[Administration Howard] Audition de confirmation de la nominée au Secrétariat aux Affaires sociales Cassidie Horner

[Andrew Murphy]

Madame Horner,

Suite à votre nomination au Secrétariat aux Affaires sociales par la Présidente Howard ainsi qu'à la demande du Sénateur Lucas Glassberg pour l'État de Fort Oak, le Sénat souhaite procéder à votre audition dans le cadre de l'examen des nominations exécutives.

L'audition est ouverte pour une durée maximale de 72 heures à compter de votre première intervention. Sous réserve de l'intérêt de l'audition, la Présidence se réserve le droit d'étendre cette durée une fois de 24 heures supplémentaires. La session d'audition sera suivie d'une session de vote de 48 heures.

Sénateur Glassberg, la parole est à vous.

[Luke Glassberg]

Merci, monsieur le Président.

Mme Horner, je me permets tout d'abord de vous féliciter pour votre nomination. Votre rôle en tant que Secrétaire aux Affaires Sociales sera d'autant plus important que le malgré la croissance de notre économie les inégalités entre le top 1% et les gens ordinaires se font de plus en plus violentes année après année. Notre pays est en retard sur bien des domaines, qu'il s'agisse de la protection sociale, de l'élitisme de notre système d'éducation ou encore de l'accès aux soins. C'est sur ce point que portera ma première question.

Le précédent Congrès avait adopté Chapmancare, une réforme visant à "améliorer" le système de santé en affirmant réduire les échecs d'un système de santé fondamentalement dysfonctionnel. Au sein de l'Administration Howard, quelles politiques mettrez-vous en place pour stopper la hausse des prix des médicaments et du coût des soins ? Quelles solutions, si ce n'est pas de la mise en place d'une couverture santé publique universelle, mettriez-vous en place pour réduire le poids considérable des soins de santé sur le portefeuille du fédéré moyen ?

[Cassidie Horner]

Merci pour votre question Monsieur le Sénateur Glassberg,

Je souhaite tout d'abord vous remercier. Comme vous l'avez très justement dit, chaque année l'écart entre les 1 % les plus riches et les citoyens de la classe moyenne augmente malgré une croissance économique. À titre personnel, je partage votre constat sur l'élitisme de notre système scolaire ainsi que notre retard dans bien d'autres domaines. Mais le domaine qui m'interpelle le plus et celui de la santé. Comment pouvons-nous vouloir créer un pays fort si certains de nos citoyens n'ont pas accès à des soins décents ? C'est la question que je pose à chaque politicien de Saint-Paul. Et cette question est très importante à mes yeux.

Mais pour en revenir à votre question Monsieur le Sénateur, au sien de l'administration Howard la priorité absolue sera de faire en sorte que tous les Fédérés ayant un emploi soit couvert par une assurance professionnelle. Le second point sur lequel je travaillerais sera également d'améliorer réellement la couverture pour les Fédérés qui n'ont malheureusement pas d'emploi. Ma devise sera la suivante : une nation en bonne santé, c'est une nation prospère.

[Luke Glassberg]

Bien, d'accord, Madame Horner.

Ma seconde question concernera donc l'accès à l'éducation. Comme vous le savez, le problème de la dette étudiante est un fardeau majeur pour les foyers de modeste à moyen dans notre pays, paralysant le dynamisme de notre système éducatif que nous nous plaisons à imaginer comme l'un des plus dynamiques du monde, coûtant au cumulé près d'un trillion et demi de thalers aux foyers fédérés, et creusant des inégalités que notre système d'éducation devrait plutôt prévenir, en touchant d'une manière disproportionnée les femmes et les minorités.

Un tel désastre, fruit de l'absence de politique structurelle sur de longues périodes, nécessite une politique audacieuse. Un tel désastre exigerait de prendre des mesures fortes, étape par étape, pour enrayer le cercle vicieux des inégalités causés par le coût de notre système éducatif : l'annulation des dettes existantes, l'abolition des frais d'inscription universitaires dans les établissements publics, le plafonnement des coûts imposés par les universités privés - entre autres choses. Quelles sera votre politique audacieuse pour faire transiter notre système d'éducation à celui d'un État moderne ?

[Cassidie Horner]

Comme vous le soulignez très justement, notre système éducatif est défaillant. Les inégalités n'y ont jamais été aussi fortes et la qualité de l'enseignement n'a jamais été aussi bas. Nous partageons un constat clair, nos écoles manquent de moyens. Cela est la conséquence à mes yeux d'un manque de politique en faveur de l'éducation depuis plus de 20 ans. À vouloir faire des économies sans cesse certains d'entre nous ont perdue de vue que nos enfants était notre avenir à tous et qu'il était donc notre devoir de les préparer à devenir de bons citoyens. Il sera donc de mon devoir de dresser avec toutes les forces de bonnes volontés un grand plan pour l'éducation pour faire émerger un système éducatif plus juste et plus performant.

Dans ce vaste plan, tant de choses sont à déterminer, car tant de choses sont à redéfinir. Tout d'abord, je souhaiterais rendre les universités publiques sans frais de scolarité, pour tous, et dès que possible. Agir également sur les dettes étudiantes qui sont toujours plus grosses en divisant par deux les taux d'intérêts des dettes étudiantes. L'école doit également mieux prendre en charge les enfants en situation de handicap avec notamment le fait de proposer un plan pour lutter contre l’autisme chez les jeunes avec une hausse des dépistages, une recherche mieux financée et structurée et une extension de la couverture du Medicaid sur les services liés à l’autisme.

Voilà trois pistes de départ pour un plan qui va exiger de nombreux mois de travail. Mais sachez que si les honorables membres du Sénat me confirment au poste de Secrétaire aux Affaires Sociales, je mettrais toute mon énergie à travailler sur ce plan pour l'éducation avec toutes les forces qui voudront travailler autour de ma table. C'est ensemble que nous devons écrire le système éducatif de demain.

[Andrew Murphy]

Madame Horner,
Sénateur Glassberg,

L'audition est à présent terminée. La séance de vote sera ouverte sous peu.

Je vous remercie.