Parc urbain paysager situé à New Haven, dans l'Etat de Sealand. Nommé en l'honneur du théologien et pasteur constantin fédéré qui fut également Gouverneur colonial de Sealand, lorsqu'il s'agissait encore d'une colonie du Royaume de Craigaoith.
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Franklin Johnson Park
- Fédération-Unie
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Parc urbain paysager situé à New Haven, dans l'Etat de Sealand. Nommé en l'honneur du théologien et pasteur constantin fédéré qui fut également Gouverneur colonial de Sealand, lorsqu'il s'agissait encore d'une colonie du Royaume de Craigaoith.
- Tommy Harper
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Town hall meeting à New Haven, Sealand
Samedi 15 août 179
À la dernière minute, le Président McCarthy avait du renoncer à sa présence aux côtés du Sénateur Tommy Harper, également son directeur de campagne, à l'occasion du Town hall meeting. Une réunion des plus urgentes sur le situation en Idylénie de l'Est le retenait à la President's House. Refusant d'annuler pour autant, le Président demanda à son ami d'assurer l'évènement sans lui.
Le Town hall meeting avait été organisé au coeur du Franklin Johnson Park. Face à un public dense, le Sénateur Harper fit son apparition sur la scène, montée pour l'occasion quelques heures auparavant. Ceux qui le connaissaient lui réserva un accueilli chaleureux, les autres l'applaudir timidement. Tommy s’installa au pupitre et prit la parole.
Bonsoir à tous !
Pour ceux d’entre vous qui ne me connaissent pas, je suis Tommy Harper, sénateur de l'Etat de Rochester et directeur de la campagne de ré-élection de James McCarthy. Il aurait par ailleurs adoré être présent ce soir mais une présidence a son lot d’imprévus et, malgré la campagne, James McCarthy doit continuer de gérer les affaires d’un pays qui, je le rappelle, est en guerre. Le Président vous transmet donc ses amitiés et m’a chargé de venir répondre à vos interrogations sur son programme pour les quatre années à venir. Nous allons donc commencer. Avec vous madame ?
Il montra une femme au deuxième rang qui levait la main. Un micro lui parvint.
Bonsoir Sénateur. On voit depuis le début de la campagne que vous êtes très agressif vis-à-vis du ticket progressiste. Ce n’est pas problématique quand on entend rassembler le pays ?
Bonsoir Madame. Pour vous répondre sur le fond, je n’estime pas qu’il s’agisse d’un problème dans la mesure où nous pointons les défauts de ce ticket. C’est la démocratie. Il faut convaincre que son projet est le meilleur et aussi montrer en quoi vous êtes meilleurs que vos adversaires.
Moi, j’estime que présenter un ticket sans aucune diversité de genre, de géographie et d’ethnie pose problème. J’estime que d’avoir pour lubie la question environnementale qui est importante certes, mais la plus importante de toute, pose problème. J’estime que rédiger des théories scientifiques quand le contribuable nous rémunère en tant que Sénateur est un problème. J’estime qu’instrumentaliser une attaque au couteau de cuisine pour justifier une politique anti-armes à feu est un problème. J’estime que céder à l’ultra-gauche en nommant un socialiste soutenu par les vakéministes sur le ticket est un problème. Vous avez le droit de ne pas être choquée par ces faits mais c'est notre devoir de les rappeler aux fédérés. D’autre part, et je finirais là dessus, nous menons en parallèle une campagne qui présente beaucoup de projets et d’idées qui vont rendre à la Fédération la grandeur qu’elle mérite.
Applaudissements.
Bonsoir Monsieur... euh...
Harper !
Quelques rires se firent éclatèrent.
Merci ! Bonsoir Monsieur Harper, j’aimerais vous parler de sécurité nationale. Comment comptez-vous faire pour que notre armée soit forte et capable d’intervenir partout dans le monde pour venger ceux qui ont été attaqués ?
Je vous remercie de poser cette question, qui porte sur un sujet crucial sur lequel nous sommes très engagés. Nous l'avons vu à l’occasion de la nouvelle attaque par le Califat sur notre sol dans l’Etat voisin de Fort Oak à Windtown; nous devons éradiquer ce Califat à l’extérieur. Ici, c’est une masse invisible qui peut frapper partout sous nos yeux. Nous devons donc l’éradiquer sur ses terres. Pour cela, nous avons un plan qui s’articule en cinq grands axes principaux. Le premier, c’est, dans un monde dangereux, de renforcer notre armée pour la rendre forte. C’est absolument crucial et c’est l’engagement de toujours du Président McCarthy qui veut que la nation soit en mesure de tenir ses promesses à l’international. Le second point, c’est une efficace défense antimissile, cruciale si nous voulons protéger notre pays. Nous devons nous défendre face à des Etats voyous, des Etats qui provoquent via des armes de destruction massive notre si grande nation. Le troisième point, c’est une augmentation de la taille de notre armée. Nos 1,2 millions de soldats sont extrêmement dévoués à leur pays et je veux les en remercier une fois supplémentaire. Mais nous devons nous doter d'une armée plus étendue pour détenir une force de frappe encore supérieure. La taille et la composition de l’armée doivent être mieux adaptés aux besoins de notre défense nationale. Nous voulons également une modernisation de nos forces armées, avec des technologies plus adaptées aux nouveaux modes d’affrontement, notamment face à des terroristes tels ceux du Califat. Enfin, nous voulons prendre davantage soin de nos soldats, véritables héros de la nation, trop souvent méprisés ou tout du moins oubliés, ainsi que de leurs familles. Fidèle aux combats de sa vie, le Président McCarthy souhaite une meilleure rémunération de nos soldats, de meilleurs avantages sociaux ainsi qu’une qualité de vie supérieure pour les familles.
Applaudissements nourris dans l’assistance.
Sénateur Harper, que souhaite faire le Président sur la question budgétaire ?
À nouveau, vous soulevez une question d’importance. Certains ici le savent peut-être, il y a quatre ans, j’étais candidat à la Vice-Présidence pour le Parti de la Réforme. Je défendais alors des budgets fédéraux à l’équilibre. Si je me suis rallié à James McCarthy, c’est qu’il prenait des engagements sérieux en matière de réduction des déficits. Le Président McCarthy a compris qu’on ne regagnerait pas la confiance des contribuables avec une dette colossale. Car bien souvent, j’entends des fédérés craindre qu’en cas de déficit trop important, ils doivent encore payer les pots cassés avec de nouvelles taxes ou hausses de taxes. Il faut donc des actes forts contre le déficit pour rassurer nos contribuables et ainsi regagner leur confiance. Dans son programme, il propose d’ailleurs un budget équilibré d’ici la fin du mandat grâce à une politique anti-gaspillage d’argent public qui se matérialisera par un véto présidentiel sur tout projet comportant trop de dépenses earmarks ou gaspillant des sommes trop conséquentes d’argent public futilement.
D’ailleurs, j’aimerais vous mettre en garde. Voter pour le ticket conservateur est effectivement voter pour un budget à l’équilibre. Mais c’est aussi voter contre le gaspillage d’argent public. Je ne parle pas de ces fois où, de son propre aveu, le Sénateur Hamilton écrivait des théories scientifiques, tout en étant payé en tant que Sénateur par le contribuable. Je parle de la politique que mènerons ce Sénateur et son colistier d’ultra-gauche. Assurance santé publique et universelle, universités gratuites, programme spatiale pour exfiltrer des millions de gens, ces dépenses futiles ont deux débouchés possibles : une faillite économique ou une hausse nette des impôts. Dans tous les cas, on ne retrouvera pas pas la confiance des contribuables ainsi.
Applaudissements.
Bonsoir Sénateur, bonsoir à tous. Sénateur, pouvez-vous nous dire quelles seront vos priorités en matière économique ?
Oui, je le peux cher monsieur. La première des priorités est la famille. Nous voulons ramener des revenus au sein du ménage. Pour cela, nous devons agir contre la hausse des prix du pétrole qui menace l’équilibre financier de plusieurs familles. Le Président McCarthy et la Vice-Présidente Reid arrêteront le remplissage de la réserve stratégique de pétrole, pour ainsi en remettre sur le marché et faire baisser les coûts. Ensuite, ils aideront les propriétaires qui travaillent à garder leur logement et les étudiants à être épargnés par la crise du crédit. Mais le plus important, c’est une politique fiscale qui a pour but la relance économique avec un soutien à la croissance et à la création d’emploi. Dans le même temps, la classe moyenne gagnera du pouvoir d’achat grâce à la suppression de l’Alternative Minimum Tax.
Bonsoir. La santé est une question importante dont se sont emparés les progressistes. Quelle est votre position sur le sujet ?
C’est vrai qu’il s’agit là d’un sujet que les progressistes ont bien souvent monopolisé ces dernières années. Mais, sans proposer une explosion de notre dette, nous proposons aussi que la santé soit améliorée. Tout d’abord, nous soutenons un plan spécifique pour que les patients à risque élevé soient assurés. Nous savons que ce sont eux qui ont le plus de mal à s’assurer alors que ce sont ceux qui en ont le plus besoin. Grâce à des avantages fiscaux, le Président et la Vice-Présidente soutiendront une meilleure accessibilité aux assurances pour ceux qui ne sont pas préalablement assurés par leur employeur. Nous voulons aussi, pour simplifier ce système, que les assurances puissent d’avantages suivre les assurés d’un emploi à l’autre. Enfin, le Président et la Vice-Présidence souhaitent encourager les Health savings account et en élargir les avantages.
Applaudissements.
Bonsoir. James McCarthy étant un vétéran, que prévoit-il de faire pour les autres ?
Vous l’avez dit, le Président McCarthy est un vétéran de guerre et il propose donc un programme en faveur de nos vétérans, quand d’ailleurs notre adversaire d’ultra-gauche Callahan estime que ce n’est pas du tout une priorité.
Huées contre le colistier d’ultra-gauche.
C’est d’ailleurs dans cette ligne de soutien à ceux qui furent des héros de la nation que le Président avait soutenu publiquement le texte visant à couvrir les frais de santé des vétérans. Mais nous devons aller plus loin, c’est la conviction du Président et de sa colistière. Ce n’est d’ailleurs pas un combat nouveau pour lui. Sénateur, le Président McCarthy avait parrainé des projets visant à proposer aux militaires certains aménagements fiscaux et à la mise en place de programmes d’épargne à l’étranger. Cette position n’a pas changé chez lui. Mais le plus important, c’est la réintégration dans la société civile de nos vétérans. Quand ils reviennent sur le sol fédéré, ils n’ont pas forcément de diplôme et ont parfois peu de chance de trouver un emploi. Nous voulons permettre l’éducation de certains de nos anciens combattants, pour leur donner un bagage suffisant pour trouver des emplois, ce qui rentre ensuite dans la politique plus globale de création d’emplois que nous mènerons.
Applaudissements.
Bonsoir. Il y a quatre ans, j’ai voté pour le ticket du Parti de la Réforme sur lequel vous étiez.
Quelques huées éclatèrent.
Je vous en prie ! L’essentiel est que elle comme moi soyons là ce soir à soutenir le Président McCarthy !
Applaudissements soutenus.
Et votre ticket reprochait le manque d’ambition sécuritaire du candidat McCarthy. Le pensez-vous toujours ?
Non ! Il y a quatre ans, j’estimais que James McCarthy n’apportait pas de garanties suffisantes sur la question de l’immigration. Aujourd’hui, je suis rassuré sur la question en lisant son programme. Car tout d’abord, nous allons sécuriser nos frontières, par la mise en place de barrières physiques et virtuelles, indispensables pour contrôler le flux migratoire. Ensuite, nous nous assurerons que les personnes que nous autoriseront à rentrer sur le territoire national soient aptes à travailler. Dans le même temps, nous poursuivrons avec toujours plus de zèle les entreprises qui emploient des clandestins. Nous sommes sérieux et nous ne voulons plus que des milliers de personnes attendent en dehors de ce pays depuis des années.
Mesdames et messieurs, il me reste à vous remercier d’être venus participer à cet événement. Une nouvelle fois, je vous présente, au nom du Président McCarthy, toutes mes excuses pour son absence. Nous vous attendons très nombreux mardi dans les bureaux de votes pour soutenir en masse le candidat de la relance économique, de la protection de nos valeurs et du second amendement, d’une immigration choisie, d’une politique budgétaire raisonnable, d’une politique environnementale engagée, d'une politique énergétique innovante et d'une politique de défense de la nation face à ses périls extérieurs. Alors pour toutes ces raisons, mardi, ce doit être un vote franc et massif en faveur du Parti Conservateur !
Sitôt le Town hall meeting terminé, Tommy reçu un tonnerre d'applaudissements de la part des supporters du Président McCarthy. Il prit le temps d'aller à leur rencontre pendant une bonne heure afin d'échanger longuement avec eux. Il rejoignit ensuite les autres membres de l’équipe de campagne pour un débriefing.
Ancien Sénateur pour l'État de Rochester
- Jenny Howard
- Mort·e
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22 novembre 195
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Alors que s’approchait l’élection présidentielle et que les conservateurs étaient tous lancés dans la bataille pour l’investiture de leur parti, la Présidente, à l’instar de ses prédécesseurs, se dirigeait vers une campagne facile vers la nomination progressiste. Encore fallait-il officiellement se lancer dans la bataille. La Présidente avait voulu le faire le plus tard possible, pour pouvoir consacrer autant que possible son temps à faire passer de dernières réformes qui seraient tant utiles au pays qu’à sa campagne de réélection.
Mais l’heure était venue de se lancer officiellement dans la course. Elle avait choisi le Franklin Johnson Park pour annoncer officiellement sa candidature, dans la ville de naissance de son Vice-Président Andrew Murphy et capitale de l’État dont tant de membres de son Administration étaient issus. Des centaines de supporters étaient massés dans le parc, devant et derrière la scène installée par les équipes de la campagne Howard. Entre les deux prompteurs trônait un pupitre orné du sceau présidentiel. Car même si elle se devait de revenir dans l’arène politicienne pour ses élections, il n’était pas question que qui que ce soit oublie que Jenny Howard était plus Présidente que candidate.
La foule arborait en masse des goodies à l’effigie de la Présidente et de son Vice-Président et commençait à scander des slogans en faveur de Jenny Howard, quand fut annoncée l’arrivée sur scène de la Présidente, accompagnée par l’hymne fédéré.
La foule ovationna la Présidente qui faisait son apparition sur la scène. Elle salua ses supporters de la main avant de se placer derrière son pupitre en affichant un très large sourire. Elle dut attendre plus d’une minute que le calme se fasse pour pouvoir commencer son discours.
Quel accueil ! Merci à tous !
Depuis que je suis Présidente, je n’ai eu que trop rarement l’occasion de rencontrer les supporters que vous êtes et à qui je dois pourtant tellement. Si nous avons pu être si efficaces pendant ce mandat, si nous avons pu apporter de vrais changement concrets dans la vie de fédérés, c’est parce que vous avez été là, parce que vous nous avez porté aux responsabilités, moi et les dizaines de membres du Congrès soutenant ma politique que vous avez également soutenu avec force. Alors plus que jamais, merci pour magnifique parcours.
Car oui, nous avons passé quatre ans à agir, pour chacun de vous. Nous avons commencé par mettre fin aux terribles discriminations créées par certains conservateurs pour priver les femmes précaires de leur droit à disposer de leur corps. Nous avons mis fin à ce qui était clairement contraire à l’arrêt de 140 de la Cour Suprême en aidant les femmes les plus précaires à avoir accès à l’avortement. Mais ce combat n’est pas fini, il apparaît que beaucoup de candidats conservateurs à l’élection présidentielle auront à coeur de s’attaquer à nouveau à ce droit que toutes les grandes nations garantissent. Nous avons fait un grand pas avec le texte que nous avons passé, n’en oublions pas que ce combat n’est pas prêt de cesser.
Nous avons également, comme nous nous y étions engagés, réhaussé le salaire minimum fédéral. Si dans plusieurs territoires de notre pays cette hausse n’a pas eu d’effet grâce aux législations locales, elle en a eu ici, dans cet État du Sealand où le Gouverneur Wood est parvenu à abroger le salaire minimum. Si nous n’avions pas passé la loi portée par le Secrétaire Roberts et ma chère fille Jane, alors le salaire minimum dans cet État aurait chuté de 3 Thalers par heure. Grâce à notre action fédérale, il a chuté d’un 1 Thaler, avant de revenir à son niveau initial moins de 3 mois plus tard. Voilà un exemple de l’action concrète qui fut la notre pendant 4 ans.
Ce combat pour que chacun ait un revenu décent, nous ne l’avons pas arrêté à ce seul salaire minimum fédéral. Nous avons également, à nouveau comme nous l’avions promis, élargi l’accès à la pension minimale pour les vétérans à davantage de nos anciens combattants. Car nous pensons que nous devons un immense respect à nos vétérans, et plus globalement à tous ceux qui s’engagent dans nos forces armées, laissant seule au pays une famille et des amis, pour défendre notre patrie aux quatre coins du globes. Parmi tous les rôles que j’ai du jouer comme Présidente, celui de Commander-in-Chief de nos forces armées a été de loin celui dont j’ai été la plus honorée. Et c’est parce que j’ai un profond respect pour nos soldats et nos vétérans que je suis extrêmement fier d’avoir comme Secrétaire d’État la fille d’un vétéran héroïque, le Président James McCarthy.
La foule applaudit respectueusement l'ancien Président McCarthy et sa fille, la Secrétaire d'État McCarthy.
Nous avons également voulu défendre avec vigueur le rêve fédéré, et cette idée selon laquelle absolument tout le monde doit pouvoir avoir une chance si il souhaite se donner les moyens d’en avoir une. Et c’est pour cette raison que nous jugions inacceptable que les personnes atteintes d’autisme ne disposent pas de structures et de moyens adaptés pour pouvoir réussir en dépit de leur handicap. C’est pourquoi je suis extrêmement fière d’avoir apposé ma signature au Person With Autism Assistance Act pour véritablement faire de l’État fédéral un allié des personnes atteintes d’autisme et de leur famille. Couverture par le Medicaid, donations à la recherche, dépistage massif et lutte contre le harcèlement scolaire, là encore nous avons fait ce que nous nous étions engagés à faire.
Ensuite, nous avons fait voter une loi de régulation de bon sens des armes à feu sur le territoire de la Fédération-Unie. Non, les criminels et les personnes psychologiquement dérangées ne doivent pas pouvoir acheter d’armes à feu comme elles achèteraient une aire de baskets. La loi que nous avons fait passer était à cet égard pleine de bon sens et je me réjouis de l’avoir vu aboutir, en dépit des obstacles traversés.
Nous avons également mené la bataille de la politique énergétique. Ce n’était pas la plus facile de toute, sans aucun doute, mais elle a abouti sur un texte bipartisan qui reprenait mes grandes promesses de campagne en matière énergétique : une aide pour les ménages et les entreprises voulant entreprendre des travaux d’isolation, des fonds pour des énergies renouvelables et une transition de l’électricité issue du charbon vers l’énergie nucléaire. Nous avons donc réussi à mener la politique que je vous avais promis, tout en le faisant en travaillant avec bon sens avec des dizaines d’élus des deux côtés de la Chambre.
Nous avons également mené une réforme pénale. Mettre fin à l’incarcération de masse de petits délinquants aux peines ridicules, encadrer l’usage de la peine de mort de manière plus stricte et garantir le droit de vote pour les détenus et les condamnés n’ayant pas été explicitement privés de droits civiques, voilà ce que nous avons fait, là encore avec le soutien d’une très large majorité des deux partis au Congrès. Nous avons définitivement plus de choses qui nous unissent, et ce sur des sujets prétendument aussi clivants, que de choses qui nous divisent.
Nous avons ensuite passé un très vaste plan infrastructures de 308 milliards de Thalers que j’ai eu l’honneur de signer samedi soir. Ce plan, soutenu par des membres du Congrès des deux chambres, va permettre de régler des problèmes de vétusté qui frappent de plein fouet notre réseau routier et mettent en danger des utilisateurs quotidiens de nos routes. Ce plan va permettre de diminuer le gaspillage d’eau induit par des infrastructures de distribution et d’assainissement de mauvaise qualité. Ce plan va permettre de développer de nouvelles solutions de mobilité, en zones urbaines et rurales. Ce plan va permettre de mieux isoler les bâtiments publics et faire réaliser au gouvernement des économies d’énergie importantes. Et tout cela, ce plan le fera en créant des emplois ici en Fédération-Unie. Alors je suis extrêmement fière d’avoir signé ce plan hier soir.
Alors, pour résumer, j’ai passé 4 ans à me battre pour chacun d’entre vous. Et ce que je suis venue vous dire aujourd’hui, ici à New Haven, c’est que je n’ai nullement l’intention de m’arrêter maintenant, puisque je suis candidate à un second mandat à la Présidence de la Fédération-Unie !
La foule s'extasia pour l'annonce, certes peu surprenante, faite par la Présidente. Cette dernière afficha un large sourire tandis que ses partisans scandaient, pour la première fois de la campagne, « Four more years ! Fore more years ! ».
Oui, nous avons fait énormément pendant 4 ans. Oui, nous avons su proposer et faire adopter des changements concrets dans vos vies, et c’était ce que je vous avais promis il y a quatre ans. Oui, nous sommes fiers du bilan que nous portons. Mais nous ne devons pas nous arrêter là. Nous avons encore tant à faire, ici et à l’étranger. Et j’entends déjà venir des critiques venues de nos adversaires qui me reprocheront d’être aujourd’hui en campagne, plutôt qu’à être dans mon bureau à travailler sur d’autres réformes pour le bien de notre pays. Je crois fermement que le travail accompli pendant ces quatre dernières années est bénéfique à notre pays. Et à cet égard, gagner un second mandat est le meilleur moyen de protéger ce travail. Notre pays sort grandi par notre action à la tête de ce pays, et je ne pouvais décemment pas regarder depuis mon bureau des candidats tout faire pour me remplacer et balayer ce que nous avions entrepris sans me battre.
Cette bataille, elle commence aujourd’hui et ici. Elle commence dans cet État du Sealand, un des deux premiers de notre Fédération. Cet État du Sealand, c’est aussi celui de notre tout premier Vice-Président et 2ème Président, Andrew Harrisson. Cet État, c’est aussi celui dont sont issus de nombreux talents de notre vie politique, sur lesquels j’ai voulu m’appuyer pendant quatre ans. Je veux bien sûr parler du Secrétaire à la Sécurité Territoriale, Dave Leon Clement, du Secrétaire aux Affaires Sociales, Daniel Astor, et aussi et surtout du seul, de l’unique et de l’irremplaçable Vice-Président de la Fédération-Unie, Andrew Murphy !
La foule ovationna longuement les trois anciens Gouverneurs de l'État, tous à des postes clés de l'Administration Howard.
J’ai été honorée de travailler avec eux, et avec beaucoup d’autres, pour en arriver là où nous en sommes. Et j’espère que beaucoup d’entre eux souhaiteront rester à mes côtés si vous m’accordez quatre ans de plus. En tout cas, inutile de faire durer plus longtemps le suspense inutilement, je compte bien garder le Vice-Président Murphy à mes côtés et il sera à nouveau mon colistier pour ces élections.
Pendant ce second mandat que nous voulons obtenir, je souhaite donner une place encore plus importante à la politique internationale. Nous avons déjà lancé des initiatives pour nous rapprocher de nos alliés, nous avons déjà lancé des initiatives pour nous rapprocher d’autres pays avec lesquels nous n’avions que peu de contacts. Mais nous devons passer à des actions plus concrètes. La coalition internationale des nations démocratiques contre le terrorisme doit réellement voir le jour. Je ne peux que me réjouir d’avoir reçu le soutien public du Premier Ministre de Lysennie Nathan Pelletier, ainsi que de l’Empire par la voix de son ancien Président du Conseil George Fortam. Mais nous devons accélérer le mouvement et ne plus nous contenter des accords de principe qui sont, certes, une bonne base, mais jamais un moyen efficace de lutte contre le terrorisme. L’attaque qui a tué 7 de nos concitoyens dans le Dawwfiq ne peut que me conforter dans cette idée que nous devons lutter activement, et ce à l’échelle internationale contre le terrorisme qui nous menace également ici, sur un plan intérieur. Alors dès les premiers jours de mon second mandat, bâtir réellement cette coalition internationale sera l’une de mes priorités.
Mais lutter contre le terrorisme ne peut passer que par les armes. Elles sont nécessaires bien entendu. Mais l’action militaire doit être couplée à une véritable action sociale. Nous ne gagnerons pas cette guerre contre le terrorisme si les populations locales ne souhaitent pas notre victoire. Et pour qu’elles veulent être à nos côtés, nous devons leur montrer qu’il est dans leur intérêt que ces groupes soient balayés. Car pour beaucoup de populations dans le monde, la quête de liberté est bien secondaire quand on peine à nourrir sa famille. Aidons le développement des pays idyléniens pour éviter de créer le terreau favorable à l’émergence de groupes terroristes. Ne laissons pas la misère économique et sociale, en plus d’une terrible situation humanitaire, sonner le glas de toute action militaire contre ces groupes.
À l’international, je plaide également pour un élargissement de la Coalition des États Libres. Je me réjouis bien sûr des avancées que nous avons pu réaliser avec des pays comme la République du Kashanistan en vue de leur entrée dans la Coalition. Mais nous devons aller plus loin. Nous devons étendre ce réseaux d’alliés afin de pouvoir compter sur la coopération de davantage de pays, dans davantage de régions, au moment où nous devrons défendre la liberté. Et cela passe par de nouvelles alliances, en Idylénie notamment. Arrêtons de voir la Coalition des États Libres comme une union internationale impérialiste. Il s’agit avant tout d’un groupe décidant d’unir leurs forces dans la lutte incessante et globale pour la liberté de tous.
Et enfin, toujours en matière diplomatique, nous parviendrons à un accord international sur les émissions de gaz à effet de serre, comme le Vice-Président y travaille déjà de manière acharnée depuis des mois. Si il n’est pas chose aisée de regrouper des pays aux pratiques différentes en matière environnementale autour d’un même texte pour protéger notre planète, je suis persuadée que nous y arriverons pendant ce second mandat, maintenant que nous bénéficions des relations de confiance s’étant nouées avec des grands dirigeants.
Alors mes très chers amis, je vous suis infiniment reconnaissante de ce que vous nous avez permis de faire pendant 4 ans. Être votre Présidente est un honneur dont j’essaie d’être digne chaque jour en me battant au quotidien pour des améliorations de vos vies quotidiennes. Je ne suis sans doute pas la meilleure Présidente pour les grandes déclarations appelant à des bouleversements politiques majeurs. Mais je pense avoir prouvé ma capacité à apporter des changements concrets dans vos vies de tous les jours. Et si c’est le cas, alors ces 4 années ont été un plein succès. Mais je veux que ce succès se poursuive quatre ans de plus, et pour cela, je dois encore faire appel à vous, à votre mobilisation pour aller voter, le jour de la primaire du Sealand et le jour de l’élection générale bien sûr, mais surtout avant cette date. Ensemble, nous allons gagner cette élection et poursuivre notre travail au service de cette nation que nous aimons tous.
Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse, et qu’il bénisse la Fédération-Unie !
La foule ovationna celle qui était désormais une Présidente candidate à sa réélection. Cette-dernière resta seule sur la scène pendant de longs instants à saluer cette vaste foule venue la voir déclarer sa candidature. Elle fut ensuite rejointe par le First Gentleman de la Fédération-Unie, Isaac Delfrous, qui reçut à son tour une ovation du public. Après près de 5 minutes sur scène tous les deux, le couple présidentiel quitta la scène et alla rejoindre l’équipe de la Présidente qui avait fait le déplacement à New Haven pour cet évènement.
Ancienne Sénatrice pour l’État de Two Rivers
Chirper™ - Biographie - Résidence
- Warren Wood
- Citoyen·ne
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Meeting de Warren Wood à New Haven, Sealand
08 décembre 195
Wood était une fois de plus déterminé à remporter l'élection gouvernatorialles pour le Sealand malgré la tendance progressiste de cet État. Il ne devait pas se relâcher et s'appuyer seulement sur un bon bilan pour faire campagne car en face son adversaire principal avait déployé les réseaux du parti progressiste pour faire campagne. C'est donc armée de sa détermination que le gouverneur Warren Wood, soutenu par toute la frange modéré du Parti Conservateur, avait organisé un grand rassemblement au Franklin Johnson Park à New Haven. C'est sous les applaudissements du public nombreux que Warren monta sur la scène mis en place par les militants du candidat.
Bonjour New Haven !
Si vous saviez l'intensité de mon plaisir d'être devant une foule si belle et si grande en ce beau jour de décembre. La joie que je ressens n'est égalable que par ma volonté de continuer à agir pour le Sealand que nous aimons tous tant ! Oui mes amis, il y a 4 ans, vous m'avez choisi pour guider le destin de notre État. Je m'appuyais alors sur un programme pragmatique qui dépassait largement les clivages. J'ai porté les revendications et les espoirs de toute une frange de la population qui n'en pouvait plus de la gestion calamiteuse de mon prédécesseur. Après 4 ans, je crois que l'on peut affirmer sans mentir que le pari a été plus que réussi. Pour preuve, j'en veux le soutien de madame Reid, ancienne Vice-président du grand Président james McCarthy, ou encore même de madame Meghan McCarthy, actuelle Secrétaire d'État. Si cela ne vous convient pas, je vous renvoi au propos de mon adversaire Adam Bennegof qui a salué mon travail dans un chirp cet après-midi. J'aurais, je pense grand plaisir de l'avoir en tant que vice-Gouverneur, qu'il ne s'inquiète pas, je suis un homme de compromis.
Le public applaudit la confiance du candidat gouverneur qui semblait se voir déjà réélu à la tête du Sealand. Il est vrai que Wood semblait avoir toutes ses chances dans cette élection.
Alors pendant 4 ans qu'avons-nous fait ? Ma première mesure a été la Work and Rationalization Act qui visait à mettre fin au délire socialisant des anciens gouvernements Sealandais qui avait littéralement cramer la caisse. Je le dis d'autant plus qu'en arrivant aux responsabilités et en voyant l'état des comptes ma Secrétaire à l'Économie, aux Travail et aux Finances, madame Miller que je salue, a manqué de faire une attaque et je la comprends. Nous savions que la gestion avait été approximative, mais delà à arriver au point où nous étions, je crois que ça relève de l'inimaginable. C'est donc des mesures fortes que nous avons du entreprendre, je l'avais promis, je l'ais fait. Les mesures que nous avons prises, qui ont été perçu comme dure par un certains de nos concitoyens les plus à gauche, ont pourtant porté en fruit en relançant le marché du travail et en remettant de l'ordre dans nos comptes publiques. Nous sommes actuellement sur la voie du redressement fiscal, mais il ne faut pas relâcher nos efforts, il faut maintenir le cap, tenir la ligne et c'est là toute l'essence de ma candidature !
Applaudissement de la foule.
J'ai par la suite mis en place la fameuse Environmental Protection Act qui vise à protéger un grand nombre d'espaces naturels qui était mis en danger par des activités économiques destructrice. Cette loi n'était pas simplement punitive, mon objectif n'était pas absolument pas de sanctionner pour sanctionner, mais d'encourager le changement dans le bon sens et c'est comme cela que cette loi a été reçu par les entreprises avec lesquelles j'avais bien entendu discuté préalablement. Aujourd'hui, nous pouvons nous targuer d'être l'un des États, voir l'État, sur ces questions de protection des espaces naturels. Je crois que nous pouvons nous féliciter mutuellement pour cette grande réussite collective !
Applaudissement.
Alors désormais, quel est mon projet pour le Sealand ? Et bien, durant mon prochain mandat de gouverneur qui sera de fait le dernier, je mènerais en premier lieu une grande politique de modernisation de nos infrastructures qui viendra compter, améliorer, le plan de Madame la Président Howard. Je veux que demain les infrastructures sealandaise face rougir non seulement les autres États fédérés, mais aussi un grand nombre de pays à travers le monde ! Nos aéroports, nos routes, nos hôpitaux, nos ports, nos écoles, nos lignes de chemin de fer seront demain les meilleurs du monde ! Vous me direz que je suis trop ambitieux, je vous répondrais que j'essaie simplement d'être à la hauteur du grand et beau État qu'est le Sealand dont je me fais une certaine idée. Ce plan, se fera en collaboration avec le secteur privé, évidemment, mais l'État du Sealand y mettra du sein avec de l'investissement public. Je ne veux pas faire du Sealand un État providence, mais un État stratège !
Applaudissement.
Dans cette même lancé modernisatrice, ma deuxième grande réforme sera de faire du Sealand un État à la pointe des nouvelles technologies. Pour cela, je mènerais des politiques incitatives pour faire venir ses grandes entreprises qui façonnent l'avenir dans notre État pour que nous puissions devenir le symbole mondial de l'innovation ! Ce qui sera déterminant pour l'avenir, ce sera notre capacité à accompagner et à pousser toutes les entreprises qui ont pour objectif l'avenir. C'est comme cela que nous créerons des emplois, que nous maintiendrons une croissante forte, et que nous développerons notre attractivité économique. Si nous ne nous dirigeons pas vers les nouvelles technologies, nous serons, dans les prochaines décennies, la risée du monde. Moi, je ne l'accepterais pas, c'est pourquoi je mène aujourd'hui ce combat politique face à mes adversaires qui prônent l'immobilisme !
Applaudissement.
Enfin, mes chers amis, je mènerais également une grande politique familiale visant à accompagner financièrement les ménages les plus précaires, et je pense ici surtout aux femmes seules avec un ou plusieurs enfants et qui n'arrivent pas à boucler les fins de mois. Durant mon mandat, j'ai rencontré de nombreuses femmes dans cette situation qui m'ont expliqué leurs souffrances et j'y ai été particulièrement sensible. De plus, le sens de mon projet sera également de booster les naissances en menant une politique nataliste ambitieuse avec des crédits d'impôts de plus en plus importants au fil des naissances. Avoir un enfant ne doit plus être une charge d'un point fiscale, avoir un grand nombre d'enfants ne doit plus être réservé simplement aux plus riches de notre État. Je crois en la famille, et ce, malgré mes orientations personnels qui font l'objet de quelques rumeurs, mais que j'assume parfaitement et qui ne rentre pas en contradiction avec l'engagement que je viens de prendre au contraire. La famille sera un des grands axes de ma politique social et fiscale, j'en prends l'engagement !
Les soutiens de Wood applaudirent fortement pour encourager leur favori.
Alors, oui, demain, nous aurons de grands projets à mener, de grandes choses à accomplir, de grandes réformes à faire. Pour cela, il n'y a pas de solution magique, il faudra vous déplacer et voter pour choisir votre gouverneur. Alors vous aurez deux choix, soit vous considérez que je n'ais pas fait le job et vous choisissiez monsieur Bennegof qui a ancré sa campagne dans la dénonciation et non dans la proposition. Ou alors vous décidez de poursuivre le magnifique élan réformiste que j'ai engagé il y a 4 ans maintenant. À l'époque, je vous parlais de rupture franche, désormais, je vous parle de continuité dans l'action. J'ai toujours de l'énergie à revendre, j'ai toujours la même envie, j'ai toujours le même amour pour le Sealand, mais cette fois, j'ai de l'expérience, j'ai une équipe compétant et cette fois, j'ai un bilan ? Posez-vous cette question maintenant : faut-il arrêter net un changement positif ou tenir la ligne et poursuivre sur la route de l'avenir ? Je sais que si vous êtes aussi présent aujourd'hui, c'est que la ligne, vous voulez la maintenir fermement ! Alors mobilisez-vous sans relâche et demain, nous remporterons la victoire !
Que le sort vous bénisse et bénisse le Sealand !
La foule applaudit avec enthousiasme le gouverneur modéré du Sealand qui était de nouveaux candidats. Wood savait qu'il lui restait encore à faire campagne, mais au fond de lui, il croyait en sa victoire prochaine et il pensait déjà à son avenir plus lointain.
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