Les primaires touchent à leur fin aujourd'hui avec le vote des arcadiens, des sealandais et des Saint-Paulois. Chez les progressistes socialistes comme chez les conservateurs, plus aucun candidat n'est en lice face à Jenny la perdante et Arthur Baker. Ces deux derniers seront donc les candidats de leur parti à l'occasion de l'élection présidentielle. Deux visions radicalement opposées s'affronteront au cours de cette campagne et le choix que feront les fédérés sera déterminant pour les années à venir.
Me concernant, en tant que conservateur, je ne peux qu'appeler à voter en faveur de la candidature d'Arthur Baker. Il a su convaincre un grand nombre de gens de notre sensibilité politique et a donc toute la légitimité pour être notre candidat. Nous devons faire bloc derrière lui afin qu'il devienne le prochain Président de la Fédération-Unie. J'espère qu'il saura s'entourer des meilleurs afin de faire du bon travail et qu'il essaiera de faire de son mieux pour le pays. Car la tâche qui l'attend sera bien plus coriace qu'il ne peut l'imaginer.
Je tiens par ailleurs à saluer les autres candidats conservateur avec une mention spéciale à Henry Murray que j'apprécie particulièrement. Je suis heureux de voir qu'un tel candidat ait pu obtenir autant de suffrage, bien plus que la communiste aliénée et son agenda novgradois. Comme quoi, le communisme ne paie pas en Fédération-Unie. Pour autant, il nous faut combattre le socialisme incarné par Jenny Howard et son nouveau bras gauche, Andrew Murphy. Ce dernier a été déterré par Jenny la perdante afin d'être sa caution gauchiste. Je doute fort qu'elle ne se soit contentée que de cela afin d'apaiser l'aile turbulente du Parti Progressiste. Nous devons nous attendre à des surprises, à des positions radicales pendant cette campagne ou même - et ce serait encore plus fourbe - après, si elle venait par malheur à accéder à la President's House.
J'appelle les conservateurs modérés et les indépendants à se méfier de cette femme opportuniste qui tente de se faire passer pour ce qu'elle n'est pas. Et quand bien même elle serait ce qu'elle prétend être, elle ne peut gouverner sans le soutien de l'aile gauche de son parti. Elle devra appliquer un agenda socialiste ou partiellement socialiste pour éviter que des membres de sont parti ne se rebellent contre elle et la fasse chuter définitivement.
Tous les conservateurs, sans la moindre exception, doivent s'unir et envoyer le vainqueur de ces primaires conservatrices à la President's House. Nous devons conserver les nombreuses avancées de ces seize dernières années et aller encore plus loin afin de préserver la grandeur de la Fédération-Unie. - VP.