Cruz Bay Center

[Fédération-Unie]

Cruz Bay Center
Entrée colorée et accueillante de Santa Cruz pour les passagers des navires de croisière, le Cruz Bay Center dispose d'un complexe commercial abritant des commerces de détail, des services, des rafraîchissements et des vendeurs. Il s'agit également d'un lieu idéal pour des événements et des activités. L'événement le plus attendu de l'année est le "Holiday Fest" qui se tient tous les 1er août.

[Maria Astudillo-Diaz]

RASSEMBLEMENT DE LANCEMENT DE CAMPAGNE
MARIA ASTUDILLO-DIAZ PARA PRESIDENTE - 191
MAD FOR PRESIDENT - 191

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Maria Astudillo-Diaz était une figure passive du Parti progressiste. Jusqu’à présent, elle est connue pour sa semi-défaite dans son État de Two Rivers en 175 et pour son voyage assez publicisé en Solinarie. Pourtant, elle est restée pendant de nombreuses années une travailleuse de l’ombre pour son parti - du salaire minimum riverssien à la fronde commune avec le Sénateur Glassberg contre le traité de vassalisation du New Libertland.

Mais les médias avaient contribué à construire son image de figure tenant l’aile gauche progressiste. Régulièrement, des articles étaient publiés sur son travail et la femme était devenue contre son ambition première une personnalité assez connue de tous les fédérés - qui l’abhorraient ou la trouvaient sympathique. Ce capital-célébrité lui était souvent rappelé par ses collègues au Congrès ou les militants de son quartier de New Lancaster - beaucoup reprenant un surnom de “Marathonienne”, en référence à son parcours politique qui s’est joué sur un temps très long.

En partant en Solinarie, elle savait qu’elle allait entretenir les médias, mais MAD ne voulait absolument pas tenter l’expérience d’une campagne fatigante et potentiellement humiliante pour elle et son camp - encore traumatisée par la défaite du candidat Glassberg qui a marqué son engagement politique. Au cours de son voyage, elle avait été contactée par divers groupes, des “PAC citoyennes”, des associations, qui l’appelaient à se porter candidate. Mais elle en ignorait la plupart, ne se voyant absolument pas derrière le bureau de la President’s House. Une personnalité lui a cependant fait changer d’avis.

Au cours d’un coup de téléphone pour le Sénat, elle avait discuté avec un garçon prometteur de son parti. Dave Leon Clement, au CV bien rempli allant de Gouverneur du Sealand à Sénateur en passant par d’autres postes, avait profité d’une petite conversation pour lui faire une blague.

“Eh, ça ne se fait pas de faire attendre les progressistes comme ça ! Lance toi !”

MAD se tenait désormais sur une estrade, microphone à la main. A ses côtés, ce même politicien en costume qui lui tenait la main. Les deux personnalités, alors que la foule était déjà surexcitée en raison des rumeurs entourant l’événement - et car MAD était très connue localement, sa famille vivant dans un quartier populaire non loin -, levaient en souriant leur mains pour former ensemble un “V” à l’envers, dont la pointe portait vers le ciel, avant de dire en coeur.

MAD & DLC : Nous, MAD et DLC, sommes fiers et heureux de vous annoncer que nous sommes candidats à la primaire progressiste pour l’élection présidentielle à venir !



La foule exultait alors de joie, applaudissant le potentiel prochain couple présidentiel avec un enthousiasme rarement vu dans un lancement de campagne. La petite ville de Santa Cruz, où Maria a passé d’innombrables semaines avec sa famille, était agitée d’un souffle de changement même si sa voix ne comptait pas pour les échéances à venir. Quand la foule s’était enfin légèrement calmée, MAD imposait avec délicatesse un silence en commençant son allocution.

MAD : Nous sommes candidats à l’élection présidentielle. Plus précisément, j’incarnerai cette volonté de changement, de rupture avec plus de 20 ans de gouvernement modéré, mou, au service des mêmes personnes, avec Dave Leon Clement ici présent ! Ma candidature est celle des fédérés qui veulent engager une rupture, une rupture qui nous emmènera vers une Fédération-Unie où il fait bon-vivre pour chacun ! Une rupture poussera à la Présidence et à la Vice-présidence, ainsi que dans toutes les institutions des personnes motivées à changer notre pays, enfin pour le bien des 99% ! Ce mouvement commence ici avec un tel enthousiasme, il emportera bientôt toute la Fédération-Unie !

Il était temps que quelqu’un prenne ce rôle. Ce rôle de porte-parole des mouvements sociaux qui façonnent notre pays chaque jour, ce rôle des associations qui font le travail qui devrait être réalisé par nos dirigeants, ce rôle des syndicats qui défendent les travailleurs de ce pays, ce rôle des femmes et des hommes qui n’ont pas réussi et qui comptent quand même autant, par leur vote, que ceux qui ont tout.

La candidate était à nouveau applaudie par la foule, alors qu’elle continuait son discours avec détermination et passion.

Des combats pour le logement décent avec le défunt Sénateur Pete Page aux luttes pour un accès égal à la santé pour tous les citoyens du candidat Glassberg, du bannissement des armes d’assauts de la Présidente Campbell aux grands programmes d’infrastructure du Président Cantwell : notre camp, résolument progressiste, foncièrement utile à notre pays a prouvé qu’il était capable de grand. Nous avons les meilleures réponses aux problèmes quotidiens de nos concitoyens fédérés et des îles, n’ayons pas peur de le dire ! Changer les choses réclame du courage politique, et même si, je peux le jurer sur le Sort, j’ai toujours cru en manquer, mes collègues au Congrès, mes amis, les militants sur le terrain m’ont fait réaliser que j’avais de la ressource à revendre.

J’incarnerai cette ligne progressiste, rassembleuse car à l’écoute des problèmes du peuple de tous les Etats de la Fédération-Unie. De l’agriculteur de l’une des communes autour de Richardson au Southymland à l’enseignante dans un établissement privé à New Lancaster dans Two Rivers, en passant par l’infirmier à Arcadia City, nous sommes les âmes qui font tourner ce pays. Sans nous, tout s’arrête. Alors il est temps que l’une des nôtres prenne ce qui nous revient de droit par une mobilisation inédite sur le terrain et dans les urnes : le pouvoir !

Le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple, c’est la fondation même de notre pays. Je veux que nous l’assumions jusqu’au bout, et que celle que je suis qui a enchaîné les petits boulots de serveuse, de caissière, de garde d’enfants, de surveillante, tout ça pour réussir à tenir les fins de mois, et que celui à mes côtés qui a eu la chance de réaliser de grandes études, de se former, d’occuper des postes prestigieux au service de ses administrés puissent changer concrètement les choses. Je vais vous dire, il y a une chose qui a beaucoup changé depuis 175. Je ne veux plus de justice “étape par étape” !

Non, nous le peuple voulons un changement radical et en notre faveur dès aujourd’hui ! Pas demain, ni la semaine ou l’année prochaine, mais dès l’élection de la prochaine présidence de la Fédération-Unie !

Alors que des applaudissements recommençaient à surgir dans la foule, la déclarée candidate les coupait net en continuant encore plus passionnément qu’avant.

Ces prochaines années seront celles de l’abolition du sans-abrisme ! De l’avènement d’une couverture-santé universelle pour tous et toutes ! De l’éducation accessible pour toutes les familles sans distinction et jusqu’à 5 ans après le diplôme du secondaire ! Ces prochaines années, elles seront celles d’une redistribution massive de la puissance publique, qui subventionne et aide ceux qui ont déjà tout, vers les plus vulnérables, les plus précaires, vers celles et ceux qui méritent réellement de réussir ! Changeons la donne, car nous, le peuple, nous sommes plus nombreux et plus forts que n’importe quel thaler dépensé contre nous !

La foule éclatait alors cette fois véritablement en applaudissement et en slogans scandés en soutien à la socialiste-progressiste. “MAD PARA PRESIDENTE !”, “NOSOTROS LA GENTE !”. Puis la candidate passait le microphone à Dave Leon Clement, qui allait se charger de conclure l’événement de lancement de leur campagne.

DLC : Bonsoir à toutes et à tous ! Vous ne pouvez pas imaginer comment je suis heureux d’être ici, face à vous, en compagnie de la future Présidente de la Fédération-Unie. Maria Astudillo-Diaz, une femme qui a toujours su placer ses convictions et engagements au-dessus des tentations de pouvoir, une fédérée qui a connue les coups durs que la vie assène à des milliers de nos compatriotes chaque jour, une fédérée qui a quand même réussie. C’est elle l’avenir, car elle, c’est nous !

Les modérés ont déjà commencé à jouer leur petite musique. Selon eux, l’aile gauche diviserait le parti et le pays, nous serions une menace pour quelconque chance de victoire et notre vision du monde serait sectaire et réservée à une minorité. Je leur réponds : ces allégations, en plus d’être fausses et totalement déconnectées de la vie concrète de millions de personnes de San Bautista à New Haven, sont des dogmes répétés sans cesse depuis des années ! Nous en avons marre, nous leur avons laissé leur chance de prouver leur leadership et leur capacité à gouverner depuis des années, et rien n'a changé ! Alors nous changerons tout du sol au plafond !

Le désormais déclaré candidat à la vice-présidence de la Fédération-Unie se fit d’abord applaudir par Maria elle-même, suivie par la foule qui reprenait l’élan avec enthousiasme. Il continuait alors.

Je veux simplement rappeler ici un fait : la dernière fois qu’un progressiste a remporté le suffrage populaire dans notre pays, c’était un progressiste de gauche assumée ! C’était Monsieur Glassberg, avec une plateforme apparemment gauchiste, sectaire et diviseuse, qui a réussi à réunir une coalition supérieure en nombre que le Président McCarthy en 175 ! Il est temps de ne plus se laisser avoir par leur orchestre qui n’est ici que pour protéger les intérêts de ceux qui veulent que rien ne change. Car les temps que nous vivons, ils sont régis par des enjeux qui nécessitent de ne pas avoir peur de grands changements. L’incompétence des gouverneurs conservateurs pour répondre aux problématiques quotidiennes des fédérées, exprimée dans l’Etat de Northunderland avec la victoire historique d’une progressiste aux dernières élections gouvernatoriale face au sortant conservateur, rappelée dans la douleur récemment par l’incompétence de l’ancien Gouverneur Holloway dans l’Etat de Richmond qui n’a pas su être à la hauteur face à l’Ouragan Katia ! Ces incompétences mettent aujourd’hui en péril des vies, que ce soit lors d’événements dramatiques ou dans leur absence de politiques au service des fédérés. Ajoutons à cela l’augmentation des inégalités dans notre pays qui, elle, fracture réellement notre société, la montée des impérialismes comme nous pouvons le voir au New Libertland et aux conséquences du traité pour le Burghaven, un peuple entier qui se retrouve dans l’impasse et serré entre nous et l’Empire du Saphyr ! Nous pouvons le voir quand le Boukakhstan essaie d’imposer à ses partenaires de la LENA des mesures, nous pouvons le voir quand l’Union de Novgrad se crée des états-fantoches sur le continent idylénien en profitant d’une crise causée par des terroristes eibadistes ! L’impérialisme est une doctrine diplomatique à laquelle nous devons renoncer, à laquelle nous devrons faire renoncer les autres puissances ! Et enfin, l’impératif écologique qui nous est démontré d’une façon plus violente chaque année, sur laquelle nous sommes alertés depuis des années par des chercheurs et des associations, cet impératif nécessite des actions fortes, radicales et immédiates. Seuls Maria Astudillo-Diaz et moi, accompagnés d’une administration et d’une majorité progressiste, sauront apporter des solutions.

Cette fois, le politicien progressiste était applaudi avec vigueur par la foule alors que certains scandaient un vieux slogan progressiste datant de la Présidence Murphy, “TIEMPO PARA LA GRANDEZA!”, ou “TIME FOR GREATNESS!”.

La Fédération-Unie a été fondée par des révolutionnaires qui croyaient en la démocratie, en la raisonnabilité et le pouvoir du peuple. Leur objectif était de construire une union plus parfaite ! Mais une telle Union, comme nous l’envisageons quand nous sommes démocrates, elle ne peut être plus parfaite qu’en faisant avancer la démocratie avec une exigence qui s’applique autant à nos dirigeants qu’à nous-même. Nous n’avons pas été assez exigeant avec Saint-Paul, et cela nous amène à une situation incongrue où deux territoires qui sont pourtant associés à la Fédération-Unie depuis longtemps n’ont pas les droits qui accompagnent cette association ! Je veux bien entendu parler de votre État, la Communauté des Îles, et de DC ! Nous donnerons le statut d’Etat à ces deux territoires, et ce dans les quatre prochaines années et comme toujours en mobilisant des processus démocratiques afin que les peuples choisissent eux-mêmes leur destinée, leur autodétermination !

Notre pays est le plus riche du monde, mais je refuse de dire que nous sommes le plus puissant. Nous ne pouvons revendiquer ce titre tant que notre pays ne veille pas sur les siens ! Sur chaque famille, chaque individu que constitue notre Union ! Nous ne pouvons nous revendiquer grande puissance tant que l’accès à une éducation universelle et gratuite de qualité n’est pas garantie à chacun, car c’est un impératif, une condition pour la démocratie ! L’éducation est la condition à la liberté pour chaque homme, et nous ferons de ce mantra une réalité politique pour les générations à venir ! De la même manière, nous ne pouvons nous dire grande puissance tant qu’une couverture-santé universelle n’est pas établie pour tous et toutes ! La santé est un droit fondamental, auquel chaque citoyen fédéré aura droit, et nous nous appuierons sur le Chapmancare voté pendant cette mandature pour que l’une couverture-santé fédérale, publique et universelle devienne une réalité !

L’ancien Gouverneur du Sealand était alors à nouveau applaudi par la foule, il en profitait pour boire un peu d’eau. Après un moment, il reprenait son discours.

Pour réaliser ces promesses, les traduire dans la réalité concrète de chacun, nous allons défaire le complexe militaro-industriel. Ce système politique et économique, avec lequel les “modérés”, les “raisonnables” de notre pays s'accommodent bien car il protège bien leurs intérêts et leurs affaires, est incompatible avec la démocratie car il prône la course à l’armement et aux interventions étrangères ! L’argent des fédérés ne doit pas servir à financer la guerre ! Nous allons casser ce système, pour mettre les richesses au service de la seule puissance qui défend réellement les intérêts des fédérés : les citoyens fédérés eux-mêmes !

Nous sommes candidats à la nomination progressiste pour l’élection présidentielle à venir. Nous sommes les seuls candidats pour représenter le peuple, les 99% de fédérés qui n’ont pas eu la chance de naître avec des parents qui géraient des fonds de plusieurs milliards de thalers. Nous sommes l’option pour faire entendre la voix du peuple, pour faire gagner ses intérêts dans les urnes, contre les intérêts des lobbies ! Contre les intérêts de ces machines à parasiter la vie démocratique !

Le candidat était alors applaudi de façon très nourrie pendant de longues minutes, tandis qu’il plaçait le microphone de façon à ce que Maria et lui puissent parler en même temps.

DLC & MAD : Pour nous, le peuple, votons MAD et DLC à la primaire progressiste puis à la présidentielle ! Merci à vous !

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