George Marshall Convention Center

[Fédération-Unie]

George Marshall Convention Center
Centre de congrès de 210 000 m² situé à Saint Paul, dans le District de Callister. Ouvert en 184, il a été nommé en l'honneur du premier Président de la Fédération-Unie. Des conférences politiques internationales et des conventions de l'industrie aux festivals de culture pop, aux collectes de fonds en cravate noire et même aux bals inauguraux présidentiels, le George Marshall Convention Center réunit les habitants et les visiteurs du monde entier pour découvrir le meilleur de la capitale nationale fédérée. Avec un emplacement privilégié au cœur du quartier des congrès et des divertissements du centre-ville, les visiteurs trouveront de quoi faire avec l'accès aux restaurants et bars les plus branchés, aux boutiques, aux hôtels et aux sports en direct.

[Ethan D. Caldwell]

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President Ethan Caldwell Victory Speech
at George Marshall Convention Center
Mardi 5 novembre 203

Le Président Caldwell avait assisté à la soirée électorale à la President’s House en compagnie du Vice-Président Wood, du Speaker Stanley Graham, du Whip James Constant, du Représentant Travis Walker, du Secrétaire à l'Intérieur Nicholas Page, de son chef de Cabinet Liam Bartlett et enfin, de l’ancienne Présidente Chapman. Ethan avait gardé un profond attachement pour cette dernière et avait tenu à l’inviter en ces murs qu’elle a occupé pendant huit années afin qu’elle puisse vivre la soirée électorale à ses côtés. Malgré son statut de Président, Ethan cherchait encore et toujours l'approbation et les encouragements de celle qu’il considérait comme sa mentore. C’était une réelle fierté pour lui qu’elle puisse être là à la President’s House, en tant qu’invitée, pour assister à l’un de ses grands succès politiques. Du moins, il espérait que ce soit le cas mais les derniers sondages qui lui étaient parvenus en cours de journée ne laissaient que peu de place au doute quant à ses chances de victoire. La seule réelle inconnue était le type de victoire. Il espérait qu’elle soit la plus large possible, comme il y a quatre ans mais ne se faisait guère d’illusion. Les quatre années qui venaient de s’écouler avaient toutes les chances d’être un véritable ​​catalyseur pour mobiliser le camp progressiste. Pour espérer l’emporter, il fallait que les conservateurs du pays en fassent autant pour témoigner leur soutien à sa politique ; et plus ils seraient en nombre, plus la victoire serait éclatante.

Les personnes les plus proches du Président et lui-même étaient réunis dans l’une des salles du deuxième étage de la President’s House, le “Second Floor”, l'étage de résidence de la famille présidentielle. Famille qui n’était d’ailleurs pas présente. En effet, en cours de campagne, le couple Caldwell avait eu la dispute de trop, celle qui mit définitivement un terme à leur relation. Leur rupture n’était pas encore connue du grand public et très peu de gens étaient dans la confidence afin qu’il n’y ait pas de fuite dans la presse. D’autant que le Président ne voulait pas que les raisons de leur futur divorce soient révélées aux fédérés. Celle qui était encore la First Lady avait tout intérêt à ce que ces informations ne fuitent pas, tellement elles seraient dévastatrices pour son image et il en était de même, dans une moindre mesure, pour le Président Caldwell.
Malgré l’absence - habituelle - de sa future ex-femme, Ethan avait exigé à ce que son fils Nathan soit à ses côtés en ce jour historique. Ce dernier, âgé de 7 ans, était très proche de son père et Ethan comptait bien tout faire pour en obtenir la garde exclusive.

C’est donc avec son fils sur les genoux et en compagnie de tous ses proches que le Président suivit les résultats au compte-gouttes devant un grand poste de télévision. Les premiers résultats confirmèrent les prévisions du Président et de ses équipes, avec un candidat qui parvient à remporter ces bastions, contrairement à il y a quatre ans. Pour autant, ce fut une agréable surprise pour Ethan de constater que même dans les États progressistes, ses scores étaient encore élevés malgré quatre années d’une politique conservatrice des plus assumées. Dans les États conservateurs, les victoires furent large et celles dans les deux swing states vinrent couronner le tout. Une fois encore, c’était l’annonce des résultats de son État natal qui virent confirmer la victoire à l’élection présidentielle de cette année. Ethan, son fils Nathan et ses invités laissèrent éclater leur joie à l’annonce de la nouvelle sur les grandes chaînes d’information du pays. Une nouvelle fois, il l’avait fait. Quatre ans de plus à la President’s House afin d’achever son projet pour le pays. Un projet auquel il tenait tant et qui semblait satisfaire une majorité de fédérés.

Quelques instants après, le Président réélu s’isola dans une pièce voisine afin de répondre à l’appel de son adversaire progressiste, qui l’appela pour lui concéder sa défaite.

A l’issue de la soirée électorale, David Lewis Caldwell et Katherine Caldwell (née O'Brien), les parents d’Ethan, arrivèrent en compagnie de son frère aîné, Peter Caldwell, et de sa petite sœur, Sarah Caldwell et de leurs conjoints et enfants respectifs. Toute une petite troupe venue en renfort afin de pallier l’absence de Louise Caldwell. Ethan les salua tous chaleureusement et reçut leurs félicitations. Il échangea quelques instants avec eux puis fit les présentations à ses invités. Quelques minutes plus tard, tout ce petit monde sortit de la President’s House afin d’embarquer dans les voitures stationnées à l’extérieur, en file indienne dans le cour. Ethan monta avec son fils à bord de la “First Car” puis le convoi présidentiel fit route jusqu’au George Marshall Convention Center.

Une fois sur place, après avoir traversé une partie du centre-ville de la capitale, Ethan et son fils Nathan sortirent du véhicule et attendirent tous ses proches pour pénétrer à l’intérieur du bâtiment, sous bonne garde du Secret Service qui avait quadrillé le quartier avant sa venue. Dans les backstages, on entendait les cris des supporters du Président réunis en nombre dans la plus grande salle du Convention Center pour célébrer la victoire. Ethan qui portait son fils dans les bras le confia quelques instants à sa marraine, qui n’était autre que la Présidente Chapman, puis il s’isola dans une loge pour se retrouver seul avec Nicholas Page. Celui-ci referma la porte derrière lui, se tourna vers Ethan et déposa délicatement ses deux mains sur son visage pour lui déposer un baiser.

Encore toutes mes félicitations, chaton. Ça va aller ? demanda Nicholas qui savait qu’Ethan s’inquiétait des répercussions de l’absence de celle qui était encore officiellement son épouse.

Merci… lui répondit-il avec le sourire. Oui, ça va aller… De toute façon, je préfère qu’elle ne soit pas là plutôt qu’elle traîne les pieds en faisant la gueule. Je ne la supporte plus. Ça devient viscéral. Surtout après ce qu’elle a osé me faire. Quelle salope…

Nicholas interrompit Ethan en déposant gentiment son doigt sur sa bouche. C’est tout. Ne pense pas à ça. C’est ton soir. Tu as été réélu à la présidence. Profite de ce moment en notre compagnie à tous.

Et de la tienne surtout. Je ne sais pas comment je ferai sans toi.

Ethan embrassa Nicholas langoureusement avant de le serrer fort dans ses bras.

Je t’aime.

Moi aussi, je t’aime.

Sur ces belles paroles réconfortantes, Ethan et Nicholas sortirent de la loge et rejoignirent les autres qui étaient impatients de démarrer les festivités. Ethan les invita tous à se mettre en cercle afin de faire une prière pour remercier la Providence pour cette nouvelle victoire et lui demander une fois encore de le guider tout au long de sa présidence.

Quelques minutes plus tard, le moment tant attendu arriva. Le Président réélu Ethan Caldwell s’avança sur scène en tenant la main de son fils Nathan, et en compagnie de tous ses prestigieux invités et de sa famille. Tous le suivirent comme un seul homme et avec un large sourire tandis que le Président Caldwell saluait la foule exaltée et qu’une musique épique résonnait dans la salle. La même qu’il y a quatre ans.

Le Président Caldwell, son fils et ses invités de marque continuèrent de saluer longuement la foule avec le sourire. Les partisans du Président réélu lui réservèrent une véritable standing ovation tandis que les caméras de télévisions du monde entier immortalisèrent l’instant. Ethan se place derrière son imposant pupitre en bois flanqué du sceau de la Fédération-Unie. Tous se mirent derrière lui alors que son fils Nathan resta près de son père tout en admirant la foule. La musique s’estompa en même temps que les cris et les applaudissements des supporters pour laisser place au discours du Président réélu, triomphant.

Mes chers compatriotes,

“4 more years! 4 more years! 4 more years!” s’exclama la foule. Le Président éclata de rire puis posa sa main droite sur le cœur en signe de remerciement.

Merci. Je pense qu’on va pouvoir faire ça, oui. rire

Merci beaucoup à tous. Cette année encore, la Fédération-Unie a parlé. Les fédérés se sont rendus aux urnes pour faire entendre leur voix. Car les journalistes, les commentateurs politiques et les responsables politiques peuvent parler autant qu’ils le veulent ; au bout du compte, à la fin, ce sont les fédérés dans leur ensemble qui ont le dernier mot. Nous l’avons remporté très largement il y a quatre ans, et comme les bonnes habitudes sont difficiles à briser, nous avons réitérer cette année.

Tout à l'heure, le Whip Edwards m'a téléphoné pour concéder sa défaite. Il m'a dit que les gens avaient pris leur décision et que, par conséquent, nous étions tous fédérés et que nous devions avancer ensemble.

Applaudissements.

Ici en Fédération-Unie, le peuple est aux commandes. Et c'est vraiment pourquoi nous sommes ici ce soir. Cette victoire électorale vous appartient à tous, ainsi qu'aux principes auxquels vous vous accrochez, des principes marqués par l'éclat et la bravoure des patriotes il y a bientôt 300 ans. Ils ont tracé le cours de la liberté et de l'espoir qui rend notre pays spécial dans le monde. Dans la mesure où ce qui s'est passé aujourd'hui réaffirme ces principes, nous faisons partie de ce qui définit toujours la Fédération-Unie : un feu d'espoir qui maintiendra vivante la promesse d'opportunités pour toujours.

Il y a quatre ans, lorsque nous avons célébré la victoire, notre pays était confronté à des problèmes profonds et graves. Mais au lieu de nous plaindre, nous avons retroussé nos manches et commencé à travailler.

Nous avons tenu nos promesses. Pour autant, notre travail n'est pas terminé et il reste encore beaucoup à faire. Ce que nous avons fait ne fait que nous préparer à ce que nous allons faire. Nous devons continuer - non seulement au cours des quatre prochaines années, mais également au cours des prochaines décennies, à atteindre notre objectif de croissance économique soutenue sans inflation et à maintenir la force et la puissance de la Fédération-Unie dans le monde.

Nous nous sommes battus avec courage comme promis. Nous allons désormais faire en sorte que le pays reste fort, comme promis. Nous allons tout donner car c’est ce que nous devons laisser à nos enfants, et à leurs enfants, et c'est sur eux que portait cette campagne.

Mes chers compatriotes, je vous assure que les meilleurs jours de la Fédération-Unie sont devant nous. Vous n’avez encore rien vu.

Merci beaucoup, que le Sort vous bénisse et que le Sort bénisse la Fédération-Unie.