Amphithéâtre en plein air situé à Hamilton, dans l'Etat de Southymland.
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Pawtucket Amphitheatre
- Fédération-Unie
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Amphithéâtre en plein air situé à Hamilton, dans l'Etat de Southymland.
- James McCarthy
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Meeting à Hamilton, Southymland
Dimanche 9 août 179
Le rassemblement au Pawtucket Amphitheatre devait initialement se tenir la veille, le samedi 8 août. Mais suite à l’attaque terroriste au Weeghman Field de Fort Oak vendredi soir, le Président McCarthy avait décidé, contrairement à son adversaire, de suspendre sa campagne le temps d’une journée, non seulement par respect pour les jeunes victimes de l’attaque, mais aussi car son devoir - de Président et Commander-in-chief - l’appelait afin de gérer la crise.
C’est donc en ce dimanche, sous une chaude soirée d’été, que le candidat à sa réélection allait tenir sa deuxième réunion publique. Une foule immense s’était massée dans l’enceinte de l’amphithéâtre. Les partisans du Président étaient fin prêt à l’accueillir comme il se doit et à l’écouter avec attention. D’autant que la thématique, chère aux southymlandais, avait été annoncé en amont : le second amendement.
Pour faire patienter les supporters du Président conservateur, des chanteurs, chanteuses et groupes de musique country étaient venus assurer le spectacle. Ce divertissement fut très apprécié par les personnes présentes, qui eurent aussi l’occasion de découvrir le nouveau clip de campagne de leur candidat, intitulé “Vote For A Real Patriot”. Ce dernier était également diffusé sur les principales grandes chaînes du pays aux heures de grandes écoutes. A la fin du clip, ses supporters se mirent à l'applaudir avec conviction.
C’est alors qu’un speaker annonça l’arrivée du Gouverneur de Southymland, John Edward Wilson, particulièrement populaire dans son Etat. Celui-ci, vêtu de son chapeau de cowboy, de ses santiags et armé de son calibre 36 chromé arriva sur scène sous les applaudissements chaleureux de la foule. Une fois derrière le pupitre qui devait ensuite accueillir le Président sortant, “Jed” comme le surnommaient les southymlandais, attendit quelques instants avant de prendre la parole.
Mes chers amis,
Chers southymlandais,
Merci à tous pour votre présence. Vous êtes très nombreux à vous être déplacés - malgré une chaleur étouffante - afin de témoigner votre soutien au quarantième Président de la Fédération-Unie, James McCarthy. Ici, nous sommes sur les terres du conservatisme et lorsque le Président nous fait l’honneur de nous rendre visite, nous répondons présent. Et lorsque le jour du vote arrivera, nous lui accorderons une nouvelle fois notre confiance, très largement, afin qu'il poursuive son travail à la tête de notre grande nation et que nous puissions mener les réformes conservatrices dont nous avons tant besoin. Les southymlandais seront de ceux qui donneront une majorité, la plus large possible, au Parti Conservateur, afin que cette fois-ci, nous puissions faire ce que nous n’avons pas pu faire vu la composition de la Chambre des Représentants de la Fédération-Unie. Car oui, nous savons travailler avec certains progressistes sur des textes transpartisans mais nous n’avons absolument pas à rougir d’être conservateur et de mener des politiques conservatrices. C’est ce que le peuple southymlandais veut et c’est ce que le peuple fédéré veut, j’en suis convaincu.
Applaudissements nourris.
Les gens de cet Etat voteront massivement en faveur du Président McCarthy. Ils l’ont déjà fait à l’occasion des primaires conservatrices en plébiscitant le Président à hauteur de 3 519 524 voix. Quant au sénateur arcadien Hamilton, il n’en a obtenu strictement aucune pour la simple et bonne raison qu’il n’était pas candidat dans notre Etat. Preuve du mépris le plus total qu’il peut avoir pour nous, southymlandais.
Huées. De nombreux partisans du Président McCarthy insultèrent le candidat progressiste de “coward”.
Ici au Southymland, le candidat illégitime du Parti Progressiste est aussi connu que digne de l'être. Et ce n’est pas plus mal car lorsqu’on se penche sérieusement sur la candidature de ce clown, nous préférerions oublier de nouveau son existence.
Hilarité générale.
Dernière exemple en date, hier, alors que le Président McCarthy suspendait sa campagne suite à la terrible attaque eibadiste de Fort Oak - par respect pour les victimes et par devoir en tant que Président et commandant en chef devant gérer cette crise - le ticket de loufoques Hamilton/Callahan a tenu une interview publique dans laquelle le premier, que l’on a moins entendu que le second, s’est exprimé sur ses ambitions diplomatiques pour le pays. Son projet en la matière ? L’interdiction du port d'armes !
Huées.
Oui, mes chers amis, vous avez bien entendu ! L’interdiction du port d’armes afin de lutter contre le terrorisme eibadiste. Non seulement, ce n’est pas le sujet car l’assaillant eibadiste était muni d’un couteau de cuisine, mais c’est aussi une tentative d’atteinte à notre droit fondamental à nous protéger et à protéger notre famille. Cette instrumentalisation bancale de ce terrible évènement est une véritable honte. Que ces gens nous laisse le droit de nous défendre et qu’ils ne se trompent pas de combat par pure opportunisme.
Fort Heureusement, nous avons un président qui estime que le droit des citoyens respectueux des lois de garder et de porter des armes est un droit constitutionnel individuel fondamental que nous avons le devoir de protéger. Pour que nous puissions le préserver encore, il est de notre devoir de voter en faveur des candidats pro-gun, largement conservateurs, et de réélire notre chef pour un second mandat.
Les partisans du Président se mirent à scander “Four more years”.
Mesdames et messieurs, je vous demande de faire un triomphe pour cet homme, le Président James McCarthy !
Le Vieux Lion fit une entrée triomphale sous une musique épique de western. Ses partisans laissèrent éclater leur joie en applaudissant à tout rompre. James fit une accolade franche et amicale à celui qui venait de l’introduire. Les deux hommes saluèrent la foule puis le Président s’installa derrière son pupitre pendant que le Gouverneur de l’Etat s'éclipsait sous les applaudissements de l’audience.
Mes chers compatriotes,
Merci infiniment pour votre accueil et pour votre présence. Merci au Gouverneur Wilson. C’est toujours un réel plaisir pour moi de me rendre au Southymland. Encore une fois, vous faîtes honneur à votre réputation de gens accueillants. Les gens du Sud sont formidables et je me reconnais parfaitement dans les valeurs fondamentales d’ici, qui sont celles de nos Pères fondateurs. Ces valeurs, beaucoup de fédérés les partagent aussi aux quatre coins du pays et je tiens à leur dire que je continuerai à les porter et à les défendre s’ils m’accordent de nouveau leur confiance.
“Four more years” clama la foule.
Comme l’a si justement évoqué le Gouverneur Wilson tout à l’heure, et même la Secrétaire d'État de la Fédération-Unie Nancy Chapman hier soir, l’amateurisme de mon adversaire progressiste semble ne pas avoir de limite. J’aurais l’occasion, tout au long de cette campagne, de revenir point par point sur ses failles, abyssales, qui font qu’il n’est absolument pas prêt à se retrouver dans le fauteuil du Président de la Fédération-Unie, encore plus dans ces heures de tourmentes. Le pays n’a pas besoin d’un dilettante qui se fait dicter sa ligne politique par l’aile très à gauche de son parti. Le pays n’a pas besoin d’un homme dénué de charisme en quête de sa propre légitimité en tant que candidat des progressistes. Le pays enfin, n’a pas besoin d’un politicien calculateur qui instrumentalise une terrible attaque terroriste afin de s’en prendre à l’un des droits fondamentaux de tous fédérés, celui de garder et de porter des armes afin de se défendre et de défendre ses proches.
Le pays a besoin d’un chef motivé et engagé afin de placer les intérêts du pays avant ceux de son camp. Le pays a besoin d’un leader charismatique qui sait rassembler et travailler avec tous encore et toujours, dans l'intérêt supérieur de la nation. Le pays a besoin d’un Président honnête qui s’attaque aux vrais problèmes afin d’assurer la sécurité de ses compatriotes. Suis-je cet homme selon vous ?
Ses partisans répondirent en coeur par l’affirmative.
Une chose est sûre, cet homme n’est pas mon adversaire, qui n’a même pas été capable de remporter les primaires de son camp et qui ne doit sa place qu’au retrait du candidat Pete Page. Le sénateur arcadien, et son colistier d’extrême-gauche lui-même arcadien, ne représentent en aucune façon le Parti Progressiste. Ils ne représentent en aucune façon le parti ayant été aux responsabilités pendant huit années avant mon accession à la President’s House. Ils ne représentent rien si ce n’est la chute d’un parti qui n’est plus que l’ombre de lui-même. Quel triste spectacle de voir à quoi ils s’en sont désormais réduits. J’ai véritablement été atterré par les propos du sénateur Hamilton hier soir. Il a démontré aux yeux de tous qu’il n’avait aucune ambition diplomatique pour notre pays et qu’il n’avait aucune idée de comment il mènerait cette guerre contre la terreur. Si pour lui, la seule façon de remporter cette guerre qui nous a été déclaré, c’est en nous en prenant au second amendement afin, selon lui, de désarmer nos ennemis, alors je pense qu’il ferait mieux de retourner siéger, avec la discrétion qui le caractérise, sur les sièges du Sénat.
Rires et applaudissements.
En s’en prenant au droit au port d’arme, nous ne ferions que désarmer nos honnêtes citoyens qui possèdent des armes de manière légale et dans un but noble et nous n’empêcherions aucun extrémiste eibadiste de se doter d’une arme via les réseaux illégaux. Dois-je aussi préciser que l’arme du crime lors de cet odieux attentat était un couteau de cuisine ? Devrions-nous pour autant les interdire à la vente ? Je ne crois pas. J’imagine que mon adversaire aurait préféré que l’arme utilisée par l’assaillant eut été une arme à feu, mais il n’en fut rien. Qu’à cela ne tienne, cela ne l’a pas empêcher de réciter son programme sans même se rendre compte qu’il n’y avait aucun fichu rapport. Voilà pourquoi, lorsque je vous parle d’amateurisme, je suis vraiment gentil. Certains auraient parlé d’absurdité.
Je me suis toujours opposé aux tentatives détournées de restreindre les droits du second amendement. J’ai toujours soutenu la vérification instantanée des antécédents criminels pour empêcher les criminels d'acheter des armes à feu. J’ai toujours cru en des peines exemplaires pour les criminels qui utilisent des armes à feu pour commettre des crimes ou qui possèdent illégalement des armes à feu. J’ai toujours pensé que l'application des lois en vigueur est le meilleur moyen de dissuader le crime et de protéger les droits des propriétaires légitimes d'armes à feu. Je n’ai donc pas de leçon à recevoir de la part de mon adversaire.
Applaudissements particulièrement nourris.
Mes chers compatriotes,
Vous pouvez compter sur moi pour vous garantir ce droit inaliénable et pour combattre ceux qui veulent vous en priver. Vous pouvez compter sur moi pour contrôler le flux d'armes circulant illégalement dans nos rues. Vous pouvez compter sur moi pour désarmer les criminels. Enfin, vous pouvez compter sur moi, sur mon administration et sur les membres du Parti Conservateur afin de lutter contre le fondamentalisme eibadiste et remporter cette guerre contre le Califat Eibadique en Idylénie de l'Est.
Ensemble, mes chers compatriotes, nous allons préserver nos droits et nous allons remporter cette guerre !
Que le Sort vous bénisse et que le Sort bénisse la Fédération-Unie.
Le Président McCarthy leva les bras vers le ciel et reçu une standing ovation. Il remercia ses partisans, la main sur le coeur et fut rejoint quelques instants après par le Gouverneur Wilson ainsi que sa colistière, la Vice-Présidente Elizabeth Reid. Le trio salua longuement la foule avant de rejoindre les coulisses. Le Président McCarthy devait prendre la route à bord de son bus de campagne, direction Olympia, dans l’Etat de Northunderland.
Ancien sénateur de l'Etat de Rochester
- Oliver Hamilton
- Mort·e
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Meeting au Pawtucket Amphitheatre | Hamilton, SO
12 août 179
Dans sa tournée de la Fédération Unie, le candidat Hamilton accusait un train de retard sur le candidat conservateur et président James McCarthy, dû majoritairement à des problèmes personnels l’ayant forcé à interrompre un part de sa première partie de campagne. Il comptait cependant sur la deuxième partie de sa campagne pour effectuer une remontée éclair dans les sondages, et, pourquoi pas, afin devenir le quarante-et-unième Président de la Fédération Unie. C’est dans cet objet, que, pour son premier réel meeting, après une interview accordée à St. Paul, il prit la décision de s’attaquer directement aux plates bandes des conservateurs, en se rendant au Southymland, au sein la ville qui porte son nom : Hamilton. Cette ville, la plus peuplée de l’état est également de fait, l’unes des plus en proie à la pauvreté urbaine.
C’est à cette classe-ci que le candidat Hamilton souhaitait s’adresser, c’est ce qu’il fit en organisant un grand meeting en plein air, dans la journée, au sein du Pawtucket Amphitheatre, au sein duquel James McCarthy s’était lui-même rendu, deux jours auparavant.
Une grande scène avait été montée et de nombreuses banderoles aux couleurs de la campagne avaient été suspendues tout autour de la scène de l'amphithéâtre. Nombreux étaient ceux, qui, en cette chaude journée d’été s’étaient rendus au meeting du candidat progressiste, certains en famille, seuls ou avec des amis. Toutes classes sociales et toutes les ethnies y étaient représentés.
Alors que le groupe de country local, chargé de la première partie, eut quitté la scène, les lumières s’éteignirent tandis que des notes bien connues dans cette contrée retentirent dans les oreilles de l’assemblé, provoquant une vague d'applaudissements qui déferlèrent sur le candidat progressiste : Oliver Hamilton, entrant sur la scène paré de ses habituelles lunettes pilotes et d’un chapeau de cowboy, arborant également une chemise crème et un classique blue jeans.
Il s’avança du fond de la scène vers la foule en accompagnant son avancée d’un long geste de la main, lui-même accompagné de son grand sourire emblématique. Sur ces gestes, il s’avança au plus près de la foule, tandis qu’on se chargeait de lui faire parvenir un micro.
Oliver Hamilton : Bonsoir Hamilton ! Merci à vous tous d’être venus si nombreux aujourd'hui, malgré la grande vague de chaleur qui accompagne tout le pays ces jours-ci !
J’aime ce que je vois ce soir. J’aime ce que je vois quand je vous regarde, vos tous ! Ce soir, ce que voit ce sont des familles, des amis, des gens de toutes les origines et de tous les âges et qui font acte de présence pour que nous puissions ensemble construire l'avenir de notre nation ! Il faut dire que l'hétérogénéité de l'assistance ce soir dénote avec celle présente au meeting du candidat McCarthy !
Quelques rires se font entendre
Vous savez, jusqu’au départ de cette campagne, j’étais un grand défenseur du respect républicain, de cette idée qui affirme qu’une campagne peut se dérouler sans nulles piques d’un candidat à l’autre, dans le respect des idées de chacun, et dans la simple volonté de présenter au peuple fédéré son projet, et en le laissant désigner par les urnes celui qu’il pense être le meilleur des deux... Quel idéaliste j’étais ! Il faut dire que je suis tombé de très haut lorsque j’ai vu le replay du meeting s’étant déroulé ici-même dimanche dernier. J’y ai personnellement été traité de tous les noms, apprenez le ! Je suis donc un irresponsable, un amateur, et même, un lâche ! Je m’adresse ce soir au candidat McCarthy, au même titre qu’à vous tous ! Je suis un homme qui est proche de ses concitoyens, proche de leur quotidien, proche de leurs problèmes, proche de notre planète, et qui est conscient de la réalité critique dans laquelle nous vivons ! Alors, si dans notre beau pays, c’est cela être un lâche, alors je suis fier de l’être !
L’assistance se met à crier et scander le nom du candidat Hamilton.
La Fédération Unie, comme l'État de Southymland est un concentré d’inégalités, tandis que certains triment pour parvenir à obtenir un salaire tout juste acceptable à la fin du mois, leur permettant tout juste de subvenir à leurs besoins vitaux, certains, des privilégiés, passent leur temps sur des yachts de luxe sans quelconque travail, relâchant kérosène et déchets dans les eaux. Ce, tandis que les plus démunis persistent à se tuer à la tâche durant toute une vie dans l’espoir de pouvoir nourrir sainement leurs enfants ! Ces inégalités, c’est la raison pour laquelle, aujourd’hui je vous promets la baisse de 5 à 10% des impôts sur le revenu des 75% les moins aisés !
Applause générale de la foule qui scande désormais à pleins poumons : Vote for Hamilton ! Vote for our PRESIDENT !
Dès mon élection acquise, la plus grande priorité de mes 100 jours sera ma reform of the income tax, visant à permettre en fait, l’amorce d’une réelle justice sociale, pour qu’enfin les plus démunis de notre nation puissent de vivre autrement que comme des miséreux ! Trouvez-vous normal que dans notre nation, celle-même que les conservateurs qualifient sans nul mal, de “most glorious in the whole world”, certains fédérés puissent encore vivre sous le seuil de pauvreté ?! Et cette part de la population est loin d’être infime, nous parlons d’environ 8 à 10% de nos concitoyens qui vivent, aujourd’hui encore, comme des parias, n’ayant qu’une misère pour vivre ! Rendez-vous compte que 5% des revenus annuels des 1% plus riches fédérés permettraient à une grande majorité de de nos concitoyens pauvres de se sortir de cette dernière. C’est pourquoi, ma reform of the income tax comprendra également une augmentation de 8% de la taxation sur le revenu des 5% des foyers les plus riches ! Afin de permettre à tout un chacun de vivre sainement ! Nous allons nous battre, je vais me battre, pour permettre à tous de vivre réellement le Federation Dream !
Cris de joie au sein de la foule
Cependant, la pauvreté c’est surtout une question d’emploi, et de fait, du manque de bons emplois au sein de notre nation ! Aujourd’hui notre terre, celle qui fut celle du grand rêve de l'entrepreneuriat ne fait plus tant rêver, les entreprises naissantes se font plus rares au profit de l’hégémonie grandissante des gros groupes, qui, chaque jour, délocalisent plus encore leur production à l’étranger. Vous le comprenez donc, nous devons agir afin de favoriser l’entrepreneuriat ! De fait, nous allons, en premier lieu, effectuer une refonte de la corporate tax. Celle-ci aura pour objet d’encourager la création d’entreprises neuves, par une baisse de la taxation sur les very small enterprises (VSE) et certaines des small and medium-sized enterprises (SME), refonte qui, cependant n’impactera aucunement les large compagnies (LC). Cette refonte de la corporate tax s'accompagnera d’une réforme de l’administration fiscale, dans une volonté de facilitation et de simplification de celle-ci, impactant directement la vie des entreprises comme des foyers, notamment par le développement des téléprocédures ! Dans le même temps, mon administration organisera la défiscalisation totale de certains secteur de l’économie, comme le secteur de l’énergie renouvelable, du logement dans les zones en tension, ou encore de la santé auprès des établissements de santé à but non-lucratif ! C’est ainsi que nous ferons prendre à l’économie fédérée le cap de la prospérité pour tous et de la modernité entrepreneuriale et solidaire !
Applaudissements et cris de l'auditoire
Aujourd’hui encore mes amis, je suis scandalisé que la number one priority de votre état, comme de votre gouverneur, ne soit l’application de la doctrine du disaster support for all. Vous-même le savez bien plus que moi, avec l’État voisin du Richmond, le Southymland est l’état le plus touché par les catastrophes météorologiques, qu’il s’agisse de tornades ou de cyclones. Ces monstres inarrêtables emportant et déchirant tout ce qui compose la civilisation à chacun de leurs passages périodiques dans votre état. Et quelles mesures pour contrer leurs effets dans cet état purement conservateur ?! Des simples abris souterrains au sein desquelles il est possible d’entendre tout ce qu’une vie entière a pu bâtir, disparaître, en un simple battement de cils ! Dès lors, grâce à ce cher Gouverneur Wilson, et au Parti Conservateur, vous n’aurez plus que vos yeux pour pleurer. Aujourd’hui nous vous proposons un réel changement ! Je vous promets que les sinistrés majeurs des tornades et des ouragans, ceux-là même qui ont tout perdu du fait de ceux-ci, se verront attribuer des logements de secours, des subventions pour les aider dans leur nouveau départ, et seront exonérés des impôts sur le revenu dans les 5 années qui suivront leur sinistre ! Enfin, vous serez accompagnés ! Nous espérons pouvoir enfin vous permettre de repartir, de reconstruire votre vie !
La foule scande : Up with the stars ! Up with the stars ! Up with the stars !
Merci à vous pour votre accueil ! Je vais vous demander d'en réserver un tout aussi excellent et tout aussi mémorable pour celui qui incarne l’avenir de notre nation, bonnes gens : James Callahan !
À ces mots, Hamilton présenta d’un geste de la main son colistier arrivant sur la scène par les backstages en saluant la foule d’un sourire enjoué et d’un salut de la main gauche. James Callahan prit place sur la scène tandis que le candidat Hamilton lui tendit le micro.
James Callahan : Bonjour Southymland ! C'est une joie de vous retrouver aujourd'hui après l'intéressant discours de notre candidat Hamilton ! Nous avons la possibilité de faire changer les choses, d'avancer et de faire rayonner la Fédération-Unie, mais cette possibilité ne peut se réaliser qu'avec un seul bulletin et celui-ci porte le nom d'Hamilton ! Je vais me détourner un peu du thème abordé par notre candidat, pour parler de la sécurité, vous verrez cependant que les thèmes sont un peu liés entre eux.
Je suis fier d’être le colistier d’un si grand homme qui a fait tant pour son pays et dont il lui reste encore tant à faire à une autre place et vous savez laquelle. Le Président McCarthy a prétendu que j’étais la seule personne de tout le pays à croire en un Président Hamilton, vous êtes là, mes amis pour lui donner tort et de la plus belle manière qui soit. Mais ne crachons pas sur nos ennemis, parlons plutôt. Et parlons sur un sujet et un terrain duquel nous ne les trouvons pas, sur le terrain des idées et du renouveau de la Fédération-Unie.
Oliver vous l’a dit, notre pays est un concentré d’inégalités et nous savons également que c’est avec la pauvreté, l’injustice sociale et les conditions difficiles que se développe la délinquance. Quel candidat peut envisager de réduire cette délinquance qui nuit profondément et quotidiennement à la vie de nos concitoyens, au sentiment de sécurité auquel chacun devrait avoir droit et à la tranquillité de nos familles sans avoir de programme sécuritaire ambitieux ? Quel candidat peut espérer atteindre le siège présidentiel sans garantir à ses concitoyens de pouvoir vivre sans la peur permanente de l’agression ? Certainement pas Oliver Hamilton. Plusieurs angles d’attaque sont au contraire envisagés et seront mis à exécution sitôt les élections présidentielles gagnées et le Congrès reconduit dans sa composition actuelle ou dans une forme plus progressiste encore.
Les militants scandent : Let’s lake the Federation progressive !
D’abord nous irons déloger le mal où il se trouve. C’est à dire dans la pauvreté et dans la délinquance. Oui, c’est de la délinquance que renaît la délinquance. Quand vous êtes punis pour un vol et que vous avez trois fois plus de frais de justice à payer que la valeur de votre butin, alors que vous reste t-il sinon de continuer à voler et en prenant toujours de plus importantes valeurs ? Quand vous êtes au fond du gouffre, contraints aux pires exactions et qu’on vous plante le pieu de la rentabilité judiciaire dans le dos, que vous reste t-il que la reprise de vos actes de monte-en-l’air ? Pas grande chose, hélas ! Si l’on ajoute à cela, la perte des aides sociales ou familiales, la perte des maigres subventions, alors vous n’avez plus que vos yeux pour pleurer et vos mains pour voler. La première action pour réduire la reproduction de la délinquance sera de limiter les frais de justice pour les petits délinquants. La plupart des infractions commises sur notre sol sont des délits de subsistance, si ces délinquants avaient pu se passer de cela pour vivre, ils l’auraient fait. Ce n’est que sous la contrainte de la faim, du froid, ou de la vie sous les ponts que ces actes sont commis. La première chose à faire pour éviter qu’un homme qui a déjà volé s’y remette c’est de contrôler les frais de justice pour qu’ils ne le plongent pas dans une situation financière au point qu’il n’ait plus qu’à commettre de nouveaux délits pour s’en sortir. Il est irresponsable d’endetter des voleurs de pomme au point qu’ils n’aient plus qu’à agresser les jeunes pour devenir voleur de smartphones pour rembourser les frais exorbitants de justice. Nous les limiterons donc pour les délinquances de subsistance, car ce sont les délinquants les plus capables de s’améliorer et de sortir à tout jamais de l’illégalité. Les frais de justice ne jouiront plus de la liberté aux frais de l’injustice !
Encouragements non tenus de la foule
Dans la même veine, nous combattrons et par tous les moyens qui nous seront donnés, l’exclusion sociale des condamnés. Nous savons que par ancrage les condamnés qui trouvent un emploi dans les trois ans qui suivent leur condamnation sont les moins susceptibles de retomber dans la délinquance. Contrairement à ce qui diront qu’il y a des natures humaines, naturellement mauvaises, ou menteuses, ou usurpatrices, ou que sais-je encore, je vous le dis, on ne tombe dans la délinquance que par contrainte et par nécessité. Bien sûr, il y a aussi une culture de la délinquance et de la rébellion mais celle-ci ne se développe que lorsque la délinquance est une tradition. Il faut donc casser la chaîne de la délinquance héréditaire pour détruire la culture de l’illégalité. C’est là toute la raison d’être de notre volonté de permettre aux prisonniers de pouvoir suivre des formations et de pouvoir travailler durant leur captivité, avec des droits et protections sociales bien moindres cela va de soi, pour qu’ils reprennent goût à la vie normale et s’y habituent au point qu’à leur libération, il leur soit impossible d’envisager le retour à l’illégalité et au préjudice. Depuis des générations que nous n’avons pas eu la main assez lourde dans les quartiers pauvres, la délinquance est devenue tradition et la majorité de leurs résidents, désillusionnée, n’envisage de pouvoir vivre de son travail comme tout un chacun. Utiliser l’incarcération pour les intégrer à petite dose à la vie normale, c’est leur donner le goût de l’horreur pour les pratiques illégales, une fois remis en liberté. Vous devez le comprendre, notre but n’est pas de sanctionner à tout prix et à tour de bras. Pour les conservateurs, l’important c’est que la justice soit un défouloir qui sévit à qui mieux mieux et donne le plus possible de coups de gourdins sur la tête du délinquant. Notre but est que la justice serve l’intérêt de la Nation, et sa grandeur, c’est à dire qu’elle serve la sécurité fédérale et la sûreté de chaque concitoyen.
Applause des militants progressistes et de l’auditoire en sa généralité
La réinsertion carcérale permettra la réduction de la délinquance, de toute évidence. Quand on s’y connait en la matière, on sait que c’est vrai et que cela fonctionne. Mais on peut également la réduire directement en agissant directement là où se page la plupart de la délinquance. Où du moins de là où elle provient. C’est encore une fois les quartiers défavorisés car c’est là où la nécessité n’épargne pas que l’illégalité s’accroît. En ce sens, nous proposons de réinvestir ces lieux en emplois publics et notamment en emplois utiles. Déjà des emplois d’assistance sociale. Qui mieux que celles et ceux qui ont subi la misère comme une voisine discrète et honteuse durant toute sa vie peut aider les autres à l’éloigner de son quotidien ? personne. Des emplois dans la formation seront également nécessaires pour faire de ces quartiers de nouveaux centres de l’activité économique et réintégrer ces zones à la vie normale de la Fédération-Unie. La révolution numérique permet à nos emplois de devenir plus déconnectés, de n’avoir plus de géographie alors pourquoi n’a-t-on jamais songé à relier ces espaces qui souffraient d’un positionnement défavorable au réseau de l’emploi nouveau ? Pour une raison obscure, pour la raison qui fait que nos précédents Présidents n’avaient pas la carrure d’un Président mais celles d’un candidat, ils ne voyaient pas plus loin que l’horizon, ils ne guidaient pas la nation vers des champs plus prospères mais seulement par des chemins plus propices sur l’instant. La vision à court terme, a coûté à notre pays, il est temps d’y remédier. Si on augmente le nombre d’emplois stables dans nos quartiers et rémunérés dans nos quartiers pauvres, cela créera de nouveaux débouchés, donc de nouveaux commerces et de nouveaux emplois. Cependant pour cela il faut à la fois la confiance et l’emploi, un seul être vous manque et tout est raté. Comme c’est le cas aujourd’hui.
Pour que la confiance revienne dans ces quartiers, nous multiplierons les commissariats de police avec de nouveaux agents recrutés parmi celles et ceux qui connaissent le mieux lesdits quartiers, c’est à dire leurs résidentes et leurs résidents. Il y aura donc d’abord une reconquête de la sécurité et de la confiance, puis une expansion économique qui aura des répercussions et des effets d’accroissement économique globaux. En cela, il me semble indissociable nos deux discours. Celui du candidat Hamilton et le mien. Le sien a parlé de la conquête de la fiscalité juste, j’ai parlé d’une conquête d’une économie plus juste, plus inclusive et plus développée, qui naîtra du charnier de la délinquance où nous entasserons les anciens fantômes qui causaient la peur et l'insécurité. Enfin, pour clore la boucle de la délinquance définitivement et irrévocablement, nous relèverons la majorité pénale à 18 ans.
Tout cela ne sera rendu possible qu’avec votre force, votre conviction, votre volonté et votre vote et c’est pour cela que je fais appel à vous pour les offrir tout entier au candidat qui réalisera vos espoirs et vos espérances, le candidat Hamilton ! Merci Southymland !
La foule acclame le candidat Hamilton et crie : Up with the stars ! Up with the stars !
Oliver Hamilton : Merci James ! Et merci à vous tous pour votre présence aujourd'hui ! Vous êtes notre soutien, notre moteur ! Sans vous rien n'est possible, alors merci ! Tant que vous serez présents pour nous apporter votre soutien nous serons là pour témoigner du nôtre à votre égard !
Le meeting achevé, et après un salut de la main sur l'estrade, le candidat et son colistier rejoignirent leur voiture en effectuant une traversée de la foule serrant les milliers de mains des enthousiastes.
- William Harold
- Mort·e
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- Enregistré le : ven. 12 mars 2021 10:59
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Meeting de clôture de campagne de William Harold
2 avril 187
Le Pawtucket Amphiteatre avait été réservé par William Harold lui-même dans le cadre de sa campagne électorale pour le Gouvernorat de Southymland. C’était ici qu’il avait pu assister à ses premiers meetings politiques, débats houleux entre quelques candidats qui avaient plus ou moins façonné ses opinions encore aujourd’hui. Cet événement allait conclure sa campagne officielle, alors une organisation de pointe avait été mise en œuvre pour garantir que cela se passe sans accroc. La campagne de communication autour de l’événement avait plutôt bien fonctionné car des milliers de southymlandais et southymlandaises s’étaient réunis pour venir voir l’événement, et d’autres milliers le suivaient sur les réseaux sociaux.
En fin d’après-midi, alors que les derniers préparatifs étaient réalisés, s'activait l’équipe de campagne pour mobiliser la foule. Ainsi, un humoriste bien connu de la population de Hamilton montait sur scène pour chauffer le public, tandis que le candidat progressiste peaufinait encore ses phrases-chocs. Le public était enthousiaste et semblait acquis à la cause de Harold, ce qui offrait de très bonnes images aux communicants de la campagne et aux médias southymlandais qui couvraient l’événement.
Autour de 18h, après une série de sketchs satiriques à propos de clichés conservateurs et notamment sur le Maire de Hamilton - dépeint comme un idiot radicalement conservateur -, une figure médiatique, étoile montante du parti progressiste montait sur scène en saluant la foule sous ses applaudissements presque immédiats. La Gouverneure de Fort Oak, Carrie Owen, déclenchait sans suspens “l’effet Owen” alors qu’elle se positionnait sur l’estrade pour commencer à introduire le candidat southymlandais.
Carrie Owen : Bonjour à tous !
C’est un réel plaisir que de venir à Hamilton aujourd’hui pour venir soutenir un homme formidable au poste de Gouverneur de Southymland. William Harold est un homme engagé depuis longtemps pour le bien commun et sa candidature n’est qu’une suite logique et je me réjouis qu’il ait sauté le pas!
Car en plus de 8 décennies d’existence, le Parti Progressiste n’a réussi à faire élire qu’un seul progressiste à ce poste. Et cela manque cruellement à cette population. Comme Gouverneure de Fort Oak, j’ai eu de multiples occasions d’échanger avec le Gouverneur Wilson. À n’en pas douter, c’est un grand homme d’État, attaché à sa terre et à son pays. Mais sa vision de la société est maintenant dépassée. Et voter pour son numéro deux, c’est voter pour que les six prochaines années soient une copie conforme des 18 dernières. Et je doute que ce soit réellement bénéfique à cet État.
Je suis Gouverneure depuis 8 ans, je connais les facultés nécessaires pour affronter les grandes crises d’un État. Il faut du courage, de la détermination et une réelle compassion. Ce sont des qualités que William Harold a et c’est ce qui le convainc qu’il fera un excellent Gouverneur pour ce bel État du Southymland !
Alors, Mesdames et messieurs, c’est mon immense privilège que d’introduire aujourd’hui le prochain Gouverneur de Southymland : William Harold.
Alors que Madame Owen terminait son introduction, le candidat progressiste montait sur l’estrade en saluant la foule qui l’applaudissait densément le temps qu’il vienne se placer derrière son pupitre après une accolade de camaraderie avec la Gouverneure de Fort Oak.
Le candidat progressiste comme Gouverneur du Southymland se tenait donc derrière son pupitre, saluant à nouveau la foule euphorique en souriant grandement. Rapidement, il remettait quelques fiches en place sur le pupitre avant de regarder la foule devant lui, balayant les personnes présentes du regard. Après ce moment de grâce, le public repris en cœur le slogan de campagne à l’initiative de jeunes progressistes présents au premier rang : les mots “Wind of change ! Wind of change ! Wind of change !” entonnait Hamilton avant d’être suivi par des applaudissements nourris. Enfin, Harold débutait son discours.
William Harold : Mes chers compatriotes,
Vraiment merci d’être venus, vous tous, assister à cet événement qui va conclure ma campagne pour devenir votre Gouverneur. Au cœur de Hamilton, cet amphithéâtre me rappelle tant de beaux souvenirs, et je vois que ce soir beaucoup de jeunes sont parmi nous. J’espère que cette soirée sera l’un de ces souvenirs pour vous. Pendant ma campagne, j’ai rencontré beaucoup de monde. Des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes, des fonctionnaires, des cadres, des entrepreneurs… Plus je discutais avec du monde, plus je me disais qu’un réel changement était possible dans notre bel État. Je n’ai pas honte de le dire : je veux devenir Gouverneur de Southymland. Je pense en avoir la carrure, l’expérience, les convictions et surtout l’honnêteté nécessaire pour rendre ses lettres de noblesse à la politique, ici.
Le candidat est applaudi par la foule.
Tant d’années que notre État est conservateur. Tant d'années que nous sommes dirigés par la même équipe, les mêmes vieilles idées, les recettes politiciennes dont nous avons aujourd’hui tous des maux de ventre. Je suis fier de pouvoir dire qu’un vent de changement se lève dans notre État. Mais je veux particulièrement applaudir notre jeunesse, car ma campagne a beaucoup reposé sur elle. Southymland est un État pouvant compter sur une jeunesse motivée, qui veut participer à la vie publique, qui veut réussir dans la vie. Ce vent de changement, c’est eux qui le souffle de tous leurs poumons sur le reste de notre société. Avec eux, et bien d’autres pans de notre communauté, nous avons mis sur pied une alternative crédible au conservatisme. Cette alternative, c’est nous tous, nous toutes.
Quand nous aurons remporté cet État, nous aurons mis un énorme coup de pied dans l’establishment conservateur. Nous changerons concrètement la vie de beaucoup de monde ici. Je sais que tout le monde ne sera pas d’accord avec ce que je ferais, mais je promets de toujours rechercher les consensus les plus larges possibles à la fois au Congrès de Southymland mais aussi et surtout au sein de la société civile ! Nous ancrerons notre pratique du pouvoir dans les villes de notre État, jamais nous ne nous retrancherons dans une tour d’ivoire.
Nous allons maintenant faire une rétrospective sur le programme que je veux porter auprès de southymlandais. Nous avons beaucoup communiqué dessus, notamment au travers de mon opération visant à promouvoir 5 grands droits fondamentaux à implémenter dans notre État pour assurer des jours heureux à mes compatriotes. Je veux maintenant revenir dessus, brièvement bien sûr, et en quoi elles changeraient la vie dans notre État pour des millions d’individus.
Le premier droit sur lequel je veux revenir avec vous, c’est le droit de vote. Nous avons vu la prise de position de Madame Howard, les diverses réactions progressistes : l’enregistrement automatique des fédérés sur les listes électorales à leur majorité doit être une priorité du prochain mandat ! Selon moi, aucune démocratie saine ne peut exister sans une grande participation citoyenne. Pour ça aussi que je veux garantir à chaque territoire les équipements nécessaires pour le vote en fonction des besoins et de la démographie, mettre fin à ces files d’attentes interminables pour réaliser son devoir civique ! Aussi, je veux faire fonctionner pendant mon mandat la démocratie citoyenne en mettant au référendum plusieurs sujets qui seront cruciaux pour les décennies à venir comme la peine de mort, les subventions aux énergies fossiles ou encore une potentielle taxe carbone d’État.
Le second droit que j’ai défendu et qui me semble extrêmement important est le droit de chacun à une éducation de qualité. J’ai eu la chance de naître dans un bon quartier, avec de bonnes écoles, de bons professeurs : ce n’est pas le cas de tout le monde au Southymland en cette fin de siècle. C’est une honte, à la fois pour nos gouvernants mais aussi pour nous qui tolérons ça depuis des années. Alors quand vous m’élirez à la tête de notre État, mes premières décisions seront de réinvestir dans l’éducation publique ! Nous revaloriseront carrières et salaires des personnels éducatifs, rénoveront et équiperont nos établissements, rendrons accessibles l’apprentissage de deux langues étrangères et des options extrascolaires pour chaque élève, de façon gratuite, dans tous les établissements. Certes, cela coûtera un peu d’argent. Mais les gains en productivité des prochaines générations et en paix sociale seront tels que je suis convaincu que cet argent sera loin d’être perdu. Nos enfants méritent un peu de courage politique !
Le southymlandais est applaudi par le public, alors que derrière lui est projeté un slogan “Education For All”.
Ensuite, vient le droit à un air et une eau propres. Je n’ai pas honte de dire que je suis un environnementaliste convaincu : je pense que notre planète est un formidable cadeau que l’on doit préserver le plus possible. Je sais aussi que je me présente dans l’État qui produit le plus d’hydrocarbures du pays et dont une grande partie de l’économie est articulée autour du carbone. Ne vous inquiétez pas : nous n’interdiront pas l’exploitation du pétrole et nous ne détruiront pas des milliers d’emplois à notre arrivée au pouvoir ! Non, ce que je veux, c’est m’assurer de la santé de mes concitoyens. Ainsi, nous devrons lancer un grand inventaire de l’impact de ces activités sur la nature et l’humain, puis mettre en place diverses régulations pour réduire les pollutions et les soucis de santé causés par l’exploitation de nos gisements sur nos concitoyens. Aussi, je veux que l’État offre à toutes les municipalités des équipements pour mesurer le taux de pollution de l’air et de l’eau en leur seins. Nous arriverons ainsi à avoir des données concrètes pour bâtir des politiques publiques efficaces, notamment en protection de nos nappes phréatiques, en purification d’air de nos salles de classes, bureaux, usines, en traitement des eaux usées dans notre État. Ce sont des droits simples, et pourtant menacés aujourd’hui que je compte défendre de façon acharnée. Les investissements modérés que nous ne faisons pas aujourd’hui sont des plans d’urgence coûteux et facteurs de dettes que nous devrons débloquer demain.
Dans le même thème, le droit à la santé est un droit qui m’a toujours tenu à cœur. Je suis clairement attaché au secteur privé de notre pays qui fait sa spécificité, mais aussi malheureusement à cause de la cupidité de certains ses plus grandes faiblesses. Chaque jours, des milliers de southymlandais renoncent à des soins pour des raisons financières. Cet état de fait est insupportable, pour moi comme pour tout être doué d’empathie. C’est pour ça que notre État aura bientôt comme priorité de voter une législation ferme de régulation du secteur des assurances et des prix des médicaments et opérations médicales. À nouveau, l’exemple de la Rutherford Medecines Company, dirigée par ma future collègue arcadienne, nous a montré qu’il était possible de pratiquer des tarifs raisonnables et d’être viables économiquement. En parallèle, nous déploierons un dispositif pour encourager à l’implantation de cliniques rurales, car les déserts médicaux sont une réalité à abattre dans notre État. Pour se faire, une bourse spéciale dirigée vers des étudiants en médecine qui s’engagent à rester travailler en Southymland après l’obtention de leur diplôme sera mise en place. L’État de Southymland mettra en oeuvre une offre de couverture-santé pour les foyers les moins aisés, qui couvrira un rendez-vous chez le dentiste, chez l’ophtalmologiste et le médecin traitant par an pour chaque southymlandais ainsi qu’une partie des coûts des médicaments prescrits sur plus d’un mois. Enfin, pour s’assurer que chacun ait droit à une assurance, nous rendrons obligatoire pour toutes les entreprises qui ont un chiffre d'affaires supérieur à 5 millions de thalers annuel de proposer une couverture-santé à tous ses employés sous contrat qui le demande ! Le droit à la santé sera un droit southymlandais !
Des applaudissements se font entendre dans l’assemblée ainsi que des slogans beaucoup entendus dans la campagne : “Right to Health ! Right to Health ! Right to Health !”. William Harold prend une petite pose avant de continuer.
Et enfin, le cinquième et dernier droit que je veux faire vivre dans notre État est le droit à un salaire décent, à un État qui favorise les revenus du travail. Dans cette optique, nous passerons une fois au pouvoir un salaire minimum d’État à 12 thalers horaire pour augmenter les salaires dans les foyers les plus précaires de Southymland et faire en sorte qu’un seul emploi suffise ! Dans le même temps, nous renforcerons le poids des syndicats de salariés dans la démocratie d’entreprise et garantirons les droits syndicaux à tous dans notre État. Cela veut évidemment dire l’interdiction des pratiques anti-syndicales, et une libéralisation du droit de grève pour permettre des rapports de force dans le dialogue social. Parallèlement pour augmenter le pouvoir d’achat des southymlandais, je m’engage à réduire les taxations et impositions à la fois sur les revenus, et à la fois sur la consommation dans notre État ! Ces décisions relanceront clairement notre économie sur la base de consommateurs forts pour garantir un équilibre entre l’offre, la demande et notre balance commerciale. Enfin, une transparence dans les rémunérations au sein des entreprises de plus de 250 salariés sera rendue obligatoire pour inciter les entreprises à pratiquer l’égalité salariale entre les hommes et les femmes, et à globalement rééquilibrer les salaires en faveur du bas de l’échelle. Chacun a le droit de vivre décemment, c’est tout l’objet de notre combat.
Le candidat southymlandais est à nouveau applaudi.
Je veux conclure mon discours en donnant un ton plus optimiste et chauvin sur notre État. Je veux parler de nos formidables paysages. Nos champs parmi les plus productifs de la Fédération, nos côtes absolument magnifiques et donnant sur la Mer de Sérès. Notre ruralité est dynamique, malgré l’abandon par les pouvoirs centraux. Nos forêts partagées avec Richmond et Arcadia. Tant de paysages dont nous pouvons être fiers, que nous devons protéger. Cependant, je veux m’attarder sur l’île Larouche. Cette île, elle est la marque de notre héritage lysennien. Larouche, c’est le nom d’un explorateur de la Lysennie. Cet héritage, personnellement, j’en suis fier. Nous avons une grande minorité de locuteurs de Phoécien de Lysennie. Nos liens historiques, de sangs, architecturaux avec le Royaume de Lysennie sont un potentiel immense à valoriser. C’est ainsi qu’en tant que Gouverneur, je ferais de mon mieux pour renforcer la coopération de notre État avec des municipalités, des provinces lysenniennes : développer nos échanges scolaires, les jumelages de cités, les échanges dans nos musées seront un bon début. Assumons notre particularité au sein de la Fédération, offrons à nos enfants et à nos compatriotes, à nous, l’opportunité de découvrir nos origines !
Il est temps, en alliant toutes nos forces, de construire un Southymland plus juste, de changer la vie et de continuer sur la voie de la prospérité !
Que le Sort vous bénisse, et que le Sort bénisse Southymland et la Fédération-Unie !
Alors qu’éclataient à la fin de son discours des applaudissements extrêmement enthousiastes et que la foule scandait le slogan de la campagne avec euphorie à nouveau, le candidat southymlandais saluait la foule en souriant tout en descendant de l’estrade. Rapidement, il se plaçait derrière une table proche de l’amphithéâtre où allait se dérouler une séance de dédicace des livrets programmatiques, de goodies de campagne et de selfies en tout genre.
- Arthur Baker
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Discours de défaite
15 aout 191
Après que les résultats se soit confirmé dans la soirée Baker appela la future nouvelle présidente Howard afin de la féliciter et de concéder la défaite. Il monta sur scène devant ses militants déçu.
Mes chers amis,
Merci à vous tous d'être présent aujourd’hui pour me soutenir. Vous m’avez permis de faire ce que personne ne croyait possible. Ensemble nous avons bousculé les évidences, nous avons prouvé que peu importe l’origine social, peu importe l'expérience politique, chacun peut espérer accéder aux plus haut postes de notre pays ! Ce que nous avons fait est formidable et pourra servir d'exemple pour vous tous qui voulait changer les choses dans ce pays. Vous pouvez le faire !
Applaudissements.
Cependant, malgré votre mobilisation, malgré ma détermination, malgré tous nos efforts je n'ai pas réussi à convaincre une majorité de citoyens. Je n'ai pas réussi à rassembler suffisamment de personnes autour de mon projet. Je n'ais pas réussi à créer suffisamment d'espoir et d'adhésion et je le regrette mais je crois en la démocratie et je sais que le peuple a toujours raison.
Applaudissements.
C’est pour cela que j’ai appelé madame la Sénatrice Howard il y a quelques minutes pour la féliciter de sa large victoire. Elle porte en elle des projets qui ont suscité de nombreux espoirs dans le cœur d’une majorité de Fédéré. J'espère sincèrement que son mandat sera couronné de succès car c’est l’avenir du pays qui en dépend. Les défis qui se présenteront devant elle seront nombreux mais je sais qu'elle aura les épaules pour y faire face.
Applaudissements.
Pour ma part, j’assume pleinement et seul mes responsabilités dans cette défaite en me retirant de la vie politique et je souhaite bonne chance aux membres du Parti Conservateur pour la suite des événements. Je retourne maintenant auprès de ma famille, qui je remercie particulièrement pour avoir supporté cet élection et le Sort sait que cela fut compliqué pour eux. Ma fille attend un enfant et j'ai l'intention d'êtres très actif dans l'art d'êtres grand-père. Sur ces derniers mots, je vous quitte sans regret et sans tristesse.
Que le Sort vous guide, et qu’il guide la Fédération Unie ! Adieu.
Les personnes applaudirent pour la dernière fois Arthur Baker.
- Gaspard Fischer
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- Enregistré le : lun. 21 mars 2022 20:47
Meeting de Gaspard Fischer et de Seamus Ryan au Pawtucket Amphitheatre
Dimanche 26 mars 211
Le rassemblement au Pawtucket Amphitheatre était le premier de la campagne fédérée, et au cœur de l’Etat conservateur du Southymland. Aussi une organisation bien rodée avait été mise en place : des bus aux couleurs du drapeau de la Fédération-Unie et ornée du logo de campagne de Gaspard Fischer et de son jeune colistier Seamus Ryan avaient amené des milliers de militants qui remplissaient les gradins de l’amphithéâtre, faisant clamer à l’air libre leur ferveur et leur enthousiasme. Une pluie de drapeaux s’agitaient autour de l’estrade majestueuse dressée au centre de la scène, et qui devait accueillir les deux hommes.
Après quelques instants, c’est Seamus Ryan qui s’avança le premier sur la scène, vêtu d’une simple chemise bleue avec cravate, un grand sourire sur le visage. D’une main habile, il salua la foule avant de prendre la parole avec ferveur.
Mes chers amis, quel plaisir, quel honneur, quelle joie de vous retrouver ici, dans ces magnifiques terres du Southymland ! Ces terres, je les connais par cœur : j’y ai grandi, j’y ai forgé ma conscience politique, je les ai protégées, et désormais j’ai l’immense honneur de les représenter au lointain Capitole de Saint-Paul ! Mais je n’ai jamais perdu l’essentiel : les racines de la ou je venais, les valeurs que j’y ai apprises, les traditions qui ont forgé qui je suis: voilà mon identité, voilà ma liberté, et voici ma boussole: je sais qui je suis, d’où je viens, et où je vais !
Et cette trinité est un pilier de notre histoire, et de notre modèle en Fédération
Unie ! Nous sommes des patriotes, fiers d’une histoire exceptionnelle : celle du peuple qui a combattu les ombres du despotisme pour porter au cœur de ses rivières la lumière de la liberté, puis qui a combattu pour exporter cette liberté aux peuples du monde entier ! Nous sommes les héritiers de ces racines, et elles constituent le sens de notre action passée, présente et future : voilà pourquoi je suis un Conservateur. Alors que nous sommes la première puissance économique mondiale, je ne prétends pas vouloir déconstruire notre attractivité et notre modèle pour servir une base idéologique ! Alors que nous sommes le leader du monde libre, je ne pactise par avec le Borowen et ses alliés totalitaires comme le fit Jenny Howard ! Alors que nous nous étions engagés à Antemar à concrétiser l’action du Monde Libre, nous faisons face quatre ans après au cratère de la passivité du gouvernement; nous sommes redevenus une puissance de réaction et non d’action ! Quatre ans après, nous nous sommes contentés de vaines protestations contre l’agression du Borowen en Idylenie: nous aurions dû coordonner dès sanctions. Narois’reste en guerre, les navires de nos ennemis croisent dans les mers du sud, et nous regardons, passifs, attendant la catastrophe: nous ne pouvons, et ne devons pas, continuer à ne pas agir !
Mais pour préserver notre puissance militaire et internationale, avant d’agir,’il faut financer cet effort. La prospérité économique et le facteur essentiel de la cohésion nationale, et de la puissance extérieure: ce n’est pas moi qui l’affirme, c’est notre Histoire tout entière ! Notre libéralisme, notre Federated brain, notre capacité d’innovation, notre volonté de conquérir sans cesse de nouvelles frontières: ce sont eux qui ont porté notre puissance ! Pas un Etat-nounou du social, pas une machine bureaucratiques asservissant les entreprises: une véritable puissance de régulation et de modération, concentrée sur ses fonctions régaliennes, et faisant rayonner la prospérité sur son sol et la liberté dans le monde !
Voilà la Fédération que nous porterons. Et pour porter ce projet ambitieux, conservateur et pragmatique, nous avons ce soir un homme d’exception, d’action et de cohésion: Monsieur le gouverneur Gaspard Fischer !
Les acclamations redoublèrent alors pour ovationner le gouverneur du Northunderland, qui s’avança sur scène avec gravité et élégance, vêtu d’un costume noir impeccable. Plus serein et posé que son jeune compère, le candidat conservateur dégageait une aura de confiance et d’autorité, qui se mêlait parfaitement à son ton ferme quand il entonna sa prise de parole.
Comme l’a si bien dit le sénateur Ryan, les progressistes voudraient que nous ayons honte d’être Fédérés ! Nous devrions avoir honte de posséder des armes, qui en vertu du second amendement de notre loi fondatrice, permettent de nous protéger des hordes de criminels que les politiciens laxistes progressistes laissent prospérer. Nous devrions avoir honte d’avoir des enfants, et de contribuer à transmettre nos valeurs et à perpétuer notre héritage. Nous devrions avoir honte de réussir notre carrière professionnelle. Honte de croire en notre foi, honte de vivre hors des centre-villes woke, de labourer la terre ou de ne pas croire qu’il existe 56 variations du genre ! Honte d’être patriotes et fiers de notre Nation, de son destin et de ses réussites : en sommes, honte d’être fédérés !
Mais nous n’avons pas honte, nous n’avons pas besoin qu’un Etat-nounou ne vienne nous dire quoi faire, et tout faire pour nous empêcher de dire ce qu’on pense ! Nous n’avons pas besoin d’un Medicare For All qui ruinera nos finances publiques, détruira la qualité des assurances privées issues de la concurrence pour préférer une bureaucratie lente et couteuse. Nous n’avons pas besoin de mesures fédérales qui viennent mettre fin aux libertés de compétences laissées aux Etats et à leurs électeurs, pour fixer leur politique économique, sociale et de sécurité.
Au contraire, nous allons travailler avec ardeur pour rendre au pays sa puissance économique, pour combattre le chômage, pour unir ses habitants comme nous avons uni notre Parti autour d’un projet commun ! Et la première de ces mesures, c’est de redonner aux jeunes le moyen de trouver un job, et aux entreprises le moyen de leur donner ! L’administration fédérée a fait le contraire pendant quatre ans : plus de charges sur les entreprises, et un salaire minimum fédéral et colossal. Cela tombe bien, car ce salaire réduit la capacité des entreprises à embaucher davantage, donc augmente le chômage, en particulier des jeunes, car l’entreprise préfère embaucher un salarié expérimenté qu’un jeune devant monter en compétences. Dans le même temps, ce salaire minimum réduit la capacité des entreprises à augmenter ses salaires, notamment chez les salariés les plus productifs : un excellent jeune travailleur touchera donc autant que son collègue fainéant, et ne pourra surtout jamais voir sa rémunération monter au-delà de 15 Thalers de l’heure. Vive l’ascencion sociale progressiste, vive la réussite de la politique économique et sociale de Dave Leon Clement !
Nous, nous voulons permettre à nos entrepreneurs et aux patrons de réaliser leur premier souhait : embaucher, embaucher des jeunes compétents, leur donner un job et une chance. Alors nous n’allons pas payer les jeunes à ne rien faire de leur vie à part militer dans des associations progressistes et woke à l’université : nous allons leur donner les moyens, comme ils le désirent, de s’insérer dans la vie professionnelle. Nous allons réformer le statut d’apprenti, qui sera désormais délivré aux formations agréées par le secrétariat à l’économie de chaque Etat, selon des critères fixés au niveau fédéral. Comme l’a démontré le sénateur Ryan durant sa campagne, « les formations labellisées le seront sur la base de leur offre concrète, de leur capacité à former des jeunes compétents sur le marché de l’emploi, et sur l’utilisation rationnelle de la statistique et des retours d’expérience des diplômés. Le statut d’apprenti offrira des garanties supérieures à celui de stagiaire, tout en exemptant l’employeur des freins liés à la mise en place du salaire minimum ». Avec ce statut, nous ferons reculer le chômage des jeunes et permettrons aux entreprises de donner leur chance à de jeunes talents.
Mais ce dispositif n’a pas de sens sans inciter les entreprises à embaucher des apprentis : les progressistes ne comprennent pas que la contrainte pousse les entreprises à rechigner et à s’opposer, tandis que l’incitation les amènent à avancer et à considérer l’Etat comme le partenaire de la création de richesse et de la paix sociale. Pour cela, nous défendons un crédit d’impôt progressif : ce crédit d’impôt visera à exonérer partiellement les entreprises de charges sociales à l’embauche, par un mécanisme proportionnel à la taille de l’institution : un abattement de 30% dès le premier apprenti, et une montée en proportion au fur et à mesure que le nombre d’embauche atteint une taille proportionnellement de plus en plus importante aux effectifs de l’entreprise. Nous laisserons bien sur aux Etats le soin d’adapter cette mesure à la structure et aux besoins de son industrie locale.
Alors oui, nous ne promettons pas à nos ouailles des lendemains qui chantent : mais nous allons faire ce qui doit être fait, for make the Federation great again. Nous allons défendre l’emploi, relancer l’économie, combattre le chômage, et défendre la liberté des Etats, des entreprises et des citoyens. C’est ce projet qui nous animent, et que nous déploierons si vous faites de moi le prochain Commander in Chief de notre grand pays. Vive la Fédération Unie, et vive la Liberté !
Un tonnerre d’applaudissement envahit alors l’audience. Gaspard Fischer et Seamus Ryan s’avance au son de l’hymne national fédéré qu’ils entonnent en cœur avec la foule, avec gravité et dignité. Puis ils descendent ensemble de l’estrade, démontrant l’union du Parti, pour venir saluer la foule et se mêler à leur peuple, ce peuple à qui ils demandent le don suprême : celui de sa confiance à les diriger.
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