Nicolas Edwards
@NicolasEdwardsOff
Concernant mes propos sur une politique "autoritaire" du Président Caldwell, je réaffirme et confirme ces propos tout en rappelant une fois encore que ce discours porte sur le Président, et non sur l'ensemble du Parti Conservateur. Quand Jenny Howard a été Présidente de la Fédération-Unie, celle-ci s'est sans cesse concertée avec l'autre camp pour établir des projets transpartisans, discuter avec sa majorité dans l'objectif de parvenir à un consensus qui unirait la nation et nos institutions. L'horizontalité comme façon de tisser un lien social fort, voilà le bilan du mandat de la Présidence Howard !
Je l'avais exprimé et le clan conservateur l'a rappelé, je n'appartiens pas au même corpus idéologique que notre regretté Président McCarty. Je ne me revendique pas de ses idées, mais j'ai un profond respect pour l'homme et la méthode employée pour gouverner. Une méthode horizontale, à la recherche du compromis - chose que l'Administration Caldwell a manifestement oublié -. Oui, l'ultra verticalité ne provoque une représentation accrue du peuple, mais à une gestion relativement solitaire et autoritaire de la fonction !
En tant que Whip de la Minorité et ancien Speaker comme vous l'avez rappelé, j'ai toujours à coeur de discuter avec l'ensemble du Parti Progressiste, mais aussi avec le Parti Conservateur pour s'entendre sur des projets communs de société. Nous ne sommes qu'un même peuple, et c'est la raison pour laquelle après les évènements à Fort Oak, j'avais proposé une consultation transpartisane visant à établir une législation commune et établie par une méthode horizontale. Tous les membres de l'Administration ont rejeté cette proposition en bloc.
Le Président McCarty, lui, aurait-il refusé d'office une telle discussion ? Non, et c'est ce qui différencie clivages politiques et hystérie idéologique. Le clan Conservateur me traite de radical, mais c'est eux qui emploient des méthodes de gouvernance verticales, qui souhaitent désunir notre société en jetant comme une injure "gauchiste". J'ai du respect pour les conservateurs modérés ou capables du consensus, mon frère Patrick Edwards est la preuve que cela peut exister !
Enfin, je souhaite rétablir un fait. Oui, je propose un plan ambitieux de refonte de notre modèle social. Oui, j'assume de ne pas vouloir renier mes valeurs pour gagner quelques pourcents, et défendre les valeurs historiques des Progressistes. Mais je n'aime pas l'idée de représenter une Aile Gauche, qui s'opposerait à une soi disant Aile Droite pro-entreprise et qui ne s'intéresserait qu'aux sujets sociétaux.
Pour l'emporter et espérer lutter efficacement contre le Parti Conservateur, nous devons juste être le Parti Progressiste ! Il est essentiel de rassembler les différents camps, et c'est d'ailleurs pour cette capacité reconnue à coordonner que j'ai été élu Speaker, puis nommé avec le soutien de Jane Howard comme Whip de la Minorité.
Ma volonté d'unir notre camp est saluée de longue date, et il est absurde d'aujourd'hui faire croire le contraire. Longtemps, j'ai cru que la stratégie conservatrice de nous diaboliser était une vision purement électoraliste, qui acceptait d'être hors des réalités pour permettre à leur candidat de l'emporter. En réalité, le Président Caldwell croit à sa vision extrême d'un monde polarisé entre ceux qui sont tout et ceux qui ne sont rien, a véritablement cette vision dégradante des femmes et a vraiment peur de nous !
Je suis un républicain, membre d'un Parti qui a su gouverner avec succès le pays, sans le menacer ni provoquer une quelconque chute. Je ne suis pas un candidat radical, mais je veux être le candidat de l'union des visions, d'un camp à la fois ambitieux mais qui ne perd pas le sens des réalités.