Charles-Arthur Jane

[Charles-Arthur Jane]

Charles-Arthur Jane

@C.H.Jane

Bonjour à tous et toutes chers amis fédérés, et bienvenue sur mon compte chirper ;)

[Charles-Arthur Jane]

Charles-Arthur Jane

@C.H.Jane

Très heureux d'avoir pu me rendre au sein de la la Liberty School de mon Etat natal de Rochester, afin d'annoncer l'une des décisions les plus importantes de ma carrière: ma candidature à l'élection présidentielle fédérée.

Suite à la révolution conservatrice, notre parti est trop longtemps resté amorphe et incapable de se réinventer: aujourd'hui, je veux incarner l'espoir d'une nouvelle génération de progressistes, au service du peuple fédéré, et désireuse de réparer les fractures béantes entre les souffrances de nos concitoyens et la puissance de notre Nation.

Cette campagne, je veux en faire l'espoir d'une nouvelle frontière à atteindre pour notre pays, sans nous contenter de déconstruire les avancées conservatrices ni renier nos valeurs progressistes, sans nous cantonner à une modération notabiliaire ni nous extrémiser dans un socialisme idéologue: cette nouvelle frontière, c'est ensemble que nous la tracerons.

[Charles-Arthur Jane]

Charles-Arthur Jane

@C.H.Jane

Pour ce premier jour de campagne, je me suis rendu sur le campus de la Libertytown public university, afin de renouer avec les jours heureux de ma lointaine vie étudiante, mais surtout pour retourner au contact de notre jeunesse pour qui nous manquons cruellement d’ambition et de vision.

L’université constitue la voie d’accès à l’émancipation intellectuelle et à la réussite sociale et économique: elle devrait donc être accessible à toutes et à tous, et sa sélection devrait se baser sur des critères équitables et méritocratiques. Pourtant, les frais prohibitifs de nombreuses institutions conduisent beaucoup d’enfants des classes moyennes et populaires à renoncer à poursuivre de telles études, ou à souscrire un colossal prêt étudiant. Ces prêts, soumis aux intérêts du marché, les endettent durablement et pénalise leur entrée future dans l’âge adulte en impactant leur vie personnelle comme professionnelle. Ce décalage entre enfants de l’élite économique et des classes moyennes et laborieuses, je l’ai moi même expérimenté, et j’ai pu voir nombre de mes camarades y sacrifier leurs espoirs et leur carrière.

Alors, contre ces folies contradictoires avec nos valeurs libérales et émancipatrices, je propose un mécanisme simple, garantissant responsabilisation, raison financière et équité sociale: la mise en place de prêts étudiants à taux zéro garantis par la réserve fédérale:
🏦 Preservation de la santé financière de nos universités
🤝 Garantie du pouvoir d’achat de nos étudiants
👁‍🗨 Ajustement par l’Etat de la dette étudiante ouvrant la possibilité à des allégements conjoncturels

Car j’ai la conviction qu’investir dans notre jeunesse et dans son avenir constituent les meilleures garanties vers la nouvelle frontière qu’ensemble, nous pouvons atteindre !

[Charles-Arthur Jane]

Charles-Arthur Jane

@C.H.Jane

La dernière sortie du candidat conservateur Stanley Graham illustre bien la triste réalité de la révolution conservatrice: un retour en arrière néfaste et meurtrier sur le droit des femmes à disposer de leurs corps.

En voulant charmer par des cantiques religieux l’électorat Constantin, il affirme vouloir renforcer la coercition qui pèse contre la liberté des femmes à disposer de leurs corps. Mais en prétendant jouer la partition de la vie comme de la mort, Stanley Graham inverse avec cynisme la partition, en défendant le camp de la mort et du sang contre la défense des vies heureuses. L’avortement n’est ni un meurtre, ni un plaisir, ni une hérésie: il s’agit d’un processus médical nécessaire pour préserver la vie des mères, défendre les libertés des femmes et protéger au final l’existence de nos enfants.

Interdire l’avortement n’en fais pas diminuer le nombre: il en augmente simplement la mortalité. Interdire l’avortement ne renforce pas la moralité de notre nation: il clôt juste la dernière porte de sortie des femmes victimes de viols ou d’incestes, de celles dont la vie est menacée, dont les moyens ne leur permettent pas de subsister, à subir le poids d’un enfant non désiré dont elles assumeront seule la charge économique, psychologique et le paieront potentiellement de leur vie. Interdire l’avortement, c’est simplement remplacer un cadre légal, rationnel et protecteur par le chaos des faiseuses d’anges et des démons de l’obscurantisme. #abortionright

[Charles-Arthur Jane]

Charles-Arthur Jane

@C.H.Jane

Très heureux d’avoir pu assister à une réception un peu spéciale au sein du somptueux Regency Ballroom du Diamond Phylicia Hôtel. Si vous passez une nuit dans la ville historique de Two Rivers, je vous conseille sans hésiter cet établissement au personnel ponctuel et définitivement charmant, presque autant que le public d’hier soir !

Et justement, dans la ville où le temps est devenu symbole d’indépendance, j’ai eu cœur à défendre un plan pour ressusciter le doux tintements des cloches de la liberté. Car pour conquérir une nouvelle frontière de progrès, il nous faut un réseau ferroviaire puissant, accessible et moderne.

C’est pour cela que j’ai proposé une refonderions de nos lignes entre État, un soutien au déploiement de trains à grande vitesse, et une modernisation de nos réseaux locaux. Nous devons avoir des infrastructures de transport à la hauteur de nos ambitions et de notre puissance, qui soient accessibles à l’ensemble de nos concitoyens. Car c’est en embarquant dans le train de l’avenir et de la modernité équitable et juste, que nous roulerons vers la nouvelle frontière à laquelle nous aspirons !

[Charles-Arthur Jane]

Charles-Arthur Jane

@C.H.Jane

L’agent sportif Kahoere Harper décide ainsi de quitter ses fonctions de maitre à étouffer les grands scandales sexuels de nos sportifs pour venir nous livrer quelques leçons de rhétorique politique. Ainsi j’apprends qu’il faut disposer d’une pilosité faciale fournie pour faire un bon politicien: dommage que le crâne de Mr Harper ne soit aussi lisse qu’un oeuf au premier jour, peut être le signe d’une calvitie avancée qui se serait étendue de ses idées et de son verbe à son crâne lui même.

Mr Harper nous révèle aussi que gagner des millions et côtoyer des stars ne permet pas de disposer d’une argumentation logique et cohérente. En effet, alors que lui même soutien un camp promoteur de valeurs obscurantistes qui brident notre jeunesse et s’attaquent aux libertés fondamentales, il se moque de l’hommage rendu aux grandes victoires progressistes des années Glassberg: il est vrai qu’il doit être difficile de se souvenir de ces heures de gloire et d’espoir lorsque l’on nage dans la vénalité et la mauvaise foi à contre-courant de son époque.

Charlie Miller n’a peut être pas les mêmes solutions que moi pour lutter contre le déclin progressiste, mais il incarne une force et une volonté de changement qui font l’espoir de notre parti. Lui au moins sait compter: le pouvoir n’échappe pas aux progressistes depuis des décennies puisque Jenny Howard a vu son mandat se terminer il y a tout juste huit ans. Effectivement Mr Harper, la révolution conservatrice fut un très long désert qui nous fait perdre la notion du temps: c’est pour cela que dans quelques mois, nous allons y mettre fin !

Charles-Arthur Jane a rechirpé

[Charles-Arthur Jane]

Charles-Arthur Jane

@C.H.Jane

Magnifique journée de campagne au soleil de Los Elegidos, loin des déserts arides d’une Fédération passée que semble affectionner le cow-boy sur le retour Stanley Graham, mais au coeur de la vie quotidienne et des préoccupations concrètes de nos concitoyens. Et un problème majeur qui inquiétent à juste titre nos familles les plus précaires, c’est bien la question du pouvoir d’achat: face aux bas salaires, à l’inflation, aux crédits immobiliers et étudiants, comment nourrir chaque jour sa famille ? Comment survivre dans l’angoisse du lendemain, quand le 5 du mois rogne déjà sur notre faible épargne ?

C’est pour répondre à ces questions qu’au cours d’une visite au sein d’un supermarché Felmart, je suis venu entendre les angoisses légitimes de mes concitoyens, et tenter de formuler des réponses politiques concrètes et opérationnelles visant à redonner de la vigueur au pouvoir d’achat des citoyens fédérés. Je ne crois ni à l’économie planifiée, ni à la dérégulation débridée: mais que pour que notre société permette à chacun de s’épanouir, notre Etat doit garantir à tous les enfants de ce pays des conditions de vie dignes: un repas sur la table, des habits sur le dos et un abri pour se laver, dormir et vivre au chaud.

La « promotion Jane » vise à restaurer ce pouvoir d’achat:
- ⚙️ Définition tous les deux ans d’une liste de produits de première nécessité essentiels à la vie quotidienne
- 🧺 Plafonnement des prix de ces biens pour défendre le pouvoir d’achat des ménages (revenu mensuel = ou > au revenu médian en thalers constants)
- 💴 Subvention publique accordée aux ménages les plus précaires pour compenser tout dépassement de ces plafonds

Avec ce mécanisme, c’est un soutien concret et adapté au pouvoir d’achats de nos concitoyens, une régulation de l’inflation et une préservation de l’efficience économique de nos distributeurs: un pas essentiel vers notre nouvelle frontière de justice sociale et d’amélioration concrète du Way of Life de nos middle et lower-class !

[Charles-Arthur Jane]

Charles-Arthur Jane

@C.H.Jane

Le vice président Wood veut débloquer des fonds pour soutenir les associations de charité Constantines. S’il est toujours bon de soutenir toute forme de soutien aux plus précaires, aux orphelins, aux sans domicile fixe et à tous ceux qui souffrent des maux de la misère, l’action privée est insuffisante pour combattre ces maux.

Les associations constantines ont un mérite certain, mais le soutien public n’a aucune raison rationnelle de se limiter à leur cadre. Toute association civile ou religieuse devrait se voir octroyer les moyens de mener sa mission, tant par le soutien public que par l’incitation au mécénat privé. Il n’y a pas de concurrence culturelle ou religieuse à lutter contre la misère : seule l’action compte.

Et l’action, elle doit aussi s’effectuer au niveau des autorités fédérées comme fédérales, par l’adoption de grands plans de lutte contre la pauvreté, le déploiement de politiques de proximité, l’amélioration du réseau d’infrastructures d’accueil et le soutien à la réinsertion et a l’accompagnement des plus fragiles, que notre société laissent trop souvent sur le côté de la route.

[Charles-Arthur Jane]

Charles-Arthur Jane

@C.H.Jane

L’ancien Secrétaire Clement veut répondre aux difficultés des grandes lignes ferroviaires par la mise en d’une nationalisation et d’un monopole public. C’est une proposition courageuse et ambitieuse, certes, mais que je n’estime pas adaptée à la pluralité de nos lignes ferroviaires. Certes Fedtrak doit jouer un rôle majeur dans la reconstruction d’un réseau ferroviaire ambitieux et stratégique, et je rejoins le constat du Secrétaire Clement sur son rôle pivot pour les lignes trans étatiques à grande vitesse. La question est cependant moins de savoir si Fedtrack doit disposer d’un monopole, que de savoir quel service Fedtrack peut accorder a ces lignes: un train de qualité, sur, moderne et aux tarifs accessibles. Si la concurrence parvient a s’adapter et propose une offre efficiente et équilibrée, elle peut être maintenue: sinon, elle doit être supprimée.

Mais pour les plus petites lignes isolées, Fedtrack doit agir au cas par cas, en lien avec les États. Notre Fédération repose sur une Union d’Etats autonomes, qui sont les plus à mêmes de juger et de mettre en œuvre les infrastructures nécessaires au désenclavement de leurs zones rurales. Je ne crois pas au pilotage globale de Fedtrack depuis Saint Paul, mais plutôt à la mise en œuvre par l’Etat fédéral d’un cadre protecteur et d’une entreprise de qualité, se segmentant au niveau local en autant d’adaptations à disposition des autorités locales.

Je crois que l’action publique doit se construire ensemble, au niveau local, avec une impulsion commune. C’est ainsi que nous avancerons, sans grand discours homogène, mais en construisant au cas par cas les lignes qui nous mènerons vers une nouvelle frontière.

[Charles-Arthur Jane]

Charles-Arthur Jane

@C.H.Jane

Je suis fort amusé de constater que la critique humoristique du clip de campagne de Stanley Graham ne fasse sortir notre cher ancien magistrat fédéral de ces gonds, lui faisant enfoncer la porte des habituels sophismes conservateurs. Il prétend que je l’insulte en le qualifiant de « cow-boy », car cela reviendrait à décrire un plouc arriéré des campagnes: pourtant, je me référais à la vision littérale d’un cow-boy, c’est à dire un homme chargé de conduire les troupeaux de bestiaux dans notre Fédération au coeur des années 40, soit il y a près de 150 ans. Mr Graham prétends parler au nom du pays profond dans ses clips de campagnes: mais il dépeint des terres rurales idéalisées, qui n’existent plus depuis près d’un siècle. Nos campagnes ont connu des mutations profondes, et ont dépassé l’âge d’or des cowboy virils, des saloons et des duels au pistolet: reconnaitre ces évolutions n’est nullement mépriser les terres rurales de la Fédération Unie: c’est au contraire connaître ce qu’elles sont.

Etant moi même né dans une zone rurale, j’ai eu connaissance, bien que ces informations sur mon passé soit peu connues et je l’admet moi-même, avoir été discret sur mes propres origines avant cette campagne, de ces maux dont souffres la Fédération que vous décrivez comme profonde. Si la mention des déserts du Far West lui fais penser à une attaque envers les ruraux de notre pays, c’est Stanley Graham qui possède je pense le plus cruel mépris de nos habitants non-urbains. Hors des villes, les souffrances causées par le manque de services publics, la libre circulation des drogues, le fléau de l’alcoolisme, le manque d’infrastructures médicales, l’absence de perspective économique en dehors du secteur agricole, les logements insalubres: autant de maux dont ne parlent guère le candidat conservateur. Mais aussi la richesse des sociabilités traditionnelles, l’entraide, la vie en petites communautés, le contact de la nature, le savoir faire manuel, la résilience: autant de qualité qui vont bien au delà de la virilité ancienne exaltée par le clip de campagne de Stanley Graham et qui correspondent bien mieux à la réalité de nos campagnes.

Oui, j’estime être au coeur de la vie quotidienne de mes concitoyens entre le rayon fruit et légume d’un supermarché FedMart, comme dans un train rural, sur les traces d’un quartier isolé, dans les plaines des campagnes d’Arcadia. Bien plus que dans les centres de tirs ou les ritournelles des anti-avortements, ces valeurs quotidiennes sont au coeur de la vie des fédérés. Le mépris des élites de Saint-Paul, progressistes comme conservatrices, a effectivement nuit à de nombreux de nos concitoyens ruraux: mais si nous prétendons parler en leur nom, écoutons les sans les caricaturer.