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Sophie Clarke
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mer. 14 juil. 2021 16:38
Primaires progressistes : qui en sera ?
La Sénatrice Jenny Howard, en campagne à Basswoods en 187.
Assommés par leur défaite retentissante aux élections de mi-mandat, les progressistes n'ont pas de leader naturel à l'aube des primaires de leur parti et de nombreux candidats potentiels sont sur la ligne de départ.
Largement inaudibles au niveau fédéral, les progressistes pourraient légitimement se chercher un champion dans les États. Les 6 Gouverneurs progressistes sont tous regardés comme des candidats potentiels, même si la dernière fois qu'un Gouverneur a remporté l'investiture progressiste, il s'agissait de Chelsea Campbell en 167. De quoi donner des idées à son lointain successeur et homonyme Flynn Campbell qui s'est distingué de son collègue conservateur richmondais dans la gestion de la crise de l'ouragan Katia? Peut-être mais personne ne s'avance vraiment à voir le Gouverneur riversien remporter les primaires. Jadis star des progressistes, Carrie Owen (Fort Oak) est très handicapée par ses scores décevants lors des élections de mi-mandats. Rien ne l'exclut toutefois formellement de la course, elle qui garde une certaine popularité chez l'électorat modéré et peut poursuivre le but de devenir la première idyléno-fédérée à occuper la Présidence.
Son voisin sealandais Daniel Astor, candidat malheureux en 187, pourrait lui aussi tenter sa chance. Assez à gauche pour les socialistes mais suffisamment modéré pour beaucoup de progressistes, il pourrait largement opérer la synthèse au sein de son mouvement et retenter sa chance. La Gouverneure du Northunderland Melanie Barton, qui a ravi la place au conservateur George L. Fryson, sait son siège menacé dans deux ans et pourrait donc se décider à sauter le pas au niveau fédéral le plus tôt possible.
Du côté des États de l'Ouest, la Gouverneure Elizabeth Grant Rutherford ne semble pas prête à se lancer dans la course, elle qui prépare activement une réélection non acquise et compte lancer une offensive sur la politique pénale très rapidement. En revanche, sa collègue du Rochester pourrait se lancer, elle qui montre assez ostensiblement sa volonté de ne pas se représenter à la tête du Rochester pour un second mandat.
Toutefois, des élus du niveau fédéral pourraient tout de même tenter leur chance. Figure montante de l'aile gauche, la Sénatrice Cassidie Horner pourrait se montrer intéressée par l'opération, même si elle n'a que peu de chances de gagner. À l'inverse, le modéré Ben Wyatt, ancien leader progressiste à la Chambre passé au Sénat, aurait d'après une source proche lancé un comité exploratoire en vue d'une candidature. Autre figure observée, la riversienne Maria Astudillo-Diaz de l'aile gauche intrigue avec ses tentatives de se démarquer sur la scène internationale.
Du côté des candidatures moins attendues, certains pressentent une campagne de Dave L. Clement. À seulement 41 ans, celui qui n'a aujourd'hui plus de poste est passé par les deux chambres du Congrès et a réalisé un mandat à la tête du Sealand. Troisième des dernières primaires, sa candidature n'aurait rien d'étrange. Cible privilégiée des conservateurs, le Représentant Washington pourrait également se lancer. Du côté du Southymland, le candidat malheureux au poste de Gouverneur William Harold serait en train de réunir donateurs et experts de campagnes électorales, peut-être en vue de l'échéance présidentielle. Enfin, sous le feu des projecteurs avec sa commission d'enquête sur le Gouverneur Holloway, la Sénatrice Howard, nominée en 187, pourrait tenter de rééditer son improbable performance des primaires d'il y a 4 ans.
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jeu. 15 juil. 2021 02:15
Le Gouverneur Holloway au bord du gouffre
Le Gouverneur du Richmond Jeffrey Holloway en avril dernier.
Fragilisé par sa gestion de la crise de l'ouragan Katia, le Gouverneur du Richmond Gouverneur Holloway a été lâché par son Gouverneur-adjoint devant la commission d'enquête sénatoriale.
En annonçant, à quelques heures de l'arrivée de l'ouragan Katia, qu'elle allait ouvrir une fois la crise passée une commission d'enquête sénatoriale sur la gestion du gouvernement du Richmond, déjà décriée alors, Jenny Howard ne s'attendait sûrement pas à voir devant elle plusieurs jours plus tard le numéro 2 du gouvernement richmondais appeler publiquement à la démission du Gouverneur Holloway.
Et pourtant, même si le Gouverneur s'est déplacé sur le terrain le jour même de l'ouragan et a fini par prendre des mesures adaptées (mais très tardives), c'est bel et bien ce qui s'est produit au Capitole aujourd'hui. À chacune des questions posées par la nominée progressiste pour la dernière présidentielle, le Gouverneur-adjoint du Richmond Elias Lagerfeld a mis en cause son supérieur, affirmant notamment que "le Gouverneur n'avait pas saisi la gravité de cet ouragan". À la dernière question de Jenny Howard, Elias Lagerfeld a fini par lâcher que "le gouverneur devrait démissionner".
Et c'est maintenant sur cette affirmation que pourrait se diviser la classe politique. Dans la foulée de l'audition, les Sénatrices Howard et Astudillo-Diaz de Two Rivers, respectivement membres influentes des ailes modérées et radicales du Parti, ont exprimé sur Chirper leur souhait de voir le Gouverneur quitter ses fonctions. Aucune procédure ne permettant de déloger le Gouverneur du Richmond de son poste, la seule solution pour le voir quitter son mandat avant son terme est donc une démission. Le rassemblement de progressistes aussi différents sur cette question montre une forme d'unanimité à l'échelle fédérale, même si les Gouverneurs progressistes seront probablement moins affirmatifs, soucieux de ne pas enfoncer un de leur collègue.
Mais la question risque surtout de diviser profondément les conservateurs. Si le Sénateur Murray, nommé par le Gouverneur Holloway, a déjà dit il y a plusieurs jours souhaiter la démission, rien ne dit que sa position est partagée. Si le Vice-Président Caldwell a déjà qualifié le Gouverneur d' "incompétent" sur Chirper, il n'a jamais souhaité publiquement son départ et il serait surprenant que l'Administration s'immisce ainsi dans la politique d'un État fédéré. D'autant plus que le Gouverneur garde des soutiens, notamment au Congrès. Un proche du leader de la majorité Nicholas Page ne voit pas en quoi un "spectacle progressiste" serait de nature à remettre en cause une élection démocratique.
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Sophie Clarke
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dim. 1 août 2021 00:37
La primaire progressiste du Northunderland dessine un duel
La Sénatrice Astudillo-Diaz lors d'un meeting à Philycia devant plus de 5000 personnes.
Alors que chez les conservateurs le flou reste total, la primaire progressiste se transforme en duel entre deux Sénatrices riversiennes que tout oppose ou presque.
Si l'on devait résumer les points communs de Jenny Howard et Maria Astudillo-Diaz, ce ne serait guère long. Ce sont des Sénatrices riversiennes, membres du Parti Progressiste, et candidates à l'investiture de leur parti pour l'élection présidentielle. On pourrait ajouter que chacun d'elle a perdu l'élection la plus importante de sa carrière. Et ce serait à peu près tout. Une génération d'écart (19 ans), l'une vient d'un milieu populaire et l'autre d'un milieu aisée. L'une est la porte-étendard de l'aile gauche de son parti, l'autre aime se faire surnommer la McCarthy progressiste et ne cache pas ses accointances avec les conservateurs modérés.
Et c'est pourtant ces deux femmes qui se disputent la tête d'un même parti. L'une a écrasé le caucus de Fort Oak, l'autre a dominé de la tête et des épaules la primaire du Northunderland. Avec le retrait du Sénateur Heller et la déperdition du Gouverneur Campbell, il apparaît qu'il ne reste guère que ces deux femmes pour se présenter à la Présidence au nom des progressistes.
Le ralliement critiqué du Sénateur Heller à sa collègue modérée pourrait bénéficier tant à l'une - qui pourrait s'imposer en unificatrice - qu'à l'autre qui pourrait de son côté rallier les électeurs sceptiques quant aux accords politiciens. À cet égard, les primaires de Rochester et de Southymland pourront s'avérer un bon indicateur de la perception chez les progressistes de l'actuelle situation. En tout les cas, celle qui remportera la primaire au Southymland aura l'occasion d'obtenir la majorité absolue de délégués et de devenir la nominée présomptive au cours de la primaire de Two Rivers, l'État des deux favorites de la course.
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dim. 1 août 2021 14:27
Où peut aller Henry Murray ?
Le Sénateur Henry Murray (C-RI) en campagne dans l'État du Northunderland hier.
Net vainqueur de la primaire du Northunderland, le champion de l'aile droite conservatrice essaie de se poser en vainqueur potentiel de la primaire.
Après des campagnes présidentielles menées par des modérés conciliateurs, les conservateurs ont montré hier au Northunderland être prêts à rompre avec cette ligne. Il faut reconnaître que, parmi les 4 candidats aux primaires, aucun ne fait vraiment office de modéré. De Bob Ancelet, très en vue sur les questions sociétales à Henry Murray, ferme sur l'immigration, en passant par Robert Delaby très attaché au Second Amendement et Arthur Baker, partisan d'une libéralisation de l'économie, tous sont finalement assez radicaux. Mais au delà du programme, la personnalité d'Henry Murray se détache comme la plus à droite de la campagne. Volontiers provocateur dès qu'il s'agit de parler de ses adversaires progressistes, il multiplie les clivages et les polémiques mais avance quand même.
Sa deuxième place à Fort Oak, surtout face au Lieutenant-Gouverneur conservateur local qui avait failli déboulonner la Gouverneure Owen, annonçait déjà une grande forme, renforcée par sa victoire hier soir au Northunderland, avec 26 points d'avance sur la concurrence. Sa course présidentielle contre Nancy Chapman il y a 4 ans ne s'est pas révélée vaine, au contraire, il est connu des électeurs et avait une longueur d'avance sur ses rivaux pour ce qui relevait de la recherche de réseaux locaux. Et Henry Murray ne multiplie pas les apparitions publiques, il joue presque exclusivement sur les réseaux sociaux où ses frasques amusent certains et en exaspèrent d'autres.
Mais ses deux scores solides dans les premiers États posent surtout la question de l'après. Henry Murray peut-il gagner ? Dès aujourd'hui, sa progression pourrait subir un gros coup d'arrêt avec la primaire du Southymland où les deux locaux, Arthur Baker et Bob L. Ancelet, font figure de favoris. Alors peut-il aller chercher ensuite les États de Two Rivers et d'Arcadia, nécessaires alors pour obtenir une majorité? Rien n'est moins sûr. Mais cela ne ferme pas totalement la porte à ce trublion qui pourrait même, sait-on jamais, remporter suffisamment d'États pour priver ses rivaux de majorité et donc de provoquer la première convention ouverte conservatrice depuis des décennies.
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mar. 3 août 2021 18:56
Présidentielle : progressistes partis, conservateurs indécis
Des télévisions retransmettent GIN dans un restaurant de St. Paul, non loin du Capitole.
Jenny Howard a tourné la page des primaires en annonçant son colistier tandis que chez les conservateurs, aucun candidat n'a encore atteint la majorité de délégués.
Jenny Howard a donc décidé d’accélérer sa campagne pendant que les conservateurs sont encore en train de choisir leur candidat. Au lendemain de sa victoire à Two Rivers, synonyme de majorité de délégués à la Convention, la Sénatrice riversienne a convié à Hillsborough l’ancien Gouverneur de Sealand Andrew Murphy pour annoncer qu’elle l’avait choisi comme candidat à la Vice-Présidence.
Fils du Président Robert Murphy, l’ancien Gouverneur, retiré depuis son départ du gouvernerat il y a 12 ans de la vie politique, signe un retour au premier plan après quelques années passées comme avocat en droit de l’environnement. L’annonce de sa nomination par la nominée progressiste permet à cette dernière de tourner la page des primaires, alors même que trois États, dont le plus important, et la capitale fédérale n’ont pas voté. Révélatrice de la fracture entre aile gauche et aile droite des progressistes, ces primaires devaient être vite mises de côté par Jenny Howard, bien plus à l’aise au moment de faire campagne au nom du country over party.
Mais surtout, elle lance officiellement sa campagne des générales, sans même savoir qui elle devra affronter. En tête avec 45 délégués gagnés au Southymland, Arthur Baker part favori, surtout grandi par le soutien de deux de ses anciens rivaux : Bob L. Ancelet et Henry Murray, ralliés dans la journée et rapidement l’objets de spéculation sur une éventuelle nomination vice-présidentielle. Mais le Lieutenant-Gouverneur Delaby (Fort Oak), large vainqueur hier à Two Rivers, apparaît favori de la primaire du Richmond. Si il venait à la remporter, il égaliserait en nombre de délégués à la veille de la dernière salve d’État, confirmant ainsi que le vainqueur de l’État d’Arcadia remporterait la nomination. Comme pour rassurer les conservateurs qui craignent une fin de course tendue qui pourrait abimer le parti, Arthur Baker a expliqué sur Chirper avoir entamé des discussions avec son dernier rival. Un ticket composé des deux rivaux est d’ailleurs souhaité par les élus inquiets de l’unité du parti.
Mais dans cette joyeuse compétition, ceux qui s’y retrouvent le moins sont les modérés. Après 16 ans de James McCarthy et de Nancy Chapman, l’absence de réel candidat modéré dans la course inquiète l’aile gauche du parti. Dans son discours aux côtés de Jenny Howard, Andrew Murphy ne s’y est d’ailleurs pas trompé à leur sujet, affirmant que « peut-être le temps serait-il venu pour eux de se tourner vers Jenny Howard, qui incarne non seulement la modération mais aussi le pragmatisme et la modernité ».
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lun. 16 août 2021 14:57
Quel chef de la diplomatie sous Jenny Howard ?
Le Département d'État fait partie des choix de la Présidente-élue les plus scrutés.
Après son élection comme 42e Présidente de la Fédération-Unie, Jenny Howard doit maintenant réfléchir à la composition de son Cabinet. Mais qui obtiendra la charge de diriger le Département d'État, l'un des plus prestigieux et suivis ?
La première excellente nouvelle pour Jenny Howard c’est que le Sénat devrait rester du côté progressiste. Avec 39 sièges non renouvelés et quatre Gouverneurs progressistes, il faudrait une énorme surprise pour que la chambre haute soit reprise cette année par les conservateurs. Ce qui permettra à Jenny Howard de faire confirmer les membres de son Cabinet relativement tranquillement. Mais cela ne rend pas la composition du gouvernement plus ténue pour la Présidente-élue. Pendant toute sa campagne, elle a martelé vouloir réunir la nation et, même si elle a remporté une victoire très large sans aucun conteste, la question est maintenant de savoir si elle assumera cette position au moment de choisir les membres de son gouvernement.
Et si elle souhaite nommer un conservateur dans son Administration, devenant ainsi la première Présidente depuis George Edwards à nommer dans son Cabinet un membre du parti opposé, beaucoup s’accordent sur le fait que le Secrétariat d’État est sûrement sa meilleure option. Proche des conservateurs sur les questions budgétaires et diplomatiques, la Présidente pourrait donc nommer au Département d’État un conservateur sans avoir à renier sa ligne politique affichée pendant la campagne. Si tel était son choix, quelques noms seraient sur une forme de shortlist. Tout en haut, l’Ambassadeur Tommy Harper, ancien Sénateur conservateur et ancien colistier de Jenny Howard lorsque celle-ci était encore au Parti de la Réforme. D’autres noms pourraient également être évoqués parmi les modérés du Parti Conservateur : l’ancienne Gouverneure du Richmond Adriana Flores, la Secrétaire Hailey Franklin ou même pour les plus audacieux la Vice-Présidente Reid, à laquelle Jenny Howard a rendu hommage dans son discours de victoire hier.
Mais tout n’est pas si simple. Car par définition, le Département d’État est sûrement le plus important Département du Cabinet. C’est en tout cas un des plus prestigieux et l’un des plus en vue. Pour preuve, des ambitions présidentielles ont été prêtées avec insistance au Secrétaire Marshall mais nettement moins à ses collègues. Et donc, les progressistes, et particulièrement leur aile gauche, sont-ils prêts à accepter qu’un conservateur s’installe au Cabinet, qui plus est à un poste aussi crucial ?
D’autant plus que certains au Parti Progressiste aimeraient davantage voir justement un progressiste de l’aile gauche occuper la charge. Comment mieux unir le Parti Progressiste qu’en nommant un des chefs de file de la gauche du Parti au poste le plus important du gouvernement ? Les regards se tournent dans cette hypothèse vers l’ex-sénateur Dave Leon Clement, qui aurait été colistier progressiste si Maria Astudillo-Diaz avait remporté la nomination progressiste. Mais des modérés du parti sont très critiques vis-à-vis de cette idée. Un membre de la Chambre, proche de Jane Howard, nous confiait d’ailleurs que, « au vu de la composition du groupe progressiste de la Chambre, [il] ne [voit] pas en quoi l’aile gauche peut vraiment réclamer quelque chose ». Et surtout, un membre de l’aile gauche progressiste risquerait de devoir entrer au Département d’État pour mener une politique à laquelle il est opposé, ou alors obliger la Présidente à revenir sur l’agenda de son Administration.
Et entre ces deux options radicales, certains espèrent tirer leur épingle du jeu. Quelques progressistes modérés et indépendants pourraient espérer occuper la charge. En premier lieu, la Gouverneure Carrie Owen, dont le Procureur-Général a remporté haut-la-main l’élection au poste de Gouverneur de Fort Oak, pourrait faire valoir ses 12 ans d’expérience exécutive. Profil plus atypique, la Procureure fédérale Zoe Montiel, fondatrice d’une ONG pour le respect des droits fondamentaux dans le monde, serait également envisagée, même si son nom circule également pour le Département de la Justice et que son manque d’expérience pourrait refroidir la Présidente-élue. Et enfin, Jenny Howard n’a jamais caché sa proximité avec le Secrétaire sortant, Paul Marshall. Mais la vraie question est de savoir si ce-dernier accepterait de se maintenir encore plusieurs mois à son poste, même si c’est l’un des rares nominés potentiels pour lequel la question se pose.
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mar. 17 août 2021 10:04
Cameron Roberts, le pari de Jenny Howard
Le nominé de Jenny Howard pour le poste de Secrétaire au Commerce, Cameron Roberts.
En annonçant ce matin la nomination de l'avocat fédéro-burghavinois comme Secrétaire au Commerce, Jenny Howard a dévoilé une de ses priorités diplomatiques.
Le départ du Burghaven de la Coalition des États Libres reste le plus grand échec diplomatique de la Présidence Chapman, qui a pourtant recueilli quelques victoires, tant avec le traité historique d’association avec le New Libertland, ou encore la paix en Asnaywana. Et, à en croire l’identité du futur Secrétaire au Commerce de Jenny Howard, cette dernière va faire des relations avec le Burghaven une priorité, et particulièrement sur le plan économique.
Car même si Cameron Roberts est un inconnu du grand public, dans les liens entre la Fédération-Unie et le Burghaven, il s’est déjà fait un nom. Né burghavinois, il n’a été naturalisé fédéré qu’à 27 et garde encore la double nationalité. Il a longtemps présider un groupe de binationaux et a surtout pendant deux décennies été à la tête d’un cabinet d’avocat fédéro-burghavinois, très impliqué pour resserrer les liens entre les autorités locales frontalières. Et en cela, la Présidente-élue envoie un message très clair : le Burghaven reste un voisin et un allié et il est hors de question d’abandonner les liens économiques et culturels que nous avons avec lui.
Il est vrai que l’avocat a d’autres qualités à mettre à son crédit qui peuvent justifier sa nomination. Père d’un fils engagé dans les Marines et, surtout, ancien avocat de travailleurs au nom de syndicats dans des procédures contre des employeurs, il a un profil rassurant pour l’aile gauche progressiste, tout en étant en faveur du libre-échange et en étant un indépendant ayant travaillé avec conservateurs et progressistes ces dernières années, et ainsi en capacité de rassurer l’aile droite du Parti, les indépendants et quelques conservateurs alors que plusieurs d’entre eux se sont déjà jetés hier sur les deux premières nominations pour critiquer le socialisme présumé de la Présidente-élue.
Mais malgré des qualités et une expérience professionnelle à mettre à son crédit, nul doute que c’est bien le Burghaven que Jenny Howard essaie de séduire par cette nomination. Car les enjeux en matière de commerce extérieur sont très importants, les burghavinois ayant toujours été inquiets pour les échanges avec le New Libertland avec qui les traités ont été suspendus quand le territoire est devenu un État associé. Les relations commerciales bilatérales deviennent maintenant un enjeu majeur, surtout pour Jenny Howard qui a nettement remporté les États du Nord frontaliers avec le Burghaven lors de l’élection présidentielle. Elle sait que maintenir de bonnes relations avec son voisin sera une condition nécessaire si elle veut garder leur soutien, notamment en vue des midterms.
Ce pari de la nouvelle Présidente ne lève toutefois pas le mystère sur le reste de sa politique en matière de commerce extérieur. Discrète pendant la campagne sur la question, la Présidente-élue est favorable au libre-échange depuis longtemps mais n’a pas vraiment défini quels pays seraient approchés pour une nouvelle alliance commerciale. Question à suivre donc.
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sam. 4 sept. 2021 12:03
L'Administration Howard lance la bataille sur le salaire minimum
La Présidente Jenny Howard et le Secrétaire au Commerce Cameron Roberts.
Jane Howard devrait prochainement déposer un texte à la Chambre augmentant le salaire minimum fédéral à 11 Thalers. Mais la question du compromis bipartisan reste un dilemme terrible pour l’Administration Howard.
Au cours de sa campagne électorale, la Présidente Howard avait promis d’augmenter le salaire minimum à 11 Thalers horaire. Restés à 8 Thalers depuis huit ans et un texte de l’initiative de Melanie Barton, la question avait été un peu mise de côté sur la scène fédérale, et les déclarations des progressistes sur leur hausse ou de quelques conservateurs sur sa suppression n’avaient pas fait l’objet d’initiatives législatives. Mais l’Administration Howard a relancé hier le débat avec la manière, le Secrétaire Roberts annonçant avoir élaboré avec Jane Howard, la Leader de la Majorité à la Chambre, un texte pour tenir l’engagement présidentiel.
Mais les ennuis pourraient commencer maintenant pour la Présidente et son Administration. Car l’engagement de sa promesse était et reste une volonté de multiplier les compromis bipartisans avec les conservateurs. Alors imagine-t-on l’Administration et la majorité progressiste passer en force sur un des sujets qui a été pendant quelques années un point de crispation majeur entre les deux partis au Congrès, faisant l’objet de nouveaux textes et d’abrogation à chaque changement de majorité ? Mais de la même manière, imagine-t-on des conservateurs voter un salaire minimum à 11 Thalers, quand même la Présidente trouvait ce montant trop radical il y a cinq ans ?
Dans l’entourage de la Leader de la Majorité, évidemment très proche de la Présidence, on affirme avec force que le montant de 11 Thalers ne pourra faire l’objet d’aucune discussion en cas d’éventuelles pourparlers avec ce qu’il reste des conservateurs modérés, dont la délégation congressionnelle a été divisée en quatre aux dernières élections. Cependant, les pistes ne manquent pas pour essayer de rallier des conservateurs au texte. Pour tenter de convaincre « une dizaine, voire une vingtaine d’élus », la Leader de la Majorité espère pouvoir s’accorder sur le domaine d’application du texte avec quelques idées de mesure : n’imposer les 11 Thalers que sur les heures définies (et pas supplémentaires), mettre en place une augmentation progressive jusqu’aux 11 Thalers ou même proposer que la loi remplace les législations de chaque État, particulièrement donc l’État de Two Rivers et son salaire minimum à 13 Thalers horaires.
Mais la question reste de fait de savoir si de telles initiatives pour séduire des conservateurs ne risque pas de fâcher l’aile gauche, certes amoindrie, et ainsi faire éclater l’unité progressiste pour le moment affichée derrière la Présidente. Rappelons à toutes fins utiles que Maria Astudilo-Diaz soutenait, en tandem avec celui qui est maintenant le Secrétaire Clement, un salaire minimum à 16 Thalers horaires en fin de mandat.
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lun. 25 oct. 2021 14:34
Arthur Baker sur la voie du retour ?
Le nominé du Parti Conservateur pour l'élection présidentielle de 191, Arthur Baker.
À un an de l'élection présidentielle, alors que le Représentant Patrick Edwards a annoncé sa candidature aux primaires conservatrices, les soutiens d'Arthur Baker organisent son retour dans la vie publique.
En début d’après-midi, le Représentant conservateur Patrick Edwards a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle dans le cadre des primaires, lançant officiellement le début des déclarations de candidature à l’élection présidentielle. Pour ce modéré dans son parti, l’incitative survient quelques heures après le lancement du Old Lion Support Committee, une association présidée par le Sénateur Taft soutenant une candidature unique aux primaires conservatrices, et pas n’importe laquelle : celle d’Arthur Baker.
L’initiative divise déjà les ténors de la politique fédérale. D’un côté le Sénateur Taft peut déjà compter sur le soutien de deux collègues au Congrès : le Sénateur Wallington (Southymland) et le Représentant Earl Nelson (Richmond). Mais en face, d’autres ont déjà fustigé cette initiative. La Sénatrice progressiste NaomiGallagher a d’abord reproché sur Chirper que soit faite la promotion d’une personnalité qui avait annoncé son retrait de la vie politique avant de critiquer l’usage des termes de « Vieux Lion », surnom historique du Président McCarthy. Cette critique fut également reprise par l’ancien Speaker conservateur Jim Cortez sur Chirper. Les deux messages furent relayés sur Chirper par la Secrétaire d’État Meghan McCarthy, fille de James McCarthy et toujours membre du Parti Conservateur en dépit de son appartenance à l’Administration Howard.
Du côté de la Présidence, on se garde timidement de toute critique de l’initiative. L’équipe de communication de la Présidente, contactée par notre rédaction, explique seulement que « la Présidente ne peut décemment pas critiquer quelqu’un qui, après une lourde défaite, repart en campagne ». Cependant, sa fille Jane Howard a relayé le message du conservateur Jim Cortez sur les réseaux sociaux.
Du côté de l’ancien candidat à la présidentielle et principal intéressé Arthur Baker, on se dit « heureux du soutien et de la confiance que de nombreux élus et militants du Parti Conservateur » apportent et on jure soutenir « l'idée d'une candidature unique à la primaire conservatrice afin de faire face à la Présidente Howard » tout en expliquant que l’heure « est encore à la réflexion et non aux déclarations de candidature ».
Car au delà de la seule ambition d’Arthur Baker qui ne ferme donc absolument pas la porte à sa candidature, une question subsiste : peut-il y avoir une candidature conservatrice unique ? La candidature de Patrick Edwards répond déjà partiellement à la question, même si certains l’estiment encore trop peu connu pour être un candidat sérieux. Mais surtout, quid des autres poids lourds conservateurs tentés ?
D’un côté, l’ancien Speaker Steve H. Owens cache assez mal ses ambitions présidentielles. Avec la création d’une association anti-avortement et un retour sur la scène, celui qui avait tenté sa chance en 183 pourrait retenter le coup, fort d’une plus grande expérience. Et surtout, le Vice-Président Caldwell pourrait bien sûr être tenté. Selon son entourage, ce dernier aurait de sérieux doutes quant à la pertinence d'une nouvelle investiture d'un candidat ayant essuyé l’une "des pires défaites de l'histoire du Parti Conservateur", afin de battre la Présidente. Selon ce même entourage, l'envie de l’ancien Vice-Président de se lancer dans la bataille est réelle mais sa décision n’est pas encore prise.
Alors tout ce tapage autour de la primaire conservatrice pourrait bien éclipser une autre question : celle de la candidature de la Présidente, que certains proches assurent « non garantie » et « en réflexion ». Une éventuelle annonce de non-candidature pourrait alors prendre de court tous les candidats potentiels, progressistes comme conservateurs.
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lun. 15 nov. 2021 11:25
Quels candidats à l'investiture conservatrice ?
Le nominé du Parti Conservateur pour l'élection présidentielle de 191, Arthur Baker.
Si aucun ténor du Parti Conservateur ne s'est pour l'instant déclaré candidat à l'élection présidentielle, plusieurs font l'objet d'importantes spéculations sur le futur rôle dans la campagne.
Ils sont pour l’instant deux sur la ligne de départ. D’un côté, le Représentant conservateur modéré Patrick Edwards, frère du Speaker (progressiste) de la Chambre, a été le premier à annoncer sa candidature. Depuis cette annonce, il s’est toutefois fait relativement discret, à l’instar de nombreux candidats potentiels. De l’autre côté, Mary Linebrand, une vétéran de l’armée inconnue du grand public, a finalisé les démarches en vue d’une candidature présidentielle. Ces deux candidats, autour desquels subsiste une grande part de mystère, tant sur les profils que sur les programmes, ont pour défaut majeur leur absence totale de notoriété. Le premier réalise son premier mandat à la Chambre tandis l’autre n’a jamais occupé aucune fonction politique.
Et c’est précisément ce défaut que n’a pas Arthur Baker, candidat battu lourdement en 191 par Jenny Howard. Ce-dernier n’a pas réellement fait part de ses intentions, mais ses soutiens s’organisent déjà. La fondation d’une association par plusieurs membres du Congrès appelant à une candidature unique, la sienne, aux primaires constitue une première étape pour lever des fonds et se lancer dans une deuxième course. Fort d’une certaine notoriété désormais, il pourrait tout à fait emporter la nomination, et espérer rééditer l’exploit de Jenny Howard il y a quatre ans : gagner une présidentielle 4 ans après un échec retentissant le jour de l’élection générale.
Mais ce scénario pourrait être déjoué si d’autres grandes figures conservatrices bien identifiées sortaient du bois pour se lancer dans la course. Au premier rang, l’ancien Speaker Steve H. Owens apparaît comme candidat potentiel. Retiré de la Chambre depuis 2 législatures, il est très impliqué sur la scène politique, avec la fondation de la National Pro-Life Association et ses critiques récentes sur le plan énergie de la Présidente Howard. Fort de 18 ans d’expérience au Congrès, il a publiquement rejeté l’idée d’une candidature unique d’Arthur Baker aux primaires et appelle depuis à la candidature d’une personnalité expérimentée, radicalement conservatrice. Il coche naturellement toutes les cases de ce candidat idéal qu’il décrit.
Mais ressemble également à ce portrait l’ancien Vice-Président Ethan Caldwell. Volontiers provocateur, lui aussi apparaît comme un candidat expérimenté et radical. Et, via son émission de radio Politically Incorrect, il n’a pas manqué d’égratigner Arthur Baker pour sa campagne de 191, lui reprochant son choix de colistier et sa volonté de jouer la rupture avec les années McCarthy et Chapman. Son entourage confirme qu’il a de sérieux doutes sur la capacité d’Arthur Baker à gagner contre la Présidente sortante et qu’il a envie de se lancer dans la bataille, bien qu’il n’ait pas encore pris sa décision.
Parmi les autres figures bien connues du grand public, reste également le Sénateur Delaby. Battu aux dernières primaires par Arthur Baker, celui qui aurait été son Secrétaire d’État en cas de victoire a échoué lourdement lors des midterms à prendre le siège du Gouverneur Dixon. Mais ses positions très opposées à celle de la Présidente, notamment sur la question énergétique, et sa notoriété auprès des conservateurs font de lui un candidat sérieux pour la nomination.
Il reste enfin quelques personnalités dont la candidature est moins probable. Le Représentant Earl Nelson, très critique à l’égard de la famille Howard, pourrait se lancer si Arthur Baker, qu’il soutient, renonçait. Le Gouverneur Murray du Richmond, actif lui aussi contre le plan énergie, pourrait vouloir tenter sa chance une troisième fois, fort cette fois-ci d’une vraie expérience politique, qui n’enlève rien à son outrance et à ses positions radicales.
Quoi qu’il en soit, ces primaires s’ouvrent avec un mot clé : l’incertitude. Car elle touche autant au casting qu’aux résultats !
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