Midterms 205 : les conservateurs conservent la Chambre et le “oui” l’emporte au New Libertland et en Gualicie
Résultats des référendums en Gualicie et au New Libertland, nouvelle composition de la Chambre des Représentants ainsi que le nombre de représentants progressistes et conservateurs envoyés par État.
Le Parti Conservateur parvient à conserver sa majorité à la Chambre des Représentants à l’issue des élections de mi-mandat, les dernières se tenant sous la présidence Caldwell. Cette victoire permettra au parti du Président de mettre en place les dernières grandes réformes, parmi lesquelles l’adoption d’une nouvelle version du Code Pénal, dans les cartons depuis les dernières élections. La majorité conservatrice se renforce donc en remportant 12 sièges supplémentaires mais fait exceptionnel, il en est de même pour la minorité progressiste avec le gain de 14 sièges. Ce cas de figure historique est dû à l’élection de 26 nouveaux Représentants à la Chambre (21 pour le New Libertland et 5 pour la Gualicie). Les néo-libertlandais et les gualiciens ont par ailleurs placé le “oui” largement en tête (64,5% au New Libertland et 58,9% en Gualicie) à l’occasion des deux référendums qui se tenaient dans les deux États. Ces derniers intégreront l'Union l’an prochain, le 20 janvier 206.
Cette nouvelle victoire du camp conservateur leur permet de conserver la majorité à la Chambre des Représentants pour deux années supplémentaires, leur conférant une domination de la Chambre basse pendant les 8 années de la présidence Caldwell. Une performance qu’avaient déjà réalisé les progressistes sous l’ère Howard. Fort de 320 Représentants, le Parti Conservateur fait mieux qu’il y a deux ans et quatre ans mais ne parvient pas à dépasser les 331 sièges en sa faveur de 199 lors de la “Red Wave” ayant porté Ethan Caldwell à la présidence. Les résultats de cette année sont toutefois à mettre en perspective avec l’arrivée des 26 nouveaux Représentants néo-libertlandais et gualiciens mais la tendance reste clairement en faveur du Parti Conservateur sur les six années qui viennent de s’écouler. Du côté des progressistes, ces résultats sont considérés comme une victoire dans la défaite puisque le parti est parvenu à remporter 14 Représentants supplémentaires, soit 2 de plus que les conservateurs, ce qui est considéré par certains cadres comme de bon augure pour la suite.
Concernant la participation, ces élections ont bien moins mobilisé les fédérés qu'il y a deux ans. Au niveau national, le Parti Conservateur remporte ces élections avec 53,7% (79 213 631 électeurs) tandis que le Parti Progressiste remporte 46,3% (66 061 791 électeurs).
En parallèle se tenait un référendum au New Libertland ainsi qu’en Gualicie sur leur intégration au sein de l’Union en tant qu’État à part entière. Les électeurs se sont mobilisés à cette occasion tout en élisant leurs Représentants pour la toute première fois et le “oui” s’est largement imposé à hauteur de 64,5% au New Libertland et 58,9% en Gualicie. Des scores qui en réjouissent plus d’un aux quatre coins des deux nouveaux États. “Nous allons enfin pouvoir être représentés comme il se doit et notre voix comptera lors des prochaines élections présidentielles.” se réjouit une partisane du “oui” dans le centre-ville de Calusa, la plus grande ville de l’État de Gualicie. “Nous sommes des peuples frères depuis toujours. Il est donc parfaitement naturel que nous rejoignions l’Union aujourd’hui. C’est un grand jour, historique.” s’exclame un autre, cette-fois à plusieurs milliers de miles, à Lakedale (New Libertland).
Comme le stipule les deux textes de loi visant à permettre l'annexion formelle, l'admission et l'intégration à l'Union du New Libertland et de la Gualicie, ces derniers intégreront l'Union au 20 janvier 206. Les deux nouveaux États seront également représentés à la Chambre des Représentants ainsi qu’au Sénat de la Fédération-Unie. En effet, les 26 nouveaux Représentants siègeront aux côtés de leurs collègues dès le mois de janvier 206 tandis que les Gouverneurs du New Libertland et de Gualicie procèderont aux nominations des Sénateurs, même chose pour les législatures d’États qui éliront deux Sénateurs chacune.
On ne parle plus de vague rouge et pourtant, ses effets sont toujours là puisque le Parti Conservateur s'impose encore une fois dans ses fiefs, dans les swing states, en Arcadia ainsi que dans les deux nouveaux États. Les progressistes ne parviennent qu'à remporter deux de leurs trois fiefs, Fort Oak et le Sealand.
Depuis six ans, les conservateurs sont majoritaires à la chambre haute. Ces deux dernières années, 64 sièges sont occupés par des Sénateurs du Parti Conservateur tandis que 32 le sont par des Sénateurs du Parti Progressiste.
Avec les réélections du Gouverneur Gaspard Fischer au Northunderland, de la Gouverneure Meghan McCarthy au Rochester, du Gouverneur George Harris au Southymland, du Gouverneur Stephen Thomson au New Libertland et de la victoire de la conservatrice Eleanor Brody au Richmond, le Parti Conservateur est assuré de voir 14 Sénateurs nommés par ces derniers tandis que les progressistes, avec la réélection de la Gouverneure Amy Keller à Fort Oak et du Gouverneur Mateo Caraballo en Gualicie sécurisent la nomination de 6 Sénateurs de leur bord. Cette configuration est très favorable aux conservateurs malgré le fait que 22 de leurs sièges soient remis en jeu cette année contre 10 pour les progressistes. Concernant les sièges non remis en jeu, 42 sont conservateurs et 22 sont progressistes. Si les gouverneurs nomment chacun deux sénateurs de leur bord politique, les conservateurs sont assurés d'obtenir une majorité avec 56 sièges contre 28 pour les progressistes, sachant que la majorité s’élève désormais à 53 sièges puisque le Sénat sera composé de 8 Sénateurs de plus, soit 104 au total (contre 96 auparavant). Ensuite, ce sont les législatures d'État qui devront élire deux sénateurs chacune.
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