sam. 6 août 2022 14:38
Bien, je vois que les différents partis qui s'opposent au Parti Progressiste se sont passés le mot pour m'attaquer sur mon positionnement vis à vis de la Présidence Howard. D'un côté, je ne serais qu'un "politicien traditionnel" qui parce que je ne diabolise pas une Présidence Progressiste, devient un adorateur inconditionnel et sans esprit critique d'erreurs potentiellement commises.
Pourtant, cela n'est pas le cas. Monsieur Caldwell et monsieur Cromwell souhaitaient chacun "une révolution" - révolution fiscale pour notre Président -, je fais juste preuve d'esprit critique en saluant ce qui a pu aider les fédérés, tout en sachant dire là où des failles ont eu lieu. D'ailleurs, nous aurons certainement pu être réélus indéfiniment si la Présidence Howard avait véritablement été parfaite.
Sur le plan de la politique internationale, les positions de Madame Howard ont malheureusement régulièrement été du mauvais côté de l'histoire, et je le regrette. La RealPolitik a souvent trop pris le pas sur la véritable défense des libertés et des démocraties, causant des déstabilisations et un climat international parfois trop instable. Sur ce point, je porte un projet bien différent et plus ambitieux !
Je regrette également certaines prises de position contre certains membres du Parti Progressiste, que madame Howard a pu diaboliser parfois inutilement. Chez certains, ces critiques étaient justifiés ; mais quelques fois, ces injures n'étaient que des injures pour remporter des primaires. Cela est dommage, et c'est pourquoi en tant que candidat progressiste aux élections présidentielles, je ne crois pas en l'existence d'une Aile Gauche ou d'une Aile Droite : nous ne sommes qu'un Parti, qu'un camp qui défend des valeurs communes !
Néanmoins, monsieur Caldwell s'attaque aux meilleures propositions de l'Administration Howard. La vision ultra-radicale "de révolution fiscale" du Président Caldwell le pousse à la déraison sur ces questions ! Les entreprises les plus vertueuses et bénéfiques à notre économie n'ont jamais été attaquées par la politique progressiste, il ne s'agit que d'aider les fédérés à pouvoir consommer - et avec les problématiques environnementales, consommer plus sainement - sans être écrasés comme les plus précaires le sont ! La réalité est que l'outrageante richesse de certains ne cesse d'augmenter, et ne retourne pas à l'économie fédérale.
Au contraire, cette richesse part dans l'évasion fiscale, dans l'épargne personnelle et dans l'accumulation des richesses ! Les plus pauvres eux, réutilisent leur pouvoir d'achat dans de la consommation locale et essentielle. Une politique fiscale juste, non écrasante et qui soutient le pouvoir d'achat de ceux disposant du moins de moyens est le meilleur moyen de stimuler notre croissance, tout en s'assurant que les inégalités se réduisent.
L'Administration Conservatrice en cassant cette dynamique, a en réalité réduit principalement les taxations sur les plus riches, proportionnellement à leur participation dans le Budget Fédéral jusqu'alors. C'est mathématique : cette baisse importante des recettes et qui participait à l'équilibre des revenus après imposition, s'est traduit par de multiples coupes budgétaires dans les Affaires Sociales ! Une solidarité meurtrie, pour la pratique que les conservateurs maitrise le mieux : l'exacerbation des clivages internes !
Enfin, je m'étonne que monsieur Wood puisse être le Vice-Président d'une vision aussi radicale de la société, lui qui pourtant n'était pas si dur vis-à-vis de l'Administration Howard. Toutes ses attaques d'une forte brutalité le laisse donc aussi indifférent ? Si les modérés ont eux aussi plongé dans la diabolisation du Parti Progressiste, je le regrette et je vous le dis : la Fédération-Unie mérite un camp unificateur, et croit que le retour d'un tissu social fort doit passer par l'unité et le dépassement des clivages sur les sujets essentiels !
#Edwards203#StrongerTogether
Ancien Speaker à la Chambre des Représentants
Ancien Whip de la Minorité
Ancien Représentant pour l'État du Richmond
