Je dois reconnaître que mon concurrent a un véritable don pour sortir des formules creuses. Il en a sorti un paquet pendant les primaires et j'aurai l'occasion d'y revenir pendant cette campagne mais la dernière en date est la suivante : selon lui, le "camp conservateur" n'a eu de cesse de "prouver qu’il n'avait pas l'étoffe de résoudre les problématiques des fédérés". Une attaque simple pour ne pas dire simpliste qui satisfera sa base - et encore -, sans aller plus loin.
Car allez dire ça aux fédérés et aux entrepreneurs qui paient moins d'impôts et de taxes depuis quatre ans, allez dire ça aux demandeurs d'emploi qui trouvent plus facilement un travail qu'hier, allez dire ça à nos valeureux militaires qui se battent pour la liberté en Orient avec du matériel de pointe et des équipements modernisés, allez dire ça aux familles de la classe moyenne qui ont bénéficié de crédits d'impôts, allez dire ça aux personnes en crise suicidaire ou en détresse émotionnelle qui bénéficient désormais d'une assistance gratuite. Je pourrais continuer encore très longtemps car nous avons tant fait pour les fédérés ces quatre dernières années.
S'il y en a bien un qui n'a pas l'"étoffe de résoudre les problématiques des fédérés", c'est bel et bien le camp progressiste et son "champion" en tête. Le Whip Edwards est un beau parleur, rien de plus. Il n'a rien à son actif pour démontrer le contraire, contrairement à moi et contrairement à l'ensemble du Parti Conservateur qui travaille dure depuis quatre ans pour tenir chaque promesse qui a été formulée et plébiscitée il y a quatre ans lors de l'élection présidentielle ou encore il y a à peine deux ans à l'occasion des élections de mi-mandat.
Je suis confiant quant au fait que les fédérés ne sont pas amnésiques - ce que le camp progressiste rêverait - et qu'ils sauront faire les bons choix en novembre afin de nous confier les clés de la President's House pour quatre années de plus et celles du Congrès pour les deux à venir. Nous avons passé les quatre dernières années à réparer les dégâts infligés par Jenny Howard et les progressistes. Je doute fort que les fédérés aient envie de revenir en arrière alors que nous sommes définitivement tourné vers l'avenir ; un avenir radieux que nous construisons pour la Fédération-Unie. - EC.