Idéal pour un un événement à grande échelle, cette belle salle de bal de 9 175 pieds carrés est divisible en quatre sections et peut accueillir jusqu'à 1100 invités. Elle est située dans le Diamond Philycia Hotel, dans l'État de Two Rivers.
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Regency Ballroom - Diamond Philycia Hotel
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Idéal pour un un événement à grande échelle, cette belle salle de bal de 9 175 pieds carrés est divisible en quatre sections et peut accueillir jusqu'à 1100 invités. Elle est située dans le Diamond Philycia Hotel, dans l'État de Two Rivers.
- Charles-Arthur Jane
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Intervention au sein du Regency Ballroom du Diamond Phylicia Hotel - Charles Arthur Jane
Mardi 22 novembre 206
Ce soir se tenait au sein du Regency Ballroom du Diamond Phylicia Hôtel un concert quelque peu inhabituel: devant un parterre d’un peu plus d’un milliers de curieux, de militants, de supporteurs et d’invités venus des quatre coins du Swing States de Two Rivers, un groupe de pop-rock local chantait quelques uns de ses derniers tubes, charmant la foule de quelques unes de ses mélodies envoûtantes qui faisaient de la musique l’art majeur que chaque poète rechercherait en toutes choses.
Dans l’atmosphère entraînante de la pièce, les invités arrivaient au compte gouttes, certains regardant avec étonnement leur montre quand ils virent que l’événement avait déjà commencé, d’autres profitant déjà depuis une longue heure du concert et se laissant bercés par ses mélodies douces-amères. Petit à petit, progressivement, les conservations tournèrent autour d’un étrange élément de cette soirée politico-musicale: chacun s’était vu procuré un carton d’invitation aux couleurs bleutés du Parti Progressiste, mais avec des horaires et une raison précise différente: 18h30 pour un concert de charité, 19h pour un gala d’hommage à la ville Philycia; 19h30 pour un buffet de rencontre informelle, ou bien 20 heures pour une soirée d’échanges et de présentation. Chacune de ces activités impliquaient bien sûr la présence du héros du soir, le candidat a la chevelure ensoleillée Charles-Arthur Jane. Mais seul cet élément donnait une cohérence et une unité à ces invitations hétérogènes, à ces particules diverses qui avaient aggloméré tant de profils différents devant une même scène, à danser sur la même musique.
Dans cette atmosphère un brin musquée, où le public effectuait de fréquents allers retours entre le buffet effectivement présent et relativement bon marché, et les sièges qui se tenaient devant la scène de l’élégante salle de bal, ce n’est que 20h30 que les dernières sonorités envoûtantes se turent. La lumière tomba brusquement, laissant les invités dans une pénombre curieuses, seulement éclairée de quelques petites diodes stratégiquement placées un peu partout entre les sièges. Ces paillettes d’étoiles situaient les places où s’étaient installés les militants qui dressaient un par un les pancartes, les drapeaux et les applaudissements, créant une constellation d’encouragements qui se répandait progressivement parmi la nuit du public attentif.
Enfin les lumières de la scène se rallumèrent progressivement, laissant le reste de la pièce dans une semi-pénombre incurvée. Au cœur de cette lumière soudaine s’avançait un homme au visage illuminé d’un grand sourire, vêtu d’un élégant costume sombre au milieu duquel tranchait une étrange cravate violette de spectacle et des baskets blanches qui marquaient ses pas dans la noirceur du sol de l’estrade. Cette fois, Jane leva les deux bras, et les applaudissements s’élevèrent avec ferveur. Mettant la main gauche sur son cœur, il effectua une légère révérence avant de prendre la parole:
Merci, merci mes amis, mais n’applaudissiez pas l’homme qui vous prive d’un tel divertissement musical ! J’aimerais moi aussi ne pas avoir interrompu un concert d’une telle qualité, dans une atmosphère si propice à l’abandon des tracas et des soucis ! Mais si je m’adresse à vous dans cette atmosphère de clair-obscur, c’est car j’aimerais en faire l’image actuelle de notre pays. Sans céder aux sirènes de ceux qui n’aggravent son déclin, je le dis tout haut: notre démocratie reste un phare qui éclaire avec courage le monde libre. Mais les ombres sont nombreuses, dans ce tableau idyllique que prétendent dépeindre les conservateurs de leur propre révolution !
Car je l’affirme avec conviction, lorsque l’emploi est parfois synonyme de pauvreté latente et d’exploitation larvée, lorsque la pauvre empêche de se soigner, d’étudier, de se nourrir et de se loger dans notre Fédération, et que cette pauvreté concerne des millions de nos concitoyens, je ne crois pas que le tableau soit idyllique ! Lorsque les libertés des femmes sont battues en brèche, que l’on érige en criminelles celles qui, violées, battues, trop jeunes encore, prennent la décision courageuses d’avorter, le tableau n’est pas idyllique ! Lorsque que nos infrastructures et nos services publics sont délaissés, tombent en ruines et manquent de financements, ce tableau n’est pas idyllique !
Et l’un des plus cruels manquements de ces services publics, l’une de ces fractures qui entrent en contradiction avec la puissance de notre nation, c’est le triste état de nos infrastructures de transport collectif. Délaissée par un conservatisme idéologique et trop concentré sur la macroéconomie financière et la pénalisation des mœurs et des libertés, l’administration Caldwell a laissé dépérir le cœur de nos infrastructures et l’âme de notre mobilité commune. Car pour un conservateur, la voiture individuelle et l’avion présidentiel permettent de se déplacer partout, en tout temps, et en toute liberté: ils oublient les coûts qui y sont liés, et l’impossibilité de nombreuses familles des classes moyennes et populaires à en bénéficier.
Je crois qu’il est nécessaire que la nouvelle frontière progressiste que je veux incarner ne se préoccupe plus seulement de valeurs immatérielles, mais n’améliore aussi concrètement la vie de nos concitoyens. C’est pourquoi je veux repenser en profondeur notre rapport aux modes de transports collectifs, qui ne doivent plus seulement se fonder sur la rentabilité et l’alternative a la voiture: mais aussi se fonder sur des critères d’accessibilité, d’utilité commune et de respect de l’environnement.
Et au cœur de cette nouvelle approche, la rénovation de notre réseau ferroviaire joue un rôle majeur. Vous vous demandez sans doute pourquoi je vous ai fais arriver à des heures aussi différentes: car mes équipes ont calculé qu’à distance équivalente, selon la ligne de train que vous auriez prise, vous seriez arriver a autant d’heures d’intervalle. En raison des inégalités de qualité des infrastructures ferroviaires et du manque criant de lignes à grandes vitesses, notre réseau se vieillit et se meurt, créant des inégalités et des difficultés de mobilité néfastes a nôtre économie et à nos concitoyens.
C’est pourquoi j’entends impulser la mise en place d’un grand plan de soutien au ferroviaire, basé sur la modernisation des infrastructures existantes et notamment des lignes locales, le soutien aux projets des États de lignes à grande vitesse, et enfin la construction de lignes fédérales transetatiques, afin de renouer avec ce mode de transport écologique, économique et fermement ancré dans notre culture. Le ferroviaire est l’emblème même de notre esprit de conquête, de notre développement économique, de notre liberté de voyager à moindre coût et en contemplant les paysages sublimes de notre fédération. C’est le train qui a permis aux pères fondateurs de conquérir les frontières de l’Ouest: c’est la rénovation de notre réseau ferroviaire qui nous permettra de conquérir cette nouvelle frontière d’espoir et de progrès a laquelle les fédères aspirent. Car redonner une mobilité ferroviaire peu coûteuse, moderne et de qualité, c’est redonner du pouvoir d’achat, de la liberté de déplacement et du bien être à nos concitoyens; c’est améliorer l’efficience de nos services publics et contribuer à la bonne marche de notre économie. Alors, ensemble, montons dans le train d’un réseau ferroviaire de qualité, et bercés par ses musiques du passé glorieux, roulons en sifflant vers la nouvelle frontière d’un avenir radieux !
La lumière se rallume alors dans la salle, et les applaudissements comme les sifflets d’encouragement concluent la prestation du candidat. Jane saute avec agilité de la scène pour laisser la place au groupe de musique, annonçant à ses convives que les bénéfices du buffet seraient reversés à des associations de charité, mais que les dons de la campagne étaient bien sûr ouverts. Puis il entama une longue soirée d’échanges et de discussions plus détendues avec le public, tenant à défaut d’être élu chacune des promesses formulées par les différents cartons d’invitation.
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