This is GIN Breaking News
Quel colistier pour Dave Leon Clement ?
Vainqueur large des primaires progressistes, l’ancien Secrétaire à la Sécurité Territoriale Dave Leon Clement doit désormais choisir celui ou celle qui constituera avec lui le ticket progressiste qui affrontera Stanley Graham.
Alors que les primaires sont désormais terminées et que Dave Leon Clement sait qu’il affrontera l’ancien Magistrat Fédéral conservateur Stanley Graham. Ce dernier devrait annoncer l’identité de son colistier dans un rassemblement à Hillsborough demain midi. À ce stade, la campagne de l’ancien Secrétaire à la Sécurité Territoriale dans l’Administration Howard semble envisager prioritairement une liste de six noms que GIN vous révèle en exclusivité.
En tout premier lieu, le choix de Charles-Arthur Jane semble être largement considéré. Quasiment inconnu avant les primaires, ce membre du Congrès a créé la surprise en remportant plus de 8 millions de suffrages et trois États lors des primaires. Sa nomination amènerait de nombreux avantages comme l’unité du parti derrière le ticket. Assez jeune (42 ans), il pourrait incarner une forme de renouveau . Élu de l’État de Rochester, il pourrait aider les progressistes à le faire basculer. Il reste relativement proche de la ligne du nominé présomptif du Parti, ce qui pourrait d’une part garantir la cohérence idéologique du ticket mais également repousser les électeurs modérés et indépendants. Enfin, la nomination de Charles-Arthur Jane annoncerait la formation du premier ticket progressiste exclusivement masculin depuis 179, avec le succès que l’on sait pour le parti.
Autre possibilité évoquée, celle de choisir Nicolas Edwards, leader des progressistes à la Chambre depuis le départ de Jane Howard et, surtout, candidat à l’élection présidentielle de 203. À 55 ans, l’ancien Speaker de la Chambre et également membre de l’aile gauche du Parti Progressiste serait un choix de cohérence idéologique et également la nomination d’un homme connu du grand public. Mais une telle option comporte de nombreux inconvénients. D’abord, Nicolas Edwards a logiquement toujours une image de perdant de la dernière élection présidentielle et son leadership au Congrès est loin de faire l’unanimité, lui qui a été réélu d’extrême-justesse à la tête du caucus progressiste après les mi-mandats Enfin, il a également le désavantage d’être un homme blanc, pas idéal pour le parti qui s’autoproclame de la diversité.
Autre nom évoqué, celui de l’ancien Gouverneur de Fort Oak Andy Williams. À 51 ans, cet entrepreneur n’a exercé un mandat politique que pendant les deux ans qu’il a passé à la tête de son État. Si son mandat a été marqué par de nombreuses initiatives législatives (armes à feu, avortement, droit de grève, politique pénale ou réforme fiscale), il reste largement inexpérimenté. Sa nomination assurerait au Secrétaire Clement le soutien des plus modérés de son parti et pourrait l’aider à séduire les électeurs indépendants. Mais la nomination d’un homme blanc venu d’un État largement progressiste (le seul à avoir viré au bleu sans discontinuer depuis 179) pourrait ne pas être un choix stratégique pertinent.
Un autre nom de retirée de la vie politique se fait entendre au sein de la campagne Clement, celui de l’ancienne Speaker Jane Howard. À 56 ans, celle qui a régné sur le caucus progressiste à la Chambre pendant 8 ans avant de devenir la première femme élue Speaker à la fin de la Présidence de sa mère pourrait accepter un retour en politique, elle qui a stoppé sa carrière congressionnelle seulement quelques semaines après le début de son huitième mandat à cause des problèmes de santé de sa fille. En plus de sa réelle expérience au Congrès, son bilan de législatrice pendant la Présidence Jenny Howard a été essentiel dans l’adoption des dernières grandes lois progressistes, quand bien même l’essentiel aient été remises en question par les conservateurs depuis. En plus de garantir la diversité du ticket, elle pourrait également se révéler être un choix stratégique en marquant des points dans l’État de Two Rivers dont elle est originaire. Mais l’essentiel des accomplissements de la carrière de Jane Howard ont été réalisés dans l’ombre de sa mère qui reste une figure très critiquée, tant par les conservateurs que par une large partie des progressistes.
À 57 ans, l’ancienne Magistrate Fédérale Zoe Montiel semble être également un choix considéré. Elle a participé à la même Administration que Dave Leon Clement pendant sept ans. Mais si cette ancienne procureure fédérale nommée par Nancy Chapman pourrait aider la campagne Clement auprès de l’électorat féminin, elle reste très associée à la débâcle progressiste de 199. En 203, Dave Leon Clement n’avait d’ailleurs pas été tendre avec sa candidature, parlant des « manigances en sous-main et des accords opportuns » à propos de son ticket avec Peter Dixon.
À 51 ans, Brooke Simpson semble être un choix sérieusement considéré par la campagne Clement. Ancienne magistrate fort oakienne et Procureure-Générale de son État pendant deux ans, elle dispose déjà d’une forte notoriété nationale grâce à sa campagne présidentielle de 203 qui avait créée la surprise en rassemblant près de 6 millions d’électeurs dans le cadre des primaires. En plus d’être une femme idyélno-fédérée, c’est également une modérée dans le parti qui pourrait aider à obtenir le soutien des électeurs modérés et indépendants. Toutefois, elle a déjà eu par le passé de vifs échanges avec Dave Leon Clement dans le cadre de sa campagne et elle pourrait ne pas vouloir renoncer à sa manifeste ambition de briguer la succession de la Gouverneure Amy Keller.
Si la campagne Clement semble se focaliser sur ces six profils, elle n’exclut pas d’opter pour un choix plus surprenant. Quelques noms sont alors évoqués dans un tel scénario, comme les Représentantes Alyssa Burton et Cathy Marsh. Sont également mis en avant les noms de l’ancienne Gouverneure Melanie Barton du Northunderland, candidate à l’investiture retirée avant le premier caucus, du Gouverneur d’Arcadia Liam Aomatsu ou encore de l’ancien membre du Congrès Ben Cooper.