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George Hill Park

ImageSt. Paul, Commonwealth of Callister

Gentilé : Saint-Paulois(e)
Population : 2 410 365 hab.

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Fédération-Unie
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Enregistré le : sam. 27 juil. 2019 03:50

mar. 17 mars 2020 15:11

George Hill Park
Parc urbain situé dans le quartier de Ellington Heights conçu et construit entre l'an 67 et l'an 95. Les 49 000 ㎡ du site sont aménagés et entretenus par le National Park Service. Ce magnifique parc est pris d'assaut chaque dimanche par les habitants de Saint Paul et les touristes.

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Victoria Barrett
Citoyen·ne
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Enregistré le : ven. 29 nov. 2019 21:43

jeu. 19 mars 2020 19:37

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★★★★

Meeting à Saint Paul
Glassberg - Barrett 175


Alors que les sondages peinaient à donner le nom du vainqueur de l’élection présidentielle, Victoria avait décidé de venir dans la capitale fédérée, celle qui l’avait largement adoubé lors des primaires de son parti.

Plutôt centriste, le vote dans la capitale s’avérait très favorable à James McCarty et Victoria voulait tout faire pour inverser la tendance.

Une vaste scène avait été installée au milieu d’une vaste étendue d’herbe. Quelques heures déjà avant l’arrivée de la colistière, des dizaines de sympathisants s’étaient massés autour de la scène pour attendre le discours.

Lorsqu’elle arriva, les slogans à la gloire du sénateur de Fort Oak s’interrompirent pour laisser place à une grand acclamation. Après un remerciement de la main, elle entama son discours.

Mes chers amis!

Quel bonheur que d’être ici avec vous aujourd’hui. Vous êtes toujours aussi chaleureux que pendant les primaires où vous m’avez fait l’immense honneur de me placer, largement qui plus est, en tête de vos suffrages. Vous savez, j’ai grandi et vécu toute ma vie dans l’état voisin de Sealand et je suis particulièrement fière d’en être une élue. Et, pour la première fois de ma vie, j’ai un projet de déménagement : et c’est dans cette si belle ville de Saint Paul.

J’aimerais bien déménager uniquement pour profiter du soleil de ce parc mais cela signifiera que notre Fédération va bien. Or, ce n’est pas le cas. Elle va certes mieux qu’il y a huit ans mais nous devons aller plus loin pour véritablement aider notre Fédération. Des millions d’hommes et de femmes non couverts par une assurance maladie et en grande précarité financière au moment de se soigner, des centaines de morts annuels dans des fusillades et une planète qui se dérègle sans réactions de la part des politiques publiques. Je veux venir à Saint Paul pour changer notre pays et l’aider dans son développement.

Tout d’abord, je le disais, nous devons parler de ces dizaines de victimes annuelles de fusillades. Alors James McCarty souligne, et avec raison, que nous devons nous attaquer aux criminels. Je suis en total accord avec lui sur ce point. Nous devons juger les criminels et les envoyer en prison là où ils ne peuvent plus nuire à la société. Mais notre convergence s’arrête ici. Le sénateur McCarty pense en effet que les armes et leur circulation libre de tout contrôle sur le marché ne sont absolument pas à blâmer. Mais un criminel, même avec les pires intentions du monde, fera toujours moins de victimes avec ses mains qu’avec un fusil d’assaut automatique.

Posons nous les bonnes questions. Envisageons qu’il puisse y avoir des responsables et non un seul. Condamner les criminels est un pas important mais n’oublions pas que sans leur arme, le bilan aurait été moins lourd. N’oublions pas que laisser dans les mains des mafieux des armes, c’est affaiblir le rôle de notre police. N’oublions pas que la police a la mission de faire régner l’ordre et que permettre face à elle l’existence de gangs lourdement et surtout légalement armés est, au mieux, contre-productif, au pire dangereux et inconscient pour nos forces de maintien de l’ordre.


Ovation du public progressiste, le thème étant particulièrement porteur.

Mais n’oublions pas non plus que les premières victimes de ces actes de barbarie armée sont les populations les plus pauvres, celles qui vivent dans des quartiers où parfois les pouvoirs publics ne sont plus et où la seule loi régnant est celle du plus fort. Ce sont ces populations que nous avons trop souvent abandonné, tant en matière de sécurité que de services publics élémentaires, que nous voulons aujourd’hui aider le plus.

Je suis très fière de vivre dans un état où le gouverneur Murphy a fait voter une loi permettant une couverture maladie pour tous. Car aujourd’hui, notre modèle libéral si extraordinaire selon les plus éminents cadres conservateurs laisse sur le bord de la route des millions de citoyens. Aujourd’hui, les plus aisés parviennent à se payer une assurance maladie privée, parfois très onéreuse, qui leur permet toutefois d’être couverts et d’être pris en charge. Mais quid des plus pauvres dont le maigre revenu ne permet absolument pas le financement d’une assurance de santé? Comment font-ils lorsqu’ils sont malades? Ou blessés? Comment font-ils pour se payer un médicament dont les prix explosent? Comment font-ils pour se payer un inhalateur ou n’importe quel autre accessoire médical hors de prix mais indispensable. C’est contre cette terrible réalité de la précarité que nous allons lutter avec énergie.


Le public scanda pendant presque une minute le slogan « Medicare for All ».

De plus, contrairement à ce qu’affirme le sénateur McCarty, chaque fédéré n’a pas une chance de réussir sa vie et d’atteindre la prospérité. Ou, du moins, cette chance n’est absolument pas la même selon le niveau de vie des parents, la communauté, le lieu de vie et j’en passe. Les métiers les mieux rémunérés sont ceux qui requièrent un haut niveau d’études. Mais comment les plus pauvres peuvent-ils étudier? En accumulant des dettes qu’ils traîneront comme un fardeau tout au long de leur vie professionnelle et qui les empêcheront justement d’atteindre la prospérité que le sénateur McCarty veut nous faire croire si accessible. Comment peut-on accepter que la capacité à étudier à l’université dépende uniquement du niveau de revenu parental? Nous voulons rendre les études supérieures gratuites car l’éducation est un droit et la donner un devoir pour l’état.

Alors le sénateur McCarty nous parle constamment de déficit pour discréditer notre projet de solidarité nationale. Mais mieux vaut faire peur et donc brandir un chiffre de la dette qui fasse suffisamment peur. Alors on entends le chiffre 60% de dette par rapport à notre PIB. Alors, c’est vrai, ce chiffre peut être inquiétant lorsque l’on est un individu pragmatique. Mais, même en admettant que nous n’accumulons des dettes depuis 10 ans, la dette sur la période considérée est à 6% de la production, c’est à dire rien.

Prenons un exemple plus concret. Quelqu’un achète une maison et a une dette. Si on rapporte le montant de cette dette à une année de revenu, on peut aisément imaginer une réaction peu rassurée, voire apeurée. Mais si on divise le montant de cette dette par le nombre d’années de remboursement, le montant devient nettement plus acceptable et bien moins ahurissant. Alors on le ferait dans le cas d’un prêt pour une maison ou une voiture mais pas dans un cadre électoral pour une dette fédérale?


Standing ovation.

Alors voici le moment de nous battre pour assister les plus démunis et les classes moyennes, désarmées face à un capitalisme que nous avons laissé prospérer sans aucun contrôle. Cette absence de contrôles a aussi valu pour les armes avec le désastreux bilan que nous constatons aujourd’hui. Alors le moment est venu de renverser la table et de mener une politique historiquement audacieuse en faveur des plus pauvres et de leur sécurité tant physique que financière. Alors n’hésitez pas, votez pour le progressisme, votez Lucas Glassberg!

Vive le progressisme! Vive la Fédération!


La colistière fut massivement applaudie et resta quelques secondes sur scène pour saluer la foule avant de disparaître derrière la scène et de quitter le parc.

★★★★
Ancienne Ambassadrice de Fédération-Unie au Saphyr
Ancienne Sénatrice pour l’État de Sealand
Ancienne Maire de Millport

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Pete Page
Mort·e
Messages : 184
Enregistré le : sam. 30 mai 2020 14:25

Parti politique

jeu. 25 juin 2020 01:42

L'après-midi était ensoleillée à Saint-Paul, sur le George Hill Park. On voyait des personnes promener leur chien, jouer avec leurs enfants, ou simplement au téléphone traverser de part en part l'espace vert de la capitale fédérée. Cependant, proche d'une statue, une statue de Samuel Johnston, se tenait une petite estrade, ainsi qu'un drapeau fédéré en arrière-plan. Des journalistes étaient devant, intrigués par un message qu'ils avaient reçu plus tôt dans la journée concernant le premier candidat déclaré à l'investiture progressiste. Pete Page, accompagné de son fiancé, montait sur l'estrade calmement et débutait son allocution :
"Bonjour à toutes et à tous, je vous remercie d'être présent malgré les temps courts entre mon message et cette conférence de presse. Mon nom est Pete Page, je suis depuis presque deux ans Représentant au Congrès pour le compte de l'État de Rochester et j'ai été Maire de Sun Valley huit ans durant. Vous ne me connaissez sûrement pas, ou du moins pas depuis longtemps si vous suivez un peu l'actualité politique.

Je suis en effet une nouvelle tête à Saint-Paul, une nouvelle figure dans le champ des politiciens nationaux de notre pays. J'ai 34 ans, mais en aurait 35 lors du scrutin présidentiel. Ce qui fait que je ne pourrais pas déposer officiellement ma candidature avant seulement quelques semaines du scrutin. Drôle, n'est-ce pas ? Pourtant, je compte bien mener une campagne réelle. Notre pays a fait face à deux ans d'inactivité politique, et c'est autant la faute des progressistes que des conservateurs. Depuis mon élection, durant laquelle j'ai pris la place d'un progressiste qui siégeait depuis plus de 20 ans au Congrès, j'ai été un électron-libre qui a proposé énormément de textes. J'ai pu travailler avec l'aile gauche de notre parti, avec le Sénateur Callahan. J'ai pu travailler avec une personnalité réputée plus centriste, la Représentante Powell. J'ai même pu m'entendre avec des conservateurs, comme le Gouverneur McManus ou le Président McCarthy. Je travaille aussi continuellement avec des associations de terrain, des syndicats, des groupes d'intérêts en toute transparence. Car c'est ma méthode, je mets les fédérés avant les partis. Le pays avant l'idéologie. Les plus fragiles avant le dogmatisme. Chez moi l'unité est placée, au sein du parti progressiste et de notre pays, avant tout.

Je suis urbaniste de formation, je suis un travailleur qui élabore vos futurs quartiers, qui établi la rénovation de votre immeuble, décide de l'installation d'un nouveau parc et d'un quartier commerçant en bas de chez vous. C'est mon travail, l'essence de mon engagement : faire de mon mieux pour aider la communauté. Durant ma vie, j'ai oscillé entre Sun Valley, Rochester, et New Lancaster, Two Rivers. J'ai aussi visité à de nombreuses reprise Arcadia avec des amis, j'ai pu réaliser des projets professionnels à Richmond. Depuis mon élection, je me rends souvent à Fort Oak pour discuter avec des partenaires de travail. Je connais notre belle Fédération. L'union qui nous représente. Je sens vivre en moi notre devise, d'unité, de justice et de liberté.

Je suis donc candidat à l'investiture du Parti Progressiste en vue des élections présidentielles de 179. Mon nom est Pete, et je pense clairement qu'il est temps d'écrire une nouvelle Page pour nous tous.

Après quelques rires et une pause, durant laquelle le candidat proclamé serrait son fiancé dans ses bras avec passions et que des photos étaient prises, une journaliste posait une question.

Journaliste : Monsieur Page, vous êtes jeune. N'avez-vous pas peur de ne pas avoir la carrure, l'expérience ?

Pete : Merci pour votre question, et je vais y répondre factuellement. J'ai 34 ans. J'ai scillonné le pays depuis mon plus jeune âge. J'ai fait des études durant lesquelles, grâce à mon mérite, j'ai longtemps été major de promotion et un esprit vivace. J'ai réalisé plusieurs stages, notamment auprès de Monsieur Rutherford et de Madame Powell durant mes études. J'ai travaillé à Saint-Paul pour un cabinet d'architecte, sur plusieurs projets. J'ai été Maire pendant huit année et ai transformé ma ville, avec un bilan que je juge très bon et que je soumets à l'avis de chacun. Ces deux dernières années, j'ai prouvé que je pouvais travailler et mener des projets à l'échelle fédérale, en remuant un Congrès immobile. Je pense sincèrement avoir de quoi prendre les coups, et être capable de gouverner notre pays.

Journaliste : Pete, pouvez-vous nous énoncer dès maintenant quelques mesures de votre programme ? Que porterez-vous de spécial dans cette compétition à la Présidence ?

Pete : Je ne vais pas dévoiler toutes mes cartes avant le début de la campagne, mais je vais énoncer trois grandes priorités. Ma première priorité, et elle la plus importante, sera le logement : nous avons des centaines de milliers de fédérés dans les rues, sans domicile chaque année. J'y consacrerai mes 100 premiers jours. Ma seconde priorité sera de rétablir une fiscalité juste dans notre Fédération : 95% des fédérés sous mon mandat verront leurs impôts sur-le-revenu s'abaisser de 5 à 15%, tandis que les 5% restant verront leur contribution à la communauté augmenter de façon juste. Nous cesserons en même temps de casser les impôts aux grandes sociétés pour fournir ces abattages fiscaux aux petites et moyennes entreprises fédérées, qui sont la colonne vertébrale de nos emplois et de notre production. Enfin, j'élaborerai un plan transpartisan d'infrastructures et d'adaptation au changement climatique pour les 20 prochaines années, qui aura un volet puissant notamment sur notre production énergétique et sur les émissions de gaz à effet de serre de notre pays, par habitant. Je veux être le Président qui aura mis la Fédération-Unie sur les rails de ce qui a toujours été son adage : la justice et la prospérité.

D'autres questions se sont enchaînées, pendant une heure.

Mesdames et Messieurs, merci beaucoup pour votre temps. Je vous souhaite une bonne après-midi. Et... Faites-moi une bonne couverture !"

Il cligne d'un oeil, puis salue les journalistes avant de descendre de son estrade en tenant la main de son fiancé. Des photos sont encore prises. Peu après, le candidat revint lui-même démonter l'estrade, en absence d'une équipe de campagne déjà constituée. Cette opération, censée être discrète, a pourtant été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux par un jeune fédéré qui passait par là, au plus grand dam de Pete.

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James Callahan
Mort·e
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Enregistré le : mer. 1 avr. 2020 23:45

jeu. 25 juin 2020 05:40

Dans le grand parc, alors qu'il se promenait dans le matin frais, un journaliste vint l'interviewer, pour lui parler de sa candidature et de quelques autes choses. James fut ravi de pouvoir commencer ainsi sa campagne par un entretien préliminaire où il pourrait répondre à des questions directes, devant tout un chacun, des gens ne tardèrent pas à arriver et à l'écouter parler, tout en filmant pour diffuser l'interview, même si celle-ci allait être retransmise et rediffusée par le mass-media devant lui. Il fut très content de pouvoir répondre très calmement et patiemment à toutes les questions.

Journaliste : Monsieur Callahan, pourquoi êtes-vous candidat aux primaires des élections présidentielles du Parti Progressiste ?

James Callahan : D'une part, parce que je ne suis pas candidat aux primaires du Parti Conservateur. Et d'autre part, pour les gagner.

Journaliste : Très bien, mais qu'est-ce qui vous a motivé à déposer cette candidature ?

James Callahan : Il m'a suffit d'ouvrir les yeux trois fois. La première fois, j'ai vu la misère, j'ai vu l'impérialisme, j'ai vu l'absentéisme de notre Cabinet, j'ai vu bien des choses que j'aurais préféré ne pas voir, surtout chez la première puissance mondiale, mais on m'a dit que McCarthy changerait les choses sans dogmatisme. La seconde fois, j'ai revu les mêmes choses et McCarthy avec les profiteurs. La troisième fois, je me suis retourné vers mon camp et je n'y ai pas vu une seule personne qui puisse répondre aux problèmes qui ne se faisaient que plus présents de jour en jour. J'estime avoir suffisamment fermé les yeux, deux fois ont été suffisantes, à plus ce serait de l'attentisme, à moins ce serait de la velléité, et j'estime que notre pays pour demeurer la république fière et qui possède des raisons de l'être.

Journaliste : Vous n'êtes plus fier de la Fédération-Unie depuis qu'elle est gouvernée par McCarthy ?

James Callahan : Disons simplement que la Fédération-Unie McCarthiste a des raisons d'être fière, que la raison ignore.

Journaliste : Quel est votre programme ?

James Callahan : Vous savez, mon oncle Jasper est un économiste qui étudie les lois qui régissent notre système économique, il m'a appris qu'il fallait mieux connaître la machine dont on voulait changer l'engrenage avant de se jeter sur la boîte à outils. Je suis par ailleurs, époustouflé de voir, d'entendre et de lire des gens qui sortent toujours les mêmes outils sans connaître la machine et sans connaître le dysfonctionnement. Je ne serai pas de ceux-là. J'ai donc rédigé un programme fondé sur la science économique et qui connaîtra nécessairement des adaptions selon le contexte, qui changera nécessairement, selon les événements, c'est à dire les éléments exogènes au système étudié, de façon à ce qu'une solution puisse être apportée quel que soit la situation à laquelle nous ayons à faire face. Et si vous vous demandez toujours quelles seront les grandes lignes de mon programme, alors demandez-vous simplement là où nous pouvons améliorer les choses. Pas en jouant aux apprentis sorciers et en voulant trouver des remèdes nouveaux ou futuristes, juste en s'inspirant, en retranscrivant et adaptant les solutions déjà existantes à notre contexte. Pour y arriver, il faudra faire chuter des préjugés et des croyances vaines.

Journaliste : Par exemple ?

James Callahan : L'idée selon laquelle une plus forte taxation réduit la croissance, ou celle selon laquelle plus de protection sociale, c'est moins d'emploi. Des instituts fédérés ont fait des études très sérieuses à ce sujet et tout concorde à dire que ces idées sont scientifiquement fausses. Or, la science est toute-puissante parce qu'elle est vraie. Au contraire, il semblerait que plus on taxe pour redistribuer et réduire l'inégalité inhérente au capitalisme entre ceux qui accumulent et ceux qui sont exploités et plus la croissance est forte et soutenue. Je précise que bien qu'il prenne aujourd'hui une connotation particulière, je n'emploie le terme "exploité" que dans une logique purement scientifique, comme on n'appelle pas un atome, une particule. Et donc taxer plus, pour redistribuer plus sera une de mes solutions qui augmentera mécaniquement notre croissance.

Journaliste : Comment expliquez-vous cela ?

James Callahan : Que taxer plus, permet d'augmenter la croissance ? C'est assez contre-intuitif et cela va contre des dogmes bien établis, mais, si on laisse chacun faire en sorte de gagner le plus possible et de produire un maximum, il arrive nécessairement que la situation empire. Les moyens individuels d'augmenter sa prospérité relève d'une augmentation relative par rapport au concurrent. Cependant, sitôt que tous les concurrents ont récupéré leur retard, l'ensemble des augmentations relatives de la richesse forment une augmentation absolue qui est moins importante que si l'augmentation absolue avait été envisagée collectivement. C'est une cause profonde et mécanique des crises. L'erreur de certains aura été de penser qu'il ne fallait corriger l'économie que lorsque ces causes sont la source de problèmes importants c'est à dire les crises qui sont l'accumulation de ces différences entre gains relatifs additionnés et gains absolus ; alors que si on corrige immédiatement les injustices et qu'on rationalise le système productif, d'une part, on évite les crises, c'est à dire le stade suprême de dérèglement de la machine, et d'autre part, on parvient quotidiennement à de meilleurs résultats.

Journaliste : Sur la question internationale, on ne vous a pas entendu ?

James Callahan : J'aurais l'occasion d'en reparler, mais ce que je peux vous dire c'est que Monsieur McCarthy a été semblable à lui-même et n'a pas su correctement réagir. Il a mis en place une solution très capitaliste qui cherche à maximiser les gains relatifs et qui s'accompagnera mécaniquement d'une réduction des gains absolus. Et d'une crise qui sera provoquée sous peu pour Narois ; pour nous, il s'agira d'une croissance relative de l'économie qui se concrétisera pas une baisse des coûts de matériaux ou de machines-outils, sous-traitées à Narois. Pour Narois, ça sera une double crise. Une crise relative d'abord puis une crise absolue, c'est à dire un appauvrissement général de la population laborieuse. Il s'agira d'une opération de dévaluation du capital constant de nos entreprises par la dévaluation du capital variable de leurs entreprises. L'ouverture aux capitaux fédérés va réduire la valeur du travail des Naroisiens. On appelle cela la sous-traitance ou l'impérialisme. Si un Président neuf ne fait pas immédiatement marche arrière, alors nous assisterons à la transformation d'un pays en voie de développement à un pays du tiers-monde. C'est une bien affreuse image que nous aurons à offrir au monde.

Journaliste : Pourtant le Président McCarthy s'est félicité de son action.

James Callahan : Bien entendu, il n'allait pas dire du mal de ce qu'il fait, notamment car il en a peu fait et surtout en période pré-électorale. En fait, je ne sais même pas si Monsieur McCarthy a vraiment conscience des conséquences de ses actes. Il ne voit pas le monde comme la science le voit, son patriotisme relève d'un aveuglement.
Quand Monsieur McCarthy ou tout autre politicien parle de son pays, il verse dans le sentimentalisme et non dans le matérialisme. Il se fonde sur ce qu'il ressent, non ce qu'il voit, ni sur la réalité observable, c'est à dire la science. Comme la dialectique qui marchât sur la tête et que l'on dût remettre sur ses pieds, le patriotisme doit être remis droitement. Actuellement McCarthy, en se voulant patriote d'un certain genre, en se voulant être un patriote par sentiment, marche sur le cœur. En d'autres termes, c'est ce qu'on appelle ramper. Et quand le Président rampe, c'est le pays qui est au sol, et les puissants, les élites qui en piétinent le dos. J'attends, comme tous mes compatriotes, d'un président qu'il soit droit et fermement posé sur ses pieds, debout, pour défendre sa patrie. Et comme une grande partie de mes compatriotes, ce n'est plus McCarthy qui inspire cette posture.


Puis les deux interlocuteurs s'échangèrent quelques politesses avant de saluer, sous le regard, l'écoute et les téléphones attentifs de quelques passants, qui ne voyaient pas tous les jours un candidat aux primaires progressistes. D'autant qu'il était assez de l'aile radicale de Glassberg pour que quelques individus le connaissent et l'apprécient. Il salua quelques personnes puis s'en retourna.

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Pete Page
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Enregistré le : sam. 30 mai 2020 14:25

Parti politique

mar. 7 juil. 2020 11:02

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CONFÉRENCE DE PRESSE DE PETE PAGE, À SAINT-PAUL


*********


Malgré sa victoire assurée au sein de la primaire progressiste, et contre l’avis de ses conseillers de campagne Pete avait décidé de poursuivre son agenda comme prévu. Ainsi, il ne poserait pas de lapin à tous les médias qui avaient été invités à Saint-Paul - évitant ainsi de s’attirer leur foudres pour les semaines à venir. C’est tout naturellement dans le George Hill Park que l’événement avait été organisé, à l’endroit même où le jeune candidat avait annoncé devant quelques journalistes débutant le lancement assez précaire de sa campagne.

Aujourd’hui, fort de milliers de donateurs et de fonds conséquents, il devait prouver qu’il était capable de montrer une carrure présidentielle aux fédérés qui ne suivaient pas la primaire. La carte avait été laissée libre aux journalistes, qui s’étaient déplacés en masse pour entendre le jeune candidat à Saint-Paul. Bien entendu, cette fois, pas de musique, mis à part dans les écouteurs de Pete.

En s’approchant de l’estrade où une conseillère faisait patienter calmement les journalistes avec une certaine tchatche, il retirait ses écouteurs alors que certains photographes prenaient les premières photos du candidat officiel progressiste. Il souriait, saluant l’attroupement avant de monter sur l’estrade. Après s’être placé de façon à parler dans le micro, à tester le son et à organiser ses notes, il commençait enfin à parler.


Pete : Mesdames, Messieurs, mon nom est Pete Page, je suis depuis presque deux ans Représentant au Congrès pour le compte de l'État de Rochester et j'ai été Maire de Sun Valley huit ans durant. Vous ne me connaissez potentiellement pas, ou du moins pas depuis longtemps si vous suivez un peu l'actualité politique. Je suis le nominé du Parti Progressiste aux prochaines élections présidentielles. Ce sont, à peu près, les mêmes mots que j’avais prononcé ici-même il y a un peu plus d’un an alors que je me lançais dans cette folle course électorale.

Désormais, en tant que candidat que l’on pourrait tout de même qualifier de “sérieux”, je suis ouvert aux questions que vous pourrez toutes et tous me poser. Ma conseillère Lisa Welley désignera chacun son tour, et je répondrai. Cela vous va ? Oui ? Et bien let’s go !


La conseillère désigne alors un journaliste quinquagénaire assis au premier rang devant Pete, vêtu d’un costume classique et d’une cravate rouge.

The Saint-Paul Echo : Quelle est votre position vis-à-vis du droit au port d'arme ? Êtes-vous pour une modification de la législation actuelle ?

Pete : Je suis attaché au droit de chacun à se défendre et au droit au port-d’arme, comme la majorité des fédérés aujourd’hui. Il s’agit du droit du peuple de pouvoir s’armer contre un pouvoir qu’il jugerait tyrannique et contraire à notre doctrine constitutionnelle qui nous accorde justice, unité et liberté. J’ai aussi conscience des abus de certains qui occurrent de façon répétées dans notre pays. Les fusillades de masse sont des événement toujours tragiques, mais ils ont de plus en plus tendance aujourd’hui dans notre pays à devenir des statistiques. Si bien que les architectes doivent aujourd’hui concevoir nos écoles avec des protections contre ce genre d’événements, n’est-ce pas fou ?

Alors oui, je suis pour un apport législatif qui encadre le droit au port-d’arme. Mon administration portera au cours de mon mandat le “Preventing Gun Violence Act”, un texte de loi qui comportera une réforme concernant la circulation des armes à feu dans notre pays et le marché de l’armement. Tout d’abord, une vérification des antécédents judiciaire pour tout achat d’arme à feu, armes sans licence comprises et sur toutes les plateformes d’achat sera effectuée : si vous avez des antécédents de violence, ce sera non. Je porterai à l’échelle nationale un “permis à l’achat” d’armes à feu, dont la gestion et les critères d’attribution seront dévolus à chaque État, ce permis sera aussi nécessaire pour l’achat de munitions et pour l’obtenir un test psychologique sera par ailleurs demandé. Nous instituerons dans la loi une obligation légale pour tout fédéré d’informer les forces de l’ordre d’une perte ou d’un vol d’arme à feu, tandis que nous imposerons une formation obligatoire pour tout premier achat d’armes à feu. Elle sera centrée notamment sur les pratiques de stockages et les lieux où le port d’arme sera interdit. Toute personne reconnue coupable de violences domestiques, d’incitation à la haine, de menaces répétées ou de harcèlement se verra interdite le port-d’arme, et ses armes saisies par l’État fédéral. Mon administration inscrira aussi une responsabilité légale aux entreprises de fabrication et de vente d’armes à feu, en insistant sur le fait que la négligence ne sera plus tolérée vis-à-vis de la loi. À la vente seront interdites les armements d’assauts, et les armes à feu à haute capacité de munitions. Dans le cadre du développement croissant de l’industrie de l’impression 3D, l’impression d’armes à feu sera prohibée, aussi bien que le port d’arme dans des périmètres décidés par les villes autour des établissements scolaires, universitaires et autour des manifestations - pour les civils bien entendus.

Cela peut vous paraître beaucoup, cependant ces réformes ne remettent pas en cause les droits de l’écrasante majorité de nos concitoyens mais elles sauveront je vous l’assure des dizaines, si ce n’est des centaines de vies chaque année de fusillades évitables, et des milliers dans le cadre de crimes moins médiatisés. Nous sommes une administration qui aura la sécurité à coeur.


La conseillère désigne un jeune journaliste.

The Federated Voice : Vous l'avez dit vous-même durant votre campagne lors des primaires, vous êtes relativement nouveau sur la scène politique. Quels atouts pensez-vous détenir afin d'être en mesure de compenser ce manque d'expérience si vous êtes élu Président ?

Pete : J’ai dis que j’étais nouveau sur la scène politique nationale, en effet, je le confirme. Cela fait désormais plus d’un an que je fais campagne aux quatre coins du pays, et que je développe un véritable programme politique autant qu’un mouvement humain pour le défendre. Cependant, n’oublions pas le reste de mon expérience, que je vais donc valoriser devant vous aujourd’hui.

Tout d’abord, je suis diplômé de science politique, d’urbanisme et de droit public à l’Université de New Lancaster. Je possède des qualifications qui m’ont permi, juste après mes études, d’ouvrir avec plusieurs autres diplômés de ma promotion un Cabinet polyvalent de conseil à Sun Valley, rapidement devenu influent mais surtout une institution qui a profondément aidé au développement de plusieurs quartiers de la ville ! Je suis un candidat qui a une véritable expérience dans le secteur privé, je connais les codes du marché et comment fonctionne l’économie réelle d’aujourd’hui. Je ne suis justement pas élu depuis plusieurs décennies. J’ai été Maire de la plus grande ville de l’État de Rochester pendant huit années, durant lesquelles - et mon bilan parlera de lui-même - j’ai instauré dans ma ville un climat nouveau. Le nombre de personnes sans-abris s’est effondré, car cela a été ma priorité en tant que Maire. De nombreuses entreprises ont fait le choix d’investir et de se développer dans nos quartiers, dont certains sont véritablement revenus de très loin pendant mon mandat, grâce à la politique fiscale et budgétaire qui a assaini les dépenses publiques de la ville, débuté le remboursement de la dette tout en gardant une fiscalité extrêmement légère dans notre cité. Après, vient le Congrès.

J’ai estimé qu’après huit années en tant que Maire, il était temps de passer la main à ma numéro deux. C’est aujourd’hui elle qui est Mairesse de la ville et qui s’en sort très bien je dois le dire. J’ai lancé une campagne pour devenir Représentant au Congrès pour le compte de l’État de Rochester, et après une campagne qui s’est passé “comme prévu” on pourrait dire - elle n’a pas été faite de rebondissement ni de distanciation vis-à-vis des sondages - j’ai remporté le siège d’un progressiste au Congrès depuis plus de vingt ans. Dès mon élection, je me suis mis à travailler avec tout le monde. Par le biais de réseaux plutôt conservateurs, j’ai lancé le chantier sur ma proposition sur les vétérans ; Par le biais de réseaux syndicaux et de contacts avec Monsieur Callahan le travail sur le salaire minimum a abouti ; En travaillant de très près avec Madame Powell nous avons proposé un texte très ambitieux sur le logement qui a d’ores-et-déjà des effets concrets sur la vie de milliers de fédérés aujourd’hui. Je suis quelqu’un qui est prêt à bosser avec quiconque souhaite faire avancer le pays. C’est mon atout principal avec mon expérience du privé pour être un bon Président.

Je ne suis sûrement pas un produit des partis, mais avant tout quelqu’un qui a ses opinions et ses idées, les défends, mais quelqu’un qui connaît la vraie vie et qui sait que les progrès arrivent à petits pas dans la plupart des temps. J’ai prouvé cette capacité lors du débat sur le salaire minimum, et pendant cette campagne où j’ai été - et c’est à noter je le pense - l’un des seuls candidats à n’attaquer personne personnellement. Je pense que les fédérés veulent un projet, et non des batailles d’égo, et ça a été élevé au rang de principe dans ma campagne - je pense que c’est ce qui a plu.


Lisa désigne une journaliste très jeune, aux alentours de vingt ans, pour la prochaine question.

The Los Elegidos Times : Vous êtes contesté au sein de votre propre parti, dans la mesure où vous rompez avec l'establishment progressiste. Serez-vous vraiment en mesure de gouverner sans l'aval des cadres les plus influents de votre famille politique ?

Pete : Ce qui est sûr, c’est que je n’étais pas le candidat choisi par les élites progressistes au départ. Mais je ne pense pas “rompre” complètement avec l’establishment progressiste, une telle position serait immature et pourrait ne pas être comprise par la plupart de mes alliés. Madame Powell a fait des dizaines - centaines peut-être ? - d’élus au travers du pays qui annonçaient la soutenir un argument de campagne : je ne pense pas que c’était une bonne stratégie même si je la respecte.

Pendant la campagne, du caucus de Fort Oak à ma victoire à Southymland, de nombreux élus et cadres progressistes m’ont aussi rejoint. Mais ils et elles étaient immédiatement prévenus : vous ne serez pas érigés en arguments, ni en figures ayant rejoint la victoires. Vous êtes des personnes, comme tous les autres fédérés qui adhèrent à notre projet et nous vous en remercions sincèrement. Dans tous les cas, si les fédérés me choisissent comme 41ème Président de la Fédération-Unie, je serais bien entendu capable de gouverner nos institutions avec tout le sérieux et le soutien que cela veut dire. Je crois vraiment en la capacité du Parti Progressiste à s’unir et à gagner, avec tous les fédérés et pour un véritable projet de justice. Ce qui est sûr, c’est que - au moins jusqu’à une potentielle défaite de ma candidature -, les progressistes gouverneront avec de nouvelles méthodes que j’importerai pour certaines du secteur privé et pour d’autres de la spécificité de ma candidature.


La conseillère désigne une journaliste autour de la trentaine, qui prenait ses notes à la main ce qui est surprenant aujourd’hui.

The Ward : Votre programme politique, notamment en matière d'environnement, risque de heurter les intérêts de secteurs puissants tels que l'agroalimentaire ou les énergies. N'avez-vous pas peur de vous attirer les foudres des géants de ces secteurs et d'ainsi déstabiliser notre économie ?

Pete : Ma campagne a refusé tous les dons de la part de lobbyistes de secteurs que l’on jugeaient opposés à l’application de notre projet. Et nous appliquerons cela à l’échelle du parti progressiste dès que la campagne présidentielle débutera. Je suis un candidat indépendant de toute influence autre que celle des électeurs et je le revendique. Ma candidature n’est pas celle, pour vous citer, des industries agroalimentaires ou de l’énergie. Mais je ne pense pas que celle de Monsieur McCarthy ne le soit aussi ! Nous l’avons vu au Congrès, les conservateurs ont proposé un texte de loi ambitieux en matière d’engrais chimique, allant totalement contre les intérêts de l’industrie agroalimentaire et chimique. Je pense que nous pouvons dire que les deux partis dominants ont coupé avec ces méthodes de magouilles avec les géants de notre économie - du moins sur ces points.

Vous le savez, je compte avant tout sur la démocratie, l’innovation et le soutien aux petites entreprises pour appliquer mon programme politique. En matière d’environnement, nous soutiendrons avant tout les start-ups qui offrent des alternatives aux agriculteurs pour se débarrasser de la dépendance du pétrole, en matière d’énergie nous compterons sur la production individuelle et la transition à l’échelle de chaque ménage, chaque entreprise pour finalement décarboniser notre économie. Je l’ai toujours dit : le changement viendra du bas, et non d’un cadre dur imposé depuis Saint-Paul à tous les territoires. Les seules planifications que je tolère sont locales, et seront soutenues par mon administration. Sinon, je suis un partisan du melting pot et de la compétition saine au sein du marché.

Quoiqu’il en soit, je n’aurais pas peur de m’attaquer à certains monopoles s’ils tentent de freiner la transition écologique que je souhaite amorcer, et notamment à démanteler certains grands groupes énergétiques pour créer plusieurs entreprises privées de taille similaire et compétitives. Mais je ne pense pas que j’aurais besoin d’en arriver là, car je crois aux forces vives de notre Nation pour réussir sans passer par les leviers les plus radicaux de nos institutions.


La conseillère désigne un nouveau journaliste, un jeune cette fois.

The International Text : En quoi serez-vous un président différent de James McCarthy ?

Pete : Je ne sais pas si je le serais. Vous savez, et certains journaux l’ont très bien rapportés, il existe un profond respect mutuel entre Monsieur McCarthy et moi. Je suis extrêmement modeste vis-à-vis de son expérience en tant que vétéran, en tant que politicien qui n’a jamais hésité à aller contre les appareils de son parti quand il jugeait qu’ils n’allaient pas dans le bon sens. Je pense que Monsieur McCarthy retrouve en moi une certaine fougue, une envie de croquer Saint-Paul à pleine dents pour changer le monde et qu’il apprécie. Je ne m’abaisserai pas à des attaques basses contre lui, je pense qu’une confrontation de programmes sera bien plus efficace pour permettre aux fédérés de choisir le cap du prochain mandat.

La question est donc : mon programme est-il différent de celui de Monsieur McCarthy ? Et bien, pour vous répondre simplement… Oui. Même si nous ne savons pas trop quel est son programme pour le moment, j’attendrai la campagne présidentielle avant de m’avancer plus loin !


Après plusieurs autres questions, Pete décidait d’arrêter la conférence et donc de conclure.

Merci à vous d'avoir répondu présents à cette conférence. J'espère sincèrement avoir répondu à vos questions de la manière la plus juste possible et de la plus précise possible ! Passez une bonne journée !


Après quelques instants à parler avec des journalistes "en off", l'attroupement se dispersait du parc dans le calme. Pete passait encore quelques moments dans le parc, notamment pour prendre des selfies avec ceux qui le reconnaissaient - qui étaient de plus en plus nombreux, surtout parmi les jeunes - et pour discuter avec ceux qui le souhaitaient. Il apportait aussi l'aide qu'il pouvait à l'équipe technique qui démontait l'estrade, beaucoup plus solide que celle de sa première conférence de presse il y a un an et un mois environ.
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Oliver Hamilton
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Parti politique

dim. 9 août 2020 03:08

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Interview publique au George Hill Park | St. Paul
8 août 179

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Le candidat progressiste, Oliver Hamilton et son colistier, James Callahan avaient décidés pour le "first act" de leur campagne présidentielle de se rendre à la capitale fédérée St. Paul pour y tenir une interview conjointe publique. Le George Hill Park avait été choisi par le candidat pour sa grande capacité à accueillir les foules et la simplicité à y installer des hauts-parleurs. Un jeune journaliste latino du St.Paul Post, quotidien réputé à tendance progressiste, avait été choisi par le candidat dans la semaine pour tenir l'interview. L'interview avait été annoncée sur le tard, à quelques heures à peine de l'interview. Malgré cela, le parc étant toujours bondé de monde, nombreux étaient les curieux à se masser près de l'estrade chargée du logo de la campagne montée dans la matinée par les équipes d'Oliver Hamilton. Sur l'estrade rien d'extravagant n'avait été disposé, simplement trois sièges blanc et une simple table basse devant un fond arborant le drapeau de la Fédération.

C'est sur les coups de 21h que la foule commença réellement à former une marrée humaine autour de l'évènement, une demi-heure avant l'arrivée du candidat Hamilton et de son colistier. Le journaliste était quant à lui déjà sur place, en train de relire consciencieusement ses notes aux abords de l'estrade. À l'heure fatidique de nombreux spots lumineux illuminèrent la nuit noire afin d'éclaire l'estrade et le candidat arrivant sur place en compagnie de James Callahan au sein d'une berline d'une marque fédérée. Ceux-ci saluèrent la foule en délire massée au abord de l'estrade d'un long geste de la main envers celle-ci en arborant tous deux de larges sourires éclatants. Si James Callahan prit directement place, Oliver Hamilton réclama le micro et s'adressa directement à sa grande audience de la soirée :


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Oliver Hamilton : Bonsoir St. Paul ! Quel honneur vous nous faites ce soir en étant si nombreux à venir assister au lancement officiel de notre projet à tous, de notre projet pour la Fédération Unie, de notre projet pour rendre le monde meilleur. Alors pour votre accueil formidable ce soir, je tiens à vous adresser mon plus sincère : Merci ! Aujourd'hui c'est ensemble que nous écrivons l'avenir !


La foule donna de la voix en faveur du candidat

Sur ces mots, Oliver Hamilton prit place et laissa la parole au journaliste en face de lui

Journaliste : Bonsoir messieurs Hamilton et Callahan, je ne pense pas qu'il soit nécessaire de vous présenter ce soir, rires, c'est pourquoi nous allons directement commencer l'interview. Commençons par vous Monsieur Hamilton.


Oliver Hamilton : Avec grand plaisir !


Journaliste : Monsieur Hamilton, si vous étiez élu demain, que feriez-vous sur la question diplomatique ? Continuerez-vous la guerre contre le Dawwfiq et si oui, dans les mêmes conditions que votre prédécesseur ?

Oliver Hamilton : Et bien, pour répondre à votre question clairement et en toute franchise : oui, la guerre contre le Dawwfiq persistera ; sous les mêmes conditions qu’elle a débutée : non. Aujourd’hui encore James McCarthy affirme pouvoir mettre un terme à la vague terroriste qui assaille notre nation en ne menant qu’une guerre extérieure visant à toucher le Dawwfiq sur ses terres. Cependant, comme lui-même l’affirme si bien, le Dawwfiq nous mène une guerre aussi bien externe qu’interne à la Fédération. Cependant, dans notre belle nation, même au lendemain d’une atroce attaque terroriste sur nos enfants, il est encore possible de faire acquisition d’une arme à feu avec la même simplicité que d’acheter un croissant. Et ça, malgré toutes les dires et les arguments branlants du parti conservateur, c’est loin d’être une situation normale. Il est purement impossible de gagner une guerre si nous donnons à nos propres ennemis la capacité de tuer sur notre sol avec une facilité morbide. C’est la raison pour laquelle, tout en persistant à assaillir le Dawwfiq sur ses terres, nous lui mènerons une guerre sur nos terres. Ce, en imposant enfin des restrictions fédérales fermes contrôlant réellement le port et la possession d’armes à feu et d’armes blanches, tout en accordant une grande confiance à nos services de renseignements chargées de garantir la sécurité nationale. C’est ainsi que nous pourrons venir à bout de cette guerre.

Journaliste : Dans les entretiens, chirps et discours que vous avez pu donné, il a souvent été de grandes initiatives et notamment la course à l’espace pour échapper à l’exploitation de notre planète ; ce qui correspond, sauf erreur de ma part à de l’industrie lourde, très lourde. Mais quel est votre programme à propos de l’industrie légère, celle qui produit pour la consommation quotidienne de nos compatriotes ?

Oliver Hamilton : Il faut avant tout savoir qu’aujourd’hui environ 15,8% de notre PIB est employé à l’importation de produits très majoritairement destinés, au terme de la chaîne de production, à la consommation fédérée. Ces importations - bien que partiellement composées de matières premières rares sur notre sol et essentielles à notre production - restent majoritairement des biens de consommations destinés à notre marché, ou des matières premières qu’il est possible d’exploiter en Fédération Unie. Le constat est donc simple, aujourd’hui nous achetons à des pays étrangers des biens de consommations et des matières premières, tandis qu’environ 10% de nos concitoyens en âge de travailler n’ont pas d’emploi et vivent dans un grand état de précarité. De fait, je m’engage à ce que, d’ici la fin de ma mandature en 184, les importations fédérées de biens de consommations produits à l’étranger soient réduites d’un tiers, en faveur d’une production plus nationale.

Journaliste : Les dernières lois d’importance ont touché l’écologie ou la condition animale, on a vu des guerres se déclarer, des opérations militaires et diplomatiques se mener mais la culture semble la grande oubliée du mandat McCarthy, entendez-vous inverser la tendance et si oui, de quelle manière ?

Oliver Hamilton : Effectivement, notre programme touche également à la culture. Quand j’étais encore gamin - il y a un certain moment déjà rire - mes parents ne roulaient pas sur l’or, pourtant je me faisais toujours une joie folle de me rendre chaque dimanche avec mon père écouter le groupe de country qui jouait sur la place principale de mon quartier de Los Elegidos ou encore d’aller avec ma mère à la bibliothèque choisir ma prochaine lecture, aujourd’hui je me désole que nombreux ne puissent se permettre l’accès à des musées, aux bibliothèques, à des évènements sportifs ou même à des concerts. De fait l’accès à la culture s’est restreint pour des raisons financières au fil du temps, ce qui pour impact direct de désintéresser nos compatriotes les plus démunis de la culture, se plongeant dans des loisirs plus abordables, tel que la télévision, qui, souvent n’a pas un impact fondamentalement positif sur ceux qui y ont développé une certaine addiction. De fait, j’aimerais rendre à nouveau l’accès à la culture abordable pour tout un chacun, notamment par des journées de gratuité des musées, ou via la création d’une fête de la musique nationale. L’heure est venue de permettre à nouveau à tous nos concitoyens de se cultiver et d’accéder à la musique, aux arts ou aux sports.

Journaliste : Une question que nous n’avons pas encore parlé est le lien entre les États. Envisagez-vous que puisse se construire des projets inter-états sous l’égide ou à l’initiative du Cabinet Hamilton ? Auquel cas, quels seraient vos grands projets ?

Oliver Hamilton : La Fédération Unie est, comme son nom l’indique, un état fédéral, il va donc sans dire que des projets inter-états de grande envergure comme d’importance mineure seront voués à voir le jour au cours de notre mandature. Il est loin d’être utopiste d’envisager une mise en place d’une coopération inter-états accrue des services publics appuyé par mon Cabinet auprès des états, notamment des forces de police, souvent entravées dans l’exercice de leurs fonctions par la barrière de l'état, et par extension de leur juridiction. Il en va de même pour les services hospitaliers ou médicaux généralement, notamment sur la question ambulancière, effectivement il serait bien plus intelligent est adapté qu'un individu en besoin urgent de soins soit transporté vers l’infrastructure hospitalière la plus proche, et non plus simplement la plus proche “de l’état”. Au sujet de projets d’une ampleur plus importante, il est réaliste d’envisager notamment la création d’infrastructures énergétiques, principalement hydroélectriques dont le profit énergétique et le personnel serait réparti entre plusieurs états. Malgré cela, la coopération inter-états reste avant tout une compétence locale, mais mon Cabinet se positionnera auprès des gouvernements locaux en faveur d’une coopération inter-états, l’augmentation de celle-ci sera bénéfique à tous, et ici l’intérêt commun doit primer.

Journaliste : Je crois qu’il faut aussi parler des droits civiques. Le candidat Pete Page a fait exception dans le monde politique en se mariant publiquement avec un homme, chose rendue possible par un conservateur, et non un progressiste. pouvez-vous nous dire ce que vous projetez de faire dans ce domaine ?

Oliver Hamilton : Les droits civiques, avec l’écologie c’est le combat d’aujourd’hui, celui qui forgera un avenir plus beau pour tous. Effectivement, le progrès en faveur des droits civiques a même été permis par nos arriérés de conservateurs, c’est dire à quel point il s’agit d’un sujet fort dans l’actualité actuelle ! Cependant, malgré quelques avancées notre nation reste “en retard” par rapport au reste du monde sur les avancées civiques. Pour ne citer qu’un exemple parmi tant d’autres, l’avortement est encore condamnable dans nombre d’états fédérés. Dans certains d’entre-eux un médecin prescrivant illégalement un avortement à une femme risque parfois une peine d’emprisonnement 10 fois supérieure à l’homme qui a pu violer et engrosser cette femme-ci. C’est dire à quel point certains hommes restent fermés aux droits qui devraient être inhérents à la condition de femme tels que la possibilité pour toutes d’avorter. Vous parliez également de l’union entre deux individus homosexuels, tel que le mariage de Pete Page, que je salue amicalement, effectivement il s’agit d’une avancée majeure, mais aujourd’hui il s’agirait de permettre à ces couples, ces mariages d’adopter. De quel droit ces hommes et ces femmes qu'il s'aiment tout autant qu’un couple hétérosexuel ne seraient en capacité de fournir pour un enfant un cadre d’évolution et d’éducation plus stable que le manque de parents. Les couples homosexuels sont en droit comme n’importe qui d’adopter un enfant et de lui offrir une vie aimante et belle. La lutte pour ce droit, au même titre que pour l’avortement seront deux des axes majeurs de ma mandature. Aujourd’hui il est effarant de constater que pour certains, un couple homosexuel est différent d’un autre, et qu’il ne doit pas avoir les mêmes droits qu’un couple hétérosexuel, au même titre qu’une femme ne doit pouvoir interrompre sa grossesse car leur religion s'y oppose. Ce sont deux exemples qui démontrent parfaitement que les mentalités doivent évoluer. Quoi qu'il en soit, il s’agit-là de deux droits essentiels que je défendrai corps et âme au cours de ma mandature !


Journaliste : Monsieur Callahan, bonsoir, nous passons à vous désormais . Vous avez été, au cours de la campagne des primaires progressistes, à de nombreuses reprises considéré comme un candidat aux idées radicales, trop radicales selon certains. N’avez-vous pas peur que cette réputation puisse jouer en la défaveur de votre candidature ? Et qu’avez-vous à dire à ceux qui, aujourd’hui encore, trouvent que vous faites preuve, dans vos idées, d’une certaine radicalité ?

James Callahan : Bonsoir. Vous savez, quand on vit dans la pauvreté, c’est à dire lorsque l’on sait au quotidien et par expérience, la dureté de la situation, quand on se pourrit la santé à badigeonner sur les récoltes des intrants phytosanitaires ou chimiques, quand on brade sa vie à cause des coûts d’éducation, de santé ou de logement, alors on n’a pas peur de voter pour quelqu’un dont les idées incluent notre situation. Je serais un citoyen détaché de la politique, j’aurais plus peur de voter pour un McCarthy qui ne parle que de la réussite de quelques uns, que pour un Hamilton qui discute de toutes les situations et les plus précaires en particulier, c’est à dire qu’un candidat pour qui j’aurais une quelconque importance. Je ne crois pas que je fasse peur à mes compatriotes en leur disant que je connais leur problème, que je n’ignore pas leur existence et que je veux l’améliorer.
Je dirais à celles et à ceux qui me diront que je suis radical qu’il n’y a rien dans les phénomènes que je combats qui ne soit dépourvu de radicalité. Pensez-vous que la précarisation des populations victimes de discriminations systémiques soit modérée ? Que la violence dans les quartiers populaires soit centriste ? Non. Celles et ceux qui vivent ces réalités connaissent leur radicalité et savent, du reste, que seule la politique radicale pourra parvenir à enrayer la violence, l’inégalité et l’injustice.


Journaliste : Vous avez, dans les heures qui ont suivies votre nomination officielle en tant que colistier du candidat Oliver Hamilton, publié un chirp qui a fait couler beaucoup d’encre, celui-ci laissant nos concitoyens y aller de leurs multiples interprétations. Alors, une fois pour toutes, pouvez clairement expliciter le message que vous avez voulu faire passer au travers de ces lignes ?

James Callahan : J’ai cru comprendre que mon message avait été interprété avec une vision fantasque, qui croyant lire entre les lignes se permettait d’y comprendre tout ce qu’il lui plaisait. Ce n’est d’ailleurs pas une situation rare. Pour répondre à votre question, l’élément qui a fait couler de l’encre, ou des cristaux liquides, ce fut à propos de ces gens-là auquel je disais m’opposer et qui s'accommodaient par indifférence ou par intérêt, à la destruction de l’environnement, à la pauvreté, à l’exploitation salariale, à l’injustice, etc. Certains y ont vu une attaque directe aux conservateurs, ce qui est en partie faux. Dans cette déclaration, j’ai dit tout ce qui s’opposait à mes idées et que j’en combattrais les représentants, quels qu’ils soient. Si des conservateurs favorisent ou s’accommodent et rechignent à combattre l’injustice, qu’ils soient visés par ma remarque, parce que je m’opposerai à eux. Mais je m’opposerai aussi et surtout aux lobbys patronaux, de l’armement, de la déforestation, de la culture OGM, des intrants phytosanitaires dans l’agriculture, etc. Ce sont eux, les principales personnes qui doivent se sentir touchés par ma remarque. Si d’autres pensent faire partie de ces gens-là qui vivent parfaitement bien, en conscience des horreurs qui se déroulent dans notre pays ou dans le monde par notre responsabilité, et qu’ils s’y reconnaissent, alors ils comprendront que c’est autant à eux que je m’adresse. J’ai toujours eu pour les mots, le goût de l’exactitude et quand je dis quelque chose, cela ne veut dire que ce que ça dit. Vous savez, on dit souvent que pour un sous-entendu, il faut être trois, celui qui le dit, celui qui le comprend et celui qui ne le comprend pas. Comme j’ai toujours eu en horreur d’être ce troisième, je m’abstiens perpétuellement d’en faire.

Journaliste : Au cours de votre campagne des primaires vous avez fréquemment fait mention de votre volonté de rendre le système scolaire fédéré plus égalitaire qu’il ne l’est aujourd’hui. Qu’en est-il aujourd’hui ? Ce projet va-t-il être reconduit dans le programme du candidat Hamilton ?

James Callahan : Ce fut un de mes chevaux de bataille les plus mémorables et ce fut le plus important et nécessaire pour l’avenir de notre pays. Croyez-vous vraiment que je l’aurais abandonné, sur le bord de la route, sitôt après avoir reçu une proposition de candidature à la vice-présidence ? Absolument et résolument, je vous dis non. Le programme du candidat Hamilton ne se passera pas d’une égalitarisation scolaire ou alors il devra se passer d’un colistier. Comme il se trouve qu’il y a un colistier, cela vous informe sur la volonté réformatrice et progressiste du tandem que nous formons, sur la question scolaire. L’inégalité n’a toujours pas été résorbé, malgré quelques tentatives et une réduction de celles-ci avec la dernière loi de Monsieur Wyatt, qui constitue une baisse de l’inégalité mais toujours pas à un niveau qui puisse la rendre tolérable. Naturellement et partant de ce constat, je vous le dis clairement, Monsieur Hamilton sera le Président de l’égalité scolaire, à tous les niveaux et à tous les établissements.

Journaliste : Monsieur Callahan, vous avez défendu corps et âme l’idée d’une Fédération Unie, phare du monde libre et de la liberté, en inscrivant notamment que cette idée s’accompagne d’une volonté forte de votre part de faire de notre nation un leader mondial en ce qui concerne le développement humain et notamment les aides humanitaires. Que comptez-vous donc faire ?

James Callahan : Je ne suis pas un grand spécialiste de la mer, mais je sais ce qu’est un phare. Un phare c’est une infrastructure dont la lumière guide à la fois les navires lointains, et les sort de l’obscurité. Le phare du monde libre devra être exactement la même chose. D’une part, il devra faire preuve d’une exemplarité telle que notre pays n’a jamais connu dans le domaine de la liberté individuelle. D’autre part, il doit s’investir réellement pour sortir de l’obscurantisme les nations qui sont bien éloignées, toujours soumises à des flots de toute part d’une violence que le phare ignore. Ainsi la Fédération-Unie du Président Hamilton défendra une vision humaniste de la politique étrangère et non plus la vision calculatrice du Président McCarthy. Quand l’un, s’accommode d’avoir des dictateurs comme négociants, l’autre combattra par tous les moyens ces gens-là et luttera aux côtés des républicains, quels qu’ils soient et partout qu’ils se trouvent. Cela pourrait passer autant par des interventions fédérées que par des plans de soutien et de développement dans le monde. De toute évidence, il faudra renoncer à vouloir étendre l’influence de nos entreprises dans le monde et plutôt se concentrer sur le développement de nos partenaires et des plus affaiblis. Cela passera nécessairement par des subventions, des renoncement à la dette, etc. Dans nos mains, nous tenons sans le savoir les chaînes qui maintiennent dans une infériorité terrible et inhumaine, force nations qu’il faudra libérer, un jour ou l’autre et j’espère que ça sera le plus tôt possible avec le Président Hamilton.

Journaliste : Une dernière question pour parachever cette interview. Il va sans dire que le candidat Hamilton, parfois décrié, parfois adoré n’a pas fait consensus durant la campagne des primaires du parti progressiste. Tandis qu’aujourd’hui le parti semble se rallier à sa candidature, comment expliquez-vous ce mouvement de soutien soudain ? Vous-même, pourquoi avez fait le choix de prendre part à son projet ?

James Callahan : Si j’ai pu dire que ce projet était trop centriste et que j’y prends aujourd’hui part, c’est justement pour le ramener à gauche. rires. Sérieusement, comme tout fédéré, je sais que les primaires sont le moment des batailles rangées, idées contre idées, projets contre projets, et que les présidentielles sont le moment de la fédération autour de celui ou de celle qui représente au mieux nos idées. Tous les progressistes ne veulent pas forcément du candidat Hamilton pour Président, et je ne les en blâme pas, ils en ont le droit ; mais aucun progressiste ne veut du Président McCarthy pour quatre nouvelles années. Il n’y a pas à chercher plus loin l’origine et l’essence de ce soutien unanime aujourd’hui. Notre pays est tel que nos partis majoritaires sont des fronts qui sont un peu vakéministes pour les présidentielles. Vous connaissez sans doute le centralisme démocratique ? Chacun a son idée et la défend, c’est la démocratie, mais quand on prend une décision, tout le monde s’y rallie. Eh bien, le Parti Progressiste -ou Conservateur d’ailleurs- c’est exactement la même chose, aux primaires chacun y va de son petit combat, aux présidentielles, on se rallie tous derrière le candidat désigné quel qu’il soit, car ce sera lui ou personne qui battra ce qui nous fait horreur, c’est à dire le candidat conservateur. J’ai un argument supplémentaire, pour ma part, car en rejoignant ce projet, il m’a été proposé de le modifier pour qu’il s’adapte à certains égards à mes idées. C’est naturellement ce que j’ai fait, tout en participant à l’élargissement de ce programme afin qu’il soit également le mien, que celui d’Hamilton ou de Page ; et surtout que ce soit l’idéal de tous les progressistes et de bien plus encore de fédérés.

Journaliste :Messieurs, je vous remercie d'avoir répondu à mes questions ce soir, je suis persuadé que nos concitoyens appréhendent déjà plus clairement votre candidature.


Oliver Hamilton : C'est nous qui vous remercions, c'était un grand plaisir !

À ces mots le candidat se leva en compagnie de son colistier, il serrèrent tous deux la main du journaliste, puis Oliver Hamilton se tourna à nouveau vers la foule !

Oliver Hamilton : Merci à vous tous d'être venus ce soir, de nous avoir honorés de votre présence, de votre soutien ! Vous êtes notre moteur, notre force, merci d'être là ! Together, up with the stars !

Applaudissments et cris non ténus de la foule en faveur du candidat

Sur ces mots, Oliver Hamilton, et son colistier quittèrent la scène en souraint et saluant la foule, de la même manière qu'à leur arrivée.

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Henry Murray
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Parti politique

mer. 10 nov. 2021 18:53

À l’appel du Gouverneur Henry Murray et de l’ex-Speaker Steve H. Owens, quelques centaines de personnes s’étaient rassemblées dans le George Hill Park de St. Paul pour protester contre le plan énergie proposé par l’Administration Howard et inciter les élus du Congrès à s’y opposer avec véhémence. Mais si les partisans conservateurs s’étaient déplacé nombreux, la partie du parc qui accueillait le rassemblement était également bien fournie en journalistes, venus couvrir l’évènement.

Une bonne heure après le début du rassemblement, le porte-parole du Gouverneur Murray fit son apparition sur une petite scène installée quelques heures plus tôt, un micro à la main. Il demanda à la foule d’accueillir les trois grands élus venus pour l’évènement : le Gouverneur Murray, l’ex Speaker Owens et le Sénateur Delaby, qui avait annoncé dans l’après-midi qu’il participerait également. Les trois hommes saluèrent la foule et Steve H. Owens récupéra le micro et commença à parler, devant les deux autres élus qui restaient debout dans le champ des caméras.


Bonsoir à tous !

Merci de votre mobilisation impressionnante ce soir ! En quelques heures, vous avez été des centaines à décider de nous rejoindre ce soir, le Gouverneur Murray et moi-même pour protester contre le plan énergie actuellement en débat à quelques pas d’ici, au Congrès. Ce même Congrès où j’ai passé 18 ans de ma vie à servir mon pays. Ce Congrès même où, à maintes reprises, je me suis opposé aux velléités des progressistes de faire exploser nos dépenses publiques et notre dette, en dépit de leurs tentatives répétées.

Aujourd’hui encore, c’est bien de cela dont il s’agit. La Présidente Howard, sa fille et leur alliée Carrie Owen ont décidé de dépenser sans compte, ce qui est toujours quand ce n’est pas son propre argent mais celui du contribuable fédéré. En règle générale, le gouvernement fédéral dépense un peu plus que 70 milliards de Thalers par an dans le secteur énergétique. Avec ce texte, le formidable trio de femmes remarquablement progressistes qui semble nous diriger, il est proposé une rallonge de pas moins de 69 milliards de Thalers, donnés par magie. 69 milliards, rendez-vos compte. Il s’agit simplement d’une loi qui coûte 221 Thalers par fédéré. La Présidente a décidé de financer une de ses lubies, la politique énergétique, en demandant plus de 200 Thalers à chaque fédéré. Pourra-t-elle encore oser se revendiquer championne de la classe populaire et des travailleurs modestes ?


Huées pour la Présidente progressiste.

Pourtant, et une fois n’est pas coutume, la Présidente et moi partageons un constat : la situation énergétique actuelle de notre pays est dangereuse. Notre dépendance vis-à-vis de l’énergie étrangère est dangereuse tant pour notre économique que pour nous sécurité nationale. Mais faire croire que la seule solution est de prendre 200 Thalers à tous les fédérés pour financer un plan d’une ambition démesurée est absolument démagogique et je m’y oppose fermement. Parce qu’il existe des solutions. La Présidente veut réduire le coût de l’énergie pour les fédérés ? Alors pourquoi remplit-elle encore la réserve stratégique de pétrole ? Pourquoi ne lève-t-elle pas le moratoire sur l’exploitation de nos ressources pétrolières côtières ? Parce qu’elle verse à plein dans le clientélisme et que, jamais, l’aile gauche progressiste, très influente dans le cas de majorités restreintes, n’aurait accepté autre chose que des dizaines de milliards à déverser dans notre politique énergétique, bien sûr pris dans les poches du contribuable.

Cela m’amène à quelque chose de bien plus important : la nécessité pour nous de leur reprendre le pouvoir. À cet égard, les élections de mi-mandats n’ont, soyons lucides, pas été un grand succès pour nous. Certes, nous avons enregistré des succès, et c’était votre cas Gouverneur Murray. Les conservateurs ont gagné des sièges au Congrès, dans les deux chambres. Mais trop d’États ont gardé des Gouverneurs progressistes et ces-derniers contrôlent toujours les deux chambres du Congrès. Malgré des majorités resserrées, les progressistes font passer ce qu’ils veulent, en serrant les rangs en s’accordant sur le nombre de zéros à mettre sur le chèque à faire avec l’argent des contribuables. Ils peuvent ainsi s’accorder pour bafouer nos droits fondamentaux en régulant le droit constitutionnel de porter une arme.


Applaudissements enthousiastes de la foule.

Alors, mes très chers amis, il y a urgence à commencer dès à présent à réfléchir à la manière dont nous battrons Jenny Howard ou, si elle ne se présente pas, celui ou celle qui présentera pour elle la prolongation de l’agenda d’ultra-gauche à l’oeuvre depuis le début de ce mandat. Les conservateurs devront choisir un candidat conservateur fort, qui tirera sa légitimité de la rigueur de ses convictions, de la force de son expérience et d’une belle et grande victoire au cours de nos primaires. Nous ne battrons pas les progressistes avec un candidat capable de compromission avec ces progressistes dépensiers, et encore moins avec un candidat sans expérience politique.

Mais, même si nous devons penser aux échéances électorales à venir, nous ne devons pas oublier d’honorer les responsabilités que les électeurs ont confié à des conservateurs. Alors j’espère pouvoir compter sur tout les conservateurs du Congrès, et je remercie le Sénateur Delaby d’être venu manifester son soutien aujourd’hui, pour rejeter ce texte. Et j’espère que les Gouverneurs conservateurs pourront mener une riposte dans leur État pour contrer les effets de l’action présidentielle. Et pour vous parler de cela, je vais vous demander d’accueillir comme il se doit mon bon ami et Gouverneur du Richmond, Henry Murray !


La foule acclama l’ancien Speaker Steve H. Owens qui passait le micro au Gouverneur du Richmond. Ce dernier afficha un sourire un peu narquois en attendant que la clameur s’estompe dans la foule pour commencer à parler.

Merci ! Merci à tous pour votre !

Merci aussi à mon très bon ami Steve Owens pour ces mots justes et encourageants. Et merci bien sûr au talentueux Sénateur Delaby. Nous avons jadis été compétiteurs, mais nous avons depuis été collègues et je me réjouis de nous savoir dans la même équipe contre ce projet de l’Administration Howard.

Le Speaker Owens a utilisé avec une très grande justesse un mot à l’instant : « clientélisme ». C’est exactement ce sur quoi repose ce projet de loi. J’aimerais prendre l’exemple de la fermeture annoncée d’ici dix ans des centrales à charbon dans notre pays. Bien sûr, le démantèlement programmé de la filière du charbon va détruire des emplois, va jeter des familles dans la précarité et constituer une grande perte de pouvoir d’achat pour beaucoup de travailleurs. Jenny Howard ferait-elle subir cela à ses électeurs ? Elle ne le fait pas ! 11% seulement de notre production de charbon est réalisée dans des États dits progressistes. C’est 62% dans des États réputés conservateurs. En bref, Jenny Howard détruit les emplois de ceux qui ne votent pas pour elle. Rien que cela suffit à dissiper le fumeux brouillard dans lequel elle a essayé de nous perdre en nous parlant d’unité nationale et de coopération bipartisane. Jenny Howard ne veut pas le bien de son peuple, elle veut être réélue. Alors si elle peut satisfaire des progressistes extrémistes en punissant des honnêtes travailleurs qui n’ont pour défaut que de voter conservateur, elle ne se gêne pas du tout.


Sifflets et huées pour la Présidente Jenny Howard.

Personnellement, je suis le Gouverneur du grand État du Richmond, qui assume 7% de la production nationale de charbon. Je veux vraiment que les salariés de la filière dans mon État ne soient pas laissés pour compte par cette Administration fédérale dangereuse. Aussi, mes équipes préparent déjà un Acte du Gouverneur que je signerai si cette loi fédérale venait à être adoptée qui incitera les entreprises à employer les salariés ayant perdu leur emploi à cause de la fermeture prochaine d’entreprises liées à la filière du charbon. J’ose espérer que je ne serai pas le seul à le faire. Et je vous demande, à vous qui vous êtes déplacés aujourd’hui ou à ceux qui nous soutiennent dans tout ce pays, d’en exiger autant de vos Gouverneurs. Ne laissez pas l’Administration Howard détruire les emplois de vos voisins, de vos amis. Dites non à cette politique de destruction méthodique et clientéliste des emplois et exigez de vos élus qu’ils en fassent autant !

Car même si nous sommes nombreux à préparer l’après, ce n’est pas une raison pour renoncer à mener la bataille aujourd’hui et maintenant. Nous ne devons pas considéré ce texte comme adopté. Nous devons nous battre et je vous remercie d’être venus aujourd’hui pour le faire à nos côtés. Vous savez, je ne suis pas en politique depuis très longtemps, mais le Speaker Owens pourrait vous le dire, la seule chose qui fait peur à vos élus, c’est de s’imaginer battus aux prochaines élections. Alors appelez les permanences de vos élus du Congrès, envoyez leur des lettres et faites leur bien comprendre ceci : si ils ne souhaitent pas prendre part à la résistance qui doit s’organiser contre ce racket fiscal et cette destruction d’emploi planifiés, alors ils n’auront ni vos dons ni vos voix aux prochaines élections.

Et justement, les prochaines élections seront un enjeu majeur. Nous ne pouvons pas laisser deux ans de plus à des majorités progressistes au Congrès, nous ne pouvons pas laisser 4 ans de plus à la Présidente Howard, nous ne pouvons pas laisser des années de plus aux Gouverneurs progressistes qui remettront leur siège en jeu, à commencer par ceux de vos États, Sénateur Delaby et Speaker Owens, le Gouverneur Dixon et la Gouverneure Grant Rutherford. Ne les laissons pas continuer de détruire notre économie sans rien dire. Ne les regardons pas faire. Utilisons tous les moyens à notre disposition pour que le Congrès empêche ce projet de loi d’atterrir sur le bureau de la Présidente. Ça ne dépend que de nous !

Merci à tous d’être venus ! Que le Sort vous bénisse, et qu’il bénisse la Fédération-Unie !


Une fois qu’il eut fini, le Gouverneur Murray fut acclamé par toute la foule. Il donna le micro à un membre du staff et les trois élus profitèrent de l’ovation de la foule qui commença à scander « Block this bill ! Block this bill ! ». Après 5 minutes à profiter des applaudissements, les trois élus quittèrent la scène et allèrent rejoindre les journalistes pour participer pendant quelques minutes à une conférence de presse improvisée.
Ancien Gouverneur du Richmond
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Jenny Howard
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Victory speech
11 décembre 195

_________________________

Merci ! Merci à tous !

Mes très chers amis, nous l’avons fait ! Après 4 ans de travail compliqué au service de ce pays, vous nous avez donné un mandat clair pour continuer ce travail pendant quatre ans de plus. Je ne peux que vous exprimer mon immense gratitude suite à cette confiance que vous me renouvelez à l’issue de ces quatre ans de travail. Être la Présidente de ce pays est un incroyable honneur réservé à à peine 50 personnes dans l’Histoire de notre pays. Mais savoir qu’une majorité de citoyens estime que je mérite de poursuivre ce travail pendant quatre ans est réellement l’honneur de ma vie.

Il y a quelques minutes, j’ai eu le plaisir d’échanger au téléphone avec le candidat conservateur Malcolm Vanderbilt, qui nous a félicité pour notre victoire ce soir. Je l’en remercie et je tiens à le féliciter également pour sa forte campagne. Quasiment inconnu du grand public il y a encore quelques mois, il a surgi dans le paysage politique en gagnant des primaires conservatrices et en recueillant aujourd’hui des dizaines de millions de suffrage. Je lui adresse à lui, à son colistier le Sénateur Wallington, à sa famille et à ses soutiens mes félicitations pour son résultat qui reste impressionnant. Et je veux d’ailleurs rassurer les électeurs de Malcolm Vanderbilt et du Sénateur Wallington. Pendant 4 ans, j’ai voulu être la Présidente de tous, sans me soucier de vos choix électoraux. Je n’ai aucunement l’intention de m’arrêter maintenant. Parce que la Fédération-Unie n’est que renforcée quand elle s’unit derrière ses valeurs unanimement partagée.

J’aimerais remercier toutes celles et ceux qui ont participé à ce succès ce soir. Je parle de toutes celles et ceux qui ont affiché leur soutien, de celles et ceux qui ont appelé des millions d’électeurs, qui ont sonné à des portes, qui ont planté des pancartes dans leurs jardins ou qui ont donné à notre campagne. Nous n’aurions rien pu faire sans vous et cette victoire est autant la votre que la mienne. Parmi ceux qui ont pris part à cette campagne, il y a bien sûr le Vice-Président Murphy et son épouse. Andrew, ton engagement pendant quatre ans et pendant cette campagne m’a été plus que précieuse, et je suis extrêmement heureuse de continuer quatre ans de plus avec toi. Je veux évidemment remercier ma famille : Isaac pour te tenir à mes côtés dans tous les grands moments de cette belle aventure, et bien sûre Jane sans qui nous n’aurions pas pu faire autant pendant quatre ans, et que je veux féliciter pour sa réélection au Congrès.

Dès demain, je veux tourner la page de ces élections et mettre fin à ces périodes polarisantes vectrices de tant de divisions. L’heure est venue de nous rassembler, et j’y mettrai toute mon énergie en reprenant dès demain et à temps plein la gouvernance de ce pays, et ce dans l’intérêt du plus grand nombre. Nous ne pourrons nous unir que si nous accomplissons de nouveaux grands succès nationaux et bipartisans, comme notre premier mandat en a été jalonné.

Nous n’avons pas tous fait le même choix aujourd’hui. Mais nous partageons une citoyenneté, un patriotisme et un amour pour de nombreuses valeurs. Nous avons bien plus de choses qui nous unissent que de choses qui nous divisent et je veux que cela transparaisse dans la politique qui sera menée. J’en profite pour dire à Malcolm Vanderbilt que ma porte lui est ouverte si il souhaite me faire part de ses préoccupations, il a aujourd’hui clairement reçu un mandat pour le faire de la part de dizaines de millions d’électeurs.

Alors mes très chers amis, nous ouvrons aujourd’hui le deuxième et dernier chapitre de cette formidable aventure. Le premier fut exaltant et a permis de grandes avancées, mais le second sera encore plus beau et permettra d’améliorer encore les vies de davantage de fédérés, comme je souhaite le faire pendant chacun des jours de Présidence qu’il me reste. Alors merci encore pour cette formidable confiance renouvelée et maintenant, finissons le travail pour rendre la Fédération-Unie plus grande, plus belle et plus forte qu’elle ne l’a jamais été.

Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse, et qu’il bénisse la Fédération-Unie !
42e Présidente de la Fédération-Unie
Ancienne Sénatrice pour l’État de Two Rivers


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