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Marshall Square Arch (Marshall Square Park)

City of New Lancaster, Commonwealth of Fitzgerald
Population : 25 868 694 hab.
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Fédération-Unie
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ven. 3 janv. 2020 18:21

Marshall Square Arch
Arc de triomphe constantin en marbre construit en l'an 45 à Marshall Square Park, dans le quartier de Charlton Village, dans le Lower Liberty Island, à New Lancaster.

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Victoria Barrett
Citoyen·ne
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Enregistré le : ven. 29 nov. 2019 21:43

sam. 11 janv. 2020 22:17

Forte de son éclatante victoire à Southymland, Victoria voulait profiter de la dynamique pour ravir l’état clé de Two Rivers. Une grande scène avait été installée au milieu du Square dans lequel se massaient des centaines de personnes venues acclamer leur candidate.

Ce meeting devait être la démonstration de force la candidate dans la plus grande ville du pays. Ce « Super Sunday » pouvait être un succès et Victoria y mettait un point d’honneur. Alors qu’elle n’était pas encore sur la scène, la foule scandait déjà des slogans en faveur de la maire de Millport.

Avec quelques minutes de retard, Victoria grimpa les marches de la scène sous les ovations de la foule acquise à sa cause. Elle se tourna alors vers l’arc de triomphe derrière elle et le fixa quelques secondes.


Barrett : Regardez derrière moi! Regardez le symbole de la puissance de notre nation et qui reflète la puissance de cette ville et de cet état. Une ville vitrine de la force de cette nation, de sa modernité et de son statut de leader économique mondial. Car, vu sa population, cet état s’avère crucial tant pour les primaires que l’élection présidentielle. Dans les deux cas d’ailleurs, elle s’annonce indécise. Enfin, ceci dit, c’est avec votre vote lors de ces primaires que vous rendrez la victoire progressiste ici possible. Car le danger d’une candidature progressiste sectaire sans aucune chance de victoire n’est absolument pas négligeable, nous en avons eu hier la preuve à Rochester.

Alors ne vous trompez pas. Les projets les plus radicaux peuvent être très séduisants mais si vous les choisissez lors des primaires, ils seront sèchement battus lors de la présidentielle. L’objectif des primaires est de choisir le gagnant progressiste de la présidentielle, mais pas celui qui va humilier notre parti. D’ailleurs, il serait cocasse que le Parti Progressiste soit humilié à la présidentielle par quelqu’un qui a fait de l’entrisme dans ce dernier! Je veux porter un Parti Progressiste fort lors des présidentielles, un progressisme qui nous assure de poursuivre d’encore quatre ans une présidence progressiste pragmatique.

Maintenant une présidence Barrett ne suffit pas. Il me faudra de grandes majorités au Sénat et à la Chambre pour permettre à ce pays les grandes avancées dont il a besoin. Mais j’aurais aussi besoin de vous. Vous serez mes relais directs sur le terrain, ceux qui prennent le pouls de l’opinion et tentent coûte que coûte de convaincre que le progressisme pragmatique est la meilleure voix à suivre. Ma présidence sera connectée avec les fédérés, et j’ai pour cela besoin de puissants réseaux de relais sur le terrain! Je ne peux pas rester connecté à 310 millions d’habitants toute seule. J’ai besoin de vous pour convaincre toute la Fédération que la voie que j’emprunterais pour ce pays est la bonne.

Et cette voie, elle sera résolument plus verte. Je veux que nous soyons les grands leaders mondiaux de l’écologie. Le plus grand pays industriel du monde qui devient leader du combat contre le réchauffement climatique, c’est mon rêve pour ce pays. Je propose une taxation pour sur les importations par avion de 1%, qui financera intégralement une hausse considérable du budget de l’Agence de la Protection de l’Environnement. Voilà comment je propose de lutter à l’échelle nationale. Car face à un défi d’une telle ampleur, nous ne pouvons pas nous permettre de lutter à une ou deux échelles. Je veux lutter à l’échelle citoyenne, associative, entrepreneuriale, locale, nationale et internationale entre autres. Nous proposerons des objectifs bien plus ambitieux lors des prochaines conférences internationales sur la question climatique. Et je soutiendrais à l’échelle locale des mesures subventionnant davantage les associations écologistes qui font un grand travail au quotidien. A cette même échelle, je proposerais que les gouverneurs appliquent des mesures encourageant fiscalement les entreprises ayant décidé de franchir le pas. Ce n’est pas en donnant des objectifs inatteignables aux entrepreneurs et en les laissant mourir sur le bas-côté les entrepreneurs que nous allons avancer de manière unie face à ce défi qui demande de l’union. C’est en tendant la main et en ouvrant notre porte que nous avancerons collectivement.

Cette volonté de coopération sera la même pour le reste du secteur économique. Je veux d’ailleurs être aux côtés des entreprises qui créent dans notre pays des richesses et des emplois sans lesquels nous ne tiendrions pas longtemps. Je veux d’ailleurs aider les entreprises à embaucher, particulièrement les jeunes. Nous exempterons partiellement l’employeur de charges patronales sur les premiers mois d’un contrat de longue durée signé avec un jeune. Les jeunes méritent mieux que des petits emplois précaires. Nous voulons véritablement que nos jeunes puissent s’insérer rapidement dans le monde du travail à la fin de leurs études. Je serais également aux côtés des petites entreprises qui sont en difficulté ainsi qu’aux côtés des jeunes entrepreneurs hésitant à se lancer. Des fonds d’investissements destinés à ces deux types d’entrepreneurs permettront de soutenir notre économie, nos emplois, notre industrie et la création de richesses que personne ne produit mieux que nous.

Cette volonté profonde d’être aux côtés des entreprises et des entrepreneurs ne m’enlève cependant pas de l’esprit que les salariés et ouvriers de ce pays ont grand besoin d’avancées concrètes pour leur avenir. Je propose une hausse du salaire minimum de 0,5 Thaler horaire, ce qui équivaut environ à 80 Thaler pour un salarié travaillant 40 heures par semaine. Je veux d’ailleurs limiter le temps de travail horaire, qui n’est pas limité actuellement. Nous allons limiter la durée légale du travail à 40 heures hebdomadaires, additionnées à 6 heures supplémentaires mieux rémunérées. Je suis persuadée que nous pouvons allier les forces de cette nation pour lui offrir le meilleur futur possible.

Je me veux également en candidate profondément social. Je propose l’instauration d’un système d’assurance maladie. Ce dernier permettra aux plus démunis de se soigner réellement, ce qui n’est absolument pas le cas aujourd’hui. Je propose un remboursement intégral des six premières visites médicales de l’année puis un remboursement partiel des suivantes. Je propose également de rembourser à hauteur de 85% les médicaments, qui sont aujourd’hui beaucoup trop chers, certains groupes pharmaceutiques ayant décidé de se faire de grandes marges, quitte à perdre leur clientèle la moins aisée, en augmentant grandement les prix au détriment de la santé des fédérés. Je propose également que les personnes âgées puissent bénéficier gratuitement de tests de la vision et de l’audition. Car avant de parler de consultations, autant poser un diagnostic sur les problèmes de nos ainés. Je soutiens également l’instauration dans toutes les écoles publiques de visites médicales annuelles, de l’entrée dans le milieu scolaire jusqu’à l’âge de 12 ans. Les enfants de la République méritent d’être suivis par cette dernière!

Les enfants de la République apprennent d’ailleurs à devenir des citoyens. Mais à quoi bon si ils grandissent dans un pays où la démocratie ne désigne plus les serviteurs du peuple mais des élus trop souvent corrompus n’ayant pour seul but leur enrichissement personnel? Je limiterais le poids des lobbies pour une meilleure démocratie, c’est à dire un pouvoir par et pour le peuple! Je ferais publier les déclarations de revenus et d’intérêts des élus du Capitole. Je ferais publier les agendas des parlementaires et j’imposerais aux élus de signaler les propositions émanant des lobbies qu’ils proposent au débat parlementaire. C’est une question d’honnêteté, ce qui ne sera pas de trop au Capitole. Les élus doivent également représenter la société. C’est pour cette raison qu’il faut augmenter drastiquement le nombre de femmes au Capitole ainsi que dans tous les parlements et administrations locales. Une présidence féminine n’est pas juste une diversion qui cache l’absence de femmes en politique. Je soutiendrais, au Parti Progressiste ainsi que dans tout le pays, l’engagement des femmes en politique. Je serais toujours aux côtés des femmes, quel que soit leur bord politique, qui ont à coeur de défendre librement leurs idées. J’imposerais notamment aux gouverneurs de nommer autant de sénateurs que de sénatrices, pour assurer une bonne représentation de ces dernières au Sénat.

Je serais également une Présidente qui acceptera l’héritage Campbell avec fierté en matière de politique extérieure. Je veux multiplier des accords entre la Fédération Unie et les pays phoéciens. Des accords de coopération sécuritaire devront notamment être à l’ordre du jour, dans le but de faire bénéficier nos peuples d’une plus forte coopération pour démanteler les grands réseaux criminels du monde. La sécurité de nos concitoyens fait partie de notre priorité.

Dans cette optique, je mettrais en place le plus ambitieux plan de lutte contre la détention d’armes à feu par des psychopathes jamais mis en place par une administration fédérée. Les armes automatiques comme semi-automatiques seront retirées du marché et ne pourront plus être détenues. Concernant les armes non-automatiques, les acquéreurs et détenteurs actuels devront passer pour chaque arme un test d’aptitude physique, technique et surtout psychologique. Ne laissons plus nos enfants à la merci de psychopathes qui n’ont peur de rien. D’ailleurs, arrêtons d’utiliser pour ces individus le terme de terroriste que nous relions trop souvent à des questions religieuses. Dans tout les cas, il s’agit de psychopathes qui ont trouvé dans la religion un prétexte pour faire des morts. Ils restent des personnes à condamner lourdement, alors arrêtons de stigmatiser celles et ceux qui pratiquent dans la paix leur religion!

Car la liberté de culte est extrêmement importante dans une grande nation des libertés comme la notre. Nous ne devons pas favoriser les religions, chacun doit pouvoir pratiquer son culte comme il le souhaite. Un dangereux psychopathe qui se revendique d’une religion ne doit pas faire porter la suspicion sur l’ensemble des personnes qui partagent ce culte. Laissons à chacun la possibilité d’exercer ses droits de citoyens, des droits que chacun apprend dans l’école publique qui est la notre.

Car cela fait aussi partie intégrante de mon projet : je veux redonner à l’école publique sa place importante dans notre société. Comme pour la santé, nous avons trop facilement vendu le service public à des grands groupes privés qui servent bien trop souvent leurs intérêts avant ceux de nos enfants. Permettre à nos enfants d’évoluer dans une école publique axée sur un seul but : leur inculquer des connaissances et des compétences qui leur seront vitales lorsqu’ils voudront entrer sur le marché du travail. Mais surtout, l’école de la République doit inculquer à nos enfants les valeurs de notre nation, celles qui ont traversé les siècles pour faire de la Fédération Unie ce qu’elle est aujourd’hui : une très grande puissance! Mais surtout, l’école doit former les citoyens de demain, ceux qui participeront à la construction d’un futur glorieux. Mais pour former ces citoyens et leur inculquer un maximum de valeurs, de connaissances et de compétences, il faut sortir notre école de ce système ridicule de compétition basé sur la notation. Je ne veux pas bannir complètement les notes, loin de là.

Mais je veux que l’école ne soit pas juste un espace de compétition entre les élèves pour l’obtention de la meilleure note, mais bien un espace où l’objectif est d’acquérir du savoir. Je sais que le système actuel est contre-productif. Je m’en rends compte grâce à mon fils de 9 ans, Terrence. Chez lui comme j’ai beaucoup d’autres de ses camarades, l’objectif est de retenir le maximum de choses pour l’évaluation du lendemain, mais ce n’est absolument pas un problème si les connaissances sont oubliées le soir de l’évaluation. Voilà où est le problème : l’objectif de nos enfants n’est pas le savoir mais bien la notation. Je serais la candidate du savoir et pas de la compétition, nos enfants méritent bien mieux!

Je veux ensuite faire avancer l’enseignement supérieur. Je veux développer les bourses pour les lycéens défavorisés qui méritent de poursuivre leurs études dans le supérieur. Alors parce ce que certains élèves brillants viennent de milieux défavorisés, il faudrait les priver d’études supérieures, et ainsi priver la Fédération de ces futurs ingénieurs qui feront la grandeur de notre génie civil et militaire ainsi que de notre industrie? Je ne m’y résous pas. La sélection en université doit se faire sur les compétences des candidats, pas sur la valeur du compte bancaire des parents.

Alors dans ce grand état jadis dirigé par notre Présidente Chelsea Campbell, vous avez le pouvoir de faire basculer ces élections. Vous pouvez choisir de donner la force à une voix progressiste pragmatique qui est la plus à même de remporter l’élection présidentielle, ainsi que les élections au Capitole qui l’accompagneront. Je serais la Présidente non pas des progressistes mais des fédérés, pour offrir à ce pays le renouveau démocratique, économique, social, sécuritaire, écologique ou encore diplomatique entre autres. Alors faites le choix des avancées qui peuvent gagner la présidentielle, pas un programme sectaire qui nous fera tous échouer. Alors dans cet état si crucial, ne vous trompez pas : votez pour le renouveau fédéré que je vous propose. Notre élan ne peut pas être arrêté et votre vote est là pour le confirmer. Alors n’hésitez pas, votez pour l’avenir! Votez Victoria Barrett!

Merci New Lancaster! Merci à tous! Vive la Fédération Unie!

Après ce dernier discours de sa campagne, Victoria avait décidé de profiter au maximum. Alors qu’il était très probable qu’elle perde cet état comme les autres du Super Saturday, elle voulait faire les meilleurs scores possibles dans ces états pour peser lors de la Convention et éventuellement décrocher la place de colistière.

Après son discours, elle quitta la scène pour se diriger vers la foule qui se massait derrière des barrières. Elle serra de nombreuses mains et réalisa de nombreux selfies pendant plus d’une demie heure, après laquelle elle remonta dans sa voiture en saluant une dernière fois la foule de la main.
Ancienne Ambassadrice de Fédération-Unie au Saphyr
Ancienne Sénatrice pour l’État de Sealand
Ancienne Maire de Millport

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Luke Glassberg
Mort·e
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Enregistré le : jeu. 28 nov. 2019 20:04

Parti politique

dim. 12 janv. 2020 19:57

Discours du Sénateur Glassberg à New Lancaster
12 janvier 173

Dépassé par la Maire Barrett lors des précédents caucus, le Sénateur Glassberg avait décidé d'intervenir à l'endroit même où elle s'était présentée, le jour suivant son discours, afin de se démarquer, dans l'espoir de rafler l'état de Two Rivers, dont le soutien pouvait être déterminant pour la Convention.


Je tiens à remercier ceux d'entre vous qui étaient présents hier, et qui sont revenus aujourd'hui. Même si beaucoup d'entre vous doivent être lassés de voir nos têtes de politiciens en cette période de campagne, je peux vous rassurer, je m'assurerai que mes propos ne fassent pas redondants.

Il y eut quelques rires dans l'audience, tandis que le Sénateur souriait. Il entama son discours en commençant par apostropher son opposante.

C'est ici que se tenait hier la Maire de Millport, Madame Barrett. C'est sous cette arche qu'elle nous a appelé à la contemplation de ce monument et de cette ville, de ces "vitrines de notre puissance. Et bien, à mon arrivée ici, j'ai fait ce qu'elle a dit. J'ai regardé ce monument, ce témoin de notre puissance. Cette ville toute entière est un témoin de notre puissance. Nous ne faisons pas un pas sans voir un immense gratte-ciel s'élevant à perte de vue, les rues constamment ombragées. Les preuves de notre réussite comme pays sont partout dans cette ville, l'une des plus grandes de notre planète.
Malheureusement, j'ai remarqué que ce square, et même cette arche, n'étaient pas qu'un monument à la gloire de la réussite fédérée. J'ai remarqué que pour certains, ici, ce parc, c'est leur maison. Et j'ai marché quelques rues plus loin, et j'ai pu constater que ce n'était pas le cas que de ce parc. Cette vitrine de notre puissance, au fond, est également la vitrine de nos échecs les plus inavouables et les plus terribles. Je regrette que Madame Barrett ne se soit pas arrêtée hier pour le porter à l'attention de tous.
Quelle puissance, pour un état dans lequel on peut vivre dehors l'hiver, mourir de faim dans la rue, à la vue et au su de tous, sans que nous ne tentions rien ? Quel prestige, pour un gouvernement prêt à investir sans broncher des milliards dans l'armée, mais se rétracte dès lors qu'on parle d'attribuer mensuellement quelques thalers à ceux qui en ont le plus besoin ?
Ce n'est pas quelque chose dont nous pouvons être fier. Je refuse de glorifier notre puissance tant que nous ne la mettrons pas au bénéfice du bien commun.


Applaudissements dans l'assemblée.

Voir, aujourd'hui, dans la première puissance économique du monde, des hommes et des femmes, des jeunes et des personnes âgées, dans la rue, mendiant pour survivre, c'est une honte. Et la plus grande honte, ce sont ceux qui tiennent non seulement à conserver cet état de fait, mais à s'assurer que cela ne viennent pas les déranger dans leur quotidien. Je parle de ceux qui inventent chaque jour, au pied de leurs sièges sociaux, de nouveaux moyens de faire partir les sans-abris. Les sortir de la rue, oui, mais pour les envoyer où ? Ça, ils n'en ont cure.
Dans les politiques publiques (et privées) liées à la gestion des pauvres qui dorment dans la rue, la priorité jusqu'à présent fut d'abord de traiter la nuisance que ces gens représentent en vivant dans la rue, avant de traiter les nuisances qui les ont conduit à la rue. Ce sont des êtres humains. Ce sont des êtres humains ! Quelle démocratie sommes-nous, si nous n'accordons pas autant d'importance aux conditions de vie de chacun d'entre nous ?


Applaudissements et acclamations du côté des militants.

C'est pourquoi je convoquerai dès mon arrivée au pouvoir une conférence générale des gouverneurs avec pour objectif de coordonner les efforts de tous les États avec ceux de l'état fédéral afin d'une part, de mettre fin et de pénaliser toutes les politiques à l'encontre des sans-abris ; d'une autre, de concevoir, avec les gouverneurs et le Congrès, une réforme des subventions sociales visant à s'assurer que chaque individu, qu'il travaille ou pas, ait droit à un minimum de subsistance d'au moins 2000Ŧ, financé par les États et par l'État fédéral ; et enfin, de mettre en place suffisamment de foyers d'hébergement d'urgence dignes, pour qu'en cet hiver, plus personne n'ait à dormir dans la rue ni à subir la précarité.
Il est temps de décréter l'état d'urgence national ; il est temps de s'unir pour agir et mettre un terme à la précarité extrême dans laquelle trop de nos concitoyens sont enfermés. D'aucun n'hésiteraient pas à en appeler à l'armée dès lors qu'à l'étranger, la vie ou les intérêts fédérés venaient à être menacés. Mais des vies fédérées sont déjà menacés, et ce sur notre propre sol. Il est donc temps d'en appeler à toutes nos forces disponibles pour sauver des vies.

On me demandera probablement, dans le camp d'en face, comment financer une assistance sociale si généreuse. Tout d'abord, je tiens à dire, si c'est "trop généreux" de vouloir priver ceux qui ont largement assez d'une partie de leur pactole pour permettre à la majorité de nos concitoyens de vivre dignement plutôt que de mourir dans la rue, je pense que nous devrions reconsidérer notre rapport à la générosité. Ensuite, et bien la réponse à cette question n'est pas si éloignée que ça, quand on y réfléchit bien. C'est ici, à New Lancaster, qu'il y a la plus grande densité de population de notre pays. Et c'est ici, à New Lancaster, qu'il y ait le plus grand nombre de citoyens qui meurent dans les rues chaque année. Mais c'est aussi ici, à New Lancaster, que se déroulent les plus vastes opérations financières, que les plus vastes quantités d'argent transitent entre les mains de quelques privilégiés. Je réitère mon intention d'établir une taxation sur ces transactions financières, comme c'est le cas dans le reste des pays développés du monde.
Mais au-delà de ça, il faut mener un vaste plan de lutte contre la concentration de richesse. Cela passera par un plafonnement universel des revenus individuels, définis en fonction de chaque état. Car il n'est pas acceptable qu'aujourd'hui, un chef d'entreprise s'octroye une augmentation de 1000% alors qu'il gagne déjà des milliers de fois le salaire minimum qu'il verse à ses employés - salaire qui, rappelons-le, est loin d'être suffisant pour vivre. Il est temps de ne plus avoir peur d'aller chercher la richesse qui doit aller au bien commun là où elle se trouve. Je me refuse à ponctionner davantage les ménages les moins favorisés, alors que nous savons parfaitement où passent la majeure partie des richesses que les fédérés produisent.

Car oui, la vérité c'est qu'aujourd'hui, la spéculation rapporte plus que le travail. Parier sur la ruine ou la fortune d'une grande multinationale rapporte bien plus que de consacrer sa vie à permettre à cette grande multinationale de fonctionner. Aujourd'hui, parmi ces individus qui vivent dans la rue, combien travaillent encore mais ne gagnent pas assez ? Parmi ceux qui vivent dans la précarité, combien cumulent des emplois pour survivre ?
Il est plus que largement tant de revaloriser le travail humain. Et cela ne doit pas passer par une charitable poignée de cents supplémentaire au salaire horaire minimum, comme d'autres candidats le propose. Cela doit passer par une limite stricte du minimum horaire, un minimum qui doit permettre à toutes les personnes qui travaillent de vivre, et non pas de survivre. Plus aucun emploi proposé ne devrait condamner un travailleur à des conditions de vie misérables. C'est pourquoi j'annonce que sous ma présidence, nous ferons voter au Congrès une loi visant à instaurer un salaire minimum de 16Ŧ horaire au niveau fédéral.


Applaudissements nourris et acclamations dans le public.

Et je sais qu'on dira : notre projet est un désastre pour l'économie fédérée ! Nous allons anéantir le moteur de notre puissance industrielle !
Mais au contraire, ce n'est pas négliger notre puissance économique que de penser cela. On ne cesse de dire que l'économie est un cercle vertueux. Et bien, je veux bien le croire. Mais dans quel cercle vertueux a-t-on, sur 100 personnes, 99 qui travaillent, dont 30 vivants dans l'insuffisance, et 1 seule qui récupère tous les bénéfices ?

Cette ville est un exemple de cette étrangeté. La plus grande place financière du pays est aussi l'un des endroits où les conditions de vie sont les plus difficiles et où les habitants les plus pauvres sont les plus démunis. Faisons un peu d'histoire - promis, j'essaierai de ne pas être trop barbant. A quel moment notre pays est-il passé d'un statut d'état en développement à état développé ? Quand est-ce que le niveau de vie et de richesse générale a grimpé ? Lorsque le gouvernement s'assurait que les créations de richesses servent à l'intérêt général et non seulement au 1% qui possèdent tout. Aujourd'hui, toutes les nouvelles richesses crées vont à ces 1%, quand bien même la plus grande qualification de la main d'oeuvre, la hausse de la productivité des travailleurs sont les principales raisons de ces nouvelles créations de richesse. Ceux qui produisent plus doivent pouvoir gagner plus, consommer plus, investir plus.

Jusqu'à présent, nous avons pu dépenser des milliards pour réduire la taxation sur les entreprises les plus prospères ; nous avons pu dépenser des milliards pour financer des opérations militaires à l'étranger, pourquoi ne pas investir des milliards pour relever le niveau général de vie ?

Se battre pour que la richesse que nous produisons nous revienne et ne revienne pas à une caste qui se l'octroye arbitrairement, que nous puissions disposer de nos propres productions et être maître de notre destinée, c'est ce pour quoi nos pères fondateurs se sont battus pour l'indépendance. Aujourd'hui, c'est à nous de nous battre pour cela !


Les spectateurs applaudirent la fin de l'intervention de Luke Glassberg, alors que celui-ci les saluaient en quittant la scène.

Je vous remercie, New Lancaster !

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William McManus
Mort·e
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Enregistré le : jeu. 12 déc. 2019 00:29

mar. 10 mars 2020 03:54

Discours de William McManus à New Lancaster
10 mars 175

William, après sa défaite aux primaires conservatrices espérait bien reprendre la gouvernance de Two Rivers qu'on lui avait confié. Cet État était connu en Fédération-Unie comme un swing state et les progressistes risquaient de prendre du poil de la bête notamment du fait du passage de nombreux progressistes dans lors des primaires. William qui était très modéré dans son genre et plus fédérateur que radical comptait bien démonter les promesses fantasques des Glassberg et des Barrett.

Mes chers amis, mes chers frères de New Lancaster,
Je vous salue chaleureusement comme j'ai l'habitude de saluer les gens de cet État qui est le mien et dont je suis sien. Je ne suis pas parachuté et je ne viens pas vous demander des voix en vivant de l'autre côté du pays. Je suis ici pour parler avec mes concitoyens, de mon État, je suis venu pour leur parler de l'avenir de notre État.

Bien que je ne puisse que convenir avec Monsieur Glassberg qui est venu, il y a un certain temps ici, de ce constat d'échec de la politique nationale. Et pour cause ! Il n'y a aucun conservateur à la tête de notre République. Je ne peux que défendre le bilan de notre Gouverneur et ami, puisqu'il a été à l'image de ce que j'aurais défendu durant la campagne des primaires conservatrices. Vous constaterez donc que je n'ai pas retourné ma veste ou que je ne l'ai pas échangé contre un parachute, contrairement à certains autres.

Ainsi le vote conservateur de Two Rivers sera le vote conservateur du second siècle, celui qui s'ancre dans l'avenir et celui qui saura vaincre les assauts répétés des agités du bocal qui proposent la radicalité en dépit de toute rationalité. Je vous l'ai dit, ma vision du conservatisme est singulière, je ne souhaite pas m'attacher corps et âme aux vieilles valeurs traditionnelles que nous ne supportons plus et qui nous font horreur mais je n'irais pas non plus à la guerre du plus extrême en renchérissant à toutes les propositions par du populisme. Oui, moi aussi, j'aimerais que personne n'ait à travailler et puisse bénéficier d'un bon logement, d'un bon vin, d'un bon repas et suivre uniquement sa volonté propre. Oui, j'adorerais qu'on n'ait plus besoin d'État et que chacun puisse vivre dans toute sa liberté. Mais je n'ai pas pour habitude de défendre la réalisation de mes fantasmes dans les institutions publiques et je prierais ces messieurs Glassberg ou Tillman de bien vouloir nous en épargner les détails.


Rires dans la foule entassée dans le parc

Monsieur Glassberg a dénoncé le manque d'assistance sociale en Fédération-Unie, je suis d'accord avec lui et je suis fier de vivre dans cet État qui a porté haut et fort, un projet d'assistance sociale universelle. Et je serais celui qui développera ce projet de mon ami Walsh. Nous ne devons pas avoir honte d'avoir su répondre convenablement aux questions légitimement posées par une opposition constructive. Voilà une politique pragmatique. Le partage de nos ressources est une solution inévitable et je m'oppose fermement aux conservateurs qui continuent de se voiler la face et font croire que seul le mérite peut permettre à des gens de réussir dans notre société. Oui, il y a des inégalités et si nous voulons les résorber autrement que par les collectivisations sauvages, les spoliations institutionnalisées et j'en passe, il faut d'urgence trouver et proposer une autre solution et cette solution c'est celle que le Parti Conservateur et moi-même proposons pour Two Rivers. D'abord cette sécurité sociale qu'a commencé Monsieur Walsh. Ensuite, si Monsieur Glassberg devenait Président, mais je ne le souhaite pas, et qu'il proposait concrètement ce qu'il vous a dit la dernière fois, ça fait quand même beaucoup d'incertitudes, dans ce cas, je participerais activement à son plan qui pénalisera les politiques publiques et privées anti-SDF, qui augmentera les aides sociales et qui créera des logements d'urgence. Personne ne peut être opposé à cela malgré les diabolisations que le Sénateur gâteaux opère.
Et s'il n'est pas élu ? Eh bien je le ferais quand même et je serais le premier à le faire. Parce que la lutte pour que chacun ait les moyens de se consacrer pleinement à son entreprise et à améliorer ses conditions de vie, ce n'est pas qu'une promesse électorale. Oui, cela pourrait choquer la vieille-garde du Parti, mais je suis pour qu'on permette aux plus démunis de se loger à moindre frais voire gratuitement, parce qu'un SDF n'a aucune chance de gagner sa vie par son mérite. C'est un fait incontestable. Si nous ne le reconnaissons pas, nous ne serons pas face à la réalité dans nos constats et nos politiques seront inefficaces. De même, je suis pour soutenir les plus pauvres afin qu'ils aient les moyens de se former et de gagner leur vie.

Mais le problème ne vient pas que de là. S'il y a une sélection telle que les plus démunis subissent des discriminations telles qu'ils sont privés de travail, c'est avant tout parce que notre pays n'offre pas assez d'emplois. Sur la question du déterminisme social, les progressistes ont tout juste, sur la question de l'emploi, ils ont tout faux. C'est à cause de leur politique, qu'il n'y a pas d'emploi et donc que la sélection créé des discriminations qui deviennent sur le long terme des inégalités profondes de la société creusant une véritable fracture sociale. Ils essaient ensuite d'éteindre le feu qu'ils ont allumé en disant que c'est la faute aux patrons. Hélas, s'ils avaient raison, ça se saurait, mais ils ont tort. La cause de l'inégalité, c'est avant tout la restriction de l'emploi. Dans une société d'abondance, il faut que tout abonde et on ne peut pas avoir une abondance de marchandises pour des populations souffrant largement du chômage. C'est la raison pour laquelle, je défendrais un grand plan de reconquête de l'emploi pour nos habitants dans un premier temps et puis à des destinations de nos futurs frères dans un second temps. Car fournir un travail à nos concitoyens, c'est bien, mais anticiper la demande et pouvoir avoir une politique d'accueil administrable, c'est mieux. Je dis administrable parce que lorsqu'on n'a pas assez d'emploi, on ne peut rien administrer, il nous faut donc recréer de l'emploi pour ensuite administrer le plan de réemploi.

Pour certains emplois, il faudra de gros investissements et ces emplois ne donneront que peu de bénéfices, ce sont ce qu'on appelle des services publics, je préfère dire service commun, car ils sont rendus à la communauté. On peut par exemple citer les aides aux personnes âgées, au recours aux droits, d'accompagnement des handicapés, d'assistance sociale. Ce que je propose c'est que notre État mette sur pieds des colosses, là où les entreprises privées ne sont pas encore développés et qu'ensuite on privatise ces géants du service commun en gardant par une charte, un contrôle des prix qui seront tenus bas, voire inexistant dans certains cas extrêmes, grâce à des subventions publiques pour ces entreprises d'utilité publique. C'est le meilleur compromis entre la vision dure des conservateurs qui est l'incitation pure et qui ne fonctionne pas, et la vision des progressistes qui est la nationalisation à tout prix et qui fonctionne encore moins. Soumettre à la compétition saine et régulée, les secteurs dans lesquels on ne constate pas l'intérêt du privé est le moyen le plus efficace pour répondre aux attentes de la population dans les meilleurs délais.
Si l'esprit d'entreprise ne s'intéresse pas à un domaine d'utilité publique, c'est à l'État de se charger de résoudre ce problème. Nous sommes dans une optique libérale mais pragmatique. L'État ne doit pas s'occuper des secteurs économiques où tout fonctionne, mais il doit activement travailler là où ça ne fonctionne pas. Il n'y a aucun aveuglement de notre part concernant le secteur privé. Les progressistes vous diront que nous croyons que la dérégulation est un dogme intouchable. C'est faux.

Le conservatisme moderne c'est possible et c'est le choix que vous devez faire pour les prochaines gouvernatoriales et pour les présidentielles.
Merci New Lancaster !


Applaudissements fournis.

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Jenny Howard
Mort·e
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Enregistré le : dim. 8 déc. 2019 10:38

Parti politique

mer. 11 mars 2020 22:08

Jenny monta sur scène devant des centaines de partisans réformistes, qui l’acclamèrent chaudement à sa montée sur scène. Elle prit place derrière son pupitre pour commencer son discours.

Howard : Mes chers amis,

Quelle joie d’être à vos cités aujourd’hui, dans cette si belle ville dans laquelle je suis née, j’ai grandi et depuis laquelle je dirige une grande entreprise. Je me présente devant vos suffrages avec cette expérience du monde de l’entreprise, trop souvent manquante aux élus.

L’expérience est justement la force du ticket paritaire que je forme avec mon colistier Tommy Harper. Tandis que j’emmène une expérience économique prête à être mise au service de la nation, mon colistier apporte une expérience politique, lui a qui a été sénateur. Voilà donc un mélange des compétences et expériences qui, mises au service de l’intérêt général, vont permettre un renouvellement de la vie politique nationale.

Car, aujourd’hui progressistes et conservateurs ont adopté une même forme de ticket. Un sénateur âgé candidat à la présidence, appuyé par une jeune élue qui ne joue que les quotas diversité, tant sur les plans idéologiques que des profils même des candidats. Bref, des élus et encore des élus qui courent pour la President’s House. Et pourquoi? Diriger une entreprise de milliers de salariés est à ce point simple que seul un élu pourrait remporter l’élection présidentielle? Voilà l’image que renvoie notre système politique. Car au nom de l’expérience politique on verrouille pour les citoyens la possibilité de tenter autre chose, de diversifier la vie politique en choisissant des candidats issus des milieux associatifs ou économiques. L’expérience est un atout mais elle doit être proportionnée.

C’est dans cette logique que, partout dans le territoire, nous avons choisi de présenter des candidats issus de la société civile, engagés dans la vie associative, économique ou syndicale. Alors partout, dans cette ville, dans cet état et dans cette nation, contre des hommes et des femmes politiques de métier, votez pour les candidats du Parti de la Réforme!

Dans cette même logique de diversifier la vie politique, nous avons tenu à ce que les femmes soient réellement représentées au sein du Parti de la Réforme. Dans les 647 circonscriptions dans lesquelles nous présentons des candidats, le Parti de la Réforme présente 325 candidates, contre 322 candidats. Car ne comptez-pas sur nous pour prônez l’égalité parfaite. Nous prônons une égalité de principe mais nous n’hésiterons pas à agir sur le plan législatif si les partis ne jouent pas le jeu.

Car la féminisation de notre vie politique est un véritable enjeu. Ces grands partis dont nous devrions suivre le modèle organisaient donc leurs primaires et, sur six candidats présentés au total, une seule était une femme. Arrêtons de brandir l’élection de Chelsea Campbell comme une exemple, ce n’est qu’une diversion. Vous voulez des chiffres? Très bien. Notre pays est composé de huit états, aucun n’est dirigé par une femme et les deux grands partis sont dirigés par deux hommes. Alors la vérité est autre que celle que certains veulent nous montrer. Voter pour le Parti de la Réforme, c’est voter pour une femme présidente, mais aussi pour une majorité égalitaire derrière elle. Voter Parti de la Réforme, ce n’est pas voter uniquement pour une femme destinée à être le symbole d’un président qui regarde une majorité d’hommes diriger le pays. Votez pour le Parti qui va féminiser la vie politique en profondeur, et surtout éviter de n’avoir pour seule loi que celle du sortant tout puissant.

Car oui, plus que jamais, nous sommes les candidats de la démocratie. Car aujourd’hui, notre pays, considéré comme modèle de liberté et d’épanouissement, ne peut plus être regardé comme un modèle de démocratie. Le système de l’élection présidentielle marginalise tous ceux qui osent penser différemment. Nous proposons donc évidemment de faire élire le Président directement au suffrage universel direct. Mais vous me direz avec justesse qu’il nous est impossible de changer ce système si les grands partis ne le veulent pas. C’est vrai et, d’ailleurs, tant qu’ils continuent à être élus normalement, les pontes des deux partis dominants continueront de dédaigner la démocratie. Tant qu’ils sont correctement élus, pourquoi s’inquièteraient-ils de la représentativité de notre démocratie? Mais ce qui est intéressant, c’est ce « tant qu’ils sont correctement élus ». Nous devons leur démontrer la défaillance de ce système et c’est à vous, habitants de Two Rivers, de le faire. Si nous arrivons en tête dans cette état, il est presque certain qu’aucun candidat, progressiste ou conservateur, ne remportera une majorité de grands électeurs. Voilà la solution : bloquer ce système absurde pour forcer ses adulateurs à reconnaître ses faiblesses et amorcer un changement.

Mais parlons d’un sujet qui a davantage la côte dans cette campagne : le déficit budgétaire. Pour masquer leur incompétence mutuelle sur le sujet, progressistes et conservateurs s’écharpent sur comment quantifier la dette. 60% du PIB pour les uns, 3% par an du PIB pour les autres. Qu’importe. Dans tout les cas, le montant de la dette est le même et il est trop important. À l’heure où le socialiste proposant le programme le plus dépensier de l’histoire s’approche de la President’s House, nous devons dire que nous ne pouvons pas laisser filer la dette. Alors le candidat conservateur tente d’apparaître comme le sauveur des finances publiques fédérales. J’insiste sur le terme fédéral car il s’agit du maillon faible du programme de James McCarthy. En effet, afin de limiter les dépenses publiques, le sénateur McCarthy propose de déléguer certaines compétences aux états afin de ne plus avoir à dépenser. En fait, il souhaite donc que le déficit fédéral devienne un déficit local. Et, au final, les fédérés paieront toujours les mêmes impôts, que ce soit pour l’état ou la Fédération. Alors nous, nous affrontons le problème en face sans essayer de balayer la poussière sous le tapis pour ne pas porter la responsabilité du matraquage fiscal des classes moyennes. Nous voulons amender la Constitution pour contraindre chaque collectivité locale et l’état fédéral à un strict équilibre budgétaire. Cessons de vouloir donner nos problèmes à d’autres pour nous dédouaner, les fédérés méritent des hommes et des femmes politiques dévouées pour faire baisser le montant de leurs impôts et qui, pour cela, affrontent directement leurs vrais problèmes.

Alors pour la démocratie représentative et directe et pour des dépenses saines et maitrisées, votez pour un ticket d’expérience qui regroupe des compétences politiques mais aussi une forte expérience économique du monde de l’entreprise. Alors ne vous trompez pas! Votez pour la Fédération! Votez pour l’avenir!

Vive la démocratie! Vive la liberté! Vive la Fédération Unie!

Jenny fut rejointe sur scène par son colistier qui fut largement applaudi à son tour. Ils saluèrent la foule depuis la scène avant de descendre à la rencontre de leur sympathisants.
42e Présidente de la Fédération-Unie
Ancienne Sénatrice pour l’État de Two Rivers


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Pete Page
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Parti politique

mer. 1 juil. 2020 18:13

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MARIAGE DE PETE PAGE À NEW LANCASTER, TWO RIVERS


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La campagne avait débuté, et Pete après son intervention remarquée à Fort Oak avait reçu des soutiens aux quatre coins du pays. Partout, des centaines de volontaires se joignaient à la campagne pour renforcer les maigres rangs de permanents de Pete, tandis que le fédéré moyen faisait des dons aux alentours de 30 thalers à la campagne. D’après ses conseillers, les signaux pour lui étaient quasiment tous au vert, et l’événement qu’allait être son mariage devrait renforcer cette tendance.

La cérémonie, dans un des premiers districts de New Lancaster, promettait beaucoup. Plusieurs centaines de personnes, dont le gratin politique fédéré, avaient été invités à la cérémonie et suite à des requêtes insistantes de la part de médias fédérés des journalistes étaient eux aussi présents. Bien entendu, les premiers rangs étaient réservés à la famille et aux amis de Pete et de son fiancé, Ron. Alors que le buffet était installé, les salles décorées, les hôtes déjà présents dansaient sur ce son tandis qu’à eux se joignaient au fur-et-à-mesure le reste de la liste des invités. À un moment, le musique cesse, alors que l’arrivée des deux bientôt mariés était annoncée.

Pete, en compagnie de sa meilleure amie Lisa Welley et de sa mère Mary Petterson, se tenait debout sous l’arche fleurie, de toutes les couleurs. Il avait le dos droit, souriant, et il discutait discrètement avec ses demoiselles d’honneur. Alors qu’un prêtre constantin était lui aussi sous l’arche derrière un pupitre. Alors que les lumières devenaient tamisées dans la salle, Ronald Swanson en compagnie de son père et d’un de ses frères apparaissait dans la porte ouverte de la salle, il souriait lui aussi.

La musique débutait alors que Ron marchait vers Pete. Elle résonnait dans toute la salle, alors que d’un pas calme Ron était arrivé lui aussi à l’arche. Les deux fiancés se regardaient dans les yeux, vêtus d’un costume similaire. Le prêtre débutait alors son office, alors que les deux tourtereaux prononcèrent leurs voeux, Pete après Ron bien entendu :
“Ron, je te connais depuis maintenant plus de dix ans. Nous sommes fiancés depuis cinq superbes années. Je sais que je t’avais promis que nous nous marierons à Sun Valley, en petit comité, mais tu m’as d’ores-et-déjà rassuré et pardonné pour toute cette cérémonie à l’autre bout du pays. Ronald, tu as été à mes côtés dans les moments les plus compliqués, et dans les plus agréables. J’espère que tout ça durera longtemps - au moins encore quinze ans !-, et que jamais tu ne te sentiras délaissé par ma carrière. Je veux que nous nous fassions une promesse aujourd’hui, celle de toujours communiquer quand ça ne va pas. Celle de ne jamais se laisser tomber pour des raisons futiles, comme ton travail ou ma campagne. Ron, je t’aime, du plus profond de mon âme, et savoir que c’est réciproque rempli mon coeur de joie chaque jour que le Sort nous offre sur cette planète.”

Le prêtre continuait après la cérémonie. Les deux fiancés se sont dit “Oui”, et sont devenus mariés, sous les confettis et les applaudissements de la salle. Les journalistes ont bien pris l'événement en vidéo, en photo tandis que d’autres le postait simplement sur les réseaux sociaux sur lesquels la cérémonie faisait un buzz. La journée continuait, avec le buffet que les invités pouvaient enfin entamer et une après-midi dansante ouverte à tous dans une rue de New Lancaster. Pete devait y prononcer un discours. Alors que la foule était agglutinée autour d’une estrade de très bonne facture au beau milieu d’une grande avenue de la ville, Pete montait en compagnie de son mari et saluait la foule qui les accueuillaient très chaleureusement. Ainsi, après une brève introduction de Ronald Swanson, Pete débutait son allocution :

“Aujourd’hui, je me suis marié. En 179, Pete Page, candidat à l’investiture du Parti Progressiste en vue des élections présidentielles de la Fédération-Unie de 179, s’est marié avec un homme, Ronald Swanson. Cet homme, il sera le Premier Monsieur de notre République sous peu ! Je vous l’assure !

Pendant longtemps, je ne pensais pas que faire preuve du courage de se montrer était important. Je pensais que la représentation ne comptait pas face aux conquêtes dans les institutions. J’ai eu tort, et aujourd’hui, en Fédération-Unie, les homosexuels ne sont pas la seule minorité concernée par des discriminations systémiques de la part de nos institutions, de nos médias. Notre justice, notre police, notre économie - je pense en particulier au logement -, notre école, nos élections connaissent des failles auxquelles j’apporterai, comme Président de la Fédération-Unie, des réponses rapides ! Des réponses rapide pour la Fédération noire ! Pour la Fédération handicapée ! Pour la Fédération LGBTQI ! Pour la Fédération de l’immigration ! Pour la Fédération des autochtones ! Pour la Fédération latina, la Fédération des vétérans, celle des femmes ! Toutes ces personnes font notre pays, et notre pays doit se réformer pour les accueillir au mieux d’ici la fin de notre siècle. Il y a une grande urgence, chers amis.

Je vais commenter en exposant devant tous mon plan pour le système carcélo-judiciaire fédéré. Notre pays possède le taux d’incarcération de son propre peuple le plus élevé au monde, et de nombreux experts critiquent cet état de fait et tout ce que cela montre de notre pays - et avec raison ! Mon objectif, Président de la Fédération-Unie, sera de réduire - aux échelles fédérales et d’État - de 50% le nombre de personnes incarcérées dans le territoire de la Fédération-Unie. Pour se faire, mon administration doublera les subventions fédérales aux États qui orchestrent des réformes judiciaires et carcérales qui ont du sens, comme les programmes de décarcération, le développement des peines alternatives à la prison, et la création de tribunaux pour la jeunesse fédérée. À l’échelle fédérale, je mettrai fin à l’incarcération pour possession de drogue, et réduirait massivement les peines autres concernant la consommation et la vente de drogues, qui seront pour la plupart appliquées avec sursis. Je légaliserai la marijuana et signerait depuis la President’s House les grâces nécessaires pour mettre fin aux peines passées concernant la marijuana dans notre pays. Mon administration mettra aussi fin aux peines minimum obligatoires dans notre pays, et je lancerai en tant que Président une exploration concernant une redéfinition des peines-plafonds dans notre Fédération ! J’installerai, en-dehors du Département de la Justice, une commission indépendante de la clémence qui aura pour objectif une atténuation des peines de milliers de prisonniers dans notre pays. Enfin, Président je mettrai fin au système des prisons fédérales privées, réduirait le nombre de contracteurs privés fonctionnant dans nos prisons et mettrait fin aux bails lucratifs dans le travail des prisonniers. Je travaillerai avec les États pour plafonner les revenus que peuvent tirer les villes et districts des amendes et des frais judiciaires, car trop souvent dans notre pays ces pratiques ont un objectif lucratif et non de maintien de l’ordre et sont délégués à des milices privées.

Cependant, pour pouvoir réformer le système judiciaire nous aurons besoin de placer les bonnes personnes, loyales à nos volontés de réforme, à la tête des institutions. Président, je m’assurerai de la parité dans les bureaux des défenseurs fédéraux au sein des tribunaux, et dans les bureaux des procureurs : l’objectif sera de mettre en place des programmes d’incitation aux États à arriver à une égalité salariale entre ces deux organes de la justice fédérée. Nous créerons un fonds fédéral croisé avec les associations et les fonds d’États pour permettre l’ascension et soutenir des spécialistes de l’immigration dans les bureaux des défenseurs judiciaires fédérés. Président, je diversifierai nos institutions judiciaires, en faisant pencher la balance vers des juges ayant de l’expériences dans le thème des droits civiques et de la défense dans le système judiciaire, je mettrait aussi un point d’honneur à favoriser les femmes et les personnes de couleur pour permettre une meilleure représentation dans notre pays. Enfin, Président je placerai en poste un Procureur Général, un Procureur Général Adjoint et un Commissaire aux Peines qui sont engagés dans la réforme de la justice et de notre système de justice pénale.

Pete est applaudi par la foule devant lui.

Je serais le Président de la justice pour notre jeunesse. Je l’ai dit, nous sommes le pays au plus fort taux d’incarcération au monte, mais nous sommes aussi premier quand il s’agit d’incarcération des jeunes ! Nous réduirons l’incarcération de la jeunesse, en soutenant les États qui prendront des initiatives pour abolir les prisons pour jeune et pour les remplacer par des programmes communautaires. Mon administration investira 50 millions de thalers en ce sens dans un fonds de subventions aux États et collectivités locales qui ferment les prisons pour jeunes et les remplacent. Président, je soutiendrai toutes les initiatives d’État pour augmenter l’âge minimal pénal, et l’établissement d’âges minimums pour les responsabilités criminelles. Nous retirerons les jeunes des tribunaux pour adultes, des prisons pour adultes. Il y a aujourd’hui dans notre pays un tuyaux “école-prison” dans beaucoup de nos villes. Nous le briserons avec force, car ce tuyau touche massivement les jeunes de couleur et les personnes handicapées. Nous encouragerons les États à abolir les législations qui font des infractions discrétionnaires - comme “l’irrespect” ou “le non-respect du code d’habillement” -, souvent sujette à des biais subjectifs. Nous mettrons aussi fin au transfert automatique des enfants immigrants vers des centres de détention à leur 18ème anniversaire, comme c’est le cas aujourd’hui. L’État fédéral soutiendra les partenariats avec les associations qui sponsorisent les adolescents et leur fournit hébergement et service basique pour survivre en-dehors du crime.

Président, je vais mettre fin aux punitions inhumaines et aux conditions d’incarcération indigne. Mon administration soutiendra les droits fondamentaux de chacun, en incluant ceux des personnes incarcérées. Je soutiendrais avec force un amendement constitutionnel pour abolir la peine de mort dans notre pays. Nous alignerons la Fédération-Unie sur les standards des droits humains des autres démocraties libérales, et ainsi nous interdirons l’isolement total des prisonniers au-delà de 15 jours, car plus de deux semaines, c’est purement et simplement de la torture que nous faisons vivre à des fédérés. Mon administration s’assurera que les centres de détentions et les centres correctionnels puissent fournir les besoins nécessaires aux personnes incarcérées en matière de traitements médicaux nécessaires, et des conditions de détentions appropriées pour les personnes transgenres, les femmes et les personnes atteintes de maladies graves. Nous étendrons le Medicaid aux personnes incarcérées. Je m’assurerai que les coûts des services fondamentaux, comme les appels téléphoniques aux familles, la bonne nutrition, les visites médicales, le transfert d’argent venant de l’extérieur, les visites, la défense, soient garantis comme nuls. Je soutiendrais davantage les prisons accordant des salaires dignes ainsi que de bonnes formations professionnelles aux personnes incarcérées en leur seins. En matière de réhabilitation, de réintégration dans la société, je porte aussi un projet. Tout d’abord, je réduirai significativement l’usage des libérations supervisées à l’échelle fédérale en limitant ces dernières à deux années, en mettant fin à des conditions techniques contraignantes pour l’emploi et le déplacement, et je rendrai plus difficile le fait de renvoyer en prison un individu pour des petites violations des termes de la libération conditionnelle. Président, je m’assurerai aussi que les personnes ayant eu des condamnations purgées aient, après leur peine, toujours accès à l’éducation, l’emploi, le logement et la couverture-santé dont ils ont besoin. Pour se faire, j’augmenterai les disponibilités des crédits d’impôts aux employeurs qui embauchent d’anciens condamnés, je rendrais plus simple l’emploi public d’anciens condamnés.

Le candidat progressiste est applaudi par l’assemblée devant lui. Le candidat regarde sa montre, avant de déclarer :

Oh, et bien, j’ai déjà beaucoup parlé… Je comptais vous présenter mes divers plans pour les minorités de notre pays, mais je pense que, à la vue des circonstances et des splendides drapeaux arc-en-ciel dans le public, je me contenterai aujourd’hui de mon plan pour la communauté LGBTQI à laquelle j’appartiens fièrement !

Pour débuter, il faut noter qu’encore aujourd’hui dans certains États de notre Fédération, une personne peut se faire refuser un emploi, un logement sur la base de son orientation sexuelle ou de son identité de genre sans la moindre sanction légale. On peut se faire refuser un service au restaurant, dans un hôtel - ça m’est déjà arrivé avec Ron. Dans notre Fédération, aucun État, aucune collectivité locale, aucune entreprise ne devrait être autorisée à refuser un service sur ces bases. Président, je ferais passer la Loi Fédérale pour l’Égalité. Elle interdira à l’échelle fédérale ce genre de discriminations, et elle sera la priorité de mon administration. Mon administration s’assurera aussi que la liberté de culte, que je respecte avec un profond respect, ne soit pas exploitée comme une autorisation à discriminer. Sous mon mandat, toutes les agences fédérales devront obéir à un code strict contre les discriminations contre les personnes LGBTQI, et sanctionnera tout agent faisant preuve de telles discriminations. Je ferais inscrire, à l’État-civil fédéral et dans les passeports fédérés, une troisième option de genre : l’option “X”. Nous rejoindrons ainsi les pays qui ont déjà fait le pas pour permettre à chacun de voyager avec des papiers dont les informations correspondent vraiment à qui ils sont vraiment !

Président, je mettrait fin au bannissement ou les limitations des personnes gays et bisexuelles dans le don du sang, et remplacerait ces lois rétrogrades par une approche basée sur la science. Mon administration mettra fin aux opérations médicales génitales non-nécessaires auprès des personnes intersexes, notamment des enfants, à ces mutilations. Nous incluerons dans la formation des professions médicales une formation aux droits humains et aux besoins des personnes intersexes. Durant mon mandat seront abolies toutes les barrières fédérales aux opérations médicales demandées par les personnes transgenre dans notre Fédération. Nous construirons aussi une approche personnalisée auprès des femmes lesbiennes et bisexuelles dans notre corps médical, en procédant notamment à une amélioration de la collection de données dans le cadre des recherches sur la santé et le bien-être des femmes lesbiennes et bisexuelles. Président, je prendrai soin de construire une approche réellement compréhensive des soins mentaux envers les personnes LGBTQI en particulier, notamment en matière de prévention contre le suicide - qui est beaucoup plus fréquent auprès des minorités de genre et sexuelles, surtout les jeunes.

Une administration Page mettra fin à l’épidémie du SIDA dans notre pays d’ici à 190. La Fédération-Unie redeviendra sous mon mandat la tête d’affiche mondiale de la lutte contre le SIDA à l’international, notamment en participant financièrement, logistiquement aux programmes de recherches internationaux. Président, je garantirai que toute personne atteinte du SIDA ai accès à son traitement de manière gratuite, et le reste tant qu’il y a un besoin. Je généraliserai l’accès à la PrEP pour toute les personne le souhaitant, en ayant besoin, notamment en développant un programme pour son déploiement dans toute la Fédération et en informant le corps médical et les fédérés. Le coût de la PrEP sera encadré pour ne pas dépasser 50 thalers mensuels. Dans le même temps, nous soutiendrons les services de prévention contre le SIDA, et les campagnes d’information sur la contraception et les pratiques sans-risque. À l’échelle fédérale, je porterai à bout de bras des subventions aux centres de distributions de seringues propres et au développement de lieux d’injections à moindre risque, pour limiter la propagation des épidémies. La transmission du SIDA sera décriminalisée dans notre pays, comme dans la majeure partie des pays du monde, et nous lancerons une campagne contre les stigmates liés au SIDA. J’interdirais dans notre pays les thérapies de conversion dans les 100 premiers jours de mon mandat.

Forts applaudissements du public.

Enfin, et ce sera la fin de ce long discours, je vais en tant que Président honorer tous nos vétérans - y compris les vétérans LGBTQI. Mon administration reprendra les dossiers de milliers de vétérans, qui ont été dépourvus de leurs pensions et de leurs décorations seulement en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre dans notre pays. Je mettrais fin à toutes les discriminations des personnes LGBTQI dans nos forces armées.

Mes chers amis, je vous remercie de m’avoir écouté jusqu’au bout de cette longue intervention qui me tenait à coeur - et qui aurait pu durer encore longtemps. Croyez-moi, fédérés, je serais un Président qui se battra pour chacun d’entre-nous. Dans le bras de fer, notamment sur les questions de l’avortement et du mariage pour tous, qui s’engagera avec les États, je serais préparé. Je vous l'assure. Merci !”
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Pete salue alors la foule, souriant. Les applaudissements sont un peu timides au début, voire gêné pour certains, mais rapidement ils se répandent et la foule montre clairement son approbation au message du candidat progressiste. Pete saisissait alors un drapeau arc-en-ciel dans le public, et le brandit fièrement tandis qu’il était pris en photo par des dizaines de personnes - dont des journalistes. Il restait un moment avec le public, au bout de quelques dizaines de minutes la foule était dispersée et Pete partait continuer sa campagne.

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Jenny Howard
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Enregistré le : dim. 8 déc. 2019 10:38

Parti politique

lun. 2 août 2021 19:17

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Rassemblement à New Lancaster
Lundi 2 août 191

Pour son dernier déplacement avant la primaire de Two Rivers, qui pouvait en cas de victoire lui apporter la nomination pour la Présidence, Jenny Howard avait voulu amener ses partisans au Marshall Square Park pour réaliser un grand évènement. La foule avait répondu présente et un groupe de musique, les Diamond Generation, était venu en début de soirée pour animer l'évènement.
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Après une petite heure de musique, le groupe céda la place à la première intervenante de la soirée, la Whip de la Minorité Jane Howard, la fille de Jenny Howard.

Bonsoir à tous !

Quel plaisir que d’être en campagne, dans cette si belle ville et sur cette si belle place, pour la prochaine Présidente de la Fédération-Unie, j’ai nommé la Sénatrice Jenny Howard !


Ovation.

Vous le savez sûrement, je suis depuis plusieurs mois maintenant la leader des progressistes à la Chambre des Représentants. Ce travail consiste quelque part à veiller que le parti reste le plus uni possible. Mais ce travail, si vous choisissez ma mère comme Présidente, deviendra surtout le poste à partir duquel seront portés les grands projets de la Présidence. Une Administration Howard ne suffira pas pour faire changer les choses. Nous devons garder le Sénat, reprendre la Chambre des Représentants avec des pragmatiques et des patriotes qui auront à coeur de transformer la plateforme de Jenny Howard en changements réels pour la Fédération-Unie.

Tout cela ne sera possible que si nous entamons dès maintenant un rassemblement réel de nos différentes forces. Nous n’avons pas encore remporté la nomination mais si nous y parvenons, et je l’espère ce soir, nous devrons alors aller plus loin que le Parti Progressiste. Le sectarisme a détruit nos chances bien trop souvent. À quatre reprises, le nominé progressiste a été battu par un conservateur modéré. Maintenant, les conservateurs choisissent parmi 4 candidats qui rivalisent pour tenter d’être le plus à droite possible. Il est temps pour nous de proposer une vraie alternative d’unification nationale, de nous placer résolument en faveur de l’union de tous les patriotes : progressistes, conservateurs et indépendants. SI nous voulons une nation apaisée et pacifiée, nous devons proposer un programme de bon sens qui améliorera la vie des citoyens de ce pays sans diviser et fracturer la société. Et cela n’est possible qu’avec un large rassemblement des pragmatiques de cette nation.

Et ce rassemblement, il prend forme, jour après jour. Et aujourd’hui encore, un de ceux qui étaient considérés comme nos détracteurs a choisi de participer au rassemblement qui s’opère. Alors, mesdames et messieurs, je vous demande un tonnerre d’applaudissements pour le Sénateur Edward Archavance !


Le public accueilla chaleureusement le Sénateur Archavance, dernier adversaire modéré de Jenny Howard dans la course. Ce dernier arriva sur la scène, salua de la main la foule pendant quelques instants avant de se placer derrière le pupitre.

Hello New Lancaster !

Merci pour cet accueil chaleureux et merci plus particulièrement à vous Jane ! Cette ville est vraiment magnifique et je dois dire que je ne pouvais pas rêver d’un meilleur lieu pour intervenir dans la campagne de Madame Howard. Le Marshall Square Park et un monument que je tient particulièrement dans mon cœur car il est symbole de victoire mais aussi et surtout d’unité, et c’est de cette unité que je suis venu vous parler aujourd’hui, il est clair que depuis les retraits des candidats fantasques et autres minoritaires, plus rien ne semble se mettre sur la route de la candidate Howard, et pour une bonne raison, elle est juste géniale ! J’ai passé cette campagne à décrire les idées que j’avais pour mon pays et pour notre monde, certes les gens n’ont pas vraiment accroché à mon projet, mais je peux dire que ceux qui ont décidé de voter pour moi ne seront pas lésés par mon appel, j’ai répondu à celui de Madame Howard avec beaucoup d’espoirs.

Avant d'être nommé au Sénat, j'ai été Procureur-Général du Sealand. Je connais les enjeux en matière de politique pénale. Et je sais aussi que notre système judiciaire est cassé et a besoin d'urgence d'une réforme. L'incarcération de masse ne débouche pas sur davantage de sécurité et cette politique échoue depuis des décennies sans que personne ne le change vraiment. Jenny Howard l'a dit dans cette campagne et me l'a confirmé, elle lancera une vraie réforme du système judicaire qui abolira les plus petites peines et redonnera de l'égalité pour tous, car la justice ne doit pas dépendre de critères ethniques par exemple.

Mais d’ailleurs puisque nous parlons d’une candidate qui assure, et puisque j’ai un timing à respecter, Mesdames et Messieurs, je vous demande d'accueillir comme il se doit la Sénatrice Jenny Howard !


Le désormais ex-candidat à l'investiture du Parti Progressiste fut chaleureusement applaudi par la foule qui redoubla de cris quand la candidate Jenny Howard fit son apparition sur scène. Elle fit une accolade au Sénateur Archavance puis les deux Sénateurs saluèrent le public de la main. Jenny prit ensuite place derrière le pupitre tandis que son collègue prit place derrière elle, dans l'axe des caméras de télévision qui retransmettaient cette évènement.

Bonsoir ! Bonsoir à tous !

Merci à vous d’avoir fait le déplacement pour soutenir cette campagne qui poursuit inexorablement sa route vers la Présidence. Merci à ma fille Jane de s’impliquer toujours autant pour faire gagner notre agenda. Et bien sûr, merci à vous, Sénateur Archavance, de renoncer à votre aventure personnelle en rejoignant cette campagne. Merci de placer notre unité, et surtout vos idéaux, avant votre carrière personnelle.


L'ancien candidat fut applaudi par la foule.

Ce soir, nous sommes réunis ici, dans ce Marshall Square Park, du nom d’un de nos pères fondateurs à qui nous devons tant. Ce sont justement nos pères fondateurs qui nous ont légué autant : une Constitution avec un État qui marche pour tous et qui donne une véritable égalité des chances. Nos pères fondateurs ont prévu de donner à chacun les mêmes droits. Et, ce qui n’a pas pu être fait à l’époque l’a été fait par d’autres ensuite qui partageaient cet idéal d’une nation d’égalité. Ce fut par exemple le cas du Président Harrington qui a courageusement aboli l’esclavage, soucieux de garantir une égalité de droits à tous. Et cette égalité des droits reste menacée, peut-être plus que jamais. Car les conservateurs mènent une véritable guerre à l’égalité. Un des exemples les plus marquants des dernières années : l’Abortion Process Reform Act. Ce texte du Représentant Ancelet, qui concours maintenant pour l’investiture conservatrice, empêche une femme n’ayant pas été violée ou dont le foetus ne cours pas de danger d’avorter en étant remboursée, même partiellement, par l’État fédéral. En bref, au lieu d’interdire l’avortement, les conservateurs le réservent aux plus fortunés, ceux qui d’ailleurs en ont parfois le moins besoin, car ils ont moins la contrainte de se demander comment ils nourriront leur enfant chaque jour. Ces conservateurs qui soutiennent ces vils démarches rompent véritablement avec le rêve d’égalité des Présidents Harrington, Marshall et de tous les autres patriotes courageux qui ont assumé la charge présidentielle.

Ovation.

Mais attention, ne critiquons pas trop fort ces élus conservateurs, sinon, nous serons accusés de vouloir censurer ceux qui contreviennent à notre hypothétique bien-pensance par Arthur Baker, l’un des désormais favoris clairs pour la nomination conservatrice. Je vais d’ailleurs m’arrêter sur l’une de ses propositions. Quand j’ai proposé mon plan de rénovation de nos infrastructures sur quatre ans, ce courageux professeur m’a alors diagnostiqué des signes de socialisme. Mon plan ne règle pas d’après lui le problème et lui a une solution bien plus structurelle : laisser le privé gérer nos infrastructures. Mais je demande à Arthur Baker : qui va payer les entreprises pour qu’elles gèrent les infrastructures ? Soit l’État les payera et donc, indirectement, le contribuable continuera de payer la facture. Soit les entreprises gestionnaires rendront ces infrastructures essentielles payantes. Et alors tous les fédérés devront débourser de l’argent pour emprunter la moindre route de campagne. Alors qu’il veut supprimer le salaire minimum, il espère que les fédérés continueront alors de payer des sommes astronomiques pour pouvoir aller travailler ? Car l’impôt a une vertu : il permet aux plus riches de payer leur juste part. Là, qui que vous soyez, emprunter une route coûtera exactement la même chose sauf que certains pourront se permettre de se déplacer et pas d’autres. Cela n’apportera que du chômage, diminuera la consommation, incitera les fédérés les plus précaires à se soigner encore moins qu’avant et ne fera qu’aggraver la fracture sociale dans notre pays. Voilà le vrai visage de cette si merveilleuse réponse structurelle d’Arthur Baker.

Applaudissements nourris.

Mais, vous le savez, je suis candidate pour unir cette nation, pas la diviser. Même si la confrontation des idées et des projets doit se faire, elle doit être respectueuse et ne pas polariser notre pays en deux blocs hystérisés. Nous ne pouvons pas nous contenter de critiquer les autres candidats, nous devons montrer aux fédérés que nous avons un programme pour eux ! Nous voulons qu’enfin, les citoyens votent pour quelqu’un avec de l’espoir que contre un autre avec de la résignation.

Et pour cela, nous devons montrer aux fédérés que nous serons là pour eux et que nous ferons tout notre possible pour éradiquer les groupes terroristes dans le monde entier qui en veulent à vos vies et qui veulent plus que tout nous faire mettre un genou à terre. Mais nous sommes la Fédération-Unie. Nous sommes un pays que personne ne mettra à genoux. Nous sommes un pays fort qui a donc toute la légitimité pour emmener tous les autres qui voudront vaincre le terrorisme à l’échelle internationale. Je l’ai déjà dit dans cette campagne, je veux engager pleinement la Coalition des États Libres dans la guerre contre le terrorisme. Mais nous avons d’autres alliés avec qui nous pouvons nous mobiliser, d’autres pays qui sont autant que nous sous la menace, d’autres pays avec qui nous avons intérêt de partager des informations et de mutualistes nos moyens de lutte locaux. Présidente, je bâtirai une coalition internationale qui aura pour unique but de détruire les organisations terroristes dans le monde. Toutes les grandes nations démocratiques auront leur place à nos côtés, je particulièrement à nos alliés phoéciens : l’Empire du Saphyr ou le Royaume de Lysennie. Mais cela pour s’étendre à la République d’Ostaria et à tous les autres prêts à se battre à nos côtés.


Applaudissements.

Alors certains vous diront que voter pour moi, c’est voter pour une perdante incapable de gagner une élection. Et si je leurs réponds que contrairement à beaucoup d’entre eux, j’ai déjà réuni 78 millions d’électeurs derrière mon programme il y a quatre ans, ils me diront que beaucoup d’eux ne seraient pas prêts à le refaire. Et bien prenons un petit exemple : les primaires dans les quatre premiers États. J’ai réuni cette année 560 000 voix de plus qu’au même stade des primaires il y a quatre ans. Une hausse de 18% ! Alors désolé mais, si certains, dans mon camp ou pas, espèrent voir les électeurs me fuir, il faudra peut-être qu’ils repassent.

Alors mes très chers amis, la présence ici du Sénateur Archavance en est une nouvelle preuve : nous sommes la force du rassemblement. Nous unissons les patriotes de ce pays afin d’offrir à cette nation un futur plus désirable dans lequel nous pouvons tous croire. Nous allons réparer notre système judicaire, nous allons redonner à la Fédération-Unie sa place de leader internationale sur tous les sujets, nous allons créer des centaines de milliers d’emplois bien rémunérés et nous allons améliorer le niveau de vie de millions de nos compatriotes. Voilà quelle est notre campagne et je sais que beaucoup de progressistes, d’indépendants et de conservateurs nous rejoignent dans cet idéal !

Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse ! Et qu’il bénisse la Fédération-Unie !


La Sénatrice fut très applaudie par la foule de ses supporters et également juste derrière elle par le Sénateur Archavance vers qui elle se tourna pour lui serrer la main, permettant aux photographes de prendre des clichés qui pourraient illustrer dans la presse le ralliement de celui qui venait d'enchaîner trois primaires en arrivant à la troisième place.

Après quelques minutes à saluer la foule, rejoints dans l'intervalle par Isaac Delfrous et Jane Howard, les deux Sénateurs quittèrent la scène pour retrouver leur équipe de campagne.
42e Présidente de la Fédération-Unie
Ancienne Sénatrice pour l’État de Two Rivers


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Jenny Howard
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Enregistré le : dim. 8 déc. 2019 10:38

Parti politique

jeu. 12 août 2021 17:33

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Rassemblement à New Lancaster
Jeudi 12 août 191

Jenny Howard avait décidé de réunir pour l'une des dernières fois de sa campagne ses partisans à New Lancaster. Sa ville de naissance où elle vivait depuis des décennies allait lui réserver l'un des derniers grands moments de sa campagne. Bien sûr, elle espérait revenir faire campagne dans cette même ville, et pourquoi pas sur cette même place, quatre ans plus tard, comme Présidente candidate à sa réélection.

Mais avant de penser à tout cela, il fallait gagner. Autant, quatre ans plus tôt, sa faible notoriété avait rapidement tué tout espoir de victoire pour la candidate qui avait tout de même fait campagne jusqu'au bout. Mais cette année, elle était la candidate la plus connue et la plus expérimentée de la course et elle savait qu'elle avait sa chance.

Ses très nombreux supporters rassemblés avaient occupé tout l'espace de la place, munis de goodies à l'effigie de la campagne. La première personne à s'exprimer, et qui avait la charge d'introduire la Sénatrice-candidate, était Zoe Montiel, une Procureure fédérale arcadienne. Bien qu'inconnue pour une grande partie de la foule, elle fut accueillie chaleureusement par les partisans de Jenny Howard.


Bonjour à vous New Lancaster ! Et merci du fond du cœur pour votre accueil, sûrement le meilleur que l’on m’ait jamais réservé !

Zoe regarda autour d’elle, admirant l’immensité de la foule, profitant un instant de ce moment.

Quelle magnifique ville vous avez ! J’ai eu, il y a bien longtemps maintenant, l’occasion et la grande chance d’y passer trois années de ma vie pour y étudier le droit. Ce furent des années fantastiques dans l’une des plus belles villes du monde, l’une des plus modernes et des plus ébahissantes !

Dans ma vie, j’ai eu l’occasion d’énormément voyager à travers le globe, depuis bientôt dix ans, je préside l’organisation non gouvernementale “Rights for All” après l’avoir fondée. Sur toute la planète, nous œuvrons pour le droit de chacun à vivre libre ! Ce, en nous livrant à un travail d’enquête sur les conditions de vie et le niveau de démocratie au sein des nations qui composent la communauté internationale, puis en alertant les organes internationaux, les pouvoirs publics et les nations des situations inquiétantes ou critiques. C’est ainsi que j’apporte ma maigre contribution pour rendre le monde plus beau chaque jour !


Applaudissements de la foule.

Aujourd’hui, partout dans le monde, ce sont encore des millions de femmes qui n’ont pas le droit de voter, de conduire, d’ouvrir un compte en banque, de travailler sans l’accord de leurs maris ! Aujourd’hui, ce sont encore tant de gens, dont parfois des enfants qui sont tués par la justice de leurs pays, sous le seul prétexte du “œil pour œil”. Ce sont encore tellement de manifestants qui sont réprimés par les forces de police de leurs régimes autoritaires, parfois totalitaires ! Ce sont encore trop de femmes, d’hommes et d’enfants qui subissent le non-droit de certaines régions, abandonnées par leur pays aux seigneurs de guerre ! Ce sont encore des centaines millions de femmes et d’hommes qui ne peuvent exprimer leur propre sexualité dans leur pays sous prétexte qu’ils seraient malades ! Voilà la réalité de notre monde mes amis, une réalité dont bien souvent, trop souvent nous ne pouvons maintenir le regard, conscient de la chance que nous avons ! Je vous le demande aujourd’hui, regardez la réalité les yeux dans les yeux, affrontez son regard !

Si je suis parmi vous, ce n’est pas pour vous faire prendre conscience de notre réalité, du moins pas seulement. Je suis également ici pour souligner l’inaction de la Fédération face à cette réalité frappante que nous ne pouvons nous contenter d’ignorer. Malgré que nous et toutes les autres ONG ayons tiré, à de nombreuses reprises, la sonnette d’alarme, tant auprès du Secrétariat d’État que des ambassades, ainsi que des organes internationaux, la Fédération n’a brillé que par son absence, ou l'insuffisance de ses actions. Qu’il s’agisse du droit des femmes au Boukakhstan et à Dawla, de la protection de la dignité humaine dans l’État failli qu’est Tasdaal, de l’absence de contre-pouvoir et de l’absolutisme à Fortizza, voilà tant de situations où notre Nation n’a pas, ou trop peu agi. Aujourd’hui, il est nécessaire qu’une nation économiquement et diplomatiquement forte comme la nôtre, aille défendre ses fondements à la CINS ! Ne sommes-nous pas a liberty land ? Ne devons-nous pas aller défendre la liberté, le droit de chacun à y accéder auprès de la communauté internationale ? Je n’engage en rien la nation à faire preuve de hard power, mais ne devons-nous pas outrepasser certains intérêts économiques et militaires pour privilégier l’intérêt humain ? Est-il réellement impossible de ne plus traiter avec les tyrans, et de prendre conscience de la réalité de la vie de ceux qui vivent en dictature ? Voilà tant - trop - questions qui restent sur nos langues après seize longues années de gouvernance fédérale conservatrice. Seulement, aujourd’hui, je me permets de concevoir, d’espérer une Fédération Unie plus humaine, plus juste, appliquant son crédo à la lettre ! Cet espoir, il nous est permis par la candidature de celle que vous attendez tous ce soir : elle est une femme exceptionnelle d’abnégation, de dynamisme, d’efficacité et surtout… d’humanisme. Merci de faire un accueil tonitruant à la Sénatrice Jenny Howard !


La foule réserva une ovation à Zoe Montiel et surtout à la Sénatrice Howard qui saluait ses partisans en arrivant sur la scène. Les deux femmes se firent une accolade puis Zoe Montiel quitta la scène alors que Jenny Howard s'installait derrière le pupitre.

Merci ! Merci ! Merci à tous !

Quel accueil ! Merci à vous d’avoir répondu présent à mon appel et merci d’avoir fait honneur à la réputation hospitalière de notre si belle ville en accueillant comme il se devait notre invitée arcadienne du jour. Je remercie bien sûr Zoe Montiel d’être venu témoigner de son soutien à cette campagne. Je salue évidemment son engagement constant en faveur du respect des droits de l’homme dans le monde entier. Nous avons besoin d’hommes et de femmes courageux pour poursuivre la lutte pour l’idéal de liberté, entamée par des hommes comme George Marshall, que cette place honore. Il nous revient de reprendre le flambeau laissé par nos Pères Fondateurs et de nous battre pour la liberté, la notre bien sûr, mais aussi celle des autres peuples à travers le monde.


Applaudissements à l'évocation des pères fondateurs.

Et pourtant, à en croire le ticket conservateur, je suis l’archétype de l’adversaire de la liberté. Je voudrais opprimer les entreprises et pourquoi pas les citoyens. Nous passerons sur le fait que cette charmante accusation vient de ceux qui veulent abolir la liberté d’avorter que la Cour Suprême a garanti il y a 51 ans. Mais surtout, plus intéressant, je serais, et je cite ici le Représentant Ancelet, la « coqueluche de Novgrad ». Les conservateurs m’accusent donc quelque part d’être la candidate de Novgrad. Mais ce que le Président Benediktov Petrovich veut vraiment, ce n’est pas mon élection. Il veut que notre unité se fracture. Il veut une Fédération-Unie où les tensions sociales, raciales et politiques sont exacerbées. Il veut une Fédération trop occupée à se battre contre elle-même pour regarder ce qu’il fait de la liberté de son peuple et de ceux de ses alliés. Et c’est valable pour le Président Petrovich, mais aussi pour tous nos rivaux de ce monde. Si nous voulons nous montrer forts face à nos adversaires, nous devons être unis derrière notre foie en notre nation et ses idéaux. Alors non, on ne peut pas proposer de se tenir fort à l’international tout en clivant perpétuellement et en proposant un programme qui ne vise qu’à faire éclater notre unité nationale. Si Novgrad et tous les régimes autoritaires de ce monde devaient avoir un candidat, ce serait celui aux rhétoriques de division : Arthur Baker !

Car ces régimes autoritaires, que ce soit Novgrad ou d’autres comme ceux que Zoe Montiel a cité avant moi, je veux leur faire face. Je nommerai par ailleurs un Secrétaire d’État qui partagera avec moi cette volonté de ne pas céder quoi que ce soit à nos adversaires tout autour du monde. La Fédération-Unie doit être prête à s’engager pour défendre la liberté des autres. C’est cette profonde fierté de nous engager pour défendre les idéaux qui ont bâti cette nation qui a fait de nous les leaders du monde libre. Et quand je me déplaçais à l’étranger pour mon travail lorsque je travaillais encore dans mon entreprise, j’ai vu combien le mot « liberté » est intimement lié, dans les esprits du monde entier, à notre pays. Nous devrions être extrêmement fiers de cette association et nous devons nous battre pour qu’elle garde tout son sens. Ce sera le sens de ma Présidente et l’un des fils conducteurs de ma politique étrangère.

Dès le premier jour de mon mandat, je prendrai contact avec le Président Petrovich. Je l’inviterai à venir ici, en Fédération-Unie. Et je lui dirai alors quelles sont les lignes rouges que mon Administration ne pourra pas voir franchies. Nous ne resterons plus stoïque devant la quasi annexion d’un pays comme l’Uspana, devenue République Populaire sous la pression de son voisin Novgrad. Sous ma Présidence, je ne peux pas promettre que cela n’arrivera pas. Mais en revanche, je peux promettre que la Fédération-Unie répondra et n’acceptera pas que cela se passe sans aucune réponse.


Applaudissements.

Parmi les lignes rouges que j’entends tracer, il y aura, et ce sera valable pour Novgrad comme pour les autres, l’instrumentalisation de la justice à des fins de répression politique. Les pays qui emprisonnent, torturent et tuent sur le seul motif des opinions politiques ne méritent pas d’être des alliés solides de la Fédération-Unie. Je rassure les ressortissants fédérés dans ces pays et nos entreprises qui commercent avec eux : il n’y aura pas de retour en arrière. Mais pendant ma Présidence, nous ne signerons aucun nouveau traité avec les pays qui bafouent ainsi la liberté d’expression. Nous ne pouvons pas faire de beaux discours sur la liberté et sur la force des idéaux de notre nation si nous acceptons d’améliorer nos relations avec des pays qui défient ouvertement ces idéaux dont nous sommes si fiers. Et je suis persuadée que nous pouvons trouver avec les progressistes et les conservateurs un terrain d’entente en nous positionnant ainsi. Et je pense fermement que le soutien hier à ma candidature du National Foreign Policy Committee, pourtant réputé conservateur, montre que beaucoup de fédérés, de tous les partis, me croient capable d’être la Présidente qui mènera cette politique.

Nous battre pour la justice et la liberté, c’est ce qui a fait notre indépendance. C’est ce qui a fait plus tard notre force et le respect des autres vis-à-vis de nous. Et aujourd’hui nous honorons, sur cette place notamment les grands hommes qui ont mené ces combats en leur temps comme le Président Marshall, aujourd’hui appuyés par des relais sérieux comme son descendant, le Secrétaire d’État Paul Marshall. Nous avons des désaccords avec le Secrétaire d’État. Mais il a servi ce pays comme Ambassadeur pendant deux décennies et, ces huit dernières années, il n’a pas accepté les tentatives d’ingérences étrangères. Il n’a pas accepté que notre pays soit rabaissé. Nous lui devons un grand respect pour cela !

Et nous devons aller plus loin. Nous devons défendre la liberté des peuples opprimés. Nous devons aussi continuer une guerre intense et perpétuelle au terrorisme, tout en aidant le développement des pays par la suite pour éviter que prospèrent des nouveaux fondamentalismes sur les ruines de ces pays endeuillés. Le combat pour la démocratie et la liberté à travers le monde est loin d’être fini et, à la tête du monde libre, j’entends bien continuer à le mener !

Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse et qu’il bénisse la Fédération-Unie !


La Sénatrice-candidate fut très applaudie par la foule qu'elle salua depuis la scène pendant encore de longues minutes, avant de rejoindre son équipe de campagne.
42e Présidente de la Fédération-Unie
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Flynn Campbell
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Parti politique

ven. 13 août 2021 16:30

Rassemblement à New Lancaster
Vendredi 13 août 191

Des milliers de manifestants s’étaient réunis pour célébrer le dernier discours de campagne de Flynn Campbell. Mais ce fut une toute autre personne qui fit son arrivée. Carrie Owen sa collègue progressiste prit la parole.

Merci ! Merci de votre chaleureux accueil !

Je suis véritablement ravie que d’être ici avec vous pour soutenir l’un de mes collègues, le Gouverneur de Two Rivers Flynn Campbell ! Je ne suis pas une riversienne, c’est vrai. Je n’ai de ce fait pas à venir vous dire pour qui voter, ce n’est pas tout à fait faux non plus. Mais ce que je peux venir dire sans empiéter sur votre liberté, c’est ce que je sais du Gouverneur Campbell.

Je sais que c’est un Gouverneur qui a admirablement fait front quand un ouragan est venu frapper son État. Un Gouverneur, et ce ne fut pas le cas de tous, qui a pris dès le début au sérieux l’ouragan Katia. Il n’a pas ignoré la réalité de la menace, il n’a pas cherché à relativiser la parole des scientifiques et a pris des mesures adéquates, tant pour limiter le bilan que pour organiser le retour à la vie par la suite. Vous me direz que c’est la moindre des choses pour un Gouverneur. Et bien je vous répondrais que visiblement, ce n’est pas le cas et qu’une figure montante du Parti Conservateur a du démissionner sous la pression de son parti et de sa population après une gestion catastrophique de cette crise. Alors franchement, déjà faire le nécessaire, c’est déjà faire le job !

Mais le Gouverneur Campbell a aussi travaillé dur. J’ai entendu à plusieurs reprises son adversaire conservatrice déclarer qu’il n’avait pas appliqué une grande partie de son programme. Cette femme ne connaît visiblement rien à la manière dont marche un État. Bien sûr que le Gouverneur Campbell n’a pas pu tout faire en quatre ans, sinon, à quoi bon être candidat à sa succession ? Vous savez, je vais quitter mon poste de Gouverneure de Fort Oak après 12 ans à occuper la charge. J’ai des regrets et je considère ne pas avoir tout fait. Alors comment voulez-vous qu’un Gouverneur applique tout en quatre ans ? Flynn Campbell n’a certes pas tout fait, mais ce qu’il a dit avait été annoncé, il n’a pas pris les électeurs en traître et ces mêmes électeurs savaient à quoi s’attendre quand ils ont choisi leur Gouverneur sur la base des programmes qui étaient proposés.

Alors je ne peux pas, n’étant pas de cet État, venir vous dire pour qui voter. Mais je peux vous dire que Flynn Campbell est à mon sens un bon Gouverneur qui a fait ses preuves ces quatre dernières années et qui montre sa capacité à gouverner et à gérer des situations de crise, tout en respectant la parole donnée aux électeurs. Et moi, c’est ce que je recherche quand j’élis quelqu’un, que ce soit un Gouverneur, un Représentant ou même un Président, même si cette année, j’élirai une Présidente. Alors mes très chers amis, je ne vais pas vous faire attendre votre champion plus longtemps, laissez moi donc vous présenter le Gouverneur de l’État de Two Rivers, j’ai nommé Flynn Campbell !


Flynn arriva sur scène saluant l’ensemble des militants. Lorsque le calme se fit, il commença son discours.

Mes chers amis, quelle fierté d’être à vos coté aujourd’hui. Tout au long de mon mandat j’ai fait des rencontres inoubliables, des gens dans la souffrance ou des gens qui me remerciait d’avoir agi pour eux. Sachez que je ne vous oublierai pas. Au contraire, je souhaite continuer à me battre pour vous et à vos côtés pour quatre ans de plus. Permettez moi tout d’abord d’avoir une pensée aux victimes de l’ouragan Katia qui a meurtri notre état et nos voisins. J’ai le cœur qui me pince quand je pense aux victimes et à tous ceux et celles qui ne peuvent toujours pas aujourd’hui être logé.

Lors de ces quatre dernières années, nous avons agi sur de nombreux points. Je suis très fier de mon bilan et du travail fourni par mon équipe au quotidien. Oui nous n’avons pas fait progresser que les valeurs progressistes mais celles de tout un etat. Nous avons relancé notre économie, nous avons défendu le droit des femmes et des homosexuels, nous avons légalisé le cannabis et l’euthanasie longtemps demandé par nos concitoyens, nous avons œuvre pour la protection de notre environnement, nous avons promu la culture. Certains, je veux dire plutôt certaines n’auront qu’à faire de ce bilan et voudront encore une fois montrer les promesses non tenus. Et oui nous n’avons pas tout réalisé pendant ce mandat. Mais nous y parviendrons si vous nous faites confiance. Car en quatre ans, ce n’est pas mon gouvernement qui a progressé, c’est tout un etat et j’en suis particulièrement fier. Aujourd’hui nous avons l’un des bilans les plus poussés chez les gouverneurs de ce pays, ne rougissons pas de notre action.


Les sifflements envers la candidate conservatrice se firent entendre dans la foule. Flynn reprit alors la parole

Non, mes amis. Il faut respecter mon adversaire qui défend une vision différente mais une vision partagée aussi parmi nos concitoyens. Respectons les.
Ce que je veux surtout c’est vous proposer un plan d’avenir. Il y aura trois priorités pendant mon futur mandat si vous me faites confiance à nouveau. La première des priorités sera l’éducation. L’éducation de nos futures générations est primordiale. Nous publierons dès les premiers mois du mandat ,e code de l’éducation qui fixera l’ensemble des conditions et des parcours d’éducation de notre état. Nous poursuivrons aussi le développement du numérique dans l’ensemble de nos formations scolaires. Il est temps d’avoir un programme courageux en terme d’éducation et je suis fier de vous le présenter ici.
Dans un second temps nous devrons agir pour relancer encore une fois l’économie surtout après les destructions dû à l’ouragan. Il est certain que nous devrons agir en conséquence. Le gouvernement vous proposera donc une politique de grands travaux, du jamais vu encore pour notre état, nous allons faire entrer Two Rivers dans l’avenir. Je souhaite aussi afin de développer les commerces au sein de leta5 la création de zones franches. N’ayons pas peur de mettre en place de vrais possibilités de restructuration.
Enfin, en troisième lieu je souhaite poursuivre la protection de notre environnement. Notre planète étant en danger nous nous devons de montrer l’exemple. Nous continuerons à lutter contre les gros pollueurs avec notamment une taxe pour les voitures trop polluantes. Nous proposerons aussi des primes à la reconversion pour le changement. Ers des véhicules neufs et l’installation,l’action d’énergies vertes. Nous nous devons pensez à nos enfants, protéger notre environnement n’est pas un droit, c’est notre devoir.

Mes amis, pendant quatre ans je vous ai démontré de quoi j’étais capable et je ressort avec un bilan plus que positif. Nous avons fait progresser largement notre état et j’en suis extrêmement fier. Que, que soit les résultat, nous aurons améliorer vos conditions de vie. Nous avons aussi traversé avec difficulté l’épreuve lié à Katia et en ressortons plus grand. En bref, si vous souhaitez poursuivre ce bilan et cette amélioration des conditions de vie, alors votez pour la continuité avec Campbell. Une écologie forte, une économie durable et une éducation d’avenir pour nos enfants, voilà ce que nous proposons aujourd’hui. Alors mes amis votez en votre âme et conscience mais ne votez pas en écoutant les fausses informations soyez fiers de votre état, votez pour votre état. Je serais prêt à défendre vos valeurs et Two Rivers encore pendan5 quatre ans. Faites moi confiance, j’ai donc besoin de vous. Votez Flynn Campbell, c’est voter pour Two Rivers.

Vive la Fédération et vive Two Rivers.


Cest une exclamation et une standing ovation qui eu lieu pendant plusieurs minutes. Les militants scandaient le nom de leur candidat qui prit la peine de descendre de l’estrade et aller à la rencontre de chacun d’entre eux. Flynn y resta toute la soirée pour échanger. La campagne fut difficile, la victoire en serait donc d’autant plus belle.

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Richard Strickland
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Enregistré le : dim. 21 mars 2021 00:59

Parti politique

ven. 10 déc. 2021 19:38

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Meeting de Richard Strickland
Campagne gouvernatoriale de Two Rivers de 195

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Pour son dernier meeting de campagne, l'équipe de campagne de Richard Strickland avait privatisé le Marshall Square Arch et ses environs. Les supporters du candidat conservateur au poste de Gouverneur étaient très nombreux à avoir répondu présents afin d’assister à l’évènement et d’afficher fièrement leur soutien. Une estrade avait été installée sous l’Arc de triomphe constantin en marbre ainsi que deux drapeaux, celui de l’État de Two Rivers et celui de la Fédération-Unie. Strickland devait discourir devant les deux bannières face à une foule compacte.

Le soleil venait à peine de se coucher sur la ville que ne dort jamais lorsque Richard Strickland fit son apparition en musique. Il s’avança vers son pupitre tout en saluant la foule puis attendit quelques instants afin de prendre la parole.

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Riversiens, riversiennes, mes chers amis,

Merci pour votre présence au Marshall Square Arch et pour votre enthousiasme. Tout au long de cette campagne, vous avez été chaque jour plus nombreux à nous rejoindre afin de faire gagner notre projet et de me porter au gouvernorat de Two Rivers dans le but de le voir mis en application dans les quatre prochaines années. Je m’engage à poursuivre le travail amorcé par mon amie, la Gouverneure McKenzie.

Je connais parfaitement bien cet État pour y être né, pour y avoir grandi et pour y avoir fait mes premières armes en politique. J’ai été maire de cette ville pendant près de douze ans. J’ai ensuite été porte-parole de la President's House sous l'administration McCarthy pendant huit ans et j’exerce depuis bientôt quarante ans le formidable métier d’avocat au Barreau de Two Rivers. En toute modestie, je pense donc avoir l’expérience nécessaire pour gouverner notre État et pour faire du bon travail, dans l’intérêt de tous les riversiens.

J’ai toujours eu à cœur de travailler avec tous les hommes et les femmes de bonnes volontés afin d’accomplir de grandes choses. C’est la raison pour laquelle j’ai rejoint l’équipe de campagne de James McCarthy il y a maintenant vingt ans. J’ai toujours admiré cet homme que je considère comme un ami. Nous sommes tous les deux fait de la même matière. Nous portons tous les deux le même regard sur la Fédération-Unie et nous sommes tous les deux prêts à faire ce qu’il faut pour solutionner les problèmes d’aujourd’hui afin d’assurer un avenir meilleur à nos enfants et à nos petits enfants.

Notre État a besoin d’un Gouverneur courageux et rassembleur pour mener les réformes nécessaires en y associant un maximum d’élus. Je ne compte pas être un Gouverneur conservateur pour des conservateurs mais un Gouverneur pragmatique pour tous les riversiens et les riversiennes. Mon action à la tête de l’État n’aura aucune couleur politique. J’agirai en faisant simplement preuve de bon sens et d’humanisme.

Si une majorité de riversiens me font confiance, l'une de mes premières mesures en tant que Gouverneur de Two Rivers sera d'établir un Code du Travail qui garantira de manière équitable les droits et devoirs des salariés comme des employeurs. A l'heure actuelle, chaque entreprise doit prévoir des dispositions de son côté puisqu'il n'existe aucun cadre quant à l'activité professionnelle. Si les riversiens et les riversiennes me font confiance, nous mettrons en place une hiérarchisation des normes professionnelles ainsi qu'un cadre légal quant à l'activité du salarié comme de l'entreprise.
Notre État a la chance d'apporter à ses acteurs économiques une large liberté d'action. Mon administration devra définir un cadre très simple à l'activité tout-en agissant contre le chômage et en incitant fortement les inactifs à se réinsérer sur le marché de l'emploi.

Mon autre priorité sera de réformer la Loi d'État matrimoniale afin d'en supprimer la possibilité de mariage entre personnes du même sexe. Car si je respecte profondément le droit des personnes homosexuelles à vivre en ménage, j'estime que le mariage doit rester l'union sacrée entre un homme et une femme dans le but de fonder une famille. Le mariage entre personnes du même sexe sera remplacé par l'union civile. Ainsi, nous poursuivrons le travail entrepris par la Gouverneure sortante en la matière. L'interdiction de l'adoption pour les couples homosexuels et de la Gestation pour Autrui fut un premier pas dans notre objectif moral pour l'État de Two Rivers de promouvoir et défendre les valeurs familiales traditionnelles.

Enfin, ma troisième priorité sera de mettre en place un Code de l'Education avec pour principal objectif de garantir la qualité des apprentissages et la protection du corps enseignant. Mon administration apportera un cadre à notre enseignement, une qualité d'enseignement élevée ainsi que l'assurance que son accès redevienne universel.

Je m’engage à mettre en place ces trois mesures phares dans les plus brefs délais au cours de mon hypothétique mandat à la Two Rivers Governor's House. Je suis prêt à les mettre en place et à me mettre au travail dès le premier jour mais je ne peux pas le faire seul. J'ai besoin de votre aide, mes chers amis. J’ai besoin de votre soutien et j'ai besoin de votre vote. J’ai aussi besoin de supporters pour continuer de frapper aux portes et passer des appels téléphoniques jusqu’à la dernière minute. Je tiens d’ailleurs à les remercier pour leur formidable travail. Si vous partagez ma croyance en l'opportunité pour tous et pas seulement pour quelques-uns, votez et faites voter pour ma candidature afin que nous puissions travailler dans votre intérêt, dans votre intérêt à tous. Merci à vous.

Que le Sort vous bénisse chacun d’entre vous, qu’il bénisse notre bel État de Two Rivers et qu’il bénisse notre grande nation, la Fédération-Unie.


Sur ces dernières paroles, Richard Strickland salua la foule quelques instants avant d’être rejoint par son épouse, ses enfants et ses petits-enfants. La petite tribu offrait là une formidable image de fin de campagne, qui ne laissera pas indifférent les électeurs conservateurs, très attachés aux valeurs familiales. Richard et sa famille continuèrent de saluer la foule avec le sourire tout en échangeant entre eux. La musique et les cris de la foule résonnèrent sur le Marshall Square Arch pendant plusieurs minutes lors desquelles le candidat conservateur descendit afin d’aller au contact de ses supporters. Il serra un grand nombre de mains tout en se prenant au jeu des selfies.
Ancien maire de New Lancaster
Ancien porte-parole de la President's House (Administration McCarthy)
Ancien Avocat au barreau de New Lancaster

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