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University of Arcadia, Arcadia City

City of Arcadia, Commonwealth of Bonaventura
Population : 4 184 784 hab.
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Fédération-Unie
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Enregistré le : sam. 27 juil. 2019 03:50

sam. 1 mai 2021 00:03

University of Arcadia, Arcadia City
L'University of Arcadia, Arcadia City (communément appelée UAAC) fait partie de l'Université d'Arcadia. Le campus est situé à Arcadia City. Fondée en l'an 127, elle est considérée comme l'une des meilleures universités du monde.

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Elizabeth Grant Rutherford
Mort·e
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Enregistré le : jeu. 3 déc. 2020 23:08

Parti politique

sam. 1 mai 2021 01:35

Alors que ses réformes étaient très attendues par les arcadiens, la Gouverneure la plus male élue de l’histoire récente de l’État devait investir grandement et rapidement un sujet de société de son choix, auquel l’électorat progressiste de son État serait sensible en vue d’une éventuelle réélection voir d’autres échéances électorales auxquelles la Gouverneure n’avait pas renoncé.

Après de très nombreuses consultations, la Gouverneure avait décidé de lancer une offensive sur le sujet de l’enseignement supérieur. Curieux paradoxe, elle qui avait tenté jusqu’au bout de dissuader son mari de soutenir une loi visant à rembourser partiellement les frais d’inscription devait maintenant annoncer une politique plus ambitieuse.

Dans cette université renommée, la Gouverneure avait réuni en plein air des étudiants des professeurs et quelques personnalités politiques locales qui n’auraient évidemment jamais manqué l’occasion de se présenter sur la photo de ce moment potentiellement important du gouvernement. Le Président de l’Université fut chargé d’introduire la Gouverneure aux 800 spectateurs qui l’applaudirent chaleureusement à son arrivée.


Monsieur le Président de l’université d’Arcadia,
Mesdames et messieurs les professeurs,
Chers étudiants,

Merci à vous pour votre accueil très chaleureux en votre établissement si prestigieux. C’est un véritable honneur pour moi que de m’adresser devant vous qui faites la fierté de cet État et participez à sa renommée non seulement dans toute la Fédération, mais aussi dans le monde entier. La réputation d’excellence de votre établissement n’est plus à faire. Tout le monde sait combien cette université est sélective et les élites dirigeantes de cette nation sont peuplées de personnes issues de vos bancs.

Quel symbole donc que de décider de venir parler ici, devant vous, de ce que va être la politique de mon gouvernement en matière d’égalité d’accès aux études supérieures. Quel symbole parce que l’excellence rime, et c’est bien normal, avec sélection. Mais la sélection dans ce pays n’est pas seulement scolaire, elle est aussi malheureusement sociale. Des exceptions confirment bien sûr la règle mais, à résultats scolaires égaux, il est faux de dire que des acadiens issus respectivement de milieux modestes et aisés ont les mêmes chances d’intégrer cet établissement.

Voyez donc combien c’est tragique. Tous mes prédécesseurs, de tous bords, que ce soit le Président Buchanan ou le Gouverneur Rutherford, ont passé leur mandat à défendre au mieux le rêve fédéré. Mais le propre du rêve fédéré, c’est de donner à chacun les outils de réussir. Cette inégalité créée de ce fait une grave entorse à cette belle croyance à laquelle nous adhérons tous.


Applaudissements nourris.

Nous devons le constater, alors que dans trois semaines la loi proposée par mon défunt mari pour rembourser partiellement les études supérieures fêtera ses douze ans, nous ne pouvons que constater l’échec de ce texte aussi controversé que courageux. Tout d’abord, ce texte ne s’attaque qu’aux coûts des frais d’inscription alors que, l’expérience nous le montre, le coût de la vie étudiante devient en réalité la première source d’angoisse financière. Notre grande politique sur la question de l’enseignement supérieur ne peut se résumer à cela, quand bien même l’effort est louable. De plus, cette aide ne concernait que les Universités d’États, restreignant ainsi considérablement sa portée. C’est là encore trop restrictif pour que nous puissions maintenir un statut quo. Enfin, ce texte apporte une aide trop grande à des personnes qui n’en ont pas besoin et une aide trop faible à ceux qui en dépendent vraiment. Alors, pour toutes ces raisons, la majorité progressiste à l’Assemblée de l’État lancera avec mon aval dans les jours à venir une procédure d’abrogation de ce texte afin de reconstruire une nouvelle politique dans le domaine sur des bases plus saines.

Mais nous devons avoir d’autres boussoles que le passé. Nous devons dès à présent regarder l’avenir. Et je vous l’assure, cela n’est pas simple. Notre État n’a jamais été aussi polarisé et, de ce fait, je tiens à trouver une voie de consensus qui satisfera les pragmatiques des deux rives sur la question de l’enseignement supérieur.

Vous découvrirez dans les prochains jours le plan pour l’enseignement supérieur que le Secrétaire à l'Éducation Francis Downey et moi vous présenterons. L’objectif principal est de permettre à tous ceux qui le souhaitent et le méritent d’étudier dans le supérieur, dans le public comme dans le privée, sans pour autant devoir casser la tirelire et détruire la stabilité financière de l’État.

La conception d’un plan responsable sur le plan financier sera d’ailleurs la clé de voûte d’un accord bipartisan sur la question si cruciale de l’enseignement supérieure. Je ne peux pas croire, sur cette question comme sur d’autre, qu’aucun terrain d’entente n’est possible et c’est pour cette raison que je défendrai une poilitique sincèrement bipartisane.

C’est pour cette raison que je baserai la majorité de ce plan sur l’instauration d’un système de prêt pour les étudiants. Ce genre de proposition est en vigueur au niveau fédéral après avoir été voté par la Chambre à l’unanimité. L’objectif sera de créer un dispositif totalement volontaire où chaque étudiant le souhaitant pourra toucher 3000 Thalers par année universitaire, en échange de quoi chaque étudiant bénéficiaire reversera, dans les 10 premières années de sa vie active, 5% de son salaire mensuel à l’État. Aucune université sur le territoire publique ou privée, ne sera habilitée à refuser des fonds issus de ce dispositif.

J’entends toutefois les craintes justifiées de beaucoup d’étudiants modestes qui trouvent ces sommes insuffisantes. Un second dispositif accessible seulement aux bénéficiaires du premier permettra d’emprunter jusqu’à 15000 Thalers qui devront être remboursées avec un intérêt de 1% dans les 10 premières années de la vie active de l’étudiant.

Ce nouveau système permettra au contribuable de ne plus dépenser des sommes astronomiques dans l’enseignement supérieur, tout en assurant une meilleure égalité des chances entre tous les étudiants acadiens potentiels. Il va de soi que nous mettrons en place des dispositions pour éviter les abus du système. Des mesures coercitives sévères seront prises contre ceux qui auront empoché l’argent sans jamais le rendre au contribuable. Nous encadrerons également les frais d’inscription dans les université pour éviter que certains universités ne gonflent leurs prix pour s’enrichir sur le dos du contribuable.

Alors, chères étudiants, chers étudiants, je suis convaincue que nous allons ensemble reconstruire en profondeur, et pour le meilleur, le système d’enseignement supérieur de cet État. Et je veux qu’au jour, pas si éloigné, où je rendrai les clés de la Résidence du Gouverneur, je puisse m’adresser à chaque écolier de cet État en lui promettant que, peu importe le niveau de vie de sa famille, le gouvernement sera là pour qu’il puisse étudier autant qu’il le méritera.

Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse ! Et qu’il bénisse le grand État d’Arcadia !


Les 800 spectateurs se levèrent pour applaudir la Gouverneure Grant Rutherford, certains par adhésion, d’autres par respect ou par effet de groupe. La Gouverneure quitta ensuite la scène installée pour se livrer au jeu des poignées de mains et des selfies, avant de reprendre la route de San Constantino.
Ancienne Gouverneure d'Arcadia
Ancienne First Lady d’Arcadia
Ancienne Représentante de la Fédération-Unie


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Jenny Howard
Mort·e
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Enregistré le : dim. 8 déc. 2019 10:38

Parti politique

lun. 9 août 2021 18:59

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Intervention à l'UAAC
Lundi 9 août 191

Jenny Howard avait choisi de venir parler de la dette étudiante et avait choisi la prestigieuse université acadienne pour évoquer le sujet. L'occasion permettait aussi de mettre en scène le ralliement de l'ex-Sénateur Clement, rival de Jenny Howard au sein du PP. Ce dernier arriva en premier devant les étudiants, très applaudi.

Hello! Ca fait plaisir de vous retrouver Arcadia City !

Applaudissements nourris des militants d'Arcadia City devant l'apparition surprise de l'ex-colistier de MAD.

Je sais que ma présence ici peut surprendre - surtout au vu de la violente rivalité qui a opposé nos campagnes, particulièrement sur la fin. Je viens ici parce que je voulais dire, à tous ceux qui m'ont soutenu ainsi que la Sénatrice Astudillo-Diaz : chers amis, chers compatriotes fédérés, le temps est venu.

Le temps est venu de cesser de se battre entre nous. Le temps est venu de prolonger ce qui était le sens de mon combat depuis mon engagement en politique, depuis mon engagement dans cette campagne : nous battre pour faire gagner nos idées, nous battre pour une Fédération-Unie plus verte, plus sociale, plus tolérante, plus progressiste. Nous battre pour enfin, après 16 ans à nous diviser à chaque élection, choisir un candidat progressiste à mener tous ensemble à la President's House. Ce choix, notre Parti l'a fait, clairement, sans équivoque. Ce choix, c'est Jenny Howard, et c'est à elle que j'apporte officiellement mon soutien et celui de ma campagne dans sa conquête de la President's House.

J'ai entendu des appels à nous lancer dans une candidature indépendante, à nous rallier au Parti Vert, ou même au Parti Watermelon. A ceux-là, j'ai envie de dire : si être dans l'opposition vous fait tant rêver, il n'est pas trop tard pour devenir candidat conservateur au Congrès. Aux autres, à ceux qui hésitaient à se rallier après la défaite de la campagne de Maria Astudillo-Diaz, je souhaite dire : le temps est venu de se battre pour nous plutôt qu'entre nous.

Face à une droite ultra-conservatrice devenu une défenseure sans complexe des élites économiques et méprisant ouvertement les 99%, le dialogue transpartisan est rompu, et nous ne pourrons plus miser sur des compromis entre modérés. On ne peut pas en vouloir au candidat Baker : sans le soutien des lobbies industriels et des lobbies de l'armement, il n'aurait pas gagné la primaire, ce n'est pas comme s'il avait le choix. Mais nous, nous avons eu le choix. Aussi, c'est entre modérés et engagés qu'il nous faut rouvrir le dialogue. Les forces pour la justice sociale et pour les libertés individuelles nous ont soutenu. Les forces pour la concorde entre fédérés et pour la défense de l'environnement contre les lobbies des énergies fossiles ont soutenu Jenny Howard. Et qui pourrait dire que ces forces sont nécessairement antagonistes ? Alors pourquoi les candidats que ces forces ont portés devraient-ils s'opposer dans un conflit fratricide qui risquerait de faire élire un nationaliste à la tête de notre Fédération-Unie ?

Je ne chercherai jamais à culpabiliser ceux qui ont fait vœu de soutenir leurs idées avant le Parti et avant les candidats. Mais faire bande à part aujourd'hui serait prendre le risque de donner le pouvoir 4 ans de plus à une présidence conservatrice, ou encore de mettre définitivement le mouvement social et écologiste que nous portons en marge du Parti Progressiste, le seul à même d'insuffler un vent de changement sur notre pays.

Le temps est venu de rassembler notre famille politique et d'y faire valoir notre place, d'oublier les slogans incisifs qui nous ont opposés pendant les primaires et d'insuffler le message d'espoir qui fut le nôtre dans cette campagne pour faire gagner nos valeurs. Et je suis heureux de savoir que cette campagne-là sera menée par une femme énergique, par une femme engagée, d'expérience, et qui a su remporter le soutien de la vaste majorité des membres de notre Parti à travers le pays. Mesdames, messieurs, chers camarades progressistes et sympathisants, je suis très fier de vous présenter celle qui pour la première fois depuis 20 ans portera nos couleurs et nos valeurs jusqu'à la President's House. Mesdames et messieurs, la prochaine Présidente de la Fédération-Unie, Jenny Howard !


La foule ovationna l'ancien Sénateur et Jenny Howard qui arrivait sur la scène. Elle s'installa derrière le pupitre et entama sa déclaration, son nouveau soutien bien dans le cadre des caméras derrière elle.

Bonjour à tous !

Quel plaisir que de venir faire campagne ici, surtout en si bonne compagnie. Merci à vous Sénateur Clement, de venir ici rallier notre campagne. Vous avez juste 41 ans et pourtant vous avez déjà été un infatigable défenseur de vos idéaux à la Chambre, au Sénat, et comme Gouverneur de Sealand. C’est un véritable honneur que d’être rejoint dans cette course par un homme à l’engagement invariable et permanent ! Donc un immense merci à vous Sénateur !

Je suis d’autant plus heureuse de vous avoir à mes côtés que nous sommes considérés comme des adversaires par beaucoup. Nous nous sommes affrontés aux primaires il y a 4 ans et, cette année, vous étiez le premier supporter de ma première adversaire. En bref, vous êtes censés être de ceux qui, me président les catastrophistes, me coûteront la victoire en ne me soutenant pas dans les urnes. Et bien quand je dis que je veux unifier ce pays, je le pense. Et ça ne peut pas vouloir dire d’exclure la moitié de son parti de sa campagne. Je veux être la Présidente de tous les fédérés, des membres de l’aile gauche du Parti Progressiste aux conservateurs, en passant par les indépendants et mes plus fervents supporters.

Mais nous ne sommes pas venus ici pour que vous entendiez mon énième discours sur l’importance d’une nation unifiée et pacifiée. Mon engagement en la matière est constant et vous le connaissez ! Nous sommes venus ici, dans cette magnifique Université d’Arcadia, parler d’accès aux études supérieures, dans les universités d’État et ailleurs. Nous le savons tous, il existe une terrible inégalité d’accès aux études supérieures pour les citoyens de cette nation. Quand certains peuvent se payer des études supérieures longues et se former, d’autres, malgré de bons résultats, ne le peuvent pas. Entre les deux, il y a cette incroyable nombre d’étudiants contraints de s’endetter pour se former. Ils s’endettent sur des montants colossaux et mettent parfois des décennies à rembourser leur prêt qui les handicape tellement dans leur vie professionnelle. Nous laissons nos jeunes débuter leur vie professionnelle, non pas avec des attentes et des espoirs, mais avec des milliers de Thalers à rembourser !

Alors il existe des dispositif fédéraux ou des dispositifs dans les États pour tenter de pallier à ce problème majeur qui creuse toujours plus les inégalités entre les citoyens de ce pays. Je peux par exemple citer au niveau fédéral la Participation de Reconnaissance Universitaire Nationale Effective qui permet pour les établissements publics de voir certains frais couverts par l’État, qui sera ensuite remboursé par une imposition sur le salaire pendant les premières années. Ce genre de dispositif existe aussi au niveau de l’État d’Arcadia où les universités privées sont également tenues d’accepter ce type de financement. Mais ces dispositifs ne couvrent pas tous les frais et, même si ils vont clairement dans le bon sens, ne peuvent pas être suffisants.

Nous devons donc envisager d’aller plus loin. Lors d’une visite à Longford hier, le Gouverneur Murphy a annoncé que notre Administration allait travailler pour abolir les frais de scolarité dans les Universités d’État pour tous. C’est effectivement mon intention mais cela n’est pas suffisant. Vous qui étudiez ici le savez très bien, vous payez des frais de scolarité, mais vous devez payer des logements, vous devez vivre aussi ! Cela ne vous fera pas tous renoncer à prendre des prêts étudiants et c’est d’ailleurs qui posent problème au fond.

Le véritable problème, ce sont ces jeunes qui vont devoir rembourser chaque mois une somme fixe après leurs études, sans avoir de garantie d’avoir un revenu. C’est en cela que les dispositifs actuellement en place sont plus sûrs : les jeunes n’ont à rembourser que quand ils ont un revenu. Nous limitons ainsi le nombre de jeunes qui ne peuvent pas se nourrir car ils doivent privilégier le remboursement de leur prêt.

Mais nous devons, je le pense, aller plus loin. Le Sénateur Clement et moi travaillerons pour diviser par deux les taux d’intérêts des prêts étudiants. Nous voulons limiter autant que possible l’aspect handicapant dans le départ d’une vie professionnelle des prêts étudiants. Je suis fière d’avoir à mes côtés l'infatigable avocat de la cause des jeunes qu’est Dave Leon Clement pour mener ce combat. Nos jeunes ne doivent pas avoir pour seule perspective que de devoir rembourser un énorme prêt contracté pour seulement pouvoir étudier. Cela ne fait que renforcer les inégalités, ce qui est, à mon sens, l’exact opposé de la mission de l’éducation.

Alors battons nous ensemble pour les étudiants de ce pays. Construisons pour eux un futur désirable différent de la seule perspective d’un remboursement infini de dette. Nos étudiants méritent mieux. La Fédération-Unie mérite mieux. Alors, du premier au dernier jour de ma Présidence, je me battrai pour vous et pour que nous construisions ensemble un futur réellement désirable !

Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse, et qu’il bénisse la Fédération-Unie !


La nominée progressiste fut très applaudie par la foule et les deux personnalités furent largement prises en photo par les photographes présents parmi les journalistes.
42e Présidente de la Fédération-Unie
Ancienne Sénatrice pour l’État de Two Rivers


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