et que ce sujet s’impose dans les établissements scolaires, mais aussi dans les familles où les parents doivent pouvoir jouer un rôle de prévention également. Dans notre plan, nous imposerons que chaque élève de Fédération-Unie reçoive une séance de prévention d’au moins 3 heures autour de l’âge de 14 ans. Parce que l’éducation est un premier levier de lutte contre les addictions, nous devons nous assurer que dans le pays, les élèves aient accès à une prévention minimale.
Le second pilier, c’est de garantir que chacun ait, sur un plan géographique, accès à des services médicaux compétents pour traiter ce genre d’addictions. Dans de nombreuses zones, rurales en particulier, il est extrêmement difficile, questions financières mises à part, de trouver des services médicaux compétents. L’objectif, c’est de garantir que chaque citoyen ait relativement proche de chez lui un professionnel de santé formé pour répondre aux difficultés liées aux addictions à la drogue. Si les soins ne sont pas disponibles, nous ne pouvons pas espérer voir une résolution réelle de la question, ni à court, ni à long-terme.
Le troisième pilier, c’est la formation et l’équipement des first responders. Les pompiers, les ambulanciers et globalement tous ceux qui viennent en aide directement aux victimes de problèmes de santé doivent être formés pour faire face aux situations d’overdose. Ils doivent également être équipés pour faire face et pour pouvoir sauver des vies. Quand on sait que des milliers de personnes meurent chaque année en Fédération-Unie du fait d’overdoses, on mesure la nécessité d’équiper les first responders en naloxone, ce médicament qui peut évider une overdose aux opiacés de devenir mortelle.
Enfin, le quatrième et dernier pilier de ce plan, c’est la formation des pharmaciens. Car il ne faut pas oublier que beaucoup des addictions à certaines drogues commencent par la prescription de traitements médicamenteux pour lesquels de nombreux patients développent des addictions. Il faut donc que les professionnels de santé et les pharmacies soient mieux formés afin de pouvoir prescrire avec plus de justesse des traitements médicamenteux, en prenant mieux en compte le risque final d’addiction.
En votant pour des candidats progressistes au Congrès cette année, vous votez pour l’adoption de ce plan développé et détaillé qui, combiné à une action contre le trafic à une échelle internationale, peut permettre d’éviter de très nombreuses addictions et de très nombreux décès liés à ces-dernières.
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- Cassidie Horner
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Gouverneure Horner : "Nous pouvons prouver au reste du monde que le secteur industriel peut effectuer sa grande transition écologique"
Depuis longtemps, trop longtemps, les politiciens vous promettent de donner un nouveau souffle à ces quartiers et à ces villes abandonnés à la fin de l’ère de l’industrialisation. Des promesses qui ne sont jamais tenues. Une confiance rompue et le sentiment de n’être qu’un chiffre, qu’un simple électeur permettant d’assouvir la soif de pouvoir d’un homme ou d’une femme. Ce sentiment de ne pas être représenté et de ne pas être entendu, je le connais. Les politiciens ont pendant de trop nombreuses années donnés l’illusion de comprendre ce sentiment d’abandon. Aujourd’hui, bien plus qu’un sentiment, c’est une colère ! La colère de ne plus se sentir respecter par ses propres représentants, la colère de voir que les promesses ne sont pas tenues. En écrivant ces mots, je ne peux m’empêcher de penser au grand État de Fort Oak.
Connu mondialement pour sa grande époque de l'industrialisation, il a longtemps été notre plus grande fierté nationale. Un cœur économique vital qui a permis à notre pays de devenir cette grande puissance mondiale que nous connaissons aujourd’hui. Parler de sa part de lumière est une chose, mais je vous propose aujourd’hui de voir la réalité en face et d’en découvrir sa part d’ombre. Fort Oak est aujourd’hui un État quasiment désindustrialisé et qui compte à certains endroits des villes abandonnées et des usines vides en signe de vestige funèbre de cette grande époque. Les politiques ont promis depuis toutes ces années de reconstruire une industrie forte, de redonner de l’emploi à ces anciens ouvriers, de redynamiser ces zones désertes. Mais surtout, permettre aux ouvriers retraités d’être fier du travail qu’ils ont accompli.
Il nous faut donc aujourd’hui rendre à cet État sa grandeur et son rayonnement en adoptant une stratégie de réindustrialisation éco-responsable pour faire de Fort Oak l’exemple mondial d’une économie circulaire qui fonctionne. Cette stratégie de réindustrialisation sera essentiellement portée sur le secteur historique de l’automobile en nous basant sur l’innovation des voitures électriques qui sont le futur du secteur automobile. L’État fédéral devra encourager cette réindustrialisation avec des investissements ciblés notamment sur les territoires dévastés par la désindustrialisation pour faire revivre les quartiers. L’investissement fédéral permettra de racheter des terrains à bas prix pour y financer la construction de quartiers éco-responsables et faire travailler des entreprises locales. Nous donnerons également un tour d’avance sur le reste du monde à nos entreprises produisant des voitures électriques qui d’ici 5 à 10 ans se vendront par millions. Le tournant écologique est en train de se faire partout dans le monde. Nous devons investir massivement dans nos industries pour leur permettre de suivre les évolutions de marché et d’être parmi les premières à répondre à ces nouvelles façons de consommer.
L’État de Fort Oak peut prendre son destin en main et écrire avec nous un futur meilleur pour eux, leurs parents et leurs enfants. La situation dans cet État n’est pas une fatalité. Seule la bonne volonté et la volonté d’agir permettront ces grands changements. Je suis cette bonne volonté, je suis cette volonté d’agir. Le Parti Progressiste et mes amis de l’association "Take The Power !" travaille sur le terrain chaque jour pour poser les bases de ce grand plan. Nous pouvons redonner de l’emploi et nous pouvons prouver au reste du monde que le secteur industriel peut effectuer sa grande transition écologique. Produire autant en polluant moins, c’est le défi auquel je vous convie. Les élections de mi-mandat battent leur plein et c’est le moment pour vous de vous faire entendre et de voter pour vos idées. Le faire aujourd’hui c’est permettre d’établir les bases d’un mouvement bien plus grand qui nécessitera votre mobilisation tout au long des prochaines échéances politiques à venir dans notre pays. Il n’est jamais trop tard pour construire le Fort Oak de demain. Alors je vous le dis, prenons le pouvoir !
Ancienne Secrétaire aux Affaires Sociales
Ancienne Sénatrice pour l'État de Rochester
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- Lindsay Green
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- Enregistré le : lun. 9 août 2021 20:40
Lindsay Green : "La Gouverneure Horner possède toutes les capacités nécessaires pour occuper le poste de Présidente de la Fédération-Unie"
Depuis maintenant 8 ans, la Fédération-Unie est gouvernée par une majorité progressiste. Certains diront que cette majorité est fragile. Nous vous répondrons que ceci est faux. En effet, lors de ces 8 années nous avons montré notre force et notre unité sans pour autant mépriser les débats internes, essentiels à la vie de notre parti. C’est ce qui fait la richesse des progressistes et c’est ce qui nous permet de proposer les meilleures solutions à vos problèmes.
Hausse du salaire horaire minimum, revalorisation des pensions de retraites pour les vétérans ou plus récemment la loi visant à reconstruire des opportunités de logement sont des avancées significatives pour notre pays que nous allons devoir poursuivre dans les années à venir. Ces 8 années ont également été historiques avec l’abrogation de l’Euthanazia Criminalization Act qui a permis aux États de se doter d’une législation qui leur est propre. Historique également, avec la loi fédérale visant à réguler les armes à feu qui a permis de rassurer les détracteurs du Second Amendement sans pour autant limiter la nature de ce dernier. Notre majorité a été dans une démarche de gouvernance visant le bien commun et non pas une gouvernance idéologique où le débat n’avait pas sa place. Nos nombreux accords bipartisans sont d’ailleurs la plus belle preuve de notre majorité ayant à cœur l’intérêt des Fédérés avant les intérêts idéologiques ou même personnels.
Mais après ces 8 années de mandature Howard et de majorité progressiste, de nouvelles élections vont venir tout remettre sur la table et vont vous permettre de choisir quel futur pour notre pays vous souhaitez écrire et avec qui vous souhaitez l’écrire. Au Parti Progressiste, il y a pour nous une candidate qui nous semble naturelle. Une femme engagée depuis maintenant 10 ans dans la vie politique et qui a apporté beaucoup au débat démocratique par ses prises de positions et ses actes. Aujourd’hui, nous appelons la Gouverneure du Rochester, Cassidie Horner, à se déclarer candidate à la primaire du Parti Progressiste.
Cassidie Horner incarne ce nouveau Parti Progressiste qui peut rassembler l’ensemble des fédérés autour d’un projet de justice sociale, d’écologie et de bien commun. Elle possède une expérience de nos institutions significative comme Représentante, Sénatrice, Secrétaire aux Affaires Sociales ou dernièrement Gouverneure. Partout où elle est passée, des avancées significatives ont eu lieu. Longtemps critiquée par les conservateurs et certains progressistes pour sa fibre sociale, elle a aujourd’hui prouvé sa capacité à collaborer avec toutes les forces de bonnes volonté ayant à cœur l’intérêt de notre pays. Son bilan comme Gouverneure du Rochester est sans appel. En 6 ans de mandature, elle a doté le Rochester d’une politique sociale sans précédent et a entamé le grand chantier de la transparence de la vie politique.
La Gouverneure Horner possède toutes les capacités nécessaires pour occuper le poste de Présidente de la Fédération-Unie. Nous avons une majorité parlementaire cohérente, nous avons des talents dans de nombreux domaines comme la Représentante Grant Rutherford pour les droits sociaux, la Représentante Green sur les questions écologiques ou encore la Sénatrice McPinuts sur les questions juridiques. Cette belle équipe peut gouverner ensemble et Cassidie Horner peut être la capitaine de ce navire.
Un programme social, pragmatique et historique peut émerger. Nous pensons notamment à la mise en place d’un congé parental égal pour les deux parents. Ou encore créer des territoires prioritaires d’actions publiques afin de permettre à toutes les villes petites ou grandes du pays d'avoir des avocats, des hôpitaux, des postes de police ou tout autres services d'utilité publique. Ces propositions qui seraient historiques si elles sont appliquées pourraient permettre aux Fédérés de vivre dans un pays plus juste et en meilleure santé. C’est le sens de notre engagement, c’est le sens de son engagement en politique.
Les élections qui vont avoir lieu seront le moment de faire entendre votre voix, de choisir le pays que vous souhaitez léguer à vos enfants plus tard. Voulez-vous d’un pays qui va reculer de 20 ans avec les conservateurs ? Ou voulez-vous une candidate progressiste et expérimentée ? Nous avons fait notre choix, rejoignez-nous et signez comme nous sur le site de l’association “Take The Power !” la pétition pour demander à Cassidie Horner de se porter candidate.
Lindsay Green
Représentante pour l’État d’Arcadia
Liam Aomastu
Gouverneur de l’État d’Arcadia
Kelly McPinuts
Sénatrice pour l’État du Rochester
Marie Astor
Représentante pour l’État du Sealand
Pablo Gimenez
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- Ethan D. Caldwell
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Vice-Président Caldwell : "La restauration du premier hymne officiel de la Fédération-Unie apparaît comme étant le meilleur des choix possibles"
EXCLUSIF - Dans une interview au Southymlander, le Vice-Président Ethan Caldwell fait le point sur la campagne des primaires et revient sur l’une de ses mesures phares, qui fait couler beaucoup d’encre.
Monsieur le Vice-Président, merci de nous accorder cet entretien à l’occasion de votre venue dans notre État.
C’est moi qui vous remercie de me permettre de m’adresser à vos lecteurs.
La campagne des primaires conservatrices bat son plein. Vous n’avez qu’un seul opposant en la personne du Gouverneur du Sealand, Warren Wood. Comment l’expliquez-vous ?
Je pense très sincèrement que ma candidature fait la quasi-unanimité au sein du Parti Conservateur. J’ai réuni de nombreux soutiens avant même d’officialiser ma candidature et chaque jour, de plus en plus de militants conservateurs me rejoignent afin de participer activement à ma campagne. Il y a une véritable dynamique militante et une attente palpable lorsque je rencontre des fédérés aux quatre coins du pays. Il y a malgré tout quelques exceptions, d’où l’utilisation du terme “quasi-unanimité”, et mon adversaire en fait partie. Tous les deux, nous sommes très différents. Les conservateurs auront le choix entre deux positions complètement opposées. D’un côté, nous avons un candidat de l’aile gauche qui approuve la politique de la Présidente sortante et qui pratiquerait la même s’il arrivait aux responsabilités, faisant ainsi subir aux fédérés un troisième mandat Howard et de l’autre côté, nous avons un candidat qui assume pleinement les grands principes du conservatisme et qui souhaite tourner définitivement la page Howard afin de mener une politique radicalement différente. Une politique que les conservateurs désespèrent d’attendre depuis des années. J’ai bon espoir qu’une large majorité de conservateurs optent pour cette voie plutôt que l’autre, tout bonnement car nous sommes le Parti Conservateur et que nous aspirons au changement plutôt qu’à la continuité des huit dernières années.
Jusqu’à présent, vous n’aviez jamais attaqué frontalement votre adversaire en le nommant directement. Y a-t-il une raison à cela ?
Non, il n’y en a aucune. Vous savez, je ne me suis pas présenté à cette élection présidentielle pour battre quiconque à part le progressiste qui aura été investi par son parti, quel qu'il soit. Je me suis présenté pour mettre un terme à la politique désastreuse menée depuis huit ans et pour me battre pour les fédérés qui ont malheureusement dû en faire les frais. Le Gouverneur Wood a décidé de tenter sa chance pour combattre un prétendu “extrémisme”, ce sont ses mots. Il semblerait que sa candidature ait été motivée par l’espoir de me battre, pourtant, lui non plus ne me nomme jamais directement dans ses attaques. Peut-être par manque de courage. Mais en ce qui me concerne, je ne fais que dénoncer les Conservatives In Name Only de manière globale car ils sont un frein à la révolution conservatrice dont notre pays a grand besoin et sont les alliés, pour ne pas dire les idiots utiles du Parti Progressiste. Si le Gouverneur Wood se sent visé par ce genre de propos, soit.
L’année dernière, à l’occasion de la sortie du second tome de vos mémoires The Courage To Fight, vous aviez plaidé pour le rétablissement de l’hymne originel de la Fédération-Unie “The Hymn of the Republic”. Cette proposition est-elle à l’ordre du jour ? Changerez-vous l’hymne de la Fédération-Unie si vous êtes élu Président ?
Oui, cette proposition est toujours à l’ordre du jour et sera mise en place si je rentre à la President’s House l’année prochaine. Cette proposition me paraît indispensable afin de réconcilier durablement les fédérés avec leur histoire, leur héritage et leur sensibilité. Certains dont le Gouverneur Wood ont poussé des cris d'orfraie lorsque j’ai rendu public ce passage de mon livre, comme s’il était question de remplacer notre hymne actuel par l’hymne de la Confédération-Unie “Blessed be the South”. C’est parfaitement ridicule. Je n’ai fait que proposer le rétablissement de l’hymne originel de la Fédération-Unie. Un air et un chant qui a été composé durant la Guerre d'indépendance par des patriotes et qui a résonné pendant 108 années. Il s’agit de nos racines à tous, qu’on ait été nordistes ou sudistes. Cet hymne nous rassemblait et nous unissait tous lors de la fondation de notre pays, jusqu’à la guerre civile.
A cette terrible période, nous nous sommes déchirés. Le nord remplaça l’hymne originel par "Hail to the Chief" afin d'honorer le Président Abraham Harrington et le sud en fit de même avec “Blessed be the South”. Le fait que le nord ait maintenu cet hymne une fois qu’il ait triomphé sur le sud était une erreur. Le but était d’humilier l’adversaire alors qu’il s’agissait de nos frères et de nos sœurs. Ce fut une erreur historique, tout simplement. Certes, "Hail to the Chief" avait un sens pour les nordistes à l’époque, mais son maintien pour l’ensemble de la Fédération était une véritable provocation, rien de plus.
La restauration du premier hymne officiel de la Fédération-Unie apparaît comme étant le meilleur des choix possibles. Ce chant patriotique est très apprécié par les fédérés, du nord comme du sud, et a le mérite de glorifier notre chère République dans son ensemble plutôt que ses chefs éphémères. Comme je l’ai dit, ces derniers se succèdent alors que notre grande nation, elle, est éternelle. Nos Pères fondateurs l’avaient compris et c’est aussi une des raisons qui doit nous pousser à revenir aux sources.
N’avez-vous pas peur de réveiller de vieux démons avec une telle proposition ?
Quels vieux démons ? Ceux de l’indépendance ? De l’unité et de la fondation de notre grande nation qui clame sa liberté et son indépendance ? Ceux de nos Pères fondateurs ? Soyons sérieux cinq minutes. Non vraiment, je crois que c’est ceux qui y voient un problème qui ont un problème. S’il y a bien un chant qui a entretenu les vieux démons depuis la fin de la guerre civile, c’est bien "Hail to the Chief". N'inversons donc pas les choses.
Pensez-vous que cette proposition fera l’unanimité en Fédération-Unie ?
Je pense oui. Il n’y a pas de raison. Une fois que les tensions électorales seront retombées, les fédérés comprendront qu’il s’agit d’un choix raisonnable et qu’il n’y avait vraiment pas lieu de polémiquer pour cela. L’hymne de la République résonnera de nouveau et les fédérés l’accepteront facilement car c’est un chant qui a toujours été très populaire.
Monsieur le Vice-Président, merci. Nous vous souhaitons bon courage pour la suite de cette campagne.
Merci. Du courage, j’en ai à revendre et j’en ai fait mon slogan de campagne donc je pense que les choses iront dans le bon sens.
47e Vice-Président de la Fédération-Unie
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- Ethan D. Caldwell
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Vice-Président Caldwell : "Ce que je propose n’est rien de moins qu’une révolution fiscale"
EXCLUSIF - Dans une interview au Philycia Inquirer, le Vice-Président Ethan Caldwell, candidat du Parti Conservateur à l’élection présidentielle, revient en détail sur son plan fiscal et attaque par la même occasion son adversaire progressiste sur ses premières propositions en la matière.
Monsieur le Vice-Président, vous critiquez beaucoup la légitimité de votre adversaire durant cette campagne. Pensez-vous que cela peut avoir un impact sur l’électorat ?
Oui, et pas qu’un peu. Il n’y a qu’à voir les propos de Cassidie Horner qui s’est dit “déconcertée” par cette primaire, qu’elle a qualifié de “grosse pièce de théâtre orchestrée par le Gouverneur Dixon” qui se serait lancé dans cette course avec un “objectif narcissique”. Elle a également parlé de “trahison” et de “manque de respect” pour les électeurs. Selon ses propres dires, ce ticket n’est pas un ticket d’union. Enfin, elle termine en précisant que les primaires progressistes sont un “échec démocratique” et un “échec pour l’union des progressistes”. Ces mots ne sont pas les miens mais ceux de l’une des égéries de l’aile gauche du Parti Progressiste. De ce que je sais, cet avis est très partagé - beaucoup plus qu’on ne le pense - au sein de ce parti mais beaucoup ont préféré se taire. Des personnalités influentes qui n’ont pas du tout apprécié la tournure de cette campagne. Face à cela, l’électorat progressiste est naturellement abasourdi. Il se retrouve avec une candidate qu’ils n’ont pas choisi et qui ne daigne même pas faire campagne, préférant laisser l’autre s’en charger. C’est tout bonnement ridicule et je suis sûr qu’il y aura de nombreux fédérés qui préféreront s’abstenir plutôt que de voter pour ces guignols. Quant aux fédérés indépendants et conservateurs, ils ont une alternative crédible grâce à nous qui sommes parvenus à mobiliser fortement notre électorat et à nous unir dès l’instant où il semblait très clair que les conservateurs me plébiscitaient. Warren et moi avons mis de côté nos différences pour nous concentrer sur ce qui nous rassemble. Nous avons fait le choix de mettre de côté nos différends dans l’intérêt supérieur du parti et du pays. Que des gens comme Dixon ne le comprenne pas en dit long sur leur mentalité. C’est ce qui différencie un pauvre gouverneur pathétique en fin de carrière d’un homme d’État appelé à de hautes fonctions.
Lors de la campagne des primaires, vous avez présenté les grandes lignes de votre plan fiscal. Pouvez-vous revenir en détail dessus pour nos lecteurs ?
Bien sûr. Pour commencer, je tiens à préciser une différence de taille entre moi et mon adversaire illégitime. Me concernant, je souhaite baisser les impôts pour tous les fédérés ainsi que pour les entreprises tandis que Madame Montiel souhaite créer des impôts supplémentaires, alourdissant ainsi la fiscalité dans notre pays, nuisant gravement à nos familles et à nos créateurs d'emplois et freinant le potentiel de notre pays à être compétitif dans le monde entier. Les fédérés auront donc un choix très clair à faire en novembre : s’ils veulent payer plus d’impôts, qu’ils votent Montiel mais s’ils veulent en payer moins afin de développer notre économie et encourager le travail, l'épargne, l'investissement et des familles plus fortes, qu’ils votent pour moi.
S’agissant de mon plan fiscal, je souhaite réduire drastiquement l’impôt sur le revenu pour tous et le simplifier en réduisant le nombre de tranches de 7 à 3, soit 10%, 20% et 30%. J’invite les fédérés qui le souhaitent à se rendre sur mon site de campagne pour avoir tous les chiffres en détails. Pour les entreprises, je maintiendrai les réglementations et les coûts bas, je limiterai l’imposition des revenus d'entreprise à 15% pour chaque entreprise, je les laisserai également dépenser immédiatement leurs nouveaux investissements et j’abrogerai définitivement l’Estate Tax. La mise place de ma réforme fiscale est ambitieuse, favorable aux entreprises, à la croissance et à la famille.
Je suis de ceux qui pensent, contrairement à mon adversaire illégitime, que le système fiscal punitif actuel doit être remplacé par un système qui restaure l'incitation pour le travailleur et pour l'industrie. Un système qui récompense l'initiative et l'effort et encourage l'épargne. Je pense qu’en réduisant les impôts fédéraux là où ils découragent totalement l'initiative individuelle, notamment l’imposition sur le revenu des particuliers et des entreprises, nous pouvons rétablir les incitations, inviter une plus grande croissance économique et en même temps nous aider à nous donner un meilleur gouvernement au lieu d'un gouvernement plus grand.
Quand comptez-vous mettre en place ce plan fiscal si vous êtes élu en novembre prochain ?
Ce sera mis en place dès la première année de mon mandat. Les conservateurs à la Chambre des Représentants travailleront en ce sens afin de réformer le Code Fiscal comme jamais il ne l’a été auparavant car ce que je propose n’est rien de moins qu’une révolution fiscale. Encore une fois, je le redis, mais entre mon adversaire illégitime et moi, c’est le jour et la nuit.
47e Vice-Président de la Fédération-Unie
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- Nicolas Edwards
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Whip Edwards : "Nos clivages de politiciens sont bien faibles en comparaison de l’horreur des autocrates"
EXCLUSIF - Dans le cadre des primaires progressistes, le Whip de la Minorité et ancien Speaker de la Chambre des Représentants - Nicolas Edwards -, candidat à l’investiture a accordé une interview exclusive à The Southymlander revenant sur son projet, sa campagne ou encore les évènements marquants de sa vie.
Monsieur Edwards, les deux premiers États ont donné leur verdict, et ceux-ci ne vous ont pas véritablement été favorables. Avez-vous un bilan à en tirer, des idées pour mieux faire à l’avenir ?
Eh bien, vous démarrez fort ! Mais vous avez parfaitement raison, cette campagne a subi un premier revers, puisque je ne considère pas Fort Oak comme un véritable échec. En effet, monsieur Astor et madame Simpson ont dépensé un budget conséquent pour espérer l’emporter, et j’ai tout de même obtenu un résultat honorable en récoltant plus d’un quart des suffrages. Certains attendaient peut-être mieux, mais une campagne se mène sur le long terme !
Je l’assume, je n’ai pas encore été assez présent sur le devant de la scène, dans les médias ou même sur les réseaux sociaux. Au contraire, je me suis essentiellement concentré jusqu’à présent sur une campagne de terrain, afin de rencontrer - comme ce fut le cas à Preston - des citoyens aux profils diversifiés et dans l’objectif de mieux les comprendre pour appliquer la meilleure politique possible. Je n’ai pas peut-être pas encore eu une grande visibilité, mais j’ai le programme le plus abouti par rapport aux autres candidats et candidates.
Bien, il est temps d’aborder un sujet qui, je conviens qu’il s’agit là de remuer un instant difficile de campagne, a longuement fait polémique en Fédération-Unie. Dans le cadre d’un de vos meetings, vous avez qualifié le Président Caldwell de “dirigeant autoritaire”. Confirmez-vous toujours ces propos ?
Vous faites bien de reparler de ce moment. Il était important pour moi de clarifier ma position. Lorsque j’ai prononcé ces mots - probablement trop forts, dans un cadre où j’ai poussé la formule trop loin -, beaucoup ont cru que je le qualifiais de dictateur, d’autocrate régnant sans contre pouvoir sur un peuple opprimé. Mais franchement, croyez-vous véritablement que je serais candidat à des primaires démocratiques et ayant pour objectif de le battre démocratiquement, si je considérais le Président Caldwell comme un dictateur ?
Non, il s’agit un Président démocratiquement élu, dans le cadre d’une élection libre et à un endroit où les libertés fondamentales sont protégées. Ce que je ne dénonçais n’était pas une quelconque dérive impériale du Président Caldwell, mais bien une pratique du pouvoir ultra verticale, qui n’accepte aucun accord transpartisan véritable et qui ne cesse de faire reculer les droits de certaines minorités. Mon désaccord est un désaccord radical sur les plans politique et idéologique, mais pas sur la nature de notre régime. D’ailleurs, la situation à Narois nous rappelle que le jour où le monde libre se fait attaquer, l'événement nous prouve que nos clivages de politiciens sont bien faibles en comparaison de l’horreur des autocrates liberticides.
Vous nous parlez là de la situation internationale, et il s’agit d’un sujet crucial pour un candidat à un poste qui le verrait gérer ces évènements majeurs et dramatiques. Quelle est votre position, et soutenez-vous les propos de l'administration Caldwell ?
Oui, il est évident que dans des moments pareils, l’unité doit être préservée et avant d’être un politicien et candidat, je suis un citoyen fier de défendre nos idéaux démocratiques. Quand le Président Caldwell déplore solennellement la mise en place d’une dictature à Narois, je ne peux qu’adhérer à ces propos tout en appelant à concrétiser par les actes ce discours ! Je ne doute pas que la Fédération-Unie n’abandonnera pas les naroisiens en exil - menés par le Prince-Héritier Vittorio et sous la protection de Linys -, mais il faudra avoir la force d’aller jusqu’au bout.
Car nous ne parlons pas de renversements institutionnels là, mais de familles déchirées, de femmes condamnées au martyr et d’enfants qui ne reverront peut-être jamais plus leurs parents ! Plongés dans un crépuscule de sang et sous un flot interrompu de larmes, quand est-ce qu’enfin le ciel retrouvera sa lumière ?
Évidemment et en tant que fervent pacifiste, je ne crois pas en une solution par la guerre entre les nations, et il n’y a pas lieu de faire la guerre d’ailleurs puisque le dictateur qui arrive au pouvoir ne représente ni Narois, ni les citoyens de l’Empire. Il faudra le faire tomber, mais faire la guerre contre Narois reviendrait à faire la guerre contre ceux en exil !
Vous l’aurez compris, il est essentiel de reconnaître le Gouvernement en Exil qui se constitue comme gouvernement légitime d’une nation blessée. De même, il y aura sûrement besoin pour eux de reprendre le territoire, et les moyens logistiques seront coûteux et peu disponibles. Alors, il faudra leur fournir conjointement avec le reste du monde libre de quoi libérer leur nation. Je défend les opprimés, et le peuple risque désormais d’en faire partie !
Je vous remercie pour cette réponse claire sur vos positions concernant le conflit à Narois. Nous allons conclure par notre traditionnelle question : avez-vous une proposition spécifique - et sur le sujet de votre choix - à nous apporter à l’occasion de cet entretien ?
En effet, je tiens dans le cadre de cette proposition reprendre la mesure proposée par David Leon Clement qui s’est fendu d’une analyse extrêmement pertinente sur la campagne progressiste, avec des propositions de mesures pertinentes et que je soutiens intégralement. Parmi ces dernières, je souhaite vous parler d’une précise : la mise dans la constitution du droit à l’avortement !
Ce droit est un droit fondamental pour les femmes, et il est essentiel de pérenniser jusqu’au plus échelon de la Hiérarchie des Normes ce type de libertés. Ainsi, il n’y aura plus de possibilités de mettre fin par un simple renversement de majorité à un tel droit, qui ne peut nécessiter ni restrictions, ni conditions et ni devoirs. Un monde libre, c’est un monde qui pose la Liberté en étendard !
Ancien Speaker à la Chambre des Représentants
Ancien Whip de la Minorité
Ancien Représentant pour l'État du Richmond
- Brooke Simpson
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Brooke Simpson : "J’entends bien utiliser tous les moyens légaux à ma disposition pour défendre Doe v. Ross."
Si il y a un sujet qui s’est imposé dans les primaires du Parti Progressiste, c’est celui du droit à l’avortement. Ce sujet absolument essentiel revient fortement dans le débat alors que l’ancien Speaker Nicolas Edwards a promis dans une interview dans les colonnes du Southymlander aujourd’hui d’inscrire le droit à l’avortement dans notre Constitution. Je me dois de réagir à cette proposition et de clarifier ma position à ce sujet. J’ai avorté quand j’avais 19 ans, j’ai une fille qui étudie la médecine dans l’espoir de travailler dans un centre du Planned Parenthood, je me suis engagé il y a plus de 15 ans dans des associations féministes et j’ai reçu le soutien dans cette campagne de la National Civil Liberties Union. Il est clair pour absolument tout le monde que je défends le droit à l’avortement. Il est clair pour absolument tout le monde que j’aimerais avoir les moyens politiques de l’inscrire dans la Constitution de la Fédération-Unie. Le fait est que la révision constitutionnelle requiert l’appui de 6 États, de 64 Sénateurs et de 377 membres de la Chambre des Représentants. Certains me diront défaitiste mais je ne crois absolument pas qu’il y aura un tel consensus pour l’avortement dans les quatre prochaines années. Bien sûr, j’aimerais que ce soit le cas. Bien sûr, j’aimerais qu’il y ait davantage de progressistes en fonction. Bien sûr, j’aimerais que les conservateurs soient plus nombreux à soutenir le droit des femmes à disposer de leur corps comme le Vice-Président Wood le fait. Mais ce n’est pas le cas. Et dans la situation politique qui est la nôtre, nous ne pouvons pas espérer constitutionnaliser le droit à l’avortement pendant les quatre prochaines années, même si nous en avions tous très envie.
Cela ne veut en aucun cas dire que nous devons renoncer à agir concrètement pour défendre au niveau fédéral le droit à l’avortement. J’ai d’ailleurs lu le Secrétaire Clement estimé que je voulais totalement laisser le pouvoir aux États sur l’avortement. Non, au contraire, nous devons avoir un plan pour mettre en oeuvre des solutions applicables au niveau fédéral pour défendre le droit à l’avortement et assurer l’exécution des législations et jurisprudences que nous avons déjà. Je m’exprime ici dans les colonnes d’un quotidien basé dans l’État du Southymland qui, depuis 14 ans, a une législation qui bafoue ouvertement les points clés de l’arrêt Doe v. Ross en interdisant avortement après 6 semaines et en garantissant une peine minimale de . Nous avons un arrêt de la Cour Suprême qui garantit les droits des femmes et, pourtant, personne n’a jugé bon de contester cette loi devant nos tribunaux. Je veux que nous commencions par assurer que les principaux éléments de la jurisprudence Doe v. Ross soient respectés par les États. Et à cet égard, mon Administration aura pour priorité de faire appliquer les bases constitue l’arrêt Doe v. Ross. Dès sa nomination, le Sollicitor General de mon Administration contestera la loi du Southymland devant une Cour fédérale pour obtenir sa suspension et pour obtenir le respect d’une décision de la Cour Suprême vieille de maintenant 63 ans. Et ce que mon Administration fera pour défendre les droits des femmes du Southymland, elle le fera encore pour défendre les femmes de tous les États qui feront face à des lois ouvertement contraires à la décision de notre Cour Suprême.
Je suis en colère de voir qu’une décision de la Cour Suprême prise il y a maintenant 63 ans soit toujours autant la lubie de certains conservateurs. Je suis en colère de voir que le droit à l’avortement, naturel dans presque tous les pays développés, soutenu par une majorité de fédérés, est continuellement remis en cause par certains élus qui y voient une occasion de mobiliser une partie de leur électorat. Rappelons une fois encore que le Président Caldwell, 5 des 6 membres de son Cabinet, le Speaker de la Chambre et le Leader de la Majorité au Congrès sont tous nés après cet arrêt de la Cour Suprême, et ils veulent pourtant tous nous ramener à un point qu’ils n’ont jamais connu. L’arrêt Doe v. Ross est soutenu par une majorité de la population fédérée et j’entends bien utiliser tous les moyens légaux à ma disposition pour le défendre. Cela inclut la nomination de juges fédéraux et de juges à la Cour Suprême qui comprennent qu’il existe un droit à la vie privée dans notre Constitution qui garantit de fait le droit des femmes à prendre leurs propres décisions de santé. Nous avons besoin de juges pour défendre ce droit fondamental des femmes, faute de quoi nous pourrions nous retrouver avec de nombreux États interdisant purement et simplement l’avortement.
Alors oui, les États ont leur rôle à jouer et leur législation propre à établir. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas des limites à ne pas franchir et celles posées par l’arrêt Doe v. Ross en font partie. Mais le gouvernement fédéral doit s’engager pour que cette décision de la Cour Suprême soit respectée par les États, faute de quoi cette garantie juridique ne sert strictement à rien. Nous devons refaire de Doe v. Ross une vraie sécurité pour les droits des femmes en nommant des juges prêts à le défendre et en garantissant que le gouvernement fédéral en fasse appliquer les dispositions. Et le gouvernement fédéral doit également s’engager pour défendre à son échelle constitutionnelle le droit à l’avortement, en soutenant fermement les organisations comme le Planned Parenthood, en donnant un accès à une information fiable sur l’accès à l’avortement à toutes les femmes fédérées via des sources gouvernementales et en aidant financièrement les femmes les plus précaires à accéder à l’avortement pour que ce droit soit valable pour toutes. Et en tant que progressistes, nous devons nous battre pour avoir dans chaque État les législations les plus progressistes possibles comme celle que nous avons dans l’État de Fort Oak grâce au Gouverneur Williams.
Défendre le droit à l’avortement, c’est être le plus respectueux des croyances individuelles de chacun. Vos convictions religieuses vous commandent de ne pas avorter ? Ne le faites pas. Mais rien ne saurait justifier que des convictions religieuses d’une partie de la population se transforme en législation restrictive pour les autres. Défendre le droit à l’avortement, c’est défendre avant tout le choix individuel des femmes. J’ai avorté à 19 ans et ce fut sans aucun doute la décision la plus difficile de ma vie. C’est un choix terrible à faire et il ne devrait, en aucun cas, être fait par quelqu’un d’autre que la femme. Ce n’est absolument pas à un gouvernement de faire le choix à la place des femmes. La Cour Suprême l’avait compris en 140 et a rendu un arrêt historique pour l’affirmer. Il nous appartient maintenant de défendre cet acquis historique par tous les moyens dont nous disposons.
Ancienne Procureure-Générale de Fort Oak
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- Elizabeth Ellis
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Elizabeth Ellis : "A la fin, grâce à ma politique, les gagnants c’est les ménages !"
EXCLUSIF - Dans une tribune dans les colonnes du The Philycia Inquirer, Elizabeth Ellis, économiste d’extrême-gauche et candidate à la primaire progressiste, revient aujourd’hui, après avoir crée la surprise en remportant l’État du Rochester, sur ses propositions phares concernant son projet fiscal révolutionnaire pour la Fédération-Unie.
Nous vivons aujourd’hui dans un pays malade, un pays gangréné par une idéologie sans humanité qui promeut la fin de la solidarité et l’enfermement des classes populaires et des classes moyennes dans une prison qu’on appelle la précarité alors que les bourgeois, eux, sont de plus en plus riches sans naturellement travailler plus. Une idéologie brutale qui s’impose à tous et même à la nature, détruisant les sols, polluant les eaux et tuant des millions d’êtres vivants. Cette idéologie, c’est le libéralisme économique, c’est l’idée qu’il faut toujours moins d’État au profit d’une caste privée afin que cette dernière puisse poursuivre son exploitation des travailleurs sans recevoir d’entrave, naturellement. Je sais que même au sein du Parti Progressiste nombreux sont ceux qui croient encore en le libéralisme, même s’il le déguise en social-libéralisme ou je ne sais qu’elle terme encore. Cette idéologie a infesté le cerveau des hommes et des femmes politiques sans courage. C’est devenu le courant de pensée des gens qui ont abandonné la lutte pour des avancées sociales en faveur des prolétaires. En acceptant le bagage et la base idéologique du libéralisme économique, ces hommes et ces femmes acceptent de faire de notre pays une société du commerce à tout prix, de l'aliénation maximale de l’être humain et de l’idée mortifère destruction créatrice.
C’est pourquoi je plaide de toutes mes forces pour sortir de la logique libérale en faveur d’un nouveau mode de fonctionnement plus humain et plus solidaire. Un mode de fonctionnement qui tend à la création d’une société juste pour tous et non plus seulement pour une minorité que représente la caste bourgeoise et très souvent réactionnaire par ailleurs. Il faut dire que la bourgeoisie a choisi son camp, ils soutiennent massivement le Président sortant qui leur promet des lendemains sans impôts et sans charge où ils pourront agir selon leur convenance sans se soucier des autres. Ce nouveau mode de fonctionnement que je vous propose ne plaira pas aux bourgeois, c’est une certitude absolue, mais permettra à tous les autres de vivre mieux, dans des conditions dignes et acceptables. Ma proposition c’est la social-démocratie, c’est à dire remettre un État fort au coeur d’une économie capitaliste, certes, mais régulée et d’une société de solidarité ou chacun peut recevoir des aides plus ou moins importantes selon son niveau de revenu et ses origines afin de corriger au mieux les inégalités.
Certains affirment que je voudrais faire la révolution vakémiste. La plupart du temps les personnes qui affirment cela sont des bourgeois réactionnaires donc c’est normal, ils ont tellement peur du changement qu’ils voient Novgrad partout où il est écrit "progrès". Par contre là où je trouve cela dommage, c’est quand certains au sein de mon propre camp politique m’accusent d’être trop extrémistes dans mes propos. Non, je suis évidemment radicale car la situation l’impose, cependant ce que je propose c’est simplement la norme dans les pays développés de ce monde. Donc que personne ne s'inquiète, tout va bien se passer et si je suis élue, personne ne viendra chez vous pour saisir tous vos biens au nom de l’État socialiste de la Fédération-Unie.
Mais pour instaurer ce modèle de la social-démocratie, dont les représentants en Lysennie viennent d’accéder au pouvoir par ailleurs, il faut une grande réforme fiscale. Celle-ci devra aller dans le sens d’une augmentation massive des impôts sur les revenus les plus importants et d’une légère augmentation sur les autres. Je vous rassure tout de suite, ces augmentations financeront des progrès sociaux qui augmenteront in fine le pouvoir d’achat de l’écrasante majorité des ménages fédérés. Nous augmentons l’impôt sur le revenu pour financer notre programme de lutte contre la bourgeoisie. Nous ne pouvons pas mener le combat sans augmentation d’impôt mais à la fin, grâce à ma politique, les gagnants c’est les ménages ! C’est le principe de la redistribution solidaire.
Je vais désormais revenir plus en détail sur ces augmentations d’impôt. Ainsi, dans un premier temps, nous passerons le nombre de tranches de 3 à 10. Je sais que certains vont me dire que je vais complexifier le système fiscale fédéré, que personne ne va s’en sortir pour payer ses impôts etc. La réalité c’est qu’en contrepartie de cette "complexification", nous développerons un site internet gratuit pour tous les fédérés leur permettant de simuler rapidement et simplement leur déclaration d’impôts. Donc on peut déjà écarter cette critique de notre réflexion. De plus, nous allons instaurer de nouveaux impôts visant à sanctionner les entreprises et les particuliers qui polluent le plus, c'est-à-dire les grandes entreprises et les riches. Eux aussi passeront par la case de l’impôt car nous avons besoin de leurs argents pour financer des projets qui répareront les conséquences de leurs actions. Je rajouterais qu’une taxe sur l’héritage doit être envisagée avec le plus grand sérieux. Celle-ci ne s'attaquera pas aux petits héritages mais bien à ceux qui sont plus importants et qui constituent une manne financière non négligeable pour la grande transformation de société que je souhaite effectuer.
Chacun doit donc comprendre que pour faire advenir une société plus juste et plus saine, en adéquation avec l’humanisme et le respect de la nature, il faudra passer par des augmentations d’impôts mais qui seront compenser pour une majorité d’entre nous par un système de redistribution massif. Je sais que nous n’avons pas l’habitude d’entendre ce genre de discours mais croyez-moi quand je vous dis que c’est la solution et que c’est le seul avenir envisageable pour l’humanité. Il faut donc laisser ses peurs et ses doutes de côté et sauter sur l’occasion de changement que je propose aujourd’hui pour enfin inverser la vapeur et retourner sur le chemin du progrès.
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