Centre de congrès situé à Louisville, dans l'Etat de Richmond.
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Louisville Convention Center
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Centre de congrès situé à Louisville, dans l'Etat de Richmond.
- Henry Murray
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Rassemblement à Louisville
Vendredi 15 octobre
Le Sénateur Henry Murray avait décidé de clore sa campagne par un évènement au Louisville Convention Center, dans la plus grande ville de l’État. Ses partisans étaient venus en masse, emplissant largement la salle réservée par l’équipe du candidat qui fit son entrée, ovationné par ses supporters.
Henry Murray salua la foule avec un large sourire et se plaça derrière le pupitre prévu pour lui et, dès que le calme se fit, entama son intervention.
Merci ! Merci à tous !
Quel bonheur que de vous retrouver pour ce dernier évènement de notre campagne, ici à Louisville, la plus grande ville de ce bel État. Nous sommes réunis car il y a urgence. Notre État doit être repris en main. Il doit l’être par des conservateurs, des vrais.
Car cela fait maintenant 18 ans que nous gaspillons pleinement notre temps. Nous avons eu Adriana Flores, la Conservative in Name Only dont l’action phare a été rétorqué par notre système judiciaire. Nous avons ensuite eu Jeffrey Holloway, qui s’est illustré par sa gestion criminelle de l’ouragan Katia…
La foule commença à scander "Lock him up ! Lock him up !" quand fut prononcé le nom de l'ancien Gouverneur.
Oui, vous avez raison, il peut s’estimer heureux de ne pas être en prison pour les crimes qu’il a commis au moment de cette crise ! Et enfin, malgré tout mon respect, le Gouverneur Lagerfeld ne souhaitait sûrement pas vraiment de cette fonction de Gouverneur dont il ne fait qu’assurer une forme d’intérim, confirmée par sa non participation à ce scrutin déterminant pour l’avenir de notre État.
En bref, dans un État réputé conservateur, prétendument dirigé par des conservateurs, nos lois restent clairement insuffisamment conservatrices. Et c’est l’un des enjeux de ma candidature. Je ne veux plus que cet État ne soit conservateur que sur les cartes des analystes bidons des médias progressistes mainstream. Je veux que cet État soit conservateur pour sa législation et c'est pour cette raison que je suis candidat au poste de Gouverneur.
Applaudissements nourris.
Alors, comment vais-je m’y prendre me demanderez vous légitimement ? Car vous avez bien raison de ne plus vouloir vous contenter des discours vides et creux de certains politiciens professionnels. Trop de conservateurs ont prononcé les mots que je vous ai prononcé, sans aucune conséquence une fois élus. Alors voici quelques exemples de ce que je compte faire comme Gouverneur de cet État.
Tout d’abord, dès le début de mon mandat, je discuterai avec des membres de la Chambre de l’État du Richmond pour élaborer un texte proche dans son objectif de celui adopté par nos voisins du Southymland et promulgué par le respectable Gouverneur Harris, visant à défendre le droit à la vie et à encadrer strictement le droit à l’avortement, pour éviter qu’il ne se transforme en droit de tuer. Nous ne pouvons pas accepter que soit tué un futur enfant dont le coeur bat déjà. Ceux qui le soutienne n’ont absolument aucune humanité, cette fameuse valeur morale au nom de laquelle ils pensent pouvoir s’ériger en modèles, et veulent simplement subventionner des crimes.
Et à cet égard, le soutien de l’ancien Speaker Steve Owens et de sa respectable organisation, la National Pro-Life Association, dont je suis membre signifie énormément pour moi et me motive à continuer le combat que je mène de longue date pour faire respecter le droit à la vie.
Le candidat fut applaudi pendant que la réalisation du meeting montrait à l'image des supporters du candidat portant des goodies aux couleurs de la NPLA.
Mais la vie ne peut pas être défendue que quand cela nous arrange. Défendre le droit à la vie est un combat quotidien qui touche tous les domaines. Et donc bien que nous devons faire pour ce qui est du début de la vie, nous devons également nous battre pour le droit de tous à vivre jusqu’au bout, auprès de ses proches, sans être emporté pas un suicide médicalement assisté. Je n’ignore pas qu’il s’agit d’un crime fédéral que de participer à un suicide assisté. Mais nous l’avons vu, les progressistes comptent bien l’abroger donc nous devons prendre nos dispositions ici, dans l’État du Richmond, pour que l’euthanasie y reste un crime. Ce sera là encore un chantier sur lequel je veux travailler dès le début de mon mandat de Gouverneur.
Applaudissements.
Je veux également que notre État regarde son Histoire en face, sans se cacher derrière des progressistes hystérisés et radicaux qui ne regardent plus notre Histoire qu’avec mépris et dégoût. Oui, le Richmond fut un État confédéré. Oui, le Richmond a refusé d’abolir l’esclavage avec les autres. Ce n’est pas une honte pour cet État. Ce n’est pas une honte que des hommes et des femmes voulaient se battre pour leurs convictions, quand bien même elles apparaissent aujourd’hui comme archaïques. Nous ne devons pas renier notre Histoire en déboulonnant des statues, en baissant des drapeaux et en débaptisant des villages. J’aime cet État et je suis fier de son Histoire et, comme Gouverneur, je ne laisserai personne essayer de détruire notre patrimoine et cette fierté du haut de sa prétendue supériorité morale. Désolé, mais personne ne peut juger avec le prisme idéologique contemporain ce que pensaient nos ancêtres il y a des décennies. Alors j’assume de dire que, Gouverneur, je signerai un Acte du Gouverneur pour protéger notre patrimoine et notre Histoire des assauts des partisans de l’oubli collectif.
Applaudissements.
Ce projet que je présente devant vos suffrages, chers habitants du Richmond, il veut profondément défendre les valeurs de la Fédération-Unie. Liberty, Unity, Justice. Oui, nous voulons que les libertés individuelles garanties par la Constitution soient enfin respectées, donc notamment le 2nd Amendement. Oui, nous voulons l’unité du peuple richmondais derrière ses valeurs, son patriotisme et son Histoire. Et oui, nous voulons une société juste dont est banni le laxisme face au crime.
Notre État doit être repris en main rapidement. Et pardonnez-moi mais je ne ferai jamais confiance à mon adversaire progressiste Nicolas Edwards pour cela. Si il parvenait déjà à reprendre en main sa coupe de cheveux, nous serions déjà très satisfaits. Je veux que nous reprenions ensemble notre État pour en faire un bastion de la défense de nos valeurs constitutionnelles fondamentales.
Les fédérés et les richmondais ont des droits qui sont trop souvent attaqués pour être laissés sans défense. Car, comme le dit notre devise, We Dare Defend Our Rights, les richmondais que nous sommes, avec tout le patriotisme et la foie en cette nation qui nous animent, défendront leurs valeurs jusqu’au bout, et cela passe par les urnes !
Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse, et qu’il bénisse la Fédération-Unie !
Le Sénateur fut encore une fois ovationné par la foule et il fut rejoint par sa femme pour saluer le public de ce dernier rassemblement.
Ancien Sénateur pour l’État du Richmond
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- Ethan D. Caldwell
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Big Announcement at Louisville Convention Center
Mardi 22 mars 199
Les équipes du Vice-Président Caldwell avaient réservé le Louisville Convention Center à la hâte afin que leur champion puisse faire une annonce de la plus haute importance. Les résultats de la primaire de Richmond le placèrent une nouvelle fois largement en tête, avec 71,34% des suffrages exprimés. Au niveau national, celui qui était désormais le candidat présomptif du Parti Conservateur avait reçu le soutien de 16 096 387 électeurs conservateurs, soit 74,05%. Une écrasante majorité qui lui permettait d’asseoir sa domination, tant au sein de son parti que sur la scène nationale face à des progressistes divisés et à leur primaire qui tournait au grand n’importe quoi.
Malgré cela, Ethan avait tenu à s’assurer de l’unité parfaite de son parti afin que toutes les conditions soient réunies pour vaincre les progressistes en novembre prochain et gouverner dans les meilleures conditions possibles. Il s’apprêtait donc à faire une annonce des plus marquantes, à savoir le nom de celui qu’il avait choisi pour être son colistier.
A son arrivée sur scène, ses partisans se mirent à exprimer bruyamment leur enthousiasme en lui réservant une standing ovation. Les drapeaux fédérés s’agitaient au-dessus des têtes alors que la musique de campagne résonnait dans l’enceinte de la salle. L’ambiance était au rendez-vous. Ethan se plaça derrière son pupitre qui faisait face à un écran géant diffusant un immense drapeau fédéré animé, flottant dans les airs. Alors que la musique de campagne s'interrompit progressivement, les cris et les applaudissements des supporters redoublèrent en intensité.
Tous s’exclamèrent à plein poumons : “Caldwell ! Caldwell ! Caldwell !”. Ce dernier les remercia avec le sourire et en portant sa main droite à son cœur puis commença à prendre la parole.
Mes chers amis,
Merci pour votre enthousiasme et pour vos encouragements. Ils me vont droit au cœur.
Ethan marqua une petite pause le temps qu’un semblant de silence s’installe puis il reprit.
Ce soir, nous remportons encore une fois une grande et large victoire. Mais désormais, il n’est plus vraiment question pour nous de considérer ces scores comme une victoire d’un candidat conservateur sur un autre, non. Lorsque je vous parle de victoire, j’entends plutôt la victoire du camp conservateur qui se mobilise de manière historique et qui fait émerger très rapidement un leader, face au camp adversaire progressiste qui peine à en faire de même et qui tente de sauver désespérément les apparences. Seulement, personne n’est dupe.
Je tiens donc à féliciter… chaleureusement… le futur candidat présomptif du Parti Progressiste qui vient de remporter une nouvelle victoire ce soir face à ses deux adversaires, et ce, malgré son retrait de la course.
Hilarité générale.
Ah ! On me dit qu’en fait, non. Il renonce quand même.
Ethan éclata de rire avec ses supporters.
Pourquoi pas… Les mots me manquent face à ce spectacle… Magnifique, extraordinaire, incroyable, époustouflant. J’en discutais avec mon ami votre Whip, James ici présent… Qui me demandait ce que tout le cirque progressiste pouvait bien vouloir dire. Et je lui ai répondu : une chose, qu’on va gagner.
Applaudissements époustouflants.
En réalité, personne ne devrait être tant surpris que cela car les progressistes nous ont habitués à ce genre de clowneries ces vingt dernières années. Ils nous ont aussi habitués à les voir perdre les élections donc je vous propose de ne pas changer les bonnes vieilles habitudes et de profiter de ce spectacle, aussi lamentable soit-il.
En ce qui nous concerne, nous pouvons être particulièrement fiers de notre processus interne de désignation et de cette campagne. Le Gouverneur Wood et moi-même, nous nous sommes battus pour l’emporter et nous avons même eu des échanges forts, il est vrai. Seulement, le temps des primaires est désormais derrière nous et il convient de se rassembler pour que la victoire en novembre soit grande et sans appel.
Notre campagne a enregistré de grandes victoires, certes, mais je ne peux décemment pas faire abstraction des scores de mon concurrent. Il représente à l’heure où je parle 25,95% des conservateurs qui se sont exprimés à l’occasion de ces primaires et je refuse de les ignorer. Car même si la victoire est possible si je décidais du contraire en m’appuyant uniquement sur mes soutiens de la première heure, je préfère procéder autrement afin de ne laisser personne sur le bord du chemin.
Standing ovation.
Vous savez, j’ai été colistier puis Vice-Président d’une femme que j’admire, la Présidente Nancy Chapman. Une conservatrice modérée. J’avais des divergences avec elles et elles les connaissaient. Je lui faisais savoir. Nous nous sommes pourtant toujours respectés et même, fortement appréciés. Je suis parvenu à travailler avec elle tout comme je suis parvenu à travailler avec le Secrétaire d’Etat Paul Marshall, un indépendant. Je pense avoir prouvé que je suis capable de travailler avec tous les conservateurs lorsque c’est nécessaire, pour le bien du pays. Car lorsqu’un parti est divisé, on n’arrive strictement à rien et je refuse de trahir mes électeurs comme a pu le faire la Présidente sortante, Jenny Howard.
Huées dans l’assemblée.
Elle s’est mis à dos l’aile gauche de son parti pour plaire à certains conservateurs, pour finalement revenir vers les plus extrémistes de son camp et donc se mettre à dos ces mêmes conservateurs. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire lors de cette campagne : le problème avec Jenny Howard, c'est qu'elle n'a aucune ligne politique, aucune colonne vertébrale. Elle essaie désespérément de satisfaire tout le monde mais finit par ne satisfaire personne.
Et le pire dans tout cela, c’est que cet amateurisme politique, ce néant absolu, est repris fièrement par des gens comme Peter Dixon ou encore Zoe Montiel. Vous savez, Zoe Montiel ? La candidate de l’union de façade.
La Présidente Howard a prôné par le passé le bipartisme mais elle ne sait définitivement pas de quoi il s’agit en réalité. Pour elle, le bipartisme revient à accepter toutes les conditions des conservateurs en privé et de faire ensuite passer cela pour un compromis et un travail bipartisan. Alors attention, on ne s’en plaint pas mais je comprends que l’aile gauche du Parti Progressiste en ait eu marre.
Ce bipartisme là, qui n’en est pas un, moi, je n’en veux pas. Je ne trahirai pas les électeurs conservateurs pour me faire passer pour ce que je ne suis pas ou pour m'autocongratuler du travail des autres comme Madame Montiel qui s’est félicité de l'adoption d'un texte qui a été entièrement réécrit par le Whip James Constant et qui ose essayer d'en recueillir les lauriers. Je ne tournerai jamais le dos aux gens de mon parti pour travailler avec les progressistes. Ces derniers seront libres de voter ou de ne pas voter nos textes au Congrès mais jamais nous irons chercher leur vote. Tout ce qui nous importera sera de respecter notre parole envers nos électeurs. Si une majorité de fédérés désirent le changement, le vrai, alors nous le leur donnerons, sans jamais nous compromettre.
Applaudissements et cris d'approbation des supporters conservateurs.
Que je le veuille ou non, mes scores particulièrement élevés lors de ces primaires m’honorent mais surtout, ils m’obligent. Comme je vous ai dit, je ne souhaite laisser personne au bord du chemin car il me tient coeur d’unir tout le parti derrière une ticket solide, une réelle - et j’insiste sur ce mot - candidature d’union, approuvée par les urnes, avec d’un côté une personnalité qui a été capable de s’imposer très largement auprès de son électorat naturel et un autre qui a su montrer qu’il comptait, qu’il était tout aussi solide et qu’il avait derrière lui des partisans qui doivent pouvoir être représenté à l’occasion de cette élection présidentielle.
Voilà pourquoi j’ai décidé de choisir le Gouverneur Warren Wood pour être mon colistier ainsi que le prochain Vice-Président de la Fédération-Unie !
Agréablement surpris par ce choix intelligent et habile, les supporters d’Ethan Caldwell laissèrent éclater leur joie par des cris et des applaudissements nourris.
Warren et moi sommes des gens différents mais nous sommes tous les deux au sein de la même famille politique et ensemble, nous nous complétons et je préfère avoir à mes côtés un homme qui me dira ce qu’il pense plutôt qu’un homme qui me dit ce que j’ai envie d’entendre. J’ai besoin d’avoir à mes côtés ce genre de personnalité.
Ensemble, je crois que rien ne peut nous arrêter et c’est justement ce qui fera trembler les progressistes. Ces derniers n'imaginaient pas un seul instant qu’un tel choix puisse être possible, et pourtant, je l’ai fait et Warren a accepté que l’on forme un duo de choc pour cette élection présidentielle. Ensemble, nous incarnons le Parti Conservateur et nous le devions bien à nos électeurs qui ont été si nombreux à s’exprimer lors de ces primaires, et ils continueront de le faire demain.
Nous croyons tous les deux en la grandeur de notre nation et de notre peuple, en notre capacité à imaginer des actions fantastiques et à les réaliser à la surprise d'un monde incrédule.
Ensemble, avec l'aide du Sort, nous irons respectivement jusqu’à la President’s House et la Vice President's Residence parce que nous avons le courage de nous battre pour vous, le courage de nous battre pour vos enfants et vos petits-enfants, le courage de nous battre pour le rêve fédéré, le courage de nous battre pour la grandeur de notre nation, le courage de nous battre pour la Fédération-Unie.
Mes chers amis, je vous demande de réserver un véritable triomphe au prochain Vice-Président de la Fédération-Unie : Warren Wood !
Sur ces paroles, la foule ne se fit pas prier alors que le Gouverneur Wood fit son arrivée en musique. Ce dernier salua la foule avec un large sourire tout en se dirigeant vers le candidat présomptif du Parti Conservateur. Il lui serra la main et lui fit un hug. Les deux hommes échangèrent quelques mots amicaux avant d'éclater de rire puis ils se tournèrent vers la foule en liesse. Sur l’écran géant s’afficha le nouveau logo du ticket conservateur. Les partisans conservateurs redoublèrent en intensité.
Les très nombreuses caméras de télévisions au fond de la salle retransmirent les images en direct sur les grandes chaînes d’informations. Pour la première fois, les deux hommes s’affichèrent ensemble, l’air complice. La Fédération-Unie découvrit le ticket du Parti Conservateur pour l'élection présidentielle de l’an 199.
Après quelques instants, Ethan se mit sur le côté, dans l’objectif des caméras et laissa Warren prendre place derrière le pupitre.
Merci ! Merci à vous tous et merci à toi Ethan pour ta confiance. Ensemble, toi et moi réunis, je n’ai qu’une certitude c’est que nous allons survoler la présidentielle et remettre la Fédération-Unie sur les rails de la grandeur !
Ethan acquiesça de la tête avec le sourire et applaudit les paroles de son colistier, en même temps que leurs supporters.
Durant les primaires, mais en réalité durant toute ta vie politique, tu as démontré que tu avais les épaules de chef d’État et le courage pour assumer et défendre tes idées. Les électeurs conservateurs l’ont bien compris et ils t’ont placé en tête très largement comme pour te plébisciter. On m’a souvent dit dans la primaire que tu étais dans le vent de l’histoire, que je ne pourrais pas t’arrêter car tu étais portés par quelque chose de plus grand que nous, par quelque chose de presque mystique. Je ne suis pas d’accord avec cette analyse et je vais te dire pourquoi Ethan. Je ne suis pas d’accord car tu es de ces hommes qui ne se laissent pas porter par le vent comme une vulgaire feuille morte mais qui, au contraire, font le vent et donc font l'histoire. Ta décision de me choisir contre toutes attentes montre bien que tu es libre de tes choix et que ta route c’est toi qui te la trace sans te laisser dicter ta conduite par qui que ce soit.
Warren se tourna vers Ethan et les deux hommes se firent un clin d'œil pendant que la foule montrait son approbation en applaudissant le discours du colistier conservateur.
Bien sûr, durant la primaire et même un peu avant nous nous sommes opposés et confrontés car nous portons tous les deux des idées auxquelles nous sommes profondément attachés. Nos idées s’opposent parfois, mais en définitive le projet de société que nous voulons tous deux est le même. Nous voulons voir une Fédération-Unie forte, sûre d’elle et conquérante dans tous les domaines sans pour autant qu’elle n’oublie qui nous sommes et d'où nous venons. Ce projet nous avons le devoir de le défendre car c’est le projet que les fédérés attendent plus que tout et nous nous devons d’être à la hauteur. Mais il ne fait aucun doute que nous le serons car dans ces primaires nous avons montré de l’énergie, de la dignité et du respect envers les fédérés soit l'exact inverse du malheureux spectacle de la primaire progressiste.
Alors oui aujourd’hui je suis pleinement derrière toi Ethan pour nous faire gagner cette présidentielle. Mais compte sur moi, une fois que nous serons au pouvoir, pour te donner mon avis sans langue de bois sur ton action politique. Je ne serais pas un colistier, ni un vice-président par ailleurs, au rabais qui acquiesce tout et ne dit jamais rien. Si nous ne sommes pas d’accord compte sur moi pour te l’avertir, si nous sommes d’accord compte sur moi pour te le dire, et à chaque moment de ta présidence compte sur moi pour te soutenir !
Applaudissements.
Le nouveau siècle qui s’ouvre sera marqué par de nombreuses difficultés dont on a pu apercevoir les prémices ces dernières années. La guerre entre puissance nucléaire n’est plus une hypothèse à exclure, les dictatures se renforcent et les démocraties se fragilisent. Si nous ne faisons rien, si nous laissons faire au motif de préserver la paix nous offrons le prochain siècle au Borowen, au Sunyixian, à Novgrad, au Bukakhstan et à tout les pays qui défient notre influence et notre prestige international. Pour que cela n’arrive pas, il nous faut un Président fort, droit, compétent qui regarde ses adversaires dans les yeux et qui leur dit avec toute la force de la Fédération-Unie que le siècle qui s’ouvre est comme celui qui se ferme, et peut être plus encore, le siècle de la Fédération-Unie ! Et seul toi Ethan peut incarner ce rôle car tu en as toutes les qualités. Ce n’est pas Madame Montiel qui n’arrive pas à rassembler son parti qui arrivera demain à rassembler la Fédération-Unie. Elle n’a pas l’étoffe d’une Présidente mais je suis persuadé qu’une fois notre victoire actée elle saura se recentrer sur des ambitions plus à son niveau. Mais en attendant, il est de notre devoir d’affirmer que nous sommes les seuls à avoir la crédibilité nécessaire pour accéder au pouvoir et unir la nation dans les grandes décisions que tu auras à prendre Ethan.
Standing ovation.
Mais comme rien n’est jamais acté, je vous regarde en vous affirmant que l’énergie et l’envie dont vous faites preuve ce soir, nous allons en avoir besoin ! Je sais que nous pouvons compter sur vous comme vous pouvez compter sur nous pour qu’au soir des résultats la victoire soit nette, précise, écrasante !
En attendant, je vous demande d’applaudir, que dis-je, d’acclamer encore une fois notre futur Président : Ethan Caldwell !
Les partisans d’Ethan Caldwell lui réservèrent un tonnerre d’applaudissements. Celui-ci serra la main de son colistier et lui glissa un “excellent discours Monsieur le futur Vice-Président”. Les deux hommes continuèrent d’afficher une complicité surprenante pour deux anciens opposants. La page des primaires étaient désormais bel et bien tournée et le camp conservateur était solidement uni et prêt à battre un ticket progressiste déjà boiteux et incertain.
La musique de campagne se déclencha et la foule continua d’applaudir leurs deux champions lorsque l’épouse d’Ethan Caldwell fit son apparition avec le petit Nathan dans ses bras. Celui-ci tandis les bras à son père lorsqu’il l'aperçut. Ethan embrassa son épouse et prit son fils dans les bras puis la petite famille Caldwell salua la foule en compagnie de Warren Wood. Quelques instants passèrent puis tout ce petit monde regagna les coulisses avec un large sourire tandis que la ferveur ne retombait pas à l'intérieur du Louisville Convention Center. Les conservateurs présents étaient heureux et convaincus que ce ticket serait celui de la victoire en novembre.
47e Vice-Président de la Fédération-Unie
Ancien Représentant de Two Rivers
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- Seamus Ryan
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Meeting de Seamus Ryan au Louisville Convention Center
Mardi 21 mars 211
Requinqué par sa victoire dans l’Etat stratégique de Two Rivers, le sénateur Seamus Ryan monta avec énergie les marches menant à la scène du Louisville Convention Center, qui accueillait pour l’occasion des milliers de partisans venus des quatre coins de l’Etat conservateur du Richmond : comme à l’accoutumée, des drapeaux rouges et fédérés illuminaient la salle et démontraient la joie des supporteurs. A l’issue du traditionnel chant de l’hymne fédéré, le candidat Ryan s’avança sur scène, vêtu d’une chemise blanche à cravate et muni d’un simple micro, et prit la parole avec assurance :
Il y a quelques jours, le président Dave Leon Clement a présenté le projet cardinal de son mandat, demeuré comme la pièce maitresse d’une patisserie chancelante reléguée aux dernières heures du mariage qu’elle venait surplomber, quand les époux ont déjà les yeux tournés vers la nuit de noces : le Medicare For All. Où l’arme fatale des progressistes pour détruire entièrement le secteur entier des assurances privées, grever durablement les finances fédérales et instaurer une couverture santé aux frais des Etats et du contribuable, sans prise en compte des différences de situation, de la balance coût bénéfices et des impacts concrets de cette réforme sur le système social de notre pays.
Le secrétaire aux affaires sociales Jane et son ancien concurrent aux primaires progressistes, le président Clement, sont donc tombés d’accord avec la majorité congressionnelle pour élaborer un vaste plan de réforme de la santé fédérée. Soit. Il est dommage que le débat sur une mesure aussi fondamentale ne soit obturé par la campagne fédérée à venir, mais sans doute les progressistes sentent-ils venir le souffle de la défaite, et désirent-ils avoir un autre bilan que la destruction de notre attractivité économique pratiquée jusqu’ici. Un choix dommageable pour le travail congressionnel comme pour le débat démocratique.
Néanmoins, accuser les conservateurs d’ignorer toute fibre sociale est un mensonge éhonté, porté par des progressistes qui n’imaginent pas d’autres bienfaiteur que Sa Majesté le gouvernement fédéral pour mettre en œuvre des moyens d’améliorer le pouvoir d’achat, de protéger la santé et de garantir la liberté et le bonheur de nos concitoyens. Je viens d’une famille populaire, je n’ai pas pu financer mes études de droit faute de moyens, j’ai connu les galères des budgets serrés, de financer mes soins et de frôler la précarité. Policier, j’ai vu les ravages de la drogue, de la misère, de l’insécurité et de la maladie : je sais que ces problèmes sont loin d’être simples, et que l’Etat ne peut pas tout. Il peut protéger les individus, inciter les entreprises, faciliter la vie du pays et permettre à tout ce beau monde d’améliorer sa condition et de trouver la voie du bonheur : voilà le cœur du Federated Dream of Life.
Il faut que le travail paie, grâce à des entreprises attractives et bénéficiaires. Il faut que les salariés soient productifs pour trouver un sens à leur travail. Il faut que l’Etat permette à l’économie d’allouer par le jeu de la concurrence un travail aux chômeurs, une santé de qualité aux citoyens et un revenu décent aux ménages, tout en corrigeant les grandes injustices et en assurant ses missions régaliennes : police, armée, justice, transports publics et éducation. Dans ces domaines, une partie de ses compétences doit demeurer assurée par l’échelon étatique et municipal, pour permettre la mise en place de politiques de proximité construites au cas par cas. Face à toutes ces dynamiques, je ne peux que m’opposer au projet globalisateur, dépensier et source de multiple maux du Medicare For All, déjà vanté par Glassberg, promis par Clement, et qui serait en passe d’être réalisé avec l’aide des deux Janes.
Je propose à la place un projet centré sur la protection réelle des plus précaires, associé à un maintien du secteur concurrentiel de l’assurance maladie, qui permet une amélioration de l’offre et un plafonnement des prix par le jeu de l’offre et de la demande, tout en évitant les fraudes. Je veux donc mettre l'accent sur la concurrence du marché libre plutôt que sur le financement ou le contrôle par l'État, et donner aux gouverneurs les marges de manœuvres nécessaires pour oxygéner la réalité du système de santé de leur propre Etat : c’est ainsi que nous protégerons nos travailleurs, que nous garderons la mesure des impôts pesant sur notre économie, et que nous ferons de la santé et du marché deux alliés nécessaires.
Je propose la mise en place d’une protection des plus précaires basée sur des crédits d’impôts : des crédits d'impôt : 2 500 thalers pour les particuliers et 5 000 thalers pour les familles qui ne souscrivent pas ou n'ont pas accès aux soins de santé par l'intermédiaire de leur employeur. Pour aider les personnes qui se voient refuser une couverture par les compagnies d'assurance en raison de conditions préexistantes, avec les États pour créer un plan d'accès garanti et adapter les mécanismes légaux aux besoins de chaque population locale. Nous devons mettre en œuvre enfin un plafonnement du prix des prestations en fonction de leur niveau d’urgence, et renforcer l’accessibilité des soins de première nécessité dans les hôpitaux public : la gratuité est fondamentale quand la vie est en jeu. Mais le Medicare For All provoque la mort de tout un système au détriment de ses acteurs, des finances publiques, de la qualité des soins et de la flexibilité offerte à nos concitoyens.
A la veille de la fin de cette campagne, j'ai l’assurance de savoir que nous devons désigner le candidat le plus à-même de battre le président sortant Dave Leon Clément, dont le projet socialiste détruit chaque jour des dizaines d'emplois, rogne notre compétitivité et jette un voile d'ombre sur la lumière de notre puissance et de nos richesses ! Et j'estime porter par ma volonté de pragmatisme, de fermeté et de rigueur la meilleure ligne pour charger le fusil conservateur et viser juste dans le coeur des fédérés. So we’re going to win the vote, and we will do what it must be done !
Les applaudissements retentirent tandis que la lumière s’éteignait sur la scène, et que le candidat disparaissait des regards quelques instants. Il réapparut alors sur une plateforme installée au centre du Convention Center, au cœur de la foule, pour venir saluer les militants enthousiastes et les curieux plus ou moins conquis. Un bon moyen de s’entrainer à serrer des mains et de renouer avec le terrain qu’il avait jadis bien connu.
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