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Sophie Clarke
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mer. 17 nov. 2021 15:06
Présidentielle : Jenny Howard se prépare
La Présidente Jenny Howard, lors de la Convention Nationale Progressiste de 191 à San Constantino.
La Présidente Jenny Howard devrait annoncer sa candidature à un second mandat prochainement, tandis que la primaire conservatrice et son casting restent pour l'instant dans le flou.
Les proches de la Présidente ne s’en cachent pas : ils sont heureux de ne pas avoir vu encore de ténors de l’aile gauche progressiste sortir du bois pour défier Jenny Howard aux primaires du parti. Remontée contre le compromis bipartisan sur l’énergie, Lindsay Green semble avoir écarté l’idée. Désormais Gouverneure du Rochester, Cassidie Horner semble davantage se focaliser sur l’après-Howard. Et surtout, Dave Leon Clement n’a pas donné de signe montrant une désolidarisation de l’Administration. Bref, la Présidente ira aux primaires sans adversaire sérieux. Une progressiste a déjà toutefois annoncé sa candidature, l’ancienne ambassadrice Claire Bachmann. Souvent moquée pour ses théories conspirationnistes (notamment sur le genre de la Présidente Chapman) et ses provocations répétées, elle a annoncé sa candidature, 8 ans après un premier essai au cours duquel elle avait rassemblé plus d’un million de suffrages.
Si cette fantasque candidate n’a absolument aucune chance de remporter le moindre État, la fille de la Présidente, Jane Howard, ne masquait pas pour autant en privé son inquiétude de voir sa campagne devenir « la campagne refuge pour tous les progressistes voulant montrer leur désapprobation de l’action présidentielle », comprenez ici l’aile gauche et les écologistes des électeurs du Parti Progressiste qui pourraient rallier l’ancienne Ambassadrice pour marquer leur opposition avec la Présidente. L’idée n’est pas complètement farfelue, une enquête d’opinion menée dans l’État de Fort Oak pour le Clifford Post en vue du caucus progressistes indiquait que 70% des électeurs étaient certains de voter pour la Présidente, que 4% des progressistes comptaient voter pour Claire Bachmann mais que 26% d’entre eux restaient indécis. Il n’est donc en rien étrange de se demander ce que feront ces électeurs les plus à gauche sans candidat naturel, qui devront choisir entre un vote contestataire peu sérieux, et une Présidente modérée avec laquelle ils ont de nombreux désaccords.
Malgré les doutes importants, Jenny Howard se prépare. Ses proches le confirment, le plan infrastructures présenté par sa fille sera la dernière réforme intérieure majeure avant les élections, même si une initiative internationale serait encore attendue avant le début des primaires. La Présidente peut donc se tourner vers les primaires et son annonce de candidature. Longtemps envisagée, l’hypothèse d’un meeting de lancement à Fort Oak avec l’ancienne Gouverneure (pendant 12 ans) et actuelle Secrétaire à l’Intérieur Carrie Owen (porteuse des plans énergie et infrastructures) semble avoir été abandonnée, au profit d’un meeting en solo le lundi 22 novembre à New Haven. À cette date, les conservateurs seront surement davantage identifiés et le casting de la primaire sera surement affiné.
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Sophie Clarke
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mer. 29 déc. 2021 21:09
Les alliés de Cassidie Horner préparent déjà sa campagne
La Sénatrice Kelly McPintus, récemment nommée par la Gouverneure Cassidie Horner.
La Sénatrice Kelly McPintus, proche de la Gouverneure Cassidie Horner, aurait déjà approché un collègue au Sénat en vue de la campagne Horner de 199, de quoi peut-être jeter le doute sur les réelles raisons de la nomination de Kelly McPintus au Sénat.
À peine un an que Jenny Howard a été réinvestie au Capitole que des progressistes préparent déjà sa succession. Si de nombreuses rumeurs au sujet de candidats potentiels commencent déjà à circuler, il en est une qui se prépare avec plus d’instance que les autres, quitte à mobiliser son réseau d’élus proches pour l’y aider : Cassidie Horner. Désormais à la moitié de son mandat de Gouverneure du Rochester, elle semble déjà concentrer l’essentiel de son attention sur la future campagne présidentielle. En effet, ces derniers mois, elle a fait parler d’elle dans les médias dans le cadre d’évènements bien éloignés de son État : que ce soit pour un diner de gala à New Lancaster ou pour un meeting-hommage à Carl Johnson à Los Elegidos.
Elle dirige également une association rassemblant des élus de l’aile gauche du Parti Progressiste et essentiellement composée des opposants internes à la Présidente Howard comme Lindsay Green, la plus grande rivale progressiste de la Présidente. Sur la même ligne idéologique, on retrouve la Représentante Marie Astor ou encore la Sénatrice McPintus, proche de Cassidie Horner nommée au Sénat par cette dernière cette année. Et Kelly McPintus ne semble pas avoir beaucoup attendu pour utiliser son mandat pour tenter de rallier des soutiens pour sa championne. Un collaborateur du Sénateur Washington, qui a souhaité garder l’anonymat, a rapporté à notre rédaction que Kelly McPintus avait démarché plus tôt dans le mois son collègue arcadien (également ancien membre de la Chambre et ancien Gouverneur) en vue d’obtenir son soutien pour la campagne de Cassidie Horner en 199. Selon ce même collaborateur, le Sénateur aurait d’ailleurs trouvé la démarche assez cavalière et irrespectueuse, surtout compte tenu de son expérience politique.
Cette entrevue pose une question importante : Kelly McPintus a-t-elle été nommée au Sénat par Cassidie Horner dans le seul but de rallier des soutiens en vue des prochaines primaires ? Une telle nomination pourrait être lourde de conséquences pour la Gouverneure Horner qui se présente parfois comme une femme de la société civile, différente des autres personnalités politiques, et qui pourrait être critiquée pour une manoeuvre éminemment politicienne. Le choix d’une personne relativement inconnue du grand public (certes pas rare au moment de choisir des Sénateurs) aide forcément à crédibiliser la thèse d’une nomination à visée électorale, non pas pour représenter efficacement l’État du Rochester, mais seulement pour organiser un réseau d’élus autour de la campagne de la Gouverneure du Rochester. Du côté des progressistes du Congrès, on évite plutôt de commenter sur le fond. Une élue a par exemple dit "espérer que cette thèse soit fausse, quand bien même le contraire serait grave". Côté conservateur, le Sénateur Taft (C - Sealand) juge que l'hypothèse "n'a rien de délirante", estimant que la Gouverneure Horner est une "femme ambitieuse et sans scrupule" et rappelant l'adhésion de la Sénatrice McPintus à l'association de la Gouverneure, un "comité de soutien déguisé pour la présidentielle approchante" selon William Taft, qui juge que la situation "serait presque drôle si on oubliait l'importance du rôle de sénateur".
Du côté de Kelly McPintus, on dément "avec la plus grande fermeté" ces accusations de nominations électoralistes, assurant que la nomination avait pour unique but de "défendre les intérêts des habitants du Rochester". Estimant que "l'heure n'est pas aux rumeurs sans fondements", la Sénatrice réfute toute "démarche malhonnête" estimant avour été nommée pour son parcours et son expérience de juge. Du côté de la Gouverneur Horner, on assure que la nomination de la Sénatrice "n'a pas été le fruit d'un arrangement politique digne d'un pot de vin" et on affirme n'avoir jamais "missionné la Sénatrice McPinuts d'aller voir le Sénateur Washington pour une potentielle campagne". La Gouverneure rappelle également ses travaux en cours sur la législation de la transparence de la vie publique, comme preuve de sa bonne foi et de sa volonté de changer les pratiques.
En tous les cas, cette affaire (si c'en est une, ce qui n'est absolument pas garanti) marque une chose : les primaires ont déjà commencé.
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Sophie Clarke
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ven. 4 mars 2022 15:25
Primaires : la surprise Peter Dixon
Le Gouverneur progressiste de Fort Oak, Peter Dixon, pendant sa campagne de réélection en 197.
Le Gouverneur de Fort Oak, qui fêtera ses 61 ans ce mois-ci, a annoncé ne pas être candidat à un cinquième mandat à la tête de l'État. Il annoncera mardi sa candidature à l'élection présidentielle, une annonce inattendue.
Si depuis des mois, la primaire conservatrice est annoncée comme quasiment une formalité pour l’ancien Vice-Président Ethan Caldwell, la primaire progressiste semblait bien plus confuse, notamment par son casting. La Gouverneure du Rochester Cassidie Horner a largement convaincu la presse de sa candidature, notamment à ses dépends quand nous révélions dans nos colonnes une réunion entre son alliée, la Sénatrice McPintus, et le Sénateur Washington pour parler d’un ralliement à la campagne Horner 199. Mais au delà de cette seule candidature, aucune personnalité progressiste n’affichait clairement l’intention de reprendre le flambeau après les 8 années de Présidence Howard.
De ce fait, l’annonce hier soir par le Gouverneur progressiste de Fort Oak Peter Dixon qu’il ne serait pas candidat à sa réélection a constitué une surprise d’autant plus qu’il a annoncé tenir un rassemblement à Waterbury mardi prochain pour ce qui sera sans aucun doute sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle, comme l’ont confirmé plusieurs de ses proches à notre rédaction. À quasiment 61 ans, celui qui a longtemps été considéré comme le bras droit de sa prédécesseure Carrie Owen, se lance donc dans une bataille que sa mentor n’a jamais voulu engager, en dépit de nombreuses sollicitations et de nombreuses opportunités. Les rumeurs avaient annoncé de potentielles candidatures Carrie Owen en 183, 187 et 191 mais jamais l’actuelle Secrétaire à l’Intérieur n’avait osé sauté le pas, considérant son statut de Gouverneur du premier État à voter dans le cadre des primaires comme un handicap. Selon un proche de Peter Dixon, « il y a une divergence majeure entre Peter [Dixon] et Carrie Owen sur cette question. Elle a toujours pensé que perdre Fort Oak était disqualificatoire pour un Gouverneur, pendant que lui a toujours cru que c’était la garantie d’une victoire facile dans l’État, chemin idéal pour créer une dynamique ensuite.»
Au travers de cette vision du caucus inaugural semble se dessiner la stratégie du Gouverneur Dixon : capitaliser sur sa grande popularité dans son État, lui qui a été réélu avec 67% des voix lors des élections de mi-mandat, pour empocher une première victoire nette qui lui permettrait de créer une dynamique par la suite. Si la stratégie est intéressante sur le papier, l’équipe du Gouverneur n’oublie pas pour autant les nombreux précédents de dynamique complètement retombées : Joaquin Gonzalez en 183, largement vainqueur du caucus inaugural mais battu par la suite ou encore Pete Page, vainqueur du premier État en 187 contre Jenny Howard qui avait ensuite ravi la nomination assez largement.
Du côté de l’organisation de la campagne, les proches de Peter Dixon confirment qu’un comité exploratoire a été formé pour commencer à financer la campagne et que des rendez-vous sont prévus avec des donateurs de ses campagnes locales. Concernant les soutiens de cette candidature, l’équipe se montre assez évasive, évoquant toutefois une éventuelle présence de la Gouverneure Melanie Barton du Northunderland au rassemblement organisé à Waterbury mardi prochain. Contactée par notre rédaction, cette dernière refuse de commenter cette possibilité, sans toutefois la nier.
Peter Dixon peut-il remporter la nomination progressiste pour la Présidence ? « Tout dépendra du casting », répond déjà un de ses conseillers. Tous espèrent que le Gouverneur sera le seul candidat à se positionner sur la ligne de la défense de la Présidente Howard et de son bilan pour affronter une Cassidie Horner dont les alliés au Congrès ont souvent mis des bâtons dans les roues de la Présidente. « Sinon, il faudra rapidement trouver parmi les candidats pro-Howard un leader naturel derrière lequel se ranger pour éviter que l’aile gauche ne fasse sa loi » résume enfin un autre proche du futur candidat.
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Sophie Clarke
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ven. 4 mars 2022 23:13
Primaires : le favori Ethan Caldwell
L'ancien Vice-Président de Nancy Chapman, le conservateur Ethan D. Caldwell.
Depuis le début de la Présidence Howard, Ethan Caldwell tente de s’ériger en premier opposant et chef de son camp. Lundi, il annoncera formellement sa candidature à l’investiture conservatrice pour l’élection présidentielle.
Ethan Caldwell va donc enfin sortir de son rôle de figure tutélaire d’un Parti Conservateur privé d’un réel leadership pendant 8 ans de Présidence Howard. Après 16 ans à soutenir deux Présidents de leur camp, les conservateurs se sont rapidement retrouvés en panne de leadership politique pendant cette Présidence, comme en témoigne le casting des dernières primaires conservatrices où aucun des trois candidats n’avait jamais occupé de fonction élective. Restait toujours Ethan Caldwell, toujours prompt à dénoncer les dérives socialisantes présumées de la Présidente et à cultiver son image d’homme franc, quasiment anti-élites et populiste, vigie de la droite conservatrice.
Cette frange radicale du Parti Conservateur sera d’ailleurs présente à New Lancaster lundi pour le lancement de la campagne présidentielle. Le Sénateur Delaby et le Gouverneur Murray, peu connus pour leur modération, participeront au rassemblement en faveur de l’ancien Vice-Président. Des figures plus modérées, quoique plus radicales que les derniers Présidents conservateurs sont également attendues, comme les Représentants Nicholas Page, Stanley Graham et James Constant. Si le Leader de la Minorité estime que son soutien ouvert à Ethan Caldwell ne présente pas de gros risque de remise en cause de son leadership congressionnel, cela peut être interprété comme le signe d’un ralliement massif à venir des élus à Ethan Caldwell.
Depuis la fin de son mandat vice-présidentiel, Ethan Caldwell ne manque pas une occasion de se démarquer. Il a repris l’antenne de son émission de radio, n’a pas manqué une occasion de vilipender la politique intérieure comme extérieure de la Présidente Howard sur Chirper, taclant à l’envie son manque présumé de leadership. Il a également réalisé deux tournées dans tout le pays pour la vente des deux tomes de ses mémoires et en a profité pour répéter à l’envie son souhait de participer à la reconquête du pays.
Mais les critiques n’ont pas été exclusivement pour les progressistes. Les conservateurs modérés ont également été des cibles privilégiées de l’ancien Vice-Président qui, peut-être dans l’optique de la primaire, a essayé de créer dans son camp un clivage entre les « vrais » conservateurs et les Conservative In Name Only contre lesquels il n’avait jamais de mots assez durs. Que ce soit les deux Représentants ayant voté la dépénalisant de l’euthanasie, ou les Sénateurs conservateurs menés par Malcolm Vanderbilt (nominé conservateur pour la dernière élection) ayant voté pour la confirmation du Juge Gary Brown à la Cour Suprême, tous ont été largement critiqués dans des messages au vitriol sur Chirper dont il est un fervent adepte. La stratégie est claire : les conservateurs ne gagneront que si ils purgent les éléments modérés. « Nous ne voulons pas d'un troisième mandat Howard » était d’ailleurs le commentaire d’un proche du futur candidat, faisant autant référence aux progressistes qu’aux conservateurs les plus modérés.
Alors Ethan Caldwell, ultra-favori par sa stature et par ses dernières années passées à s’ériger en leader naturel de son camp, parviendra-t-il à tenir le cap sans difficulté et à remporter aisément la nomination ? Quels conservateurs se dresseront sur sa route et tenteront eux aussi de mener le ticket de leur parti ? Si le Représentant Michael Randerson aurait, d’après le journaliste de GIN David Hill, formé un comité exploratoire en vue d’une candidature, sera-t-il le seul à oser se dresser face à la figure de l’ancien Vice-Président ? Un conservateur plus modéré tentera-t-il sa chance pour défendre la voix de cette aile centriste du parti, qu’Ethan Caldwell a constamment voulu ostraciser et marginaliser ces dernières années ? Voilà les questions auxquelles des réponses sont attendues prochainement, et notamment ce lundi.
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Sophie Clarke
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sam. 5 mars 2022 23:34
Primaires : Cassidie Horner et la stratégie du long terme
La Gouverneure du Rochester Cassidie Horner lors d'une conférence de presse l'année dernière à Sun Valley.
Avec la tribune signée par ses soutiens, Cassidie Horner entre dans la seconde phase, publique cette fois-ci, de sa stratégie de long terme pour conquérir la President’s House et succéder à Jenny Howard.
Elle est probablement la candidate qui prépare sa candidature à l’élection présidentielle depuis le plus longtemps. Il faut dire que Cassidie Horner n’en est pas à son coup d’essai. En 191, elle avait été la première à déclarer publiquement sa candidature à l’investiture progressiste, avant de se retirer pour attendre la naissance d’un enfant. Depuis, elle a été très brièvement Secrétaire aux Affaires Sociales, poste qu’elle a du quitter avant d’avoir pu s’y construire un bilan pour aller conquérir l’État du Rochester qu’elle a remporté face à l’ancienne Gouverneure Madison Jenkins. Quelques mois après cette victoire, elle lançait ce qui apparaît aujourd’hui comme la base organisationnelle de sa campagne : l’association Take the Power qu’elle dirige. Cette association qui regroupe ses principaux alliés au Congrès, ceux là même qui se sont le plus opposés à l’Administration Howard au Capitole, héberge actuellement la pétition demandant à la Gouverneure de se présenter.
Le fait que l’association relaye publiquement cet appel à la candidature de la Gouverneure montre bien que Cassidie Horner est pleinement impliquée dans ce processus qui s’inscrit dans une stratégie bien plus organisée qu’un simple appel spontané à la candidature de la rochesterienne. Et la stratégie de Cassidie Horner est clairement une stratégie de long terme lancée il y a bien longtemps, d’abord avec le lancement en octobre 194 (avant donc la réélection de Jenny Howard) de son association, puis ensuite avec le démarchage d’élus au Congrès dès le début du second mandat de Jenny Howard, comme nous le révélions dans nos colonnes à l’époque.
Si donc la candidature de Cassidie Horner n’est pas surprenante, on découvre désormais la manière dont la Gouverneure envisage de lancer sa campagne. La candidate déclare d’ailleurs toujours à notre rédaction qu’elle n’est pas candidate et qu’elle n’a à ce stade par pour projet de l’être. De fait, personne dans son entourage n’accepte de donner des détails concernant son entrée en campagne ni même sur la question du lancement ou non d’un comité exploratoire en vue de sa campagne. Bien qu’elle ne trompe pas grand monde, cette stratégie du suspense et de l’indécision est largement reprise par les signataires de la tribune. La Représentante Green décrit l’initiative comme un « réel appel » à la Gouverneure quand Kelly McPintus parle de « main tendue », essayant de faire voir la tribune comme une réelle initiative spontanée et non pas une opération de communication destinée à propulser la candidature Horner 199.
En attendant leur championne qu’ils espèrent voir prendre une décision « en début de semaine prochaine », les proches de Cassidie Horner continuent de lister en privé les qualités de leur candidate comme ils l’ont fait dans le cadre de leur tribune. Lindsay Green « ne [voit] personne à part elle » pour défendre les couleurs progressistes, la Sénatrice McPintus vante un « projet lucide sur les questions sociales et pragmatique sur les questions économiques » et le Représentant Gimenez estime qu’elle « parle et agit avec son cœur sans calcul politique ».
Candidate très rapidement identifiée par les médias, Cassidie Horner arrivera-t-elle à créer une dynamique grâce à sa stratégie de l’appel populaire à sa candidature ? Pourra-t-elle s’imposer facilement dans une primaire progressiste à laquelle des cadres influents du Parti Progressiste envisagent enfin de participer ? Pourra-t-elle aussi faire oublier les nombreux points de discorde entre ses alliés et l’Administration Howard, qui reste plutôt populaire auprès de la base progressiste après le virage à gauche décidé début 197 ? Autant de questions auxquelles le début de campagne de Cassidie Horner pourrait apporter des réponses.
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Sophie Clarke
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ven. 18 mars 2022 01:35
Primaires : Warren Wood, le vrai anti-establishment ?
Le Gouverneur conservateur de l'État du Sealand et candidat à l'élection présidentielle, Warren Wood.
Le Gouverneur du Sealand, peu soutenu parmi les cadres de son parti, a changé de stratégie de campagne en attaquant frontalement son rival Ethan Caldwell, sans toutefois arriver à son niveau de bruit et de fureur.
Le ton est clairement monté au Parti Conservateur. Mercredi matin, dans une interview, l’ancien Vice-Président Ethan Caldwell critiquait indirectement son rival Warren Wood. Il faut dire que les deux hommes sont habitués à des affrontements en décalage sans effusion frontale de sang depuis des années. Mais cette fois-ci, le Gouverneur Wood n’a pas hésité à s’en prendre violemment à son rival, le jugeant entre autres « incapable de respect et d'une quelconque forme de modestie ». En même temps, comment attendre un affrontement civilisé et apaisé entre les deux hommes qu’absolument tout oppose ? Dans cette campagne, l’opposition de style ne pouvait pas être plus lourde. Ethan Caldwell est un quinquagénaire qui a commencé son premier mandat au Congrès il y a plus de deux décennies et défend une ligne extrêmement radicale du Parti Conservateur. En face, Warren Wood est un modéré, positionnement sans lequel il n’aurait sans doute jamais réussi à devenir Gouverneur du Sealand, et encore moins d’être réélu après un mandat marqué par des réformes économiques brutales. Bref, le fort-en-gueule radical affronte un modéré d’habitude plus discret qui évite usuellement les affrontements frontaux, tant face aux radicaux de son parti que face aux progressistes.
Si cette fois-ci le Gouverneur du Sealand n’a pas hésité à sonner la charge contre son rival qu’il accuse de vouloir enjamber l’étape des primaires, fort de ses ralliements et son statut d’ultra-favori dans son camp. Mais globalement, malgré la violence de l’attaque, le Gouverneur n’est pas entré dans un registre similaire à celui d’Ethan Caldwell, réputé pour avoir donné à tout l’échiquier politique des surnoms narquois et moqueurs. Sous couvert de franchise, l’ex-Vice-Président s’est toujours montré verbalement très violent à l’égard des progressistes et des conservateurs trop modérés pour lui. De cet état de fait naît l’idée d’un Gouverneur du Sealand symbole d’un establishment modéré et inefficace, quand Ethan Caldwell semble être le franc-tireur radical qui pourra changer la donne. Mais finalement, le candidat des élites politiques et économiques n’est-il pas l’ancien Vice-Président ? Quand Warren Wood n’était qu’un simple avocat au moment de se lancer en politique, Ethan Caldwell était un milliardaire. Quand Warren Wood est en politique depuis moins de 10 ans, à la tête d’un exécutif local, Ethan Caldwell a obtenu son premier mandat il y a presque un quart de siècle. Et surtout, Ethan Caldwell est soutenu par tous les grands cadres du parti conservateur quand les modérés ne se mobilisent que très peu en faveur de Warren Wood.
Bien sûr, la relative hypocrisie de cette posture anti-élites d’Ethan Caldwell n’échappe pas à tous les électeurs et certains, au delà de ses outrances et de ses provocations, le soutiennent pour son agenda résolument conservateur et abondamment soutenu par les personnalités de l’extrême-droite, rarement avares elles aussi en outrances, d’Henry Murray à Earl Nelson, en passant par Robert Delaby et Mary Linerband. Et cette vision semble actuellement largement majoritaire au Parti Conservateur. En tout cas, elle semble largement en mesure de remporter le caucus inaugural de Fort Oak contre un Warren Wood qui n’a pas semblé très intéressé par les premiers petits États de la course.
Et en dépit de tous les efforts qu’il déploie pour prouver son conservatisme en citant les changements économiques brutaux et très libéraux qu’il a imposé à son État, Warren Wood pourrait avoir du mal à se défaire des accusations d’insincérité lancée par la campagne de son rival et donc à venir remporter la nomination. Mais sa présence dans le jeu permet un débat nécessaire pour la suite du Parti Conservateur et risque de créer une grande fracture dans le parti. On voit effectivement mal comment le perdant pourrait se rallier au vainqueur et faire activement campagne pour lui.
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Sophie Clarke
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mer. 15 juin 2022 13:00
Nicolas Edwards : « La modération permanente ne fonctionne pas. »
Le Représentant Nicolas Edwards (P-RI) lors de sa campagne dans son district richmondais.
L'ancien Speaker et membre progressiste du Congrès Nicolas Edwards nous livre un entretien alors qu'il revient à la Chambre après quelques années éloigné de la politique.
Vous avez été Speaker de la Chambre des Représentants, quelques temps avec un grave incident médical. Pourriez-vous nous parler plus en détail de ce dont vous souffriez ?
En effet, j'ai été élu avec l'ambition de pouvoir réformer mon pays, en soutenant l'action d'un gouvernement fédéral progressiste dans une majorité progressiste. Profondément écologiste et souhaitant rompre avec la demi-mesure conservatrice, les représentants de mon Parti m'on fait confiance pour les représenter au mieux, et représenter la Chambre. Malheureusement, c'est quelques semaines après que mon état de santé a commencé à se dégrader, avec des pertes de mémoire fréquentes, et de nombreux vertiges. Très vite, la nouvelle est tombée : j'étais atteint d'une tumeur cérébrale. Vous l'imaginez certainement, cela a été un choc pour moi, et pour ma famille. Mes espoirs de représenter mon Etat, ma confiance s'était brisé sur le coup : en une heure, ma vie avait basculé. Aussi, vous pouvez vous rendre compte que vu la gravité de la situation, je ne savais pas si à cet instant, je sortirais vainqueur de cette nouvelle lutte contre la maladie. C'est à cet instant que j'ai décidé de mettre entre parenthèse la vie politique, en préservant mes proches d'une pression médiatique et publique, eux qui devaient vivre les mêmes souffrances que moi. Mais puisque je vous parle à présent, c'est que je m'en suis sorti. Et je garde de cette expérience une chose primordiale : le goût de vivre, de se battre et de ne jamais perdre espoir.
Vous êtes de retour en tant que Représentant pour le Richmond, et vous nous parlez d'espoir. Quelles sont vos ambitions au sein de cette Chambre, quand à l'opposition que vous mènerez ?
Je le disais plus tôt : les Représentants m'avaient jugé digne d'être leur Speaker. Si la composition actuelle m'empêche de briguer ce mandat, je ne compte pas m'éloigner de la tâche de mener les luttes : les midterms nous ont montré que la modération permanente ne fonctionnait pas. Je compte bien empêcher le Président de mener à bien son programme liberticide et dangereux pour notre pays. Il est temps que le Parti Progressiste assume pleinement son rôle d'opposition, et j'en prends ma part : je le dis à mes collègues et amis, nous devons être intransigeants avec les actions de l'exécutif, et ce en toutes circonstances. Allons nous nous laisser piétiner encore et encore, et ne pas réagir par peur de froisser l'électorat ? J'ai été élu pour mes valeurs écologistes, égalitaires et de justice sociale. A force de nous perdre avec un camp "constructif", nous détruisons notre vision politique et idéologique.
Ces propos ambitieux arrivent après une défaite du Parti Progressiste pour ces élections de mi-mandat. Une recomposition politique doit-elle avoir lieu selon vous ?
Il faut l'admettre : oui, ces midterms sont un échec pour notre Parti, et pour la stratégie électorale des nos leaders actuels. En voulant rassembler et unifier le peuple, nous en avons perdu notre socle : les plus précaires attendent des réformes sociales et fortes, la jeunesse n'attend pas de propositions modestes quand à la planification écologique. Notre peuple attendait de grandes réformes, nous nous sommes contentés de demi-mesures. Ainsi, cet échec marque donc l'échec de notre stratégie, et je suis prêt à incarner cette nouvelle voix ; oui, j'assume d'être pleinement tourné vers le progrès social, en m'opposant radicalement avec le Président Caldwell. C'est un opposant qui nous prouve chaque jour sa volonté de mettre à mal la crédibilité des services publics par rapport au privé, c'est un opposant qui préfère augmenter les dépenses de l'Armée, tout en augmentant radicalement la pauvreté en réduisant les budgets.
Dans un peu plus d'une année, des primaires auront lieu, compterez-vous y participer ?
Se projeter aussi loin en politique serait insensé ! Je suis Représentant et aujourd'hui, je vais donner toutes mes forces pour défendre les valeurs qui me sont chers dans le pays, et à la Chambre. De par mon expérience, je suis prêt à porter les valeurs de mon parti au sein de cette institution, et défendre les convictions de mes concitoyens ; mais il serait indigne et irrespectueux pour mon mandat de me projeter aussi loin. Je suis pleinement investi dans mes fonctions et je le dis à tous : nous choisirons un Chef plus tard, nous devons d'abord nous unir pour contrer la politique du Parti Conservateur.
Votre frère, Patrick Edwards, a récemment perdu les élections gouvernatoriales au profit de votre Parti, et d'Andy Williams. Avez-vous un commentaire à faire ?
Concernant ces élections, je tiens à renouveler mes félicitations pour Andy Williams, et à témoigner mon affection pour Patrick Edwards. Je l'ai dit, nous sommes en désaccord absolu sur les questions politiques, mais il a su être présent à mes côtés quand j'en avais le plus besoin. De son acte, j'en ai retenu la chose suivante : en tant que Représentant, je compte être cette personne à vos côtés, vous qui en avez le plus besoin. Un milliardaire a-t il besoin d'être aidé ? Non, mais les plus précaires, oui. La planète doit-elle être sauvée ? Oui, et je serais là pour la protéger.
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Sophie Clarke
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ven. 1 juil. 2022 21:23
Cassidie Horner : « Des millions de citoyens souhaitent que je porte leur voix. »
L'ancienne Gouverneure progressiste du Rochester Cassidie Horner.
L'ancienne Gouverneure progressiste du Rochester, ancienne membre du Cabinet et ancienne candidate aux primaires de 199 nous livre un entretien exclusif.
Depuis votre défaite dans le Rochester pour un second mandat de Gouverneur, vous avez disparu de la vie publique. Qu’avez-vous fait durant ces 3 dernières années ?
Il y a plus ou moins 3 ans, dans un contexte particulièrement difficile pour les Progressistes, je ne parvenais pas à convaincre une majorité de mes concitoyens du Rochester de me faire confiance pour un second mandat. Je reste toutefois très fière de la campagne que mes équipes et moi-même avons mené. Une campagne de terrain, sur des sujets sociaux. Je suis également fière du résultat que j’ai obtenu. Je savais que cette campagne était compliquée et j’aurais pu jeter l’éponge et sortir par la grande porte. J’ai préféré me battre, faire entendre ma voix. Les électeurs se sont exprimés et je le respecte.
Ces 3 dernières années, je me suis concentrée avec mes collègues de l’association Take The Power à défendre sur le terrain des projets concrets favorisant la justice sociale, raciale et qui font avancer les esprits sur la crise climatique que nous vivons. Oui, les caméras ne m’ont pas suivi et c’était un souhait de ma part. Je suis une femme de terrain, je suis une femme du peuple plutôt que de Saint-Paul comme tant d’autres.
Chacun de ces déplacements partout en Fédération-Unie et dans les pays de Solinarie reste et restera un moment précieux dont je souhaite me souvenir toute ma vie. Le dicton qui dit que ce sont eux qui ont le moins qui donnent le plus c’est illustrer telle une évidence. Je pense à mon déplacement dans un camp de réfugiés à Nueva Cuenca qui se trouve face à la Fédération-Unie. J’ai vu des milliers de familles s'entasser les uns sur les autres dans un bidonville parmi tant d’autres dans ces lieux. J’ai vu ces familles qui ne demandait qu’une chose, une vie meilleure. Est-ce de ces gens que les Conservateurs bobos de Saint-Paul ont peur ? Alors qu’ils voient en eux des trafiquants de drogue en herbe je ne vois que des familles qui cherchent un avenir meilleur parce que la vie ne les a pas aider. Ce sont des travailleurs.
Le mandat du Président Caldwell rentre dans sa seconde moitiée. Quel bilan tirez-vous de cette première partie de mandat ?
Ce mandat fut une véritable catastrophe sur de très nombreux points. Je l’avais annoncé lors de ma campagne pour l’investiture progressiste. Nous avons vécu une brutalité sociale, raciale, environnementale sans aucun précédent dans notre histoire. Ce mandat et cette présidence doivent prendre fin le plus vite possible pour que cesse toute cette brutalité. Comment les Conservateurs peuvent-ils encore se regarder dans un miroir le matin en sachant que chaque jour des honnêtes citoyens meurent faute de moyen pour se soigner ? Comment pouvons-nous rester aussi immobile face au désastre social dans nos banlieues. En 3 ans, le nombre de personnes bénéficiaires des soupes populaires a explosé. Réformer l’Etat fédéral, je suis absolument pour. Mais toute cette brutalité n’est pas acceptable.
Le bilan de ce mandat terrible est sans appel. Les plus riches sortent encore plus riches, les pauvres sortent encore plus pauvres. La classe moyenne dans tout cela ? Elle a complètement disparu. Tandis qu’il y a encore quelques années nos jeunes en difficulté pouvaient aller à l’université sans se mettre en situation de surendettement cela est devenu impossible. Des millions de jeunes ont durant ce mandat dû choisir entre faire des études et tenter de survivre dans un système digne d’une faucheuse.
Je ne peux me résoudre à cette brutalité, je ne peux me résoudre à voir notre pays sombrer dans l’indifférence général sans réagir. Lors des midterms, les progressistes n’ont pas su faire entendre leur voix et nous ont conduit à un débat cacophonique. D’un point de vue externe à cette campagne, j’avais surtout l’impression que le parti manquait d’une figure et d’une colonne vertébrale idéologique solide. Depuis la fin de la Présidence Howard, le parti est en manque d’un ou d’une leader capable de rassembler le parti autour d’un projet commun et je le regrette.
Vous parlez d’un manque de colonne vertébrale idéologique pour reprendre vos termes. Qu’entendez-vous par cela ? Souhaitez-vous incarner cette figure de leader qu’il manquerait dans votre parti ?
Je sais que certains auront la rhétorique facile de renvoyer mes idées à mon score lors de la primaire progressiste. Toutefois, je suis aujourd’hui la seule véritable personne n’ayant pas échoué à faire entendre ma voix au niveau Fédéral. J’ai beaucoup d’amitié pour Madame Montiel et Monsieur Dixon mais il n’en reste pas moins que lors de la primaire ces deux candidats avaient tous en commun. Alors oui, avec plus de 12% des suffrages au niveau fédéral, je pense que la ligne idéologique et les idées que je porte existent et ont besoin d’être entendues dans le parti.
J’avais lors de la dernière présidentielle proposé une mise en commun de nos programmes afin de renforcer la cohésion du parti et proposer un programme d’union, il n’en a rien été. Je pense que nous devons retrouver cet esprit fraternel et cesser la lutte constante entre une aile progressiste que je souhaite incarner et une ligne nostalgique d’une époque Howardienne désormais révolue.
Le projet que j’avais soumis aux progressistes était une véritable colonne vertébrale solide sur laquelle le pays aurait pu se reposer. Ce mandat de brutalité m'a d'ailleurs donné raison sur de trop nombreux sujets. Je crois en réalité que ce mandat désastreux a été l’occasion de prouver que mes avertissements et mes craintes étaient justifiées et que mon programme répond le mieux à 4 ans de brutalité sociale, migratoire et écologique.
A vous entendre, nous pourrions croire que vous êtes déjà lancée dans la campagne de la primaire progressiste qui aura lieu l’année prochaine. Est-ce le cas Madame Horner ?
Vous savez, en un an il peut se passer beaucoup de choses. J’ai l’expérience de la précédente primaire. Durant ces dernières années j’ai pu faire le bilan sur mes victoires et mes échecs. Et je suis convaincue que c’est en échouant que l’on devient plus fort. Mais pour cela il faut avoir la capacité de reconnaître ces erreurs et avoir l’intelligence de comprendre comment les rectifier. Je sais que j’ai fait des erreurs durant la dernière primaire. Mais je suis heureuse de l’avoir menée avec le cœur et non avec une calculette à voix à la place de ce cœur.
Alors suis-je candidate pour la prochaine primaire ? Votre question est justifiée et je l’entend. Mais je pense qu’il n’est pas le moment pour de telles annonces. Tant de choses peuvent encore se passer. Le monde politique est un monde où les choses vont vite. Alors oui j’y pense parce que je sais que des millions de citoyens souhaitent que je porte une nouvelle fois leur voix dans le débat politique. Mais suis-je encore la mieux placée pour porter ce programme ? Laissons le temps au temps.
Dans l’hypothèse d’un retour à la vie politique, sous quelle forme la souhaitez-vous ? Pensez-vous retourner au congrès ?
Après cette période hors des caméras et de ce monde politique asphyxié par des mesures plus brutales les unes que les autres, il est temps pour moi de revenir faire entendre la voix de ceux à qui on a enlevé ce droit de parole. Je pense en particulier aux prisonniers noirs des Etats du sud a qui bien souvent on enlève leur droit civique en plus de leur offrir un procès inégalitaire et parfois expéditif. Je veux porter la voix de ces milliers, de ces millions de Fédérés qui n’en peuvent plus de cette vie où chaque centime compte et où se soigner n’est pas une option car ils n’en ont pas les moyens. Nous pouvons faire beaucoup mieux, nous pouvons écrire un avenir plus heureux.
Je ne me résoudrais jamais à cette fatalité immonde et soyez certains de me retrouver au congrès si les électeurs du deuxième district de l'État du Rochester me font confiance lors des prochaines élections. Je ne les abandonnerais pas, les Conservateurs n’ont pas fini de m’entendre au congrès. Qu’ils se tiennent prêts !
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Sophie Clarke
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dim. 31 juil. 2022 01:02
Primaires : Brooke Simpson récidive au Northunderland
La Procureure-Générale de Fort Oak et candidate aux primaires présidentielles du Parti Progressiste Brooke Simpson.
Au lendemain d’une victoire assez inattendue dans son propre État, Brooke Simpson signe une victoire plus surprenante encore dans l’État du Northunderland en devançant nettement ses rivaux.
Hier soir, dans le QG de leur campagne à Windtown, les proches de Brooke Simpson semblaient à peine surpris de la nette victoire inaugurale de leur candidate, convaincus depuis longtemps qu’elle serait portée par sa notoriété locale. En revanche, ce soir, l’équipe de la candidate a exulté à Olympia tant la victoire était inattendue dans le camp de la Procureure-Générale de Fort Oak. Et ce n’est pas du tout une petite victoire. En remportant près de 41% des voix (4 points de plus que dans son propre État), Brooke Simpson devance très nettement la candidate de la gauche radicale Elizabeth Ellis (30,72%), l’ex-Speaker Nicolas Edwards (18,05%) et l’ex-Secrétaire Daniel Astor (10,62%). Dans un État dans lequel elle n’avait pas les pieds avant aujourd’hui et où elle ne bénéficiait pas d’une notoriété particulière, sa victoire a clairement surpris jusqu’à sa propre équipe qui attendait une victoire de la candidate Elizabeth Ellis.
Cette-dernière est d’ailleurs la seconde vainqueure de la soirée. En remportant plus de 30% des voix, elle se montre en pleine dynamique et devance très largement les deux candidats expérimentés de la course, le favori Nicolas Edwards et Daniel Astor. Ces-derniers essuient tous les deux un nouveau revers cinglant après leur défaite de la veille. Si Daniel Astor, peu visible dans cette campagne, réalise un score finalement pas si surprenant, Nicolas Edwards semble subir un début de campagne très difficile. Annoncé comme large favori, celui qui voyait son leadership du caucus progressiste à la Chambre comme un tremplin vers le leadership sur le parti progressiste pour les primaires va aborder le Super Sunday dans une position difficile : celle d’un candidat avec des scores en baisse et qui est, en terme de vote populaire, plus proche de la dernière place que de la première. Après s’être presque vu en candidat naturel pour les progressistes, Nicolas Edwards est attendu au tournant lors du Super Sunday, probable dernière occasion pour lui de sauver sa campagne.
De son côté, les deux derniers jours de Brooke Simpson ressemblent à un rêve éveillé pour la candidate. À ces victoires dans les deux premiers États à voter, la candidate peut ajouter d’autres succès comme le ralliement de la National Civil Liberties Union ou de personnalités comme l’ancienne Secrétaire à l’Intérieur et Gouverneure de Fort Oak Carrie Carter, l’ancien membre du Congrès Pablo Gimenez ou le Sénateur Lemarcus Jones. Avec ces ralliements, Brooke Simpson se crédibilise en candidate rassemblant toute l’aile modérée des progressistes qui, à défaut d’être majoritaire, est unie autour d’une seule candidature quand l’aile gauche se divise en trois campagnes. C’est d’ailleurs probablement ce statut de leader de l’aile modérée qui a valu à Brooke Simpson les foudres de l’ancien Secrétaire à la Sécurité Territoriale Dave Leon Clement dans un message sur les réseaux sociaux, relayé même par l’ancien Vice-Président Andrew Murphy.
À la veille du Super Sunday, l’avance de Brooke Simpson doit être prise avec une très grande précaution. Oui, les modérés se mettent en ordre de bataille derrière elle. Oui, ses deux victoires sont nettes. Mais si les commentateurs ont pu sacrer Nicolas Edwards avait même les premiers États et lourdement se tromper, rien ne garantit qu’ils aient raison cette fois-ci en voyant Simpson triomphante demain. Et si Nicolas Edwards remporte finalement l’État du Southymland, les commentaires négatifs sur sa campagne disparaitront et il retrouvera alors son statut de favori. En tous les cas, l’essentiel des primaires pourraient bien se jouer demain alors qu’environ 6 millions de progressistes sont attendus aux urnes au Rochester et au Southymland pour confirmer ou infirmer les tendances dégagées des deux premiers États.
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Sophie Clarke
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jeu. 1 sept. 2022 21:23
L'ancienne membre du Congrès Nancy Powell est décédée
Nancy Powell le soir de sa victoire de la primaire du Northunderland en 179. Federated Press/Robert Murray.
Élue de l’État de Two Rivers à la Chambre des Représentants pendant 30 ans et dirigeante du caucus progressiste pendant 12 ans, Nancy Powell est décédée ce matin à 99 ans dans sa maison à St. Paul, a appris le Clifford Post auprès de sa famille.
Nancy Powell s’était retirée du monde politique il y a 26 ans, en 179, après avoir perdu la nomination progressiste pour la Présidence contre Pete Page. Cette campagne présidentielle au cours de laquelle elle n’avait obtenu que la deuxième position avait marqué la fin d’une carrière qu’il l’avait vu représenter son district confessionnel à la Chambre pendant 30 ans.
Après avoir remporté l’élection dans le 12e district de Two Rivers en l’an 149, elle sera réélue à 14 reprises. Elle devient une figure importante du Congrès en devant Whip de la Majorité à partir du 123e Congrès de la Fédération-Unie. Elle dirigera le Parti Progressiste à la Chambre pendant toute la Présidence de Chelsea Campbell et le premier mandat du Président McCarthy.
Après avoir perdu les primaires de 179 contre Pete Page, elle n’est pas candidate lors de la Convention ouverte réunie après le retrait de ce-dernier. Après avoir apporté un soutien timide au ticket Hamilton/Callahan, elle prend sa retraite politique en n’étant pas candidate à sa réélection au Congrès. Elle publie ses mémoires en l’an 180 et ne sortira de sa réserve politique que pour apporter son soutien au ticket Mendez/Barrett pour l’élection présidentielle de 183.
Depuis sa retraite, elle continuait d’habiter la maison qu’elle occupait dans un quartier résidentiel de la capitale du temps où elle était à la Chambre. Elle y vivait seule depuis le décès de son mari Mark Humphret il y a 6 ans.
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