Complexe municipal situé dans le centre-ville de Preston, dans l'État de Two Rivers. Achevé à l'origine en l'an 132. Il se compose de quatre éléments principaux : le Colisée, le Théâtre, l'Auditorium et le Centre des congrès, également appelé Grand Hall.
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Preston Coliseum & Convention Center
- Fédération-Unie
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Complexe municipal situé dans le centre-ville de Preston, dans l'État de Two Rivers. Achevé à l'origine en l'an 132. Il se compose de quatre éléments principaux : le Colisée, le Théâtre, l'Auditorium et le Centre des congrès, également appelé Grand Hall.
- Jenny Howard
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5 décembre 195
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Au lendemain de la Convention de son parti à New Lancaster, la Présidente Jenny Howard tenait un nouvel évènement dans l’État de Two Rivers, l’éternel État charnière des courses présidentielles fédérées. Contrairement à ses deux dernières élections présidentielles, elle n’était pas la seule à jouer à domicile dans l’État, son adversaire conservateur en étant également originaire. Bien qu’espérant jouer sur sa notoriété et son expérience, la Présidente savait qu’il était n nécessaire de se montrer sur le terrain et ses équipes avaient organisé en conséquence un évènement majeur à Preston.
Les équipes présidentielles avaient également voulu la présence d’un invité pour s’afficher aux côtés de la Présidente pour l’évènement. Après de nombreuses réflexions, le directeur de la campagne Howard/Murphy avait décidé de proposer au Secrétaire au Commerce Cameron Roberts de venir introduire la Présidente.
Les centaines de partisans de la Présidente venus l’écouter semblaient en grande forme, scandant avec force de nombreux slogans et brandissant pancartes, drapeaux et divers goodies à l’effigie de la Présidente sortante et de son colistier Andrew Murphy. Le bruit se fit encore plus important quand l’arrivée sur scène du Secrétaire au Commerce fut annoncée. Ce-dernier fit son apparition sous l’ovation des sympathisants et il les salua de la main avant d’aller rapidement prendre place derrière le pupitre pour commencer son petit discours.
Bonjour à tous ! Merci à tous pour cet accueil extrêmement chaleureux !
Je suis extrêmement heureux de me joindre à vous aujourd’hui, même si je me doute bien que ce n’est pas vraiment pour m’entendre parler que vous êtes venus aujourd’hui. Pourtant, il y a des choses très intéressantes à dire sur les quatre ans que nous avons passé. Et si vous me le permettez, j’aimerais revenir sur ma nomination au poste de Secrétaire au Commerce. Il y a quatre ans, j’étais déjà à la retraite, ayant mis fin à mes activités comme avocat. Il m’arrivait de discuter avec des responsables politiques qui sollicitaient mes conseils sur quelques sujets. Il m’était même arrivé par deux fois d’échanger avec celle qui était alors la Sénatrice Howard pendant sa campagne sur la question des relations entre notre pays et le Burghaven. Et, même si j’étais plus que fier de participer à mon échelle, je n’aurais jamais pu penser recevoir ce coup de fil de celle qui était la Présidente-élue Jenny Howard, me proposant d’être Secrétaire au Commerce. Car la première chose à laquelle j’ai pensé, c’était de me demander pourquoi une Présidente voudrait nommer quelqu’un connu que dans quelques cercles, qui n’est même pas fédéré de naissance et qui n’est pas affilié politiquement. Et, maintenant je sais pourquoi la Présidente a fait ce choix. Elle savait que j’avais déjà travaillé pour ce Département, elle savait que j’avais des relations au Burghaven, elle savait que j’avais été spécialisé en droit du travail et elle savait que j’avais un fils dans les Marines. En bref, j’ai compris ce jour là que Jenny Howard ne voulait pas s’entourer de personnalités qui lui rapporteraient politiquement, mais bien de personnalités dont elle connaissait les compétences et la détermination à agir pour leur pays. Bien que j’ai de très nombreuses raisons de respecter la Présidente Howard, c’est pour celle-ci que je la considère le plus.
Applaudissements.
J’imagine que ma présence ici signifie que la Présidente ne regrette pas ce choix qu’elle a fait. Et je ne le regrette pas non plus. Parce que je suis au contraire extrêmement fier du travail qui a pu être accompli pendant ces bientôt quatre ans passées au service exclusif de la Fédération-Unie. Nous avons mené une bataille cruciale : celle du salaire minimum fédéral. Ce sujet, longtemps source de crispation entre les deux grands partis de la Chambre, avait été balayé pendant le second mandat de Nancy Chapman. Nous n’avions plus eu de vraie hausse au niveau fédéral du salaire minimum. Et si, dans cet État de Two Rivers, l’absence de loi fédérale n’aurait pas impacté le salaire minimum en vigueur, elle aurait privé d’avancées les habitants du Southymland et du Richmond, et elle aurait également permis une grosse chute du salaire minimum en vigueur dans l’État du Sealand. Notre action a bénéficié à des centaines de milliers de travailleurs précaires qui ont vu leur revenu augmenter considérablement. Et, en dépit des alarmes lancées par certains qui ne voulaient que notre échec et selon lesquelles il ne nous était pas possible d’obtenir des soutiens conservateurs sur une telle idée, 23 Représentants conservateurs ont soutenu le texte à la Chambre.
Applaudissements.
Et au delà des questions de politiques intérieures, nous avons également travaillé à une plus grande coopération internationale sur la question absolument cruciale du commerce international. Nous pensons qu’il est dans l’intérêt du monde entier que nous collaborions en matière économique et commerciale. Car tout d’abord, un monde qui coopère sur le plan économique n’a aucun intérêt à voir des conflits militaires. Nous voulons construire un monde pacifié, et intensifier les échanges importants entre tous les pays du monde y contribuera sans aucune doute. Mais nous ne pouvons ni ne voulons nous contenter de signer quelques accords commerciaux avec des pays étrangers. Nous voulons institutionnaliser la coopération et permettre qu’il existe un meilleur cadre pour ces échanges internationaux. Grâce au travail de nos Ambassadeurs à la C.I.N.S., Paul Marshall et Christine Chambers, que je salue au passage, nous savons que de nombreux pays rejoindront cette initiative.
Applaudissements pour l'initative gouvernementale sur le libre-échange.
Ce travail que nous avons mené, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur est, j’en suis convaincu, bénéfique pour la Fédération-Unie. Et à mon sens, il doit être poursuivi. Et pour être honnête, je ne sais pas ce que pense le candidat Malcolm Vanderbilt du commerce extérieur et des lois sur le travail. Il faut dire que nous ignorons beaucoup de ses idées politiques. Mais quand bien même ils soutiendraient les initiatives que nous avons préparé, je pense que nous devons privilégier la copie à l’originale. La Présidente Howard et le Vice-Président Murphy ont tissé des liens de confiance avec de nombreux dirigeants et je pense que nous aurions collectivement tort de nous priver de ces relations qui permettraient de faire avancer rapidement ces dossiers urgents. Alors pour moi, si nous voulons des avancées majeures pour les droits des salariés dans ce pays et pour une véritable coopération commerciale internationale, il n’y a qu’un seul vote, c’est le vote pour le ticket sortant mené par la Présidente Jenny Howard et le Vice-Président Andrew Murphy.
Et maintenant, mes très chers amis, j’ai l’immense privilège de vous présenter une ancienne Législatrice de cet État, une ancienne Sénatrice pour votre État, une formidable patriote, une mère et une grand-mère incroyable, et, surtout, la 42ème Présidente de la Fédération-Unie : Jenny Howard !
La foule réserva une ovation à la Présidente qui arrivait dans le champ des caméras, sous les applaudissements également du Secrétaire Roberts qui l’attendait sur scène. La Présidente lança quelques signes de la main à ses partisans avant de se lancer dans la montée des marches qui menaient à l’estrade.
Une fois montée, elle donna une accolade au Secrétaire au Commerce à qui elle glissa quelques mots à l’oreille. Tandis que son Secrétaire quittait la scène, la Présidente déambula quelques instants pour saluer de la main la foule qui continuait de l’ovationner. Elle se plaça ensuite derrière son pupitre avec un immense sourire, et attendit que le calme se fasse pour commencer son speech.
Merci ! Mes très chers amis,
Merci de cet accueil si enthousiaste. Et, bien sûr, merci au Secrétaire au Commerce Cameron Roberts qui a accepté de passer nous voir aujourd’hui. Je le remercie pour ses mots très amicaux à mon égard et pour son soutien dans cette course présidentielle. Et j’aimerais d’ailleurs le dire, j’ai effectivement choisi le Secrétaire Roberts pour ses compétences, et pas pour sa notoriété. J’avais déjà eu l’occasion d’échanger avec lui et de savoir combien il était éminemment qualifié pour le job. Alors je suis très fière de ce choix qu’effectivement, je ne regrette pas. Et je veux bien sûr remercier le Secrétaire Roberts pour son implication pendant ces quatre ans, son travail a permis des avancées majeures et a préparé le terrain pour de nouvelles avancées sur la question du commerce international dans les mois et années à venir.
Applaudissements, tant pour le Secrétaire au Commerce que pour la Présidente.
Mais, au delà de son implication dans cette Administration, je voudrais également saluer l’engagement familial du Secrétaire Roberts. Depuis maintenant 21 ans, son fils Benjamin Roberts sert notre pays dans les Marines. Benjamin Roberts fait partie de ces centaines de milliers d’hommes et de femmes qui ont choisi d’abandonner beaucoup de choses, pour lui ses études, pour s’engager et servir notre pays. Accepter cela, c’est faire preuve d’un immense patriotisme et d’une très grande bravoure. Et nous devons pour cela à tous nos soldats un respect immense. Et je suis convaincue que dans cette salle, le Secrétaire Roberts n’est pas le seul parent d’un soldat engagé dans nos forces armées. J’ai souvent l’impression que ce sont d’ailleurs les familles des soldats que nous oublions. Lorsque nous établissons les politiques de soutien aux soldats et aux vétérans, nous avons tendance à ne pas prendre en compte ces familles. Nous oublions trop souvent la souffrance de ces parents, de ces conjoints, de ces enfants, qui craignent avec anxiété de recevoir une mauvaise nouvelle. Pendant mon second mandat, je veux que nous agissions pour les familles des soldats de la Fédération-Unie. Je veux que nous prenions en compte la peur qui est la leur, et que nous les remercions pour l’inestimable sacrifice qu’ils font.
Car je comprendrais que de nombreux vétérans se demandent ce qui a été fait pour eux pendant 4 ans. Certes, j’ai apposé il y a deux ans ma signature au Federated Veterans Helping Act qui a étendu l’accès à une pension minimale réservée aux vétérans. Mais fondamentalement, ceux qui étaient déjà éligibles à la réception de cette pension peuvent se demander si cette Administration leur a vraiment permis de voir leur vie changer. Je suis consciente que nous n’avons pas fait assez pour ceux ayant servi longtemps dans nos forces armées et pour les familles des soldats et je veux me rattraper. Si vous me faites l’honneur de me choisir une seconde fois pour être la Présidente de cette nation, je veux que nous établissions une aide fédérale pour aider les enfants de soldats et de vétérans à faire des études supérieures. Nous ne pouvons pas nous contenter de saluer le sacrifice de ces familles, nous devons leur donner en retour. Et aider ces enfants, qui ont passé des années à grandir sans voir l’un de leur parent, à aller à l’université, à obtenir un diplôme pour obtenir un emploi mieux rémunéré ensuite me paraît essentiel si nous voulons conserver la justice comme principe fondateur de ce pays.
Ovation pour la proposition présidentielle.
Mais obtenir un diplôme universitaire ne devrait pas, à mon sens, être le seul moyen de trouver un emploi qui paye dans ce pays. Nous devons créer des emplois, qui soient accessibles à beaucoup. Cet idéal de création massive d’emploi, c’est lui qui nous a poussé à proposer le plan infrastructures, qui est probablement ce dont je suis la plus fière dans cette Présidence. Investir, avec le concours d’environ 500 élus du Congrès, plus de 300 milliards pour réparer nos infrastructures et préparer l’avenir de notre pays était nécessaire. Ce texte va permettre la création de dizaines de milliers d’emplois à travers la Fédération-Unie et, d’après ce que m’on dit mes conseillers économiques, notre PIB pourrait augmenter de 400 à 600 milliards grâce à ce texte. Je suis extrêmement fière d’avoir soutenu ce plan et de l’avoir promulgué, lui qui commence à bâtir un réseau de transports plus écologique, qui rend nos routes et nos ponts plus sûrs et tout cela en attribuant des marchés publics à des entreprises fédérées, créant de ce fait de la richesse et des emplois dans ce pays. C’est notamment là dessus que vous pouvez me juger, vous savez qui je suis, vous savez ce que j’ai fait pour ce pays et vous savez ce que je pense. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas le cas de tout le monde qui brigue vos suffrages dans ces élections !
Ovation pour la Présidente et son plan infrastructures.
Alors oui, je vous propose de voter pour que nous continuions le travail que nous avons mené pendant 4 ans avec le Secrétaire Roberts, le Vice-Président Murphy et tant d’autres. Je vous propose de voter pour un ticket composé de personnalités que vous connaissez, qui ont de l’expérience et dont vous n’ignorez pas les positions. Vous savez ce dont je suis capable et je vous laisse maintenant juger par vous-même si c’est ce dont ce pays a besoin. Et en tout les cas, je vous promets que si vous me redonnez ma chance une deuxième fois, je poursuivrai ce travail encore plus dur, tant ici qu’à l’international, grâce aux solides bases que nous avons posé. Et alors, notre pays sera probablement plus fort qu’il ne l’a jamais été.
Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse, et qu’il bénisse la Fédération-Unie !
La foule se mit à applaudir une nouvelle fois la Présidente qui venait de conclure son discours. Elle adressa quelques signes de la main à ses partisans alors qu’elle était rejointe sur scène par son époux, le First Gentleman Isaac Delfrous, et par sa fille, la Leader de la Majorité à la Chambre des Représentants Jane Howard. La famille resta de longs instants sur scène à saluer la foule et à se faire photographier, tant par les sympathisants que par les photographes.
Ancienne Sénatrice pour l’État de Two Rivers
Chirper™ - Biographie - Résidence
- Zoe Montiel
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Au lendemain de son meeting phare sur la justice au sein du Sheep Meadow, en plein cœur du Liberty Park, centre névralgique de New Lancaster et donc de l'État de Two Rivers, et dans la joute qui l’y opposait au candidat conservateur, Ethan Caldwell, Zoe Montiel, candidate investie par le parti progressiste avait fait le choix de prendre la direction des campagnes de l’Etat en annonçant vouloir tenir un meeting dans une petite ville de Two Rivers : Preston. Et si Jenny Howard y avait déjà tenu un rassemblement en 195, dans le cadre de sa campagne de réélection, Zoe Montiel voulait profiter du manque de contact des locaux avec les candidats à la présidentielle.
Ainsi, au sein du Preston Coliseum and Convention Center, plus grande salle de conférence de la ville, qui avait été choisie pour accueillir l’événement, les militants avaient paré les murs du Grand Hall à l’effigie de la campagne et de la candidate. Alors que, le jour venu, près de vingt mille personnes firent le déplacement pour assister au discours que la candidate progressiste allait y tenir.
De ce fait, vers 20 heures, Zoe Montiel fit une entrée tonitruante sur scène, recevant plus d’acclamations qu’à l’accoutumée. Celle-ci salua laa foule en liesse, et s’approcha de son pupitre pour débuter son discours, elle s’éclaircit la voix, ouvrit ses bras et débuta son meeting.
Hello Preston ! Quelle fierté pour moi de vous voir si nombreux à m’attendre dans cette si belle salle, plus que représentative de cette sublime petite ville qu’est la vôtre ! Ainsi, il est de mon devoir de candidate, de vous remercier vivement de venir me voir et écouter mon projet !
Applaudissements du public à la candidate, qui venait de débuter son discours
La Fédération-Unie, au même titre que le reste du monde, doit aujourd’hui faire face à des enjeux et des défis nouveaux ! Plus les années passent, plus les problématiques écologiques se montrent pesantes dans le débat public, et à juste titre ! Les scientifiques nous affirment aujourd’hui que la situation pourrait être sans retour si nous n’agissons pas rapidement et concrètement, et risquerait de provoquer un dérèglement climatique qui viendrait bousculer le monde, d’une manière qui ne connaît pas de précédent. Selon eux, ce sont les émissions carbonées des secteurs de production et de l’énergie qui en sont les plus grands responsables. Face à cette réalité accablante, qui nous place au pied du mur, nous nous devons d’engager au plus vite une transition énergétique majeure ! En cela, nous allons progressivement faire le choix de quitter les énergies fossiles et de nous tourner vers les énergies bas-carbone, les énergies renouvelables et la fission nucléaire dans un premier temps, pour sûr. Cependant, se posera toujours le problème des transports, et de leurs émissions, alors que nous savons que les véhicules électriques ne sont pas si propres que leur réputation le laisse transparaître, notamment du fait des batteries au lithium qui sont nécessaires à leur production. De ce fait, je propose d’engager des fonds importants dans la recherche en faveur des carburants nouveaux, dont principalement l’hydrogène, avec pour objectif premier que de pouvoir remplacer 30%, a minima, du parc automobile fédéré par des véhicules propulsés à l’hydrogène d’ici à l’an 220 ! Ce n’est qu’en fixant des objectifs ambitieux que nous parviendrons à mener, à coordonner, et à diriger une politique de l’ambition !
Zoe Montiel est acclamée par le public, scandant “Future awaits us ! Future awaits us!”, l’un des slogans de la campagne de la candidate.
Cependant, s’il convient de régler nos émissions de carbone, le problème, l’enjeu est bien loin d’être seulement national, bien au contraire, ce n’est qu’en coordonnant nos efforts avec les autres nations que l’efficacité de ces actions sera garantie ! Ainsi, afin d’engager les efforts de la communauté internationale, et notamment des principaux émetteurs dans cette voie, je proposerais la tenue, en Fédération-Unie, d’une conférence en compagnie des vingt premières puissances économiques mondiales, afin qu’une trajectoire commune de décarbonation de nos économies puisse être trouvée, et que de premiers engagements soient tenus à travers le monde ! Car, c’est ensemble que nous réglons les problématiques, dont nous sommes tous, ensemble, responsables !
Et ces émissions de dioxyde de carbone sont bien loin d’être produites en majorité par l’Etat fédéral, mais principalement par les entreprises. Ainsi, dans une volonté non-punitive, nous mènerons une politique d’accompagnement envers les entreprises afin de leur tenir la main dans leur transition écologique. Ce, notamment, en conditionnant l’accès à certains marchés publics, ainsi qu’à certaines subventions fédérales nouvelles et existantes, au respect d’un cahier des charges environnemental plus important. Des subventions seront évidemment mises en place pour féliciter les accomplissements des entreprises en la matière. Cependant, il s’agira également d’agir à l’encontre de la surconsommation, qui conditionne la surproduction. En cela, nous agirons contre l'obsolescence dite “programmée” par les entreprises, en mettant en place des normes fédérales plus strictes sur le sujet, de manière à viser principalement l’industrie fédérée, et une surtaxation importante des produits à l’importation de produits étrangers à l’obsolescence programmée. De ce fait, par ces nombreux biais, nous agirons réellement, car oui, il nous faut agir ! Si l’heure n’est pas encore gravissime, rien n’exclut que nous soyons placés au pied du mur dans cinq, dix, quinze ans… En cela, il est essentiel d’agir dès aujourd’hui, alors que le danger se profile à l’horizon, car il vaut mieux le prévenir, pour garantir à nos enfants, ainsi qu’à leurs enfants, de pouvoir grandir sur une planète propre !
Applaudissements du public soutenant la candidate dans sa quête de rendre l’économie mondiale et fédérée plus propre et verte, en prévision des enjeux écologiques à l’avenir.
Je vous remercie énormément Preston ! Vous avez été fantastiques, et j’ai été plus qu’heureuse de pouvoir faire la découverte de votre charmante ville ! Mes amis, pensez à l’avenir, à vos enfants, et au danger qui plane, et agissez, votez ! Ne l’oubliez jamais chers concitoyens : Future awaits us !
May the Fate bless you ! May the Fate bless the United Federation !
Contente de voir son public son soir s’être émue de la cause qu’elle défendait, Zoe Montiel salua longuement les milliers de personnes présentes en cette douce soirée de mars. Elle prit la décision de se rendre à la sortie, au sein des centaines de militants qui l’y attendaient, pour serrer quelques unes de leurs mains et prendre de nombreuses photos en échangeant quelques mots avec son électorat. Femme du peuple, il lui était essentiel de pouvoir s’assurer une proximité avec les gens, autant qu’elle le pouvait.
Ex-Procureure fédérale près la Cour du District Nord de l'État d'Arcadia
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- Connor Lewis
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- Ville de résidence : New Lancaster (Two Rivers)
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Rassemblement de fin de campagne à Preston
Vendredi 1er avril 199
Comme annoncé depuis plusieurs jours, Connor Lewis, candidat progressiste au poste de Gouverneur de Two Rivers, allait tenir au Preston Coliseum & Convention Center l’évènement de clôture de sa campagne. Les 4000 places qui avaient été installées dans la salle avaient été réservées en ligne depuis quelques jours. Le candidat progressiste se savait en très mauvaise posture pour l’emporter. Il bénéficiait déjà d’un contexte globalement très défavorable pour son parti avec la lourde défaite prévisible de Zoe Montiel dans la course à la Présidence. Il était également un candidat bien moins connu que sa rivale conservatrice, l’ex-Gouverneure Julianne McKenzie, de retour après quelques années d’absence dues à un problème médical. Face à une adversaire charismatique et plus connue que lui, Connor Lewis essayait surtout de faire le meilleur score possible pour se donner une chance de percer dans le milieu politique plus tard, le candidat étant encore relativement jeune du haut de ses 39 ans. Il voulait donc réussir à tout prix cet évènement, condition indispensable à un bon score lors de l’élection générale.
Tous les supporters qui avaient réservée leur place commencèrent à arriver en masse deux heures avant le début du rassemblement. Tous trouvèrent à leur place quelques petits goodies à l’effigie de la campagne de leurs candidats. L’équipe de Connor Lewis espérait voir de nombreux supporters présents arborer dans les dernières heures précédant le vote des pin’s à l’effigie du candidat ou coller sur leur voiture un sticker avec le logo de la campagne. Les sympathisants trouvèrent également pour certains à leur place des pancartes à brandir pendant le meeting, avec quelques slogans de campagne comme « Back to blue Two Rivers ».
Dans une salle pleine, un speaker annonça l’arrivée du candidat sur scène exactement à l’heure annoncée. Ce dernier fit son apparition depuis l’arrière-scène, salué par une ovation générale de ses partisans. Pendant de longues minutes, il déambula sur la scène pour saluer ses partisans qui l’acclamaient, espérant sincèrement que leur champion pourrait être la surprise de l’élection. Le candidat se plaça finalement derrière le pupitre préparé pour l’occasion et commença son discours, espérant que la clameur retombe légèrement après ses premiers mots.
Merci ! Merci ! Merci à tous !
Merci vraiment pour le formidable accueil que vous me réservez aujourd’hui. Merci d’être si nombreux ! Merci d’être si déterminés à ce que nous portions ce projet d’alternance jusqu’à la victoire ! Merci d’être ici pour témoigner votre confiance envers la campagne que je mène. Je ne pourrais pas être plus honoré qu’aujourd’hui en vous voyant. Depuis notre entrée en campagne, nous rassemblons des riversiens de tous les horizons autour d’un projet concret de bon sens. Notre campagne s’est toujours voulue ouverte. Nous sommes certes la campagne progressiste mais tous ceux qui se reconnaissent dans le projet que nous défendons sont les bienvenus. Il y a toujours dans une élection un candidat progressiste et un candidat conservateur. Mais à la fin, il faut un Gouverneur qui serve équitablement les intérêts de ces deux électorats. Je ne veux pas être le Gouverneur de mes électeurs, je veux être le Gouverneur d’un État, le servir du mieux que je peux. Je veux vraiment être de ceux qui rompent avec les barrières traditionnelles du sectarisme. En un certain sens, ma rivale Julianne McKenzie le fait en partie, en prenant des positions parfois peu orthodoxes pour son parti. Vous n’ignorez d’ailleurs pas qu’en cas de défaite, je serai le Lieutenant-Gouverneur de Madame McKenzie, et réciproquement d’ailleurs. Dans tous les cas, je devrais travailler avec elle et je vous promets que je le ferai sans aucun esprit de sectarisme mais avec la seule volonté de servir mon État et la communauté.
Applaudissements.
Je suis d’autant plus honoré d’être parmi vous ce soir que personne n’aurait imaginé quand j’ai lancé ma campagne que je puisse en être là, prêt pour l’élection générale et fort de la nomination progressiste. Car je n’ai jamais fait de politique, je ne suis pas du tout implanté dans le système politique dans lequel j’ai commencé sans aucun appui car complètement novice. Je ne suis finalement qu’un entrepreneur relativement modeste qui a souhaité s’engager dans le débat public et qui, aujourd’hui, est à la porte de la Résidence du Gouverneur ! Quel chemin nous avons déjà fait jusqu’ici ! Moi même, je n’aurais pas pu vous croire si vous m’aviez dit il y a quelques mois que cette campagne allait susciter autant d’espoir ! Et quoi qu’il se passe au final dans cette élection, je suis extrêmement fier de ce que nous sommes parvenu à bâtir. Et je suis extrêmement reconnaissant envers tous ceux qui ont joué un rôle dans cette campagne. Aux militants de la première heure, à ceux qui ont appelé des électeurs, ceux qui ont été sonner à leur porte, je dis un immense merci ! Vous avez permis de susciter un espoir, quatre ans après un résultat catastrophique pour notre parti dans cet État. Et bien sûr, je veux remercier ma formidable épouse et nos quatre magnifiques enfants pour leur implication également. En bref, c’est grâce à vous tous si nous avons pu porter aussi loin dans cette élection notre vision de cet État et je vous en remercie du fond du coeur !
Standing ovation pour le nominé progressiste.
Et c’est d’ailleurs de cette vision dont il serait peut-être temps que je parle ! Je veux être un Gouverneur de l’action concrète qui bénéficie directement aux citoyens. Je veux améliorer les vies de chacun dans cet État, tel est mon objectif. Et pour cela, nous devons mener le plus tôt possible une réforme de notre système pénal. La politique pénale est probablement mon plus grand point de divergence avec le Gouverneur sortant Richard Strickland et l’ex-Gouverneure Julianne McKenzie aujourd’hui candidate, qui a signé la dernière réforme pénale dans notre État. Soyons clair, tout n’est pas à jeter dans cette réforme, loin de là. Mais plusieurs points méritent d’être largement revus, à commencer par la question des peines planchers et des durées de prescription. Je vais me permettre de prendre un exemple. Un citoyen de la classe moyenne qui a un emploi stable depuis 10 ans et une vie parfaitement ordonnée mais qui a eu la mauvaise idée de brûler un drapeau fédéré quand il était étudiant il y a 20 ans peut être poursuivi pour cet acte. Mais pire que ça, avec les peines planchers, si il a le malheur d’être reconnu coupable, il devra obligatoirement purger une peine de 7 ans d’emprisonnement, en plus de devoir payer une amende de 150 000 Thalers. Cet exemple illustre à mon sens assez bien certaines situations absurdes qui peuvent découler de l’actuel Code Pénal. Nous devons donc les revoir rapidement et ce sera l’une de mes priorités lors du début de mon mandat de Gouverneur. Je commencerai par abolir toutes les peines planchers. Si nous voulons une justice qui n’en a pas que le nom, nous devons donner aux juges les moyens de prendre des décisions basées sur la loi, le contexte et les faits. Je veux faire confiance à nos juges et leur donner la liberté de prendre les décisions justes qui s’imposent avec pragmatisme. Le principe d’individualisation des peines m’est cher et je veux vraiment qu’il soit respecté dans notre État, ce qui implique la suppression de ces peines. Notre réforme pénale comprendra également une révision des délais de prescription pour éviter des situations telles que celle que j’ai décrite plus tôt. Enfin, nous abolirons la peine de mort qui n’est pas du tout à la hauteur des idéaux de démocratie et d’humanité que notre pays doit normalement porter. Notre réforme pénale réaffirmera clairement un principe : les criminels tuent, pas la justice !
Applaudissements.
La justice justement, c’est l’idée d’une certaine égalité. Qui que vous soyez, vous êtes égaux devant la loi. Et dans notre État, qui que vous soyez, vous devriez être égaux devant la démocratie. Et je suis peiné de constater que, bien trop souvent, ce n’est pas le cas. Rien n’interdit les élus de choisir eux-mêmes leurs électeurs par le biais de découpage partisan des circonscriptions électorales. Il existe toujours une forte inégalité entre les électeurs qui connaissent parfaitement les procédures d’inscription sur les listes électorales et les citoyens moins bien informés. Il peut toujours exister des restrictions sur la prise en compte de bulletins de vote par correspondance. Et le fonctionnement de notre démocratie est encore trop opaque et gagnerait à être plus clair. En bref, vous l’aurez compris, je veux passer une très grande loi en faveur de la démocratie dans notre État. Nous devons aider les électeurs à voter, nous devons être plus transparents et ouverts vis-à-vis des communautés que nous servons ou que nous ambitionnons de servir, nous devons garantir que la voix de chaque électeur, quel qu’il soit, va compter. Notre loi va donc d’abord instaurer une inscription automatique des citoyens sur les listes électorales à l’obtention de leur majorité. Cette inscription automatique a déjà été mise en place dans les États de Fort Oak, du Rochester, d’Arcadia et du Northunderland grâce à l’action courageuse de Gouverneurs progressistes. Dans cet État aussi, je veux abolir les lourdeurs administratives qui dissuadent de voter. Je veux aussi, par cette loi que je ferai voter, mettre fin à la pratique du gerrymandering. Nous établirons une commission bipartisane sur le découpage électoral de toutes les circonscriptions de l’État afin que la voix des citoyens puisse se faire entendre le maximum et que la démocratie fonctionne enfin dans le bon sens avec des électeurs qui choisissent leurs politiques et pas l’inverse ! Notre loi abolira également les délais pour prendre en compte un bulletin par correspondance envoyé dans les temps parce qu’il n’y a absolument aucune raison que, dans notre État, un électeur ayant fait son devoir d’électeur dans les règles soit ignoré. Et enfin, nous prendrons des mesures pour rendre notre vie politique plus ouverte pour les citoyens. Nous imposerons que les élus de l’État et les candidats à des fonctions électives publient leur bulletin d’imposition car c’est un enjeu majeur de confiance entre les citoyens et les responsables politiques. D’autres États l’ont fait et nous voulons suivre leur modèle pour parfaire notre démocratie !
Applaudissements.
Mais je pourrais comprendre que certains de ceux qui m’écoutent, depuis cette salle ou depuis plus loin, me trouvent trop peu concret. Si vous n’avez aucune difficulté pour voter, que vous aimez notre démocratie telle qu’elle est et que vous n’avez jamais commis d’infraction pénale mais que vous avez des difficultés pour vous loger, vous nourrir, vous soigner ou assurer une éducation de qualité à vos enfants, je comprends que vous puissiez avoir l’impression que je n’ai pas assez parlé de vous jusqu’à présent. Mais ne vous inquiétez pas, j’y viens ! Notre État fait face à des problèmes particuliers. Par exemple, la moitié de la population vit dans une seule ville, posant évidemment de nombreux défis en matière de logement. Concernant l’éducation, je n’y reviendrai pas en détail ce soir mais je peux vous le dire, j’investirai dans une école publique de qualité où les enseignants sont bien payant en priorisant bien davantage le financement des écoles publiques par notre gouvernement. Mais pour reprendre plus globalement la question économique, la clé se situe pour moi dans les entreprises. Nous voulons que les salaires augmentent, nous voulons que les salariés disposent d’une couverture santé offerte par leur employeur. Et cela, nous savons que ça ne s’obtient pas en claquant des doigts. Cela s’obtient pas la négociation collective et cette négociation a d’autant plus de chances d’être favorable aux salariés que ces derniers sont bien représentés par des organisations syndicales compétentes. Je ne crois pas que la solution à la question de la couverture santé des santé ou à la question des salaires viendra du gouvernement, que ce soit par des lois ou par des crédits d’impôts. Je crois que cela viendra d’un rapport de force au sein même des entreprises. Ce rapport de force est complètement inégalitaire si les syndicats restent aussi faibles qu’ils le sont aujourd’hui. C’est pour cela que je soutiendrai une grande loi en faveur des syndicats. Elle visera d’abord à l’interdiction totale de pratiques comme la propagande antisyndicale utilisée par certaines grandes entreprises pour dissuader les salariés de rejoindre des syndicats. Alors qu’au contraire, nous avons besoin que le nombre de salariés engagés dans des syndicats augmente. Et ensuite, nous garantirons vraiment un droit de grève dans le secteur privé afin de donner aux syndicats les moyens de faire entendre leurs revendications et de disposer de moyens de pressions pour peser réellement dans les négociations et obtenir les avantages et les rémunérations auxquelles ils ont droit !
Standing ovation.
Alors, mes très chers amis, nous sommes candidats parce que nous voulons transformer cet État. Nous voulons en faire un État vraiment à l’avant-garde de la Fédération-Unie pour avoir un système judiciaire qui soit vraiment juste et pas un générateur de récidive. Nous voulons bâtir une démocratie plus ouverte et transparente. Nous voulons mettre notre État à l’avant-garde en matière économique en préparant une nouvelle génération d’élèves et d’étudiants aux métiers d’avenir ! Nous voulons que les salariés de cet État soient mieux payés et disposent de vrais avantages en nature qui impacteront positivement leur vie. Nous voulons construire un État moderne, tourné vers l’avenir près à aller de l’avant. Si nous voulons revenir sur certaines dispositions des gouvernements conservateurs sortants, ce n’est pas pour revenir en arrière, c’est au contraire pour créer les conditions d’un futur encore plus beau pour notre État demain. Tout cela n’est possible que si nous votons massivement pour porter ce projet jusqu’à la victoire. Nous pouvons faire prendre à cet État un nouveau départ et l’emmener encore plus haut que nous ne l’avons imaginé jusqu’ici. Nous pouvons le faire si nous nous en donnons collectivement les moyens et cela peut se faire simplement par une mobilisation dans les bureaux de vote. Alors, ensemble votons et donnons une nouvelle perspective d’avenir à notre État !
Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse, qu’il bénisse la Fédération-Unie, et qu’il bénisse le très grand État de Two Rivers !
Pour ma dernière fois de sa campagne, le candidat reçut une standing ovation de la part du public. Il salua encore la foule de la main pendant de longs instants avant que sa femme et ses quatre enfants ne fassent leur apparition sur la scène à leur tour. Tous adressèrent au public des signes de main pendant de très longs instants avant de finalement regagner tranquillement l’arrière-scène pour débriefer le dernier évènement d’une campagne qui, ils l’espéraient tous, pouvait obtenir un résultat serré contre l’ancienne Gouverneure.
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