Complexe sportif d'une capacité maximale de 20 000 places, situé au centre de Los Elegidos, dans l'Etat d'Arcadia.
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Continental Center
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Complexe sportif d'une capacité maximale de 20 000 places, situé au centre de Los Elegidos, dans l'Etat d'Arcadia.
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- Oliver Hamilton
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Oliver Hamilton's Presidential Campaign | 179
Oliver Hamilton avait tenu à effectuer son discours du soir dans un lieu célèbre, aussi bien à Arcadia, que dans la Fédération-Unie en son entièreté, il avait donc fait le choix du Continental Center de Los Elegidos, le complexe ayant accueilli la première et précédente édition du Terravision.
Oliver Hamilton était ici en terrain connu, Los Elegidos, c’est, c’était et cela restera sa ville, celle au sein de laquelle il a grandi, évolué, et réussi. Présent au Sénat depuis plus de 25 ans, et 35 au sein du monde politique local, il était en sorte une petite célébrité du coin. Connu, autant en qualité de politicien que d’homme de science; lui qui est reconnu à travers le monde et la communauté scientifique comme un grand physicien théoricien et cosmologue. Il avait notamment fait parler de lui il y a un an, lorsqu’il a achevé l’exploit de théoriser la dégénérescence et la désintégration des protons, à long terme.
C’est dans ce contexte-ci qu’il avait donné rendez-vous à ses concitoyens dans cette salle mythique. Alors que les rumeurs allaient bon train sur la teneur de l’annonce qu’allait faire le Sénateur, plus de 23 000 curieux avaient fait le déplacement pour l’écouter, si bien que la salle était surchargée et que l’on dût procéder à des aménagements de dernière minute avant l’arrivée d’Oliver Hamilton.
En un instant, les lumières de la salle - comble - s’étaient éteintes donnant lieu à de nombreux exclamations d’excitation. Tel le showman qu’il était, Oliver Hamilton fit son apparition depuis le sol sur une plateforme montante, ce, tout en saluant la foule présente, l’illuminant de son habituel sourire. Sous les notes d’Eye Of The Eagle - retentissant glorieusement dans l’enceinte - il s’avança fièrement vers le pupitre duquel il s'apprêtait à s'exprimer.
Merci ! Merci à tous d’être ce soir parmi nous pour cette soirée qui s’annonce purement et simplement historique ! Vous le savez probablement tous, je suis Oliver Hamilton, Sénateur d’Arcadia depuis 25 ans maintenant, soit depuis un bon moment déjà !
Il laissa échapper un petit rire
Mais, je suis avant tout, et je resterais avant tout, un homme, comme vous, qui veut voir ses enfants, et ses petits-enfants vivre dans le plus beau des mondes, le plus parfait, le plus féérique ! Malheureusement, aujourd’hui la Fédération-Unie n’est, à mon grand regret, ce monde parfait que je vous décrit, elle reste perfectible, aujourd’hui je vous ai donné rendez-vous pour la perfectionner ! Ensemble ! La façonner tel notre monde parfait ! Aujourd’hui, je suis plus qu’heureux de vous annoncer ma candidature à l’élection présidentielle de la Fédération-Unie !
Stupeur au sein de l’auditoire, suivi d’une violente et sublime vague de soutien à l’encontre du candidat tout juste déclaré. Nombreux sont les cris et la applaudissements retentissants dans la salle au comble de l’explosion. Le candidat avait, quant à lui, la larme à l’oeil devant un tel déferlement.
Merci ! Merci pour votre soutien ! Vous êtes fantastiques, tous plus les uns que les autres !
Je vous parlais de perfectibilité, nous vivons aujourd’hui une crise majeure de l’histoire de l’humanité, et nous osons nous voiler la face. Notre planète, notre chez nous, est en train de se mourir, pourri par des siècles d’irrespect et d'égoïsme, au cours desquels notre monde nous a observé le détruire, le déchirer par petits bouts; à petit feu. Tuant espèce après espèce, beauté après beauté, anéantissant les chefs-d’oeuvres de la nature les uns après les autres ! Aujourd’hui, le temps est venu de se dévoiler, de faire face aux erreurs que nos aînés ont pu commettre, et de nous accorder, de concert, pour établir une solution viable, au problème latent qu’est la destruction environnementale. Il est temps d’enfin reconnaître l’écologie comme ce qu’elle est, comme l’un des thèmes capitaux de notre temps ! Ensemble, nous ferons reconnaître l’écologie comme telle ! Car c’est ensemble, unis, que nous sommes inarrêtables !
Cris d’encouragement venant des quatre coins de la salle à l’encontre du candidat. Tandis qu’une nouvelle musique se lance
Cependant mes amis, l’écologie n’est que la façade d’une difficulté plus grande encore à surmonter, plus insurmontable que toute autre ! J’ai achevé en décembre dernier ma théorie selon laquelle les protons sont voués, à terme, à disparaître, à se désintégrer. Cette dernière a été reconnue par mes pairs et est désormais considérée comme vérité vraie par la communauté scientifique mondiale. Ce dont je vous parle aujourd’hui, ce n’est pas d’une destruction planétaire, ou galactique, je vous parle d’une destruction progressive de toute chose dans ce monde, de la fin des temps, de ce que nous pouvons qualifier d’entropie. C’est aujourd’hui un fait, chaque chose en ce monde est voué à disparaître, dans des millions de millions d’années. Actuellement notre civilisation est en déclin, nous parasitons notre propre planète, plus nombreux nous sommes, plus notre planète se meurt, plus la pauvreté est grande, plus les inégalités sont accentués ! Cette situation ne peut durer ! Aujourd’hui la seule solution est claire, nous devons partir ! Nous devons répartir le genre humain entre la galaxie, auquel cas notre civilisation sera vouée à disparaître, non pas dans des milliards d’années, mais demain ! Ainsi, la priorité absolue de ma mandature sera l'expansion extra-planétaire, la science-fiction n’en est plus aujourd’hui, nous sommes en plein dans le futur, nous ne sommes plus aujourd’hui, mais demain, et la crise démographique nous porte au pied du mur, c’est dans le siècle qui arrive que la survie du genre humain en son entièreté se décidera ! Nous vivons une époque clée, plus encore que toutes celles qui ont pu nous précéder. Aujourd’hui, nous ne devons plus imaginer l’avenir, nous devons le vivre, le créer, le façonner de manière à poursuivre la quête qu’est la nôtre, soit la survie du genre humain. Face à la crise démographique, l’évasion est la seule et unique solution humaine et viable ! L’espace est la clé, celle qui nous permettra d’éviter de nous engager dans une crise sans précédent, faisant s'effondrer les acquis sociaux, notre système, et plus que tout : notre progrès.
Aujourd’hui, si je fais appel à vous, ce n’est pas pour un simple vote - il représente bien plus - mais pour la survie de l’humanité en son entièreté ! Aujourd’hui, nous créons, ensemble, l’avenir, en le rendant radieux ! Aujourd’hui, nous outrepassons l’aujourd’hui pour réellement mettre le pied dans demain ! Alors, ensemble unissez-vous pour perpétuer le genre humain, unissez-vous et faites gagner notre projet ! Aujourd’hui créons A Future We Can Believe In !
GOD BLESS THE UNITED FEDERATION ! GOD BLESS THE WORLD !
Sur ces mots et le doigt levé d’Oliver Hamilton, la salle entière l’imita, criant son soutien au candidat à l’élection présidentielle de la Fédération-Unie. Ce dernier salua une dernière fois la foule depuis la scène avant de la quitter pour passer au travers de la foule massée dans la fosse de la salle ! Serrant mains et adressant de nombreux sourires, c’est ainsi que le candidat se retira de cette soirée mouvementée.
- Jenny Howard
- Mort·e
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Convention Nationale Progressiste
Samedi 7 août 191
Quatre ans après avoir perdu le plus grand État progressiste du pays, Jenny Howard avait choisi la ville de Los Elegidos pour tenir la Convention Nationale du Parti Progressiste. Le Continental Center de Los Elegidos, bien entendu plein pour l'occasion, devenait le centre de la vie politique nationale pendant quelques temps.
Avant d'en arriver au discours de clôture de la nominée progressiste, les ténors du parti s'étaient bien sûr succédés à la tribune pour adouber la candidate du parti. Bien sûr, le Gouverneur Andrew Murphy avait été appelé à parler, tout comme le mari et la fille de Jenny Howard, Isaac Delfrous et Jane Howard. C'était d'ailleurs cette dernière qui avait fermé la marche avant le discours de sa mère.
Quand elle fut annoncée dans la salle, la Sénatrice Jenny Howard reçut une standing ovation bruyante de toute la salle alors qu'elle sortait de l'obscurité des coulisses. Les commentateurs remarquaient déjà qu'elle avait, volontairement, enfilé de nouveau le même tailleur blanc qui était le sien lors de son dernier Acceptance speech quatre ans plus tôt.
Elle salua immédiatement la foule de la main. Elle alla ensuite à gauche puis à droite de la scène pour saluer ses supporters avant de se recentrer et de se placer derrière le pupitre. Elle dut patienter quelques instants que la clameur retombe pour pouvoir entamer son discours.
Merci ! Merci ! Merci à tous !
Merci pour cet accueil si enthousiaste et merci pour cette magnifique Convention à laquelle nous avons eu droit ici. Merci à tous ceux qui sont venus à ce pupitre avant moi pour rejoindre notre campagne et participer ainsi au grand rassemblement qui sera nécessaire pour s’imposer et ramener la victoire dans notre camp.
Merci à toi Jane, d’être depuis si longtemps une infatigable avocate de ma candidature et, surtout, de l’agenda que nous défendons toutes les deux, soutenues par des millions d’électeurs derrière nous. Et, à titre plus personnel, merci d’avoir amené Jared dans notre famille, ainsi qu’Olivia et Liam sur cette Terre. Et, pour en terminer avec ma famille, merci à toi Isaac. Merci d’être à mes côtés, dans les bons comme dans les mauvais moments de cette campagne et de ma vie plus globalement. Ces treize mois de mariage ont été un bonheur infini à tes côtés.
La foule ovationna autant la candidate que son époux, qui s'échangèrent un regard dans l'intervalle.
Merci également aux quatre adversaires qui ont partagé cette course avec moi. La Sénatrice Astudillo-Diaz, le Sénateur Heller, le Sénateur Archavance et, bien sûr, le Gouverneur de mon si bel État de Two Rivers, Flynn Campbell ! Vos campagnes à tous ont permis de débattre et d’échanger sereinement le plus souvent des idées et de confronter nos solutions face aux problèmes majeurs auxquels les fédérés font face. Ce grand moment de démocratie est toujours utile et pour cela, nous vous devons tous un immense merci.
Si parmi vous certains ne connaissent que très peu le Gouverneur Andrew Murphy, laissez moi vous assurer que vous comprendrez très rapidement au cours de cette campagne pourquoi les habitants du bel État de Sealand l’ont élu à deux reprises au poste de Gouverneur. Son sens du devoir, sa capacité à prendre des décisions difficiles, son expérience professionnelle et politique sont autant d’atouts qui font de lui non seulement un excellent colistier, mais surtout qui feront de lui l’un des meilleurs Vice-Présidents de notre Histoire récente. Alors un immense merci à toi également Andrew d’avoir accepté de te battre à nos côtés et de rejoindre cette campagne à cette place, je t’en suis infiniment reconnaissante.
La foule réserva une standing ovation à l'ancien Gouverneur et futur Vice-Président.
Cette bataille que j’entends mener, elle est pour défendre l’idéal fédéré. Cette nation est bâtie sur une idée : nous sommes tous différents. Nous n’avons pas tous les mêmes origines, la même religion, la même ethnie voire la même étiquette politique. Mais nous sommes, avant tout, des fédérés. Nous formons une nation par ce patriotisme, cet attachement à notre drapeau et à tout ce qu’il représente, comme l’unité, la liberté et la justice ! Je ne le dirai jamais assez mais mon but premier, c’est d’unifier ce pays. Je suis peut-être la candidate d’un parti, mais je serai la Présidente d’un pays ! Et c’est d’ailleurs ce qui me fait sourire quand j’entends certains détracteurs me dépeindre en Progressive In Name Only. Je ne sais pas si c’est ce que je suis. Ce que je sais en revanche, c’est que je ne suis pas une Patriot In Name Only, et encore moins une Federated In Name Only ! Alors laissons les disserter sur qui peut se déclarer progressiste, qui peut se déclarer conservateur, nous, nous nous déclarons fédérés !
Applaudissements enthousiastes.
Je veux travailler avec tous ceux qui partagent avec moi ma vision du rêve fédéré. Chacun doit avoir sa chance. En Fédération-Unie, si l’on peut rêver de quelque chose, alors on peut le construire ! Mais, en dépit de ce que disent les conservateurs, ce n’est pas le cas aujourd’hui. Les inégalités sont trop fortes au début de la vie pour donner à chacun une chance. C’est le sens de mon programme : que chaque enfant ait une vraie chance de réussir, peu importe d’où il vient. Et pour cela, des changements doivent véritablement être faits. Des changements qui auront un impact direct dans vos vies. Je ne propose pas une révolution, je ne propose pas un bouleversement socialiste. Je propose une série de changements qui, ensemble, amélioreront clairement la qualité de vie de dizaines de millions de fédérés. Et si vous voulez également ces changements, rejoignez-nous.
Si vous voulez une économie qui prospère par la liberté et qui respecte les travailleurs, alors rejoignez-nous ! Si vous voulez une nation où l’égalité sur tous les points, y compris les salaires, entre les femmes et les hommes est la norme, alors rejoignez-nous ! Si vous pensez que la Fédération-Unie doit avoir des infrastructures sécurisées et à la hauteur de notre puissance, alors rejoignez-nous ! Si vous pensez que chaque enfant mérite d’étudier dans une bonne école pour se former correctement, alors rejoignez-nous ! Si vous pensez que chaque fédéré a le droit d’être soigné, alors rejoignez-nous ! Si vous pensez que la Fédération-Unie doit être un véritable leader dans le monde, alors rejoignez-nous ! Et bien sûr, si vous croyez que la Fédération est grandie quand ses élus, de tous bords, travaillent ensemble pour le bien commun, alors rejoignez-nous ! Voilà le pays pour lequel nous nous battons. Voilà le futur vers lequel nous regardons ! Et c’est pour construire ce futur que, monsieur le Président, très chers délégués, mes chers amis, avec une plus grande détermination que jamais à défendre l’idéal fédéré, j’accepte votre nomination pour la Présidence de la Fédération-Unie !
Comme attendu, la Sénatrice dut se faire violence pour que la fin de sa phrase reste audible en dépit de l'ovation de ses partisans.
Je mesure le poids de l’Histoire. Je mesure l’immense honneur que vous m’avez fait en choisissant de rallier ma campagne, tant les presque 13 millions d’électeurs qui ont déposé un bulletin en ma faveur que les 151 délégués qui ont voté pour moi lors de cette Convention, faisant de moi la nominée de notre Parti. 16 ans après le départ de notre formidable dernière Présidente Progressiste, Chelsea Campbell…
Jenny fut coupée par une nouvelle ovation du public, prévisible vu le statut d'icône de la Présidente Chelsea Campbell chez les progressistes modérés.
16 ans après son départ de la President’s House, nous allons y revenir pour y porter un programme de progrès et de modernité pour ce pays. Pour paraphraser le Gouverneur Murphy, nous allons nous installer à la President’s House pour faire un bond de 50 ans en avant, plutôt qu’un recul de 50 ans en arrière.
Choisir la modernité, c’est accepter que la communauté LGBT ait les mêmes droits que les autres. Les discriminations basées sur l’orientation sexuelle ne sont plus acceptable à l’approche du IIIème siècle. Nous multiplierons les mesures visant à octroyer une vraie égalité entre tous. Les discriminations sur la base de l’orientation sexuelle seront criminalisées et nous réformerons le système d’adoption pour permettre à tous d’y accéder de manière égalitaire. Et je me suis choisi dans cette bataille un formidable allié en la personne d’Andrew Murphy, cet infatigable avocat de l’égalité qui a fait du Sealand le premier État fédéré à légaliser le mariage homosexuel puis à ouvrir l'adoption aux couples de même sexe !
Applaudissements, tant pour la candidate que pour son colistier.
Mais l’inégalité touche des champs bien plus larges. Aussi paradoxal que ça puisse paraître, l’une des plus grandes injustices à mes yeux reste notre système judiciaire. Franchement inapte à régler les problèmes de délinquance, ses sanctions touchent de manière clairement disproportionnée les minorités raciales. Vous le savez, j’ai fait de la réforme de la justice pénale l’un de mes plus grands thèmes de campagne. Nous ne pouvons pas continuer avec la politique inefficace des dernières années. J’entends celles et ceux qui prônent la fermeté à toute épreuve. Au fond, je suis d’accord avec eux. Mais l’échec de cette politique est total. La récidive est toujours extrêmement forte, nous payons de sommes astronomiques pour emprisonner des personnes à des peines ridicules de quelques semaines. Je ne le dirai jamais assez mais, ma vision est que l’incarcération ne doit pas être venue comme une sanction. Une prison, c’est avant tout un endroit où l’on garde les gens qui représentent une menace pour la société. Alors franchement, soit quelqu’un représente une vraie menace et alors il doit être enfermé plus longtemps que 6 mois, soit il ne représente pas de menace du tout et alors il n’a rien à faire en prison. Franchement, je ne vois pas pourquoi le contribuable devrait payer des séjours très courts en prison pour des petits délinquants, pour la seule raison qu’ils rencontreront en détention des criminels multirécidivistes. Nous avons une récidive impressionnante, nous enfermons toujours plus de gens et les conservateurs, le plus souvent, sont là pour demander d’aller plus loin ! Mais dans quelle réalité vivent-ils ? Alors oui, je suis fière de dire que je travaillerai avec un ancien adversaire, le Sénateur Archavance pour réformer notre système judiciaire et ainsi restaurer réellement la notion de justice à laquelle nous sommes attachés.
Applaudissements nombreux pour la candidate qui désigna de la main le Sénateur Archavance, présent au premier rang.
Nous travaillerons également à un plan sur les infrastructures. Nos routes sont dans un état déplorable, parfois dangereux. Je ne pense finalement pas exagérer si j’affirme qu’il s’agit d’une vraie menace pour la sécurité nationale. Nous devons les rénover sérieusement, mais aussi en profiter pour promouvoir des alternatives à la voiture. Sur quatre ans, je souhaite un plan à hauteur de 300 milliards de Thalers. Je sais que beaucoup ont vu dans cette idée la preuve que je suis définitivement une socialiste vendue à la solde de Novgrad. Et bien, désolé de vous décevoir, mais non ! Ce plan ponctuel est un investissement qui va nous permettre de créer un vrai réseau ferroviaire solide qui pourra devenir une alternative à la voiture. Ce plan permettra de sécuriser nos routes dont l’état déplorables menace des vies. Et surtout, ce plan n’attribuera pendant quatre des appels d’offres qu’à des entreprises fédérées, permettant de doper notre économie et de créer des emplois pour beaucoup des 7 millions de chômeurs de notre pays. Alors, face à l’état déplorable de nos infrastructures, le nominé conservateur a la solution magique : tout privatiser. Mais je pose une question : qu’est-ce que les entreprises recevront pour accepter de s’occuper de ça ? Soit l’État signera un gros chèque et donc, au fond, cela reviendra au même pour le contribuable, soit les entreprises en question feront payer à tous l’utilisation des infrastructures et alors, emprunter la moindre route de campagne deviendra payant, dissuadant le plus souvent les populations précaires et rurales de sortir de chez eux, renonçant encore plus à se soigner, renonçant à un emploi stable et renoncer à tout loisir. Cette proposition, au mieux ne changera rien, au pire va augmenter plus que jamais les inégalités entre les citoyens de la Fédération-Unie. Et, en tant que Président, j’estime que c’est manquer à son devoir constitutionnel que d’orchestrer une hausse planifiée des inégalités.
Le public manifesta bruyamment son approbation.
Des inégalités justement, elles persistent entre deux catégories de la population équivalentes en nombre : les hommes et les femmes. Si dans le milieu politique, enfin, nous avons une diversité réelle avec la moitié des Gouverneurs et surtout une femme Présidente, les citoyennes de cette nation n’ont pas assez avec ces faire-valoir. Elles réclament, et qui les en blâmerait, des actes pour que l’égalité soit la norme le plus tôt possible. Et pour cela, les femmes doivent tout d’abord avoir la garantie que nous respecterons leur droit à disposer d’elles-mêmes comme elles l’entendent. Toutes les grandes nations développées ont acté que le droit à l’avortement était un droit important pour les femmes. La Cour Suprême l’a fait il y a 51 ans. Et pourtant, les conservateurs multiplient encore les assauts pitoyables contre ce droit. D’abord en privant financièrement les femmes précaires d’avortement en refusant de les aider. Ensuite en autorisant les médecins à refuser d’aider ces femmes. Nous resterons fidèles à cet arrêt de la Cour Suprême de 140 et nous nommerons des juges qui défendrons cet arrêt, sans vouloir le détruire perpétuellement. J’utiliserai un véto présidentiel pour refuser tout texte restreignant le droit à l’avortement. Et, dans la même idée, nous abrogerons l’Abortion Process Reform Act du Représentant Ancelet.
Les applaudissements pour la candidate se mêlèrent aux huées pour le colistier conservateur.
Mais les femmes doivent obtenir plus qu’un simple retour au statut quo sur cette question, qu’elles ont déjà dans certains États comme celui-ci grâce à l’action groupée des Gouverneurs progressistes de ce pays. La réforme du système judiciaire que nous porterons inclura une meilleure prise en compte de la parole des femmes victimes de violences. Nous ne pouvons plus tolérer de rester passifs face à ces femmes qui subissent des violences, ponctuellement ou régulièrement. Nous devons les écouter, les défendre et les aider pour que justice leur soit rendue. Si nous voulons que la répression pénale marche correctement, il faut un système judiciaire dans lequel les femmes pourront avoir confiance et auquel elles n’auront pas peur de s’adresser.
Quand je vais sur le terrain, certains me reprochent parfois de jouer la "carte de la femme", d’abuser donc du fait que je sois une femme pour tenter de faire de la réclame chez les électrices de cette nation. Je réponds que, contrairement à d’autres, j’ai un plan pour l’égalité. Et si se battre pour l’égalité des salaires, le droit des femmes à décider pour elles-mêmes, la possibilité de prendre de vrais congés pour accueillir un enfant et la possibilité pour toutes de ne pas avoir à choisir entre élever un enfant et travailler est jouer la "carte de la femme", alors je suis de la partie !
Ovation dans la salle alors que la réalisation montre à l'image quelques supporters brandissent des pancartes "Women with Jenny" ou "Women with Howard/Murphy".
Mais lors de cette élection, nous allons également nous choisir, au delà d’un Président, un Commander-in-Chief. Et voter pour un candidat, c’est aussi choisir lequel vous estimez le plus apte à prendre les décisions qui s’imposeront pour défendre la sécurité nationale, pour utiliser notre armée pour garantir la paix et la liberté aux peuples qui nous les demandent sans pour autant mettre en danger trop de vies de nos soldats qui font notre fierté. Et choisir ce Commander-in-Chief, c’est choisir une vision du monde. Trop souvent, notre parti a refusé d’être trop frontal face à certains régimes dans le monde. Ce ne sera pas mon cas. Je tiendrai tête à Benediktov Petrovich, à Amir Ali Jafarnejad, à Sergueï Melnikov et, plus globalement, à tous ceux qui veulent défier notre pays. Je leur tiendrai tête en traçant les lignes rouge qu’ils ne pourront en aucun cas se permettre de franchir si ils ne veulent pas faire l’expérience de notre puissance et de celle de nos alliés. Par exemple, plus jamais, nous ne tolérerons qu’un régime comme le Boukakhstan puisse essayer de s’ingérer comme il l’a fait dans notre politique intérieure. Dès que nous arriverons à la Présidence, j’engagerai avec nos alliés, de la Coalition des États Libres ou non, des discussions pour créer un embargo international sur les ressources naturelles et pétrolières du Boukakhstan, le privant ainsi d’une grande source de revenus. Je l’ai déjà dit, l’indépendance énergétique de ce pays est importante et je trouve que l’exemple du Boukakhstan est particulièrement frappant : notre dépendance énergétique est une menace pour notre sécurité nationale. Mais en tous les cas, nous ne pouvons pas nous faire marcher sur les pieds comme aujourd’hui. La Fédération-Unie doit être plus forte et être intraitable face à ceux qui veulent la voir échouer.
Applaudissements alors que la foule se fit à scander "UF ! UF ! UF !" à plusieurs reprises.
Et, au milieu de ces ennemis, il y a les groupes terroristes. Ceux là même qui font des morts dans les zones qu’ils détiennent mais aussi ici. À Windtown, 5 familles pleurent toujours la mort de cinq innocentes adolescentes. Nous ne pouvons pas les laisser s’en sortir. Que ce soit le Califat ou d’autres, aucun groupe terroriste qui défie la Fédération-Unie ne peut s’en sortir. Mais ce ne sont pas les ennemis classiques que notre armée a l’habitude d’affronter. Ce sont des ennemis aux méthodes différentes et nous devons donc, nous aussi, adopter des méthodes différentes. Nous avons besoin de plus de renseignements sur le terrain et d’une force de frappe plus importante que nous pouvons déployer en quelques heures à tout moment seulement. Mais nous ne serons plus efficace dans cette bataille que si nous nous y mettons à plusieurs. Nous créerons avec nos alliés de la Coalition des États Libres un service de renseignement qui aura pour objectif de mutualisme nos informations sur les différents groupes terroristes. Mais au delà du simple cercle de la CEL, nous travaillerons avec tous les pays démocratiques qui voudront participer à l’éradication du terrorisme, et je pense en premier lieu à nos amis phoéciens du Saphyr ou de Lysennie.
Mais vouloir maintenir une armée forte et active dans le monde, c’est risquer la vie de fédérés. Et nous savons combien c’est une décision difficile que d’envoyer des soldats au front. Alors, la moindre des choses, c’est de prendre correctement en charge les vétérans à leur retour. De nombreux dispositifs ont été créés, à l’initiative d’abord du Sénateur Pete Page, du Secrétaire Cunningham et de la Gouverneure Barton lorsqu’elle était à la Chambre. Mais il reste encore beaucoup à faire. Aujourd’hui, ne sont éligibles à la pension minimale de 950 Thalers que les vétérans ayant servi 10 ans. Je veux que ceux qui ont servi 2; 4; 6 ou 8 ans aient également ce droit, eux qui ont servi courageusement notre pays en s’engageant dans les forces armées. L’ordre exécutif de la Présidente Chapman a eu de bons effets mais il n’était que ponctuel, je veux une réforme structurelle sur la question. Je soutiendrai donc une réforme de la pension minimale des vétérans pour y rendre éligible nos soldats ayant servi au moins deux ans dans les forces armées.
Très applaudie, Jenny montra de la main une partie de la salle où étaient réunis des membres du collectif Veterans for Howard/Murphy.
Alors oui, mes amis, le monde regarde ce que nous ferons. Le monde regarde si nous allons choisir l’unité ou la division. Nos ennemis aussi regarde si nous choisissons un programme modéré et rassembleur ou un programme clivant et sectaire. Mais maintenant, il nous revient de choisir notre destin. Alors bâtissons un futur dans lequel nous pouvons tous croire et qui nous permettrons de léguer avec fierté un pays meilleur à nos enfants et petits-enfants. Et quand nous l’aurons fait, nous donnerons à cette Fédération que nous aimons tous la grandeur qu’elle mérite réellement. Et pour cela, nous devons panser les plaies de la division, rejeter les discours de division d’où qu’ils viennent. Et quand nous aurons fait de ce pays une nation plus forte en rejetant la division, nous aurons prouvé que, définitivement, nous sommes plus forts ensemble !
Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse et qu’il bénisse la Fédération-Unie !
La salle se leva d'un seul homme pour ovationner celle qui était désormais sa candidate officielle pour la Présidence de la Fédération-Unie. La musique commença à se faire entendre dans les enceintes et la candidate fit le tour de la scène pour saluer ses partisans. Elle fut rejointe sur scène par le Gouverneur Murphy, son colistier, et sa femme. Elle salua le couple puis se dirigea vers son mari qui arrivait sur scène et l'enlaça devant les photographes.
Les deux couples, qui espéraient bien devenir les couples présidentiels et vice-présidentiels, saluèrent la foule longuement puis des ballons aux couleurs du drapeau fédéré tombèrent sur scène et sur les premiers rangs.
Jenny Howard reste encore quelques minutes saluer la foule, pendant que son mari s'amusait visiblement beaucoup avec les ballons. Tous retournèrent ensuite en coulisses sous une dernière ovation de la foule.
Ancienne Sénatrice pour l’État de Two Rivers
Chirper™ - Biographie - Résidence
- William D. Taft
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Rencontre avec des associations constantines à Los Elegidos, Arcadia
15 janvier 197
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Les élections de mi-mandat débutaient et le Parti Conservateur avait, cette fois-ci plus que jamais, la capacité de les remporter. La volonté de mettre fin à l'hégémonie du Parti Progressiste poussa le Sénateur William D. Taft, proche de feu Arthur Baker, à s'engager dans la bataille électorale. C'est dans cette optique que le sénateur conservateur avait organisée une rencontre avec des représentants d'associations Constantines de tout le pays dans une salle annexe du Continental Center. Des journalistes avaient été invités à la rencontre afin de pouvoir médiatiser l'événement.
Alors que les représentants des associations étaient déjà installés depuis quelques minutes dans la salle, ou des cafés et des croissants avaient été mis à leurs dispositions, William D. Taft poussa la porte sous les caméras des journalistes. Après avoir salué les personnes présentes, le sénateur se servit un café et se mis à sa place pour commencer la rencontre.
Bonjour à tous et merci d'être présent ce matin malgré le froid hivernal.
J'aimerais commencer par vous dire toute ma joie d'être parmi vous aujourd'hui, vous avez tous accepté cette rencontre et je vous en suis profondément reconnaissant. Nous sommes ici pour parler d'un sujet grave, les addictions chez la jeunesse, pour dresser des constats, mais aussi pour trouver des solutions, car il n'y a pas de fatalité. Si je vous ai invité pour parler de ce sujet, c'est parce que vous représentez aujourd'hui des associations Constantine qui travaillent chaque jour sur le terrain pour aider les autres et notamment pour aider un certain nombre de jeunes parfois perdus dans leurs parcours de vie. Ce n'est jamais des situations faciles, il faut faire preuve d'une grande pédagogie, d'une grande patience, d'une grande détermination, et il faut aussi avoir une grande expérience et c'est parce que vous avez ces qualités que nous considérons, au parti conservateur, que vous êtes les mieux placés pour agir concrètement.
Pour revenir à notre sujet premier, que sont les addictions chez la jeunesse, je pense qu'en premier lieu, il nous faut dresser une liste de ce qui représente aujourd'hui un danger concret chez nos têtes blondes. Cette question a fait l'objet d'un message que je vous ai envoyé à tous et auxquels vous avez tous répondu, et je vous remercie, ce qui me permet de vous dresser la liste d'addictions suivante : cannabis, Pornographie, Écrans, Alcool, Tabac, Jeux d'Argent, Drogue dure. Je pense que nous avons ici une liste claire de ce que nous devons absolument combattre, mais avant toute chose, j'aimerais qu'on fasse un constat de ce que représentent ces addictions chez les jeunes.
Le Sénateur Taft distribua un document aux représentants présent et profita de cette petite pose pour manger un croissant.
Bien, comme vous pouvez le constater, on peut noter plusieurs choses importantes dans ces chiffres. La première chose est que la consommations de drogue dure touche 3 à 5% de nos jeunes ce qui nous permet de comprendre que le combat ici doit plus se tourner vers l'encadrement de ces jeunes. Cette consommation représente un grave danger pour leur santé et nous devons prioritairement les protéger de leur propre addiction. La consommation de cannabis est plus importante, près de 9% de nos jeunes en consomment et cela monte à 25% dans les plus grandes villes. Je pense, et vous me dites ce que vous en pensez, que la priorité ici est clairement l'éradication des trafics de drogue qui gangrène littéralement notre pays. L'alcool et le tabac sont, en toute logique, massivement consommés et je sais que ce combat est très dur pour vos associations. Le problème est culturel et pour changer les choses, il faudra un combat de fond, mais nous y arriverons. 21% de nos jeunes consommeraient de la pornographie deux fois par semaine, je ne vous ferez pas une photo sur les problèmes que pose cette consommation abusive. On voit bien quelle conséquence la libération sexuelle aura eu comme conséquence funeste sur notre jeunesse. Pour les écrans, 25 % des jeunes y passent 5 heures par jour, ce problème est nouveau et les conséquences ne sont pas encore bien connues, mais la baisses de l'activité sportive et les effets sur les cerveaux n'auront pas d'effet positif, on le devine bien. Enfin, l'addiction aux jeux d'argent touche 13% de nos jeunes.
Face à ces addictions, il nous faut un plan de lutte national massif qui devra comprendre deux points centraux. En premier lieu, faire confiance aux associations comme vous et vous permettant d'effectuer un grand nombre d'intervention dans les écoles et vous accordant des subventions publiques afin de vous permettre de mieux accueillir et de plus accueillir les les jeunes en difficultés afin de les accompagner dans leurs changements. Dans un second temps, il faut une lutte sans merci contre les drogues en finançant le démantèlement des trafics et en rendant des peines plus lourdes pour toutes les personnes impliqués dans la vente et la production de drogue. Je rajouterais en annexe à ces deux points principaux qu'il faut absolument sanctionner les sites pornographiques qui n'apportent rien à la société et qui font beaucoup de dégâts au contraire.
Après son intervention, le sénateur se livra à un jeu de question réponse et d'écoute des témoignages avec les représentants des associations. Une fois la séance terminée, le sénateur prit une photo devant les journalistes avec toutes les personnes présentes avant de repartir.
- Zoe Montiel
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Pour le Super Wednesday, dernière journée de primaire, où les Etats d’Arcadia, du Sealand, ainsi que le District de Callister, étaient mis en jeu, le ticket Montiel-Dixon, annoncé la veille, avait prit la décision de se scinder au sein de l’Etat d’Arcadia, bastion progressiste par excellence, et plus grand bassin d’électeurs de la primaire. Zoe s’y était déjà rendu en début de campagne, y recevant un soutien mitigé. Elle comptait cependant frapper fort aujourd’hui, en marquant les esprits des arcadiens.
La candidate avait fait le choix de tenir un grand meeting final de campagne au sein du Continental Center de Los Elegidos, où elle comptait ouvrir la question du financement de son projet, essentielle à la volonté de transparence de la candidate Montiel vis-à-vis de ces concitoyens.
Après que la scène ait été largement décorée à l'effigie de la candidate, et du nouveau ticket annoncé. La candidate entra sur celle-ci vers 18 heures, saluant la foule avec un grand sourire, sous les acclamations chaleureuses du public présent dans la grande salle. Zoe Montiel s’avança vers son pupitre, sourire aux lèvres, et débuta son discours.
Mes amis ! Fellow citizens ! Quel bonheur d’être parmi vous en cette belle journée de clôture de la campagne des primaires progressistes. Journée, qui, selon toute vraisemblance, devrait consacrer le soutien, que vous, progressistes comme fédérés, portez au ticket unitaire que j’ai annoncé hier à Hillsborough. Oui, mes amis, nous allons oeuvrer, ensemble, pour la mise en place d’un projet fort pour la Fédération Unie, car notre principale préoccupation, la seule qui vaille, ce sont de garantir vos intérêts : de votre pouvoir d’achat, de votre bien-être, de votre accès aux services, de votre égalité vis-à-vis de vos concitoyens ! C’est le projet que je porte pour vous, parfaitement accompagnée par Peter Dixon !
Cependant, pour que des réformes puissent être organisées, et se tenir, je ne vous le cacherais pas, nous nous devons de les financer. Non, nous ne promettons pas, comme nous ne nous prendrons jamais d’engagements irréalisables, utopiques. Le programme pour lequel je vous engage à exprimer votre approbation par les urnes, le nôtre, est celui d’un pragmatisme constant, nous proposons des mesures concrètes, et en expliquerons toujours le financement. Et ce programme, que nous soyons portés ou non par les urnes à la President’s House, nous le porterons, à la Chambre, au Sénat, dans les rues, dans les Etats ! Et ce projet, nous le ferons entrer dans le droit, je m’y engage !
Ce financement donc, les voies par lesquelles nous allons financer notre grande réforme fédérale ! Il s’agit d’une voie simple, bien que trop peu employée, celle de la redistribution ! Bien que je sois, et que notre projet soit favorable à la méritocratie, à des gains personnels proportionnels, équivalents à son propre mérite, en tant qu'entrepreneur, qu’employé, que fédéré, cette grande loi doit s’appliquer. Cependant, la politique de l’indécence, de la caution des ultras-fortunés a assez durée, et doit cesser ! Est-il nécessaire, pour vivre et avoir de grandes capacités de consommation, de voir son patrimoine personnel grandir de plusieurs milliards de thalers, en une seule journée parfois ? Personnellement, je ne le pense pas, et lorsque j’assiste à ce spectacle navrant, où des parts importantes des actifs fédérés sont regroupées dans les poches d’un groupe plus que minoritaire, je suis bien forcée d’avouer être peinée. Peinée, pour tous ces gens qui se tuent à la tâche, dans des métiers à la pénibilité marquée, pour ne gagner parfois que 11 thalers horaire. Cette situation, bien que meilleure qu’il y a sept ans, ne doit plus, et ne peut plus durer ! Notre programme sera celui qui s’ancrera dans une politique d’aide des classes moyennes et petites gens. Ce, alors que certains, que je ne m’amuserais pas à citer, fondent leur campagne sur les critiques de projets tels que le nôtre, et d’avancées incroyables telles que la revalorisation du salaire minimum horaire. Ces candidats, ceux des grandes fortunes, ceux de la dissension, nous nous y opposerons envers et contre tout ! En cela, nous défendons une volonté de taxation plus importante de ceux qui gagnent indécemment trop, pour financer une réelle politique en faveur de la société ! De ce fait, nous désirons la création d’un impôt sur le patrimoine pour tout individu dont le patrimoine personnel excède 100 millions de thalers, à hauteur de 0,5% de l’estimation patrimoniale chaque année. Il s’agit-là d’une mesure qui n’impacte que bien peu ceux qui possèdent un tel patrimoine, mais qui permettra, réellement, de mener des politiques publiques en faveur de la revalorisation des services publics, et de la revitalisation des zones et des fédérés délaissés ! Dans cette veine, nous proposons également de créer un second impôt, dit “sur les hauts revenus” visant tout individu dont les revenus sont supérieurs à 5 millions de thalers annuels, à hauteur de 20% de ces revenus. Vouloir s’enrichir est une chose normale, j’irais jusqu’à dire qu’il est normal que de le vouloir. Tout un chacun désire s’éloigner du besoin, et d’une capacité de consommation, d’un pouvoir d’achat plus important. La volonté d'élévation de classes est une chose banale, et normale. Cependant, il convient de considérer, une fois n’est pas coutume, d’entrer dans la décence, il est normal que ceux qui s'enrichissent le plus participent, par l’imposition de leurs revenus, à la solidarité, envers la nation et son peuple !
Ainsi, je pense réellement que le programme, le projet que nous portons devant vous, puisse être financé, sans que les sans-dents n’aient à y dépenser plus de leurs maigres fonds encore dans leurs impôts. Les plus aisés doivent nous aider à financer une meilleure politique pour la Fédération-Unie, cette politique du tout pour tous ! Car, je l’affirme, si les plus aisés donneront, ils recevront également, par le biais d’un soutien aux entreprises, notamment une simplification des lourdes procédures administratives. Ensemble, nous avons tous à gagner à une transparence sur le financement des programmes, et celui que nous vous présentons est plus que transparent, il est limpide, tant dans ses volontés que ses fondations, que dans les mesures qu’il contient ! Unis, nous parviendrons à le porter à la tête de l’Etat fédéral, jusqu’à la Présidence ! Pour qu’enfin, une politique profitable à tous, sans clivages, puisse être mise en application !
Mes amis ! Chers concitoyens, vous le savez, nous pouvons gagner, et vous allez nous faire gagner, je le sais ! Ce projet n’est pas que le mien, ou celui de mon équipe, il est le vôtre, je ne fais que l’affirmer, il s’agit du projet de tous les fédérés pour tous les fédérés ! Alors, à l’unisson, portons ce projet jusqu’à la nomination, et plus encore, jusqu’à la Présidence ! L’avenir nous attend, alors prenons le chemin en sa direction !
Future awaits us !
Merci à tous pour votre accueil formidable ! May the Fate bless you ! May the Fate bless the United Fédération !
À ces mots, la candidate progressiste salua son public, et se dirigea vers ceux qui l’avaient attentivement écoutée pour écouter leurs doléances, serrer leurs mains, prendre des photos… Le tout, avec ce sourire étincelant, qui reflétait parfaitement la mentalité de la candidate. Les critiques avaient beau fuser, elle était proche de ses concitoyens, menait campagne dans le plus pur respect républicain, et était fière d’elle et de cette campagne, un réel accomplissement pour elle, qui constituait, pour sûr, l’ouverture d’une voie nouvelle au sein du parti progressiste et du monde politique fédéré. Le chemin du pragmatisme et du compromis, qu'elle portait, s’ouvrait plus que jamais aux yeux de ses concitoyens, et était bien parti pour s’installer.
Après s’être attardé près d’une heure supplémentaire sur place, la candidate reçu un appel de son colistier, et quitta précipitamment le Continental Center à bord d’une berline, alors que les primaires touchaient à leur terme.
Ex-Procureure fédérale près la Cour du District Nord de l'État d'Arcadia
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- Nicolas Edwards
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Los Elegidos, Arcadia
21 Juillet 203
Les élections présidentielles approchaient, et une certaine ambiance de fébrilité régnait dans le Parti Progressiste, face à la menace d’une débâcle contre un Président marchant tout droit vers sa réélection, le Président Caldwell. Pourtant, le bilan était désastreux ; reculs sociaux terribles, aucune avancée environnementale, une pauvreté qui ne cesse de s’accroitre et un peuple à l’agonie. Face à ce bilan, il y avait de quoi s’exprimer : mais personne n’osait se confronter à cet homme, à part une candidate courageuse mais bien trop extrême Elizabeth Ellis. Ce n’était pas l’Aile Gauche du parti qu’elle représentait, mais l’Aile de l’Ultragauche !
Nicolas Edwards, lui, était soucieux de rester ambitieux et affirmé dans ses propositions, tout en maintenant l’unité de son camp et en étant soucieux de rassembler les plus radicaux, et les plus modérés de son camp. En tant que Whip de la Minorité, il était désormais expérimenté dans le domaine. Oui, maintenir l’unité d’un camp si large était difficile ; certains étaient très libéraux mais plutôt soucieux de parvenir à de grandes avancées sociétales, d’autres au contraire plus proches de travailleurs, mais assez conservateurs sur les sujets de société. Alors, dans un Parti qui pouvait aller du tout au tout, il fallait maitriser l’art de la synthèse ; ces primaires et ces élections présidentielles étaient justement le lieu pour savoir qui maitrisait le mieux ce sujet, par le soutien d’une majorité de militants, puis de fédérés.
Alors dans cette quête d’un renouveau pour le pays, Nicolas Edwards se pensait être le plus capable de résister au Parti Conservateur, et à un système qui – en épargnant le Président de toute campagne dans son camp – favorisait largement le camp en place. Mais derrière cette intention, il y avait la volonté de voir plus loin ; en se présentant et en l’emportant, le Whip de la Minorité et ancien Speaker pourrait se positionner pour l’avenir, amener le Parti Progressiste vers le camp des ambitieux et non de ceux qui se contentent de compromis.
Pourtant, était-il borné à refuser de travailler de manière transpartisane ? Non, lui-même avait lancé une consultation nationale pour une législation plus stricte sur les modes d’intégration dans les écoles et universités, sans réponse du camp adverse qui préférait les mesures radicales et de casse sociale. Face à un Parti Conservateur devenu fou et incapable de toute modération, comment trouver des points de négociation ? C’est en réalité devenu impossible, et le seul moyen pour changer le pays est désormais de l’emporter.
Depuis longtemps désormais, Nicolas Edwards se positionnait pour prendre ce rôle de Leader, en travaillant un programme ambitieux mais qui coupe toute possibilité d’être considéré comme un communiste, comme un révolutionnaire. Sa nomination de Whip de la Minorité lui avait permis de se propulser directement sur l’avant de la scène ; en discutant avec tous les Représentants et en devenant le point central de ce groupe, il avait récolté leurs préoccupations, les problématiques territoriales de la Fédération Unie et en avait profité pour s’ancrer auprès d’eux. Et puis, il avait une popularité nationale évidente : en ayant été – bien que dans un temps très restreint à cause de sa maladie – Speaker de la Chambre des Représentants, le peuple fédéré le connaissait, et pouvait donc se déplacer en nombre pour le suivre. Dans une campagne aussi courte, la visibilité de départ comptait évidemment !
Son choix était donc fait depuis longtemps maintenant, et l’heure était venue d’officialiser sa candidature aux primaires progressistes pour représenter le parti aux élections présidentielles de 203. Pour l’occasion, Nicolas Edwards avait averti la presse nationale, et choisi une grande scène dans la ville de Los Elegidos. Les militants avaient suivi l’appel : selon les journalistes assis dans la salle, près de 8 000 spectateurs étaient présents pour l’évènement !
Le futur candidat aux primaires progressistes était ému de voir tant de personnes présentes pour l’occasion, lui qui avait – pour sa dernière campagne perdue aux governatoriales – eu du mal à rassembler, et à amener les foules. Ici, les membres présents semblaient assez heureux d’être ici, et n’attendaient que la déclaration de candidature du Whip Progressiste ! Vu l’importance que ce rassemblement ne soit pas manqué, il savait que tous les détails devaient être travaillés, de la musique de lancement, au slogan et surtout au fond du discours. Un mauvais fond signifiait la déception immédiate du public !
Alors, tout avait été travaillé depuis des jours et ce jusqu’au moindre détail. De son côté, Nicolas Edwards était allé prendre le pouls auprès de ses collègues progressistes, avait mené différentes actions de terrain dans son territoire pour savoir si un quelconque enthousiasme se dégageait de sa potentielle candidature. Et ce fut le cas ! La population – certes acquise à sa cause – se sentait oubliée par un Parti Progressiste à la dérive, sans figure forte pour les représenter et leur donner un espoir de s’opposer au Président. Alors, il fallait qu’il y aille !
Désormais à quelques minutes du début du lancement du meeting – et officieusement de sa campagne des primaires progressistes -, Nicolas Edwards sentait son cœur se serrer, le trac monter malgré une expérience pourtant certaine dans la gestion des discours et des grands évènements politiques. Celui-ci allait devoir en être un ! Evidemment, le choix de l’Etat d’Arcadia n’était pas anodin, puisqu’il s’agissait de l’état le plus grand et donc le plus important pour tout candidat souhaitant avoir ses chances dans la course à la présidentielle. Et puis, le gouverneur Liam Aomatsu avait envoyé de nombreux signaux positifs tendus vers le Whip de la Minorité, et espérait profiter de ce rassemblement pour lui signifier que dans sa recherche d’un futur Vice-Président, celui-ci pourrait tout à fait remplir ce rôle.
Après s’être assuré que celui-ci connaissait parfaitement son propos, l’équipe de campagne – déjà recrutée en amont des primaires – lança quelques musiques, motiva la salle et distribua pour l’occasion plusieurs drapeaux du Parti Progressiste et de la Fédération-Unie. Ici, personne n’était véritablement dupe sur les intentions de Nicolas Edwards ; c’est d’ailleurs pour cette raison que ceux-ci étaient venu, pour assister à une candidature d’un membre éminent du Parti et qui faisait office de favori dans la quête des primaires !
Alors, la musique de campagne se lança, les drapeaux fusèrent et le Whip attendit quelques secondes, le temps que la foule l’appelle par différents slogans d’encouragement. Derrière la scène, Nicolas Edwards observait la foule ; celle-ci était exclusivement militante, et semblait soit enthousiaste, soit véritablement heureuse devant ce qui s’annonçait comme une annonce de candidature aux primaires. Et puis, de nombreux Représentants progressistes étaient venus, en signe de soutien potentiel ! Considérant que l’attente avait suffisamment duré, il se décida donc en apparaissant devant une foule qui scanda chaleureusement son nom.
Mes amis progressistes, mes frères et sœurs fédérées,
Merci d’être venus en si grand nombre, pour une occasion très particulière, et qui pourrait bien marquer un tournant historique dans ma carrière politique. Cet engagement pour le pays est désormais incontestable, et je tiens en introduction à revenir sur celui-ci, ce qui vous permettra certainement de mieux comprendre le choix que j’annoncerais plus tard.
Né dans une famille ayant toujours eu le goût du débat de la politique, j’eu la chance de me passionner dès le plus jeune âge pour les débats de société, en ayant toujours comme boussole la lutte contre la pauvreté, la défense de ceux qui souffrent avant la défense des dominants. J’ai aussi l’honneur d’avoir dans ma famille un politicien du camp adverse, me permettant de débattre, d’affuter mes arguments et à l’époque où ce Parti Conservateur n’était pas devenu fou, restait respectable. Mon frère, aujourd’hui Lieutenant-Gouverneur de l’Etat de Fort Oak, représente cette ligne avec qui je tiens à débattre, à discuter et à trouver des points de convergence.
S’affirmer en faisant preuve de compromis, de négociation pour parvenir à la situation la meilleure pour le bien commun, voilà ce que mon éducation m’a donc permis d’apprendre ! C’est durant mes études que j’ai pu concrétiser ce qui n’était encore qu’une intuition en engagement politique, pour le Parti Progressiste. Et très vite, tout s’est enchaîné pour moi ; participant à plusieurs campagnes politiques, le premier grand évènement marquant fut pour moi l’élection governatoriale de 193.
C’est à ce moment que j’ai appris que plus important que gagner, il était important de savoir rester digne dans la défaite. Affrontant un expérimenté sénateur conservateur – Henrry Murray – dans un Etat qui ne laissait presque aucune place pour le Parti Progressiste, j’ai été confronté aux obstacles du budget, du manque de visibilité provoquée par une absence de représentation et des obstacles mis devant nos pieds lorsque la structure en face de nous est en place et nous est défavorable. Néanmoins et malgré ma relative immaturité politique, j’ai défendu un programme social et écologiste, pour un résultat honorable de près de 40% des voix. 2 212 000 suffrages pour un inconnu !
Je ne nierais pas que ce résultat fut difficile à encaisser, mais c’est aussi ce moment fondateur qui me permit de gagner en combativité, et en mesure d’encaisser pour mieux repartir à l’attaque. Je fus donc élu Représentant dans ce même état du Richmond, pour soutenir le projet de la Présidence Howard ! Une Présidence qui fut marquée par la capacité de négociation, d’une politique solidement ancrée autour des progrès sociétaux et qui malheureusement, est aujourd’hui attaquée de toutes parts par un Président Caldwell qui devrait avoir honte de ces agissements. Quel manque de respect pour des concitoyens qui avaient voté pour le Programme Howard, qui étaient satisfaits des mesures ambitieuses votées !
Ayant été repéré par mes collègues – et désormais amis – pour cet engagement profond et ma capacité de dialogue, j’ai rapidement été élu Speaker de la Chambre des Représentants. Quel honneur pour moi, et la preuve pour le Parti Progressiste que ceux-ci souhaitaient encourager ceux qui défendaient corps et âme leur pays ! C’est avec la même envie de défendre mon pays que je m’engageais dans ce travail, réalisant des débuts encourageants avec une Présidence qui ne lésinait pas sur les grandes réformes. Et soudain… et soudain…
À ces mots, la foule savait ce que Nicolas Edwards allait désormais aborder, l’évènement le plus douloureux de sa vie et que tous avaient pu suivre dans la presse, ou dans les couloirs de la Chambre des Représentants. Le visage du Whip de la Minorité s’était serré, et il reprit son propos après quelques secondes.
Et soudain, ma santé déclina, mes forces se faisaient de plus en plus rares au point que je n’arrivais plus à me concentrer en pleine session parlementaire. Le diagnostic fut sans appel : j’étais gravement malade, et je devais être hospitalisé de toute urgence si je ne voulais pas que plus encore que ma carrière, ma vie s’arrêtât. Evidemment, la politique n’était plus une priorité ni même une préoccupation importante à ce moment ; j’avais honte de ne pas pouvoir aller au bout de mon mandat, j’avais honte d’être faible et je ne voulais pas que cette information confidentielle devienne publique, et suscite l’intérêt des médias nationaux.
Alors, je me mis en retrait et ainsi débuta ma longue guerre contre la maladie, et pour la vie. Guerre que j’ai remportée, puisque je me trouve aujourd’hui devant vous ! Cet évènement restera certainement le pire moment de ma vie, et il est inutile de vous dire combien certains instants furent difficiles à encaisser. La souffrance de voir sa famille plonger dans la détresse et l’inquiétude, la souffrance de se voir en train de mourir et la souffrance de perdre tout ce pour quoi nous nous étions engagés.
Et puis, ce moment me permit de me rendre compte de toutes les défaillances de notre modèle de santé ! Ayant la chance d’avoir une situation économique confortable, j’ai pu avoir recours aux meilleurs soins, à un traitement terriblement cher et très peu remboursé. Oui, un traitement qui aurait été impossible sans argent, et qui m’aurait coûté la vie ! Nous voyons là la principale injustice du système fédéré : sans richesse, la misère voire la mort est assurée.
Et personne ne peut se satisfaire de cela ! Par ailleurs, le manque de lits et de personnel était criant, certains personnels ne pouvant même pas nous réconforter, se contentant de nous donner nos premiers soins et en nous traitant parfois comme du bétail. C’est donc comme ca que la Fédération-Unie accepte de traiter ses concitoyens, comme du bétail et au nom « d’économies budgétaires » ? Une fois ma maladie vaincue, je suis devenu beaucoup plus fort, beaucoup plus résilient et surtout conscient de la chance que j’ai de pouvoir me battre en étant en vie.
Cette maladie ne m’a pas affaibli, bien au contraire ! Désormais, je sais que nous ne restons pas longtemps sur cette magnifique planète, et qu’il est donc nécessaire de n’avoir aucun regret, accomplir nos rêves et nos désirs. Voilà mon désir : vous défendre, défendre les plus faibles et m’assurer que les générations futures pourront à leur tour profiter de cette vitalité !
Nous en arrivons donc enfin aux dernières élections, où j’ai eu l’honneur d’être réélu Représentant pour repartir là où j’avais laissé les choses, prouver que derrière la maladie se cachait un homme politique plus que jamais déterminé. Et c’est ce que j’ai je crois prouver durant l’ensemble de ce mandat, m’opposant à des provocations indignes et à des reculs sociaux dramatiques ! Et puis, ca mandat fut marqué par un tournant malheureux, mais que je me dois de noter.
En effet, Jane Howard – notre ancienne Whip – n’eut d’autre choix que de se mettre elle aussi en retrait, pour des raisons personnelles et dont je m’attriste sincèrement. Jane Howard était une grande femme politique ; c’est donc un honneur d’autant plus grand lorsque celle-ci – et le parti – m’a désigné comme son successeur en tant que Whip de la Minorité. Par ce geste, le Parti saluait ma capacité de coordination, de coopération et donc de négociation ! Une volonté d’unir le peuple et les différents courants assumé, et soutenu.
Depuis ce jour, je n’ai jamais changé de crédo, et c’est ce que je n’ai cessé de faire depuis ma nomination. Oui, le Parti Progressiste est un grand parti, un beau parti et par ailleurs plein de diversité ; c’est grâce à cette unité dans la diversité que nous sommes plus forts, et c’est mon devoir de la préserver, peu importe les dangers, et peu importe les clivages qui nous traversent.
Alors aujourd’hui, les élections présidentielles arrivent, et désigneront si la Fédération-Unie doit toujours plus se plonger dans le chaos conservateur, ou si au contraire, les idées progressistes et écologistes peuvent l’emporter et chasser du pouvoir que celui-ci se comporte comme un véritable ennemi pour notre nation. Je le répète encore, je n’ai aucune haine ou détestation contre le Parti Conservateur ; pour preuve, je me désole du décès de monsieur McCarthy, qui fut un grand politicien rassembleur et savait discuter avec toutes les franges de la population ! Le Président Caldwell lui, ne représente que l’Ultradroite et c’est pour ca que je suis persuadé qu’il sera battu largement durant ces élections.
Par ailleurs, il est important que face à lui et face à un système qui ne fait que l’avantager, le Parti Progressiste puisse être représenté par une figure forte et rassembleuse, une figure qui peut présenter un projet ambitieux tout en ne renonçant pas à la volonté essentielle de rassembler les progressistes, comme les conservateurs les plus modérés et pragmatiques. Aujourd’hui, aucune figure véritable n’a émergé chez nous, et je le regrette. C’est pourquoi et en ayant pris acte de la nécessité de retrouver un parti fort et uni – et en tant que Whip ayant je le crois prouvé ces qualités -, je me présente à l’investiture pour le Parti Progressiste et dans le cadre des primaires !
Malgré le peu de doutes sur cette annonce, la foule crie quand-même à l’annonce de la candidature, se met à applaudir longuement le candidat et fait flotter les drapeaux du parti. L’effet d’annonce avait fonctionné, et l’enthousiasme était créé ! Heureux de constater que sa candidature était appuyée par une ferveur populaire, Nicolas Edwards put reprendre avec plus de relâchement.
Merci pour cet accueil, qui me motive d’autant plus à me lancer à vous représenter ! Je le répète maintenant, mais ce choix n’est pas un acte précipité ou pris dans l’instant, j’ai longuement réfléchi aux conséquences que cette décision aurait, tout en estimant qu’il s’agissait de la meilleure chose à faire pour le pays et le parti. Une déroute historique, et c’est le Parti Progressiste qui mettra des années à s’en remettre !
J’ai la conviction que je suis le plus à même de diriger ce parti pour les élections présidentielles, pour diriger ce pays et pour proposer un projet d’unité, de responsabilité mais de véritable transformation du pays. Nous devons changer les façons de faire, ne pas employer les méthodes verticales et clivantes du Parti Conservateur en préférant systématiquement la consultation, et la collaboration !
Avant de discuter sur le programme qui sera le mien durant ces primaires et pour le mandat si les fédérés m’élisent, je veux revenir sur le premier mandat du Président Caldwell, et pourquoi celui-ci doit être de toute urgence combattu. Ce président représente tous les maux de notre société, tout ce qui ronge un collectif et qui provoque son effondrement : l’exacerbation des tensions sociales, la promotion des inégalités et une pensée arriérée de la question des individus, des libertés fondamentales – notamment vis-à-vis des LGBTQIA+- !
Les conservateurs pouvaient discuter avec la Présidente Howard, et l’impossibilité de dialoguer avec l’Administration conservatrice est la preuve que ceux-ci ont abandonné les valeurs élémentaires démocratiques d’unité de la nation. Notre Président ne souhaite que le clivage, je souhaite au contraire prôner les valeurs contraires ! Le Président rejette les plus précaires, méprise les minorités, souhaite le massacre social et du service public tout en réfutant les thèses admises du réchauffement climatique, je défends moi toutes ces causes, et je sais que beaucoup de membres du Parti Conservateur sont dégoûtés par leur propre administration.
Alors, je vous le dis ; rejoignez-nous ! En me soutenant et en soutenant ma candidature, vous ne le regretterez pas, et serez pleinement investis dans une campagne de réunification de la Fédération. Quand les liens sont trop distendus, il faut un candidat qui ait la capacité de les resserrer !
Bien, il est temps de parler du fond du projet, de mes ambitions pour le pays et pour redorer son blason. J’aime mes concitoyens dans leur entièreté, et il est temps d’en finir avec les politiques de stigmatisation volontaires !
Le Programme de cette Campagne vous sera présenté au fil des interventions, et sera aussi officiellement dévoilé dans les prochaines semaines. Mais ce programme tourne autour de plusieurs objectifs clés : rétablir une véritable Justice Sociale, mettre fin à la logique d’écrasement des minorités, rendre plus démocratique notre modèle en garantissant les libertés fondamentales, défendre une compétitivité saine de notre modèle, restaurer le dialogue social entre nos concitoyens, et surtout, lutter activement et sans délai contre les dangers du réchauffement climatique !
Oui, de nombreux fléaux nous menacent, et le Président Caldwell ne fait que les aggraver. J’ai peur des évènements qui pourraient arriver si nous devons subir un mandat supplémentaire avec le Parti Conservateur ! Il est donc tant d’en finir avec cette gestion autoritaire et ultra verticale, en m’investissant candidat aux Présidentielles et en me permettant de devenir le Président de la Fédération-Unie.
Alors, battons-nous tous ensemble, plus fort !
Stronger with Hope.
Merci !
Après ce meeting de lancement, la candidature de Nicolas Edwards pour les primaires progressistes était officiellement lancée ! Celui-ci devrait – il le savait – lutter pour emporter les moindres voix, et utiliser sa notoriété pour empocher quelques points qui pourraient au final être décisifs. Et puis, le candidat le savait ; être trop radical était synonyme de défaite assurée, tandis qu’être trop modéré ne voulait dire n’avoir aucune chance de construire un programme alternatif ambitieux face au Président Caldwell !
Après ces réflexions faites, Nicolas Edwards était heureux et fier d’observer une telle réaction positive dans les yeux des militants présents pour lui, pour écouter et soutenir sa candidature. Alors, il prit évidemment sa part dans ce début de campagne ; chantant avec eux l’hymne fédéré, ceux-ci échangèrent longuement de leurs préoccupations, des stratégies à employer pour empêcher qu’une société qui était splendide devienne un « Upside Down », un monde désuni où la pauvreté devient légion et où les valeurs démocratiques disparaissent.
Alors face à cela, Nicolas Edwards sera le « Eleven » du Parti Progressiste, et compte bien l’emporter sur ceux qui, sans être ses opposants, étaient au moins ses rivaux !
Ancien Speaker à la Chambre des Représentants
Ancien Whip de la Minorité
Ancien Représentant pour l'État du Richmond
- Nicolas Edwards
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- Enregistré le : jeu. 7 oct. 2021 16:47
Discours après un Concert sur les valeurs démocratiques
Los Elegidos, Arcadia
6 Août 203
Pour sa première grande action de ces élections présidentielles, le Whip de la Minorité - et désormais candidat investi par le Parti Progressiste - avait choisi un état majeur pour sa campagne, et qui lui avait été amplement favorable pendant les primaires : l'État d’Arcadia ! Nicolas Edwards avait démarré sa campagne des primaires à Los Egelidos, il démarrait ainsi ces élections présidentielles au même endroit. L’objectif était assumé ; s’assurer un public fervent et engagé pour sa campagne dès le départ.
Depuis les résultats de ces primaires, le candidat progressiste avait beaucoup préparé cette campagne, s’était entretenu avec les différentes lignes du Parti pour établir un Programme plus complet, commun aux différentes idées et capable d’unifier les militants autour de son projet. Plus que son attachement à l’Etat d’Arcadia, se trouvait également une raison de comptabilité : avec plusieurs dizaines de Grands Électeurs, l’emporter ici lui assurait à minima de ne pas être plongé dans la honte, ou rayé de l’histoire des grandes figures de la Fédération.
En effet et face à un Président Caldwell qui ne lâchait rien et était prêt à s’engager sur tous les fronts pour l’emporter, Nicolas Edwards sentait une peur irrationnelle monter en lui, la peur d’être dépassé par les évènements et de conduire son camp dans le mur - débâcle potentielle qui réduirait à néant toute chance de peser dans la Fédération pour de nombreuses années -. Face à cela, il fallait être digne et se battre avec toutes ses forces !
Grâce à l’appui du gouverneur progressiste Liam Aomatsu, le candidat aux présidentielles avait eu l’opportunité de réaliser un discours de campagne, après un concert du groupe star fédéré Arcasaddict. Il n’avait pas été très difficile de les convaincre de la venue de monsieur Edwards ; comme beaucoup de musiciens internationaux, ceux-ci étaient de fervents progressistes qui souhaitaient lutter contre le repli provoqué par l’Administration conservatrice.
Alors conformément à ce qui était prévu, le concert se déroula en salle pleine, devant des dizaines de milliers de spectateurs qui avaient évidemment été en amont mis au courant de la venue du candidat investi pour le Parti Progressiste. L’ambiance était exceptionnelle, la foule était en délire et lui-même profitait pleinement de l’événement. Alors, à la fin du concert, le groupe remercia évidemment le public et introduisit l’arrivée de l’ancien Speaker à la Chambre des Représentants. Comme beaucoup, il était fan de ce groupe ; quelle fierté cela représentait pour lui d’être félicité par un groupe qu’il respectait.
Nicolas Edwards entra donc sur scène, sous une foule d’applaudissements et avec une musique d’introduction remixée pour l’occasion par Arcasaddict - et qui reprenait l’hymne de la Fédération-Unie. En coeur, il se joint aux chants des spectateurs, qui étaient encore enthousiastes après un tel concert ! Il sentait que le climat était particulièrement propice à son discours, ce qui fit disparaître une grande partie de la peur qu’il ressentait quelques heures auparavant. Conformément à sa routine des primaires qu’il comptait bien reproduire, les drapeaux fédérés et du Parti Progressiste furent distribués, et se mirent à flotter partout dans l’immense salle désormais à l’écoute de lui, le candidat du Parti Progressiste et qui quelques années en arrière, luttait pour rester en vie entre les murs étriqués des urgences. Quel chemin accompli depuis !
Nicolas Edwards prit alors quelques secondes de respiration, observa la salle en laissant le public l’applaudir, scander son nom et déployer des slogans de soutien. Cette fois-ci, les timides regards du début de campagne des primaires avaient changé ; il s’agissait désormais d’un véritable espoir qui irriguait l’ambiance globale vers une sorte de liesse populaire. Il était désormais temps de débuter, ce à quoi Edwards s'employait !
Mes amis, mes frères et soeurs fédérés,
Quel plaisir, quel honneur de me trouver devant vous aujourd’hui pour démarrer cette campagne présidentielle ! C’est ici que j’ai démarré mon engagement pour les primaires, et c’est ici que je vous retrouve après avoir été investi par vous, défenseurs des libertés et du progrès social. Vous m’avez d’ailleurs largement choisi dans ce splendide Etat d’Arcadia, et je vous en remercie !
J’aimerais également saluer le formidable concert auquel nous avons pu assister, par le groupe fantastique Arcasaddict. Vous faites partie de la beauté de la fédérée, un exemple pour nous tous et une preuve que le domaine musical et culturel doit être protégé et soutenu. Cet événement n’aurait néanmoins pas pu se réaliser sans le travail mené par le Gouverneur Liam Aomatsu, qui gère d’une main de maître cet Etat et qui lui permet de prospérer.
Liam Aomatsu est un Gouverneur engagé pour son Etat et qui réalise un travail brillant, mais doit malheureusement se confronter aux blocages réguliers de l’Etat Fédéral mené par le Président Caldwell. Ces entraves permanentes nuisent à l’unité des territoires fédérés, et il est temps que cette Administration puisse redevenir progressiste, pour assurer un véritable lien entre national et étatique.
Je vous parle depuis tout à l’heure de l’importance du lien démocratique entre les différentes structures de notre Fédération, et c’est justement la thématique que je vais aborder avec vous ! En effet, il faut de toute urgence assurer plus d’exemplarité pour les élus, lutter contre les diverses dérives qui permettent aux fonctionnaires et politiques de se servir des carnets d’adresse ministériels pour ensuite en faire profiter les grandes entreprises.
Je suis fier de notre modèle démocratique, et il est temps d’encore l’améliorer pour en faire l’exemple absolu pour les autres nations du monde libre. La Fédération-Unie est la première puissance mondiale, et doit se servir de son pouvoir d’influence pour être exemplaire et ainsi pousser les autres nations à en faire de même.
A ces mots, le public présent salue la démarche et la thématique de campagne qu’aborde Nicolas Edwards, et qui est souvent délaissée. Bien que mise à l’écart par les differents politiciens, ce sentiment de corruption et de collusion entre privé et public est en partie la source de certaines haines contre le monde politique. Alors, la foule attend donc avec impatience les mesures présentées.
Mes amis, cette partie du programme est nouvelle, a été élaborée conjointement avec les différents responsables du Parti Progressiste et dans l’objectif de fournir le meilleur projet pour l’intérêt général. Et je le dis à tous et toutes : je souhaite que ces propositions fassent consensus y compris chez les modérés du camp conservateur, pour établir une proposition transpartisane et qui montre que les politiciens préfèrent la défense des fédérés à leurs intérêts propres !
Alors, voici la première mesure que mon Administration mettra en place si jamais les fédérés m’accordent le mandat de Président de Président de la Fédération-Unie : nous interdirons le cumul des mandats, et établirons une limite de 2 mandats successifs au sein d’une même Institution.
Depuis trop longtemps, certains semblent accrochés à leur mandat, oubliant qu’ils étaient au départ censés représenter les fédérés et non créer des monopoles électifs. Cette volonté de conserver ses acquis est justement ce qui provoque bien souvent la corruption ! En cas de limite, cela rendra inutile toute tentative de tractations indignes pour rester au pouvoir, et poussera les élus à être directement actifs pour marquer d’une véritable empreinte leurs mandats. Pousser à l’action, et à l’irréprochabilité des élus.
Ensuite, l’interdiction du cumul des mandats est une mesure essentielle, puisqu’elle empêche les différentes échelles de la Fédération d’être fidèlement défendues. Ce cumul fait que les élus ne peuvent pas être partout tout le temps, font donc des choix et délaissent bien souvent les mandats locaux. Je le crois profondément, c’est par l’appui local et l’implication collective des fédérés dans la politique de la nation que nous parviendrons à retrouver un sentiment réel de solidarité.
Bien, passons enfin à la seconde et dernière mesure que je veux vous annoncer aujourd’hui. Cette loi serait la suivante : l’Interdiction de la pratique du "Pantouflage" ! Ce “Pantouflage” fonctionne de la façon suivante : certains élus et ministres vont se créer un carnet d’adresses dans un domaine, établir des taxations favorables à un secteur donné en allant parfois contre l’intérêt général. Et une fois leur mandat terminé, ceux-ci rejoignent un lobby ou une entreprise dans ce même domaine : en ayant permis à ces entreprises de prospérer, ils bénéficient de hauts postes dans les Directions avec un salaire souvent généreux à la clé !
Cette pratique est tout bonnement scandaleuse, provoque la perversion de certaines institutions - à l’image des Autorités de régulation sur les produits agroalimentaires, qui ont par le passé été infiltrées par de redoutables lobbyistes -. Alors, nous mettrons désormais en place une surveillance importante sur les potentielles collusions entre tel élu et tel organisme, lobby ou entreprise : le moindre conflit d’intérêt observé sera durement sanctionné.
Cette présentation touche ainsi à sa fin. Avec ces mesures, j’espère que notre monde politique retrouvera de la respectabilité, de la sérénité et surtout retrouvera le sens initial de sa fonction : vous représenter vous, sans se préoccuper de son cas personnel. Au Parti Progressiste, cette vision est entièrement partagée, puisque ce volet du Programme est commun aux responsables de notre camp. Unis sur ce sujet et sur un véritable projet de société, nous sommes plus forts !
Après ces derniers mots, la foule exulte devant des propositions ambitieuses et depuis longtemps attendus par une population qui souffre, et qui a l’impression que les politiciens profitent de leur misère pour s’enrichir. Enfin, un candidat se préoccupe de leur représentation démocratique. Alors, l’espoir se transforme progressivement en exclamation, et des cris résonnent dans la salle, jusqu’à surplomber l’enceinte elle-même. Quel sentiment d’unité populaire, quelle joie pour Nicolas Edwards de voir ce que sa première action de campagne suscitait !
Alors, après ce rassemblement terminé, le candidat progressiste investi passa de nombreuses minutes auprès des militants présents, pour discuter avec eux des problématiques essentielles et des valeurs historiques du Parti Progressiste. Et puis, l’équipe de campagne était entièrement déployée pour recruter des militants dans cette campagne, qui s'annonçait longue et très certainement difficile. Néanmoins, le Whip de la Minorité ne reculera pas, il se battra jusqu’à la dernière minute pour faire un score honorable et prouver qu’il était le meilleur choix pour le Parti, et pour la Fédération-Unie.
Ancien Speaker à la Chambre des Représentants
Ancien Whip de la Minorité
Ancien Représentant pour l'État du Richmond
- Dwayne Llyod Washington
- Mort·e
- Messages : 61
- Enregistré le : mer. 24 juin 2020 16:47
Le candidat Dwayne Lloyd Washington organisa son premier grand meeting au Continental Center.
Mes chers concitoyens,
Merci pour votre présence ce soir pour le début d’une belle aventure.
C’est ici en Arcadia où j’ai eu l’occasion d’être votre gouverneur, Sénateur et aujourd’hui Représentant que je fais le choix d’être le candidat du rassemblement et de l’unité. Candidat de l’espérance, ne nous rabaissons pas envers celles et ceux prônant le désordre.
Mes chers amis,
Si j’ai décidé d’être candidat, c’est parce que notre pays va mal. Les conservateurs diront le contraire, crieront haut et fort d’avoir redressé la barre ; à considérer qu’il y avait une personne pour la guider depuis le début. Ne nous trompons pas de combat mes chers amis, nos ennemis ne sont pas les candidats progressistes avec qui nous aurons l’immense honneur de travailler quelques soit les résultats finaux. Nos ennemis travaillent dans l’ombre en portant des réformes inégalitaires et sans fondements comme l’avenir de notre jeunesse qu’ils ont décidés de sacrifier pour leur beau yeux.
Je souhaite que notre pays soit une nation de l’égalité, une nation qui donne la place à sa jeunesse et qui trace une route leur permettant de réussir. Ainsi, les échelons des bourses d’études seront supprimés pour créer à la place une bourse unique ne prenant plus en compte la situation financière des parents. Cette bourse sera de 950 thalers pour tous les étudiants.
Mes chers amis, nous sommes en capacité de créer un meilleur idéal pour nos enfants. Ainsi, leur bien-être et santé mentale sera l’une de nos priorité. Le sport prendra désormais une meilleure place dans les écoles et enseignement supérieur.
Parce que je considère que la santé mentale permet à tout être humain d’éveiller son plein potentiel, des mesures dans ce sens seront prises. Tels que la mise en place d’un chèque santé et sport.
Enfin, la modernisation des établissements scolaires et des campus seront une priorité. Ainsi, comme annoncé précédemment, nous mettrons en place un « Plan d’urbanisme et architectural » pour moderniser les bâtiments.
Enfin, parce que l’insertion des étudiants est une nécessité, chaque établissement de l’enseignement supérieur seront désormais dans l’obligation de mettre en place des partenariats avec des entreprises, institutions, associations, organismes, afin de favoriser l’insertion de nos jeunes en fin d’études, en présence d’un Mentorat professionnel.
Merci mes chers concitoyens, je compte sur vous pour faire de ces élections, une victoire ! Mobilisez-vous ! Allez convaincre ! L’espérance, le rassemblement et l’unité est possible dans notre pays !
Merci.
Mes chers concitoyens,
Merci pour votre présence ce soir pour le début d’une belle aventure.
C’est ici en Arcadia où j’ai eu l’occasion d’être votre gouverneur, Sénateur et aujourd’hui Représentant que je fais le choix d’être le candidat du rassemblement et de l’unité. Candidat de l’espérance, ne nous rabaissons pas envers celles et ceux prônant le désordre.
Mes chers amis,
Si j’ai décidé d’être candidat, c’est parce que notre pays va mal. Les conservateurs diront le contraire, crieront haut et fort d’avoir redressé la barre ; à considérer qu’il y avait une personne pour la guider depuis le début. Ne nous trompons pas de combat mes chers amis, nos ennemis ne sont pas les candidats progressistes avec qui nous aurons l’immense honneur de travailler quelques soit les résultats finaux. Nos ennemis travaillent dans l’ombre en portant des réformes inégalitaires et sans fondements comme l’avenir de notre jeunesse qu’ils ont décidés de sacrifier pour leur beau yeux.
Je souhaite que notre pays soit une nation de l’égalité, une nation qui donne la place à sa jeunesse et qui trace une route leur permettant de réussir. Ainsi, les échelons des bourses d’études seront supprimés pour créer à la place une bourse unique ne prenant plus en compte la situation financière des parents. Cette bourse sera de 950 thalers pour tous les étudiants.
Mes chers amis, nous sommes en capacité de créer un meilleur idéal pour nos enfants. Ainsi, leur bien-être et santé mentale sera l’une de nos priorité. Le sport prendra désormais une meilleure place dans les écoles et enseignement supérieur.
Parce que je considère que la santé mentale permet à tout être humain d’éveiller son plein potentiel, des mesures dans ce sens seront prises. Tels que la mise en place d’un chèque santé et sport.
Enfin, la modernisation des établissements scolaires et des campus seront une priorité. Ainsi, comme annoncé précédemment, nous mettrons en place un « Plan d’urbanisme et architectural » pour moderniser les bâtiments.
Enfin, parce que l’insertion des étudiants est une nécessité, chaque établissement de l’enseignement supérieur seront désormais dans l’obligation de mettre en place des partenariats avec des entreprises, institutions, associations, organismes, afin de favoriser l’insertion de nos jeunes en fin d’études, en présence d’un Mentorat professionnel.
Merci mes chers concitoyens, je compte sur vous pour faire de ces élections, une victoire ! Mobilisez-vous ! Allez convaincre ! L’espérance, le rassemblement et l’unité est possible dans notre pays !
Merci.
- Seamus Ryan
- Citoyen·ne
- Messages : 114
- Enregistré le : jeu. 22 déc. 2022 18:43
Intervention à la Tech Experience Conference
Mardi 14 mars 211
Pour son deuxième déplacement de campagne, le sénateur conservateur Seamus Ryan avait été invité à la Tech Experience Conférence de Los Elegidos, un événement national qui réunissait chaque année magnats de la technologie, informaticiens, experts du numériques et geeks boutonneux comme curieux en tout genre pour découvrir les nouvelles inventions et avancées technologiques de l'année, dans le pays le plus avancé du monde en ces domaines.
Le candidat avait donc méticuleusement préparé son intervention, au coeur de l'après-midi, quand une foule importante se pressait entre les rangées de stands installés partout dans le Continental Center pour l'occasion, etr qui se pressèrent vers la scène à l'appel du speaker qui annonça la venue du candidat. Vêtu d'une simple chemise bleue, les manches retroussées, le candidat semblait à son aise en ce milieu technologique: il traversa la foule en serrant de nombreuses mains sous les applaudissements et les slogans chantés, avant de monter sur scène. Il se savait en terre traditionnellement progressiste; mais il n'avait pas peur de prouver la justesse de ses analyses et la rigueur de son programme. Aussi il s'avança en confiance sous le feu des projecteurs pour prendre la parole.
Chers dignes représentants du monde virtuel, je ne suis heureusement pas un hologramme, mais bien un candidat en chair et en os ravi de vous rencontrer cet après-midi pour contempler la richesse et la qualité de l'innovation et des avancées technologiques dans notre pays; ces domaines ou cet Etat ne sont pas la chasse gardée des progressistes, et votre présence comme votre enthousiasme le prouve !
La primaire conservatrice est désormais bien lancée, et avec cela vient le temps nécessaire des débats sur la ligne que nous prétendons incarner. Gaspard Fischer et Mary Linerband ont décidé de poursuivre l’œuvre entreprise il y a quatre ans par Stanley Graham : faire de la fermeté le maitre mot de notre discours, offrir un discours miroir de la radicalisation progressiste en nous refermant sur le cœur de nos principes. Cette ligne, courageuse, ne peut pourtant à mes yeux être la seule portée devant vous. Je veux continuer à croire qu’il existe une alternative à la radicalité, à la course à la solution magique qui permettrait d’un simple tour de vis de résoudre tous les problèmes de notre pays : en sommes, une alternative à la défaite de trop de simplicité.
La main se crispe, le cœur s’emballe, la sueur perle sur son front, ses yeux clignent de surprise, son pouls s’affole : face à son écran, un citoyen ordinaire vient d’être informé par mail qu’il vient de voir ses comptes personnels piratés. Désormais, ses données d’identité pourront être usurpées ; ses comptes en banque pillé ; sa vie privée, livrée à la merci de ceux qui l’ont aggressé. Cette attaque informatique n’a rien de physique : mais elle peut être aussi dévastatrice pour la victime que le braquage de son commerce ou le cambriolage de sa demeure.
A l’ère du numérique, la frontière n’est plus seulement une question de matérialité et de territoire : elle est aussi immatérielle, par la guerre numérique, la prolifération des données dématérialisées, les multiples enjeux liés à l’hyper-présence du numérique dans chacune de nos tâches quotidiennes ! Cette situation n’a rien d’une nouveauté : mais dans un contexte de tensions internationales croissantes, de dégradation de notre sécurité nationale et d’exacerbation des tensions de toutes sortes, le numérique devient plus que jamais un enjeu de sécurité.
Je veux donc aujourd’hui vous parler d’une sécurité aussi importante, aux failles aussi dévastatrices et aux enjeux aussi fondamentaux que la sécurité militaire ou civile : la cybersécurité. Sur le plan international, la guerre des données est devenu un enjeu d’affrontement entre les Etats de la planète. Nos adversaires autoritaires, du Borowen à Novgrad en passant par le Sunyxxian, développent des armées de hackers destinés à s’en prendre à nos infrastructures économiques, stratégiques et d’informations comme à celles de nos alliés. La propagation de fausses nouvelles, l’utilisation des technologies numériques dans la construction de la propagande et de la surveillance de masse, le contrôle et la censure des contenus dissidents : tout ces instruments sont des armes immatérielles dangereuses aux conséquences très concrètes.
Sur le plan de notre sécurité nationale, la criminalité en ligne est un fléau récurrent contre lequel doivent lutter nos forces de l’ordre. La fracture numérique qui peut exister entre les territoires, les générations et les États, entre la jeunesse embourgeoisée des centres-villes et le cœur battant de nos campagnes, entre ceux qui maitrisent cet outil et ceux qui ne le maitrisent pas. Et des populations entières sont plus vulnérables à la criminalité en ligne, propagée par des criminels et des lâches cachés derrière leur écran pour soutirer thalers, données personnelles et informations privées à nos concitoyens.
La cybersécurité est donc un enjeu majeur de politique étrangère comme intérieure, mais elle demeure un champ ou notre Etat investit trop peu. Alors que le numérique prend une place croissante dans les opérations militaires, dans la lutte d’influence, dans la criminalité et dans les usages quotidiens des appareils connectés, nous demeurons à la trainer, par une gestion décentralisée et un désinvestissement problématique des thématiques de sécurité cyber.
Président, je veux donc engager la création d’un grand centre de soutien à la cybersécurité, géré par une agence fédérale qui coordonnera un bureau décentralisé présent dans chaque État. Ce centre de la cybersécurité aura pour charge de recruter les meilleurs professionnels dans les domaines cyber, de coordoner les efforts de lutte contre la cybercriminalité et de mener un travail partenarial et opérationnel de sensibilisation des populations et de lutte avec les acteurs privés et publics pour sécuriser davantage notre monde virtuel.
Mais je veux aussi mettre la cybersécurité au cœur de notre nouvelle doctrine militaire, en intégrant pleinement la branche militaire de ce centre de cybersécurité à la lutte contre les hackers ennemis, à la protection de nos infrastructures stratégiques et à la coordination stratégique et opérationnelle de nos opérations sur le terrain et dans la sphère numérique. Je défendrais une armée puissante du numérique comme sur le terrain, car les deux vont de pair dans notre monde désormais en grande partie dématérialisé.
Mes chers amis, ne sous-estimons pas la force de ces enjeux numériques, qui touchent à notre sécurité nationale, à notre économie, à notre modèle social, à notre influence internationale et à la qualité de notre démocratie. Je veux être le président qui prendra en charge l’ensemble des enjeux qui menacent notre pays, et qui combattrait pour sa puissance économique, politique et numérique : car au-delà de nos frontières terrestres et maritimes, protégeons nos frontières numériques et immatérielles, and let’s do what it must be done !
Le candidat descendit ensuite de la scène sous les applaudissements, avant d'entamer une longue marche à travers les allées, allant sur les stands pour découvrir les richesses de cet évènement et les remarques de ses visiteurs. Il y passerait la fin de sa journée de campagne avant de regagner son QG pour d'autres aventures.
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