En 8 ans de Présidence, je n’ai jamais vu la Présidente Howard traiter l’ensemble du camp politique opposé avec le mépris avec lequel Ethan Caldwell traite les progressistes. Non, les conservateurs ne sont pas tous des incompétents, alors que le Président nous explique tranquillement que les progressistes le sont.
Nous sommes sûrement des millions à avoir espéré que ses insultes permanentes n’étaient que posture et que, une fois Président, il se mettrait dans une situation d’apaisement et de rassemblement de tous les fédérés. Non, le mépris est le même, l’arrogance aussi. Ethan Caldwell a raison d’admirer le Président McCarthy, qui a toujours voulu vider le débat public des invectives inutiles, des injures, et des logiques partisanes conflictuelles. Mais en plus de l’admirer, il pourrait un peu s’en inspirer et se concentrer sur l’unité du pays, plutôt que sur son irrépressible envie d’insulter n’importe quel adversaire politique.
Le Président a suffisamment de désaccords politiques de fond avec les progressistes, qu’il se concentre sur ces derniers si il veut rompre avec la posture présidentielle de rassemblant de ses derniers prédécesseurs (progressiste comme conservateurs).
Parce que oui, sur le fond, il y a des choses à dire. Il faut rappeler que la liberté économique, le retour d’un pays prospère dont le Président se targue apporte d’abord une vraie préconisation du pays. Les taxes ont certes été réduites sur les plus précaires, mais bien moins nettement que pour les plus riches. Et la grande loi d’assistance est en grande partie inefficace, comme les progressistes du Congrès (peut-être pas complètement incompétents) l’ont fait remarqué, bien qu’is aient été totalement ignorés.
On peut également noter que, pendant son début de mandat, le Président a mis un point d’honneur à protéger la vie, mais seulement avant la naissance car, après, il a aboli le contrôle des antécédents pour la vente d’armes à feu, permettant à n’importe quel criminel ou psychopathe de se procurer une arme.
Alors j’espère que les progressistes parviendront à convaincre les électeurs de l’importance de l’enjeu dans les élections de mi-mandat. Car la très grande compétence conservatrice a quand même son lot d’effets bien néfastes.