En cette dernière journée de campagne, j’ai eu l’occasion de me rendre dans un marché bondé à Los Egelidos, dans l’Etat d’Arcadia. Pour cette lutte à l’investiture, c’est là que tout avait commencé ; après ce discours d’inauguration, c’est aussi ici que je réalise mon dernier évènement avant l’ultime verdict.
Durant cette rencontre avec mes concitoyens, j’ai eu l’opportunité de m’exprimer autour des questions du racisme et des discriminations, avec deux mesures que moi et le Parti Progressiste mettrons en place si je suis investi, et si je l’emporte face à un Président Caldwell qui ne semble pas se préoccuper de ces enjeux capitaux.
Néanmoins, je sais que les mots, les paroles ne suffiront pas à apaiser les victimes d’une nation encore marquée par le racisme systémique, avec des familles brisées par des autorités parfois injustes, et éminemment brutales.
Derrière les chiffres ou les statistiques, se trouvent des vies, des médecins ou des artistes, qui aiment et sont aimés. Une seule victime du racisme par les autorités ou par n’importe quel acteur fédéré, c’est une victime intolérable et il faut légiférer pour éradiquer toute stigmatisation.
J’aimerais vous raconter le témoignage d’un évènement déroulé au Richmond, dans cet Etat conservateur et où le gouverneur n’a jamais brillé par ses propos d’ouverture. Il y a 6 mois de cela, vers 21h, un groupe d’étudiants rentrait chez eux, après une soirée d’études et une petite fête quelques centaines de mètres plus loin de leur résidence.
Ces jeunes étudiaient dans une des trois plus grandes universités du pays ; l’une était assistante bénévole dans une association humanitaire, un autre était pompier réserviste et parfois mobilisé, un dernier rêvait de travailler dans la police, après avoir vu son frère tomber sous les balles d’un ignoble trafiquant de drogues.
Alors, ce soir-là, l’ambiance était festive, et ceux-ci faisaient un peu de bruit en rentrant chez eux.
A cet instant, une patrouille de police passait par là, et leur demanda avec véhémence leurs papiers d’identité.
Les deux premiers l’avaient, mais l’étudiant en quête d’un métier dans la police les avait oubliés ; un agent vint soudain le plaquer contre une des portières, faisant hurler le pauvre homme de douleur. Ce geste lui avait brisé net la clavicule !
Tout en pleurant face à la brutalité de ces hommes, il leur implora d’arrêter un tel acte illégal par le caractère injustifié d’une telle violence exercée. Le cauchemar ne faisait que commencer ; un des agents mima un bruit de singe, hurlant un terme indigne d’un individu censé représenter l’Autorité de la Fédération Unie : le terme de « Sale Nègre » !
Ces mots prononcés, la situation dérapa : un des étudiants choqués insulta à son tour les policiers, et la victime toujours plaquée tenta de profiter de ce moment pour se sortir de là. Malheureusement, c’est à instant qu’un tir fut tiré, mettant fin à la vie de ce jeune homme, qui avait un flot de bonheur et d’expériences à pouvoir traverser si la brutalité du racisme ne l’avait pas consumé.
Face à l’horreur, il faut réagir ! Alors pour ce faire, voilà la première mesure que je peux d’ores et déjà vous annoncer : nous augmenterons drastiquement les financements des associations humanitaires ou luttant contre les discriminations, avec plusieurs milliards de Thalers d’augmentation !
Cette augmentation sera évolutive en fonction des nouvelles recettes et de l’équilibre budgétaire, mais cette dépense sera une priorité pour mon Administration en cas d’élection.
Ensuite, passons à la seconde mesure et dernière mesure : Il faut refonder une Autorité Indépendante de contrôle de la Sécurité Intérieure, visant à contrôler le strict respect de l'égalité et de lutte contre le racisme dans la Police. Pour que la Sécurité Intérieure soit véritablement garantie, il faut que celle-ci soit exemplaire et égalitaire.