Midterms 201 : les conservateurs conservent leur majorité à la Chambre des Représentants
Nouvelle composition de la Chambre des Représentants ainsi que le nombre de représentants progressistes et conservateurs envoyés par État.
Deux ans après la large victoire du Président Caldwell, le Parti Conservateur remporte les élections de mi-mandat face au Parti Progressiste. Ce dernier parvient malgré tout à reprendre 28 sièges aux conservateurs. Historiquement, les premières élections de mi-mandat sont toujours moins favorables au parti du Président en exercice et cette année ne fait pas exception, malgré une participation en hausse par rapport aux dernières midterms en 197 (mais en baisse par rapport à l'élection présidentielle). Pour autant, le Parti Conservateur conserve une majorité large qui lui permettra de continuer à appliquer le programme du Président Caldwell sans se soucier de l'opposition progressiste.
Pari réussi pour les conservateurs qui avaient pour objectif de conserver leur majorité à la Chambre des Représentants, deux ans après la vague rouge ayant déferlée sur la Fédération-Unie. Côté progressiste, à défaut d'avoir repris le contrôle de la Chambre, on s'autocongratule d'avoir repris quelques sièges au parti du Président Caldwell en espérant pouvoir peser davantage dans le débat et sur la politique des conservateurs. Seulement, avec 41 sièges entre les deux grands partis, les progressistes ont conscience que ce ne sera pas suffisant pour empêcher les conservateurs de poursuivre leurs réformes. Concernant la participation, ces élections ont bien moins mobilisé les fédérés qu'il y a deux ans mais bien plus qu'il y a quatre ans, lors des dernières élections de mi-mandat. Au niveau national, le Parti Conservateur remporte confortablement ces élections avec 53,69% (87 399 751 électeurs) tandis que le Parti Progressiste remporte 46,31% (75 395 471 électeurs).
Les élections de mi-mandat sont généralement défavorables au parti du Président. Le fait que les conservateurs restent largement majoritaire est donc incontestablement une victoire, surtout en comparaison aux premières midterms sous l'ère Howard où les progressistes avaient conservé de justesse leur majorité à la Chambre des Représentants. A l'époque, seulement 5 sièges séparaient les progressistes majoritaires des conservateurs. "Je m'attendais à ce qu'on ait moins de sièges à la Chambre car les progressistes pouvaient difficilement faire pire qu'il y a deux ans. La politique conservatrice du Président Caldwell a le mérite d'être assumée, au point où elle ne pouvait que mobiliser le camp d'en face. (...) Chez les conservateurs, la mobilisation a été moins forte qu'il y a deux ans mais bien plus forte qu'il y a quatre ans, lors des dernières midterms. Le Caldwellisme mobilise encore suffisament notre camp." commente un responsable de la Young Conservative National Federation de Two Rivers, l'État du Président.
Chez les progressistes, on affiche une satisfaction raisonnable : "C'est une petite victoire qui est bonne à prendre. Les Représentants progressistes feront de leur mieux pendant deux ans pour défendre une autre vision de ce que devrait être la Fédération-Unie et j'espère que nous pourrons faire de Caldwell un one-term President." affirme une supporter progressiste présente au QG de campagne à San Constantino (Arcadia).
La vague rouge est plus petite qu'il y a deux ans mais est toujours là. Le Parti Conservateur s'impose dans ses fiefs, dans les swing states ainsi qu'en Arcadia, le plus gros fief des progressistes. Ces derniers ne parviennent qu'à remporter de justesse deux de leur trois fiefs, Fort Oak et le Sealand.
Depuis deux ans, les conservateurs sont majoritaires à la chambre haute, avec 56 sièges. Les progressistes en ont quant à eux 40.
Avec l'élection du progressiste Andy Williams au poste de Gouverneur de Fort Oak, le Parti Progressiste conserve l'État en plus d'Arcadia tandis que les conservateurs détiennent les 6 autres. Cette configuration est très favorable aux conservateurs malgré le fait que 17 de leurs sièges soient remis en jeu cette année contre 15 pour les progressistes. Concernant les sièges non remis en jeu, 39 sont conservateurs et 25 sont progressistes. Si les gouverneurs nomment chacun deux sénateurs de leur bord politique - ce qui ne laisse que peu de place au doute - les conservateurs sont assurés d'obtenir une majorité avec 51 sièges contre 29 pour les progressistes. Ensuite, ce sont les législatures d'État qui devront élire deux sénateurs chacune. Dans le meilleur des cas, les conservateurs peuvent espérer l'élection de 13 sénateurs, ce qui leur confèrerait une large majorité avec 64 sièges (soit huit sièges de plus que lors du 139ème Congrès) contre seulement 32 pour les progressistes. Dans le pire des cas, les conservateurs ne remporteraient que 3 sénateurs, ce qui leur confèrerait une majorité avec 54 sièges (soit deux sièges de moins que lors du 139ème Congrès) contre 42 pour les progressistes.