Midterms 197 : les progressistes conservent leur majorité à la Chambre des Représentants
Nouvelle composition de la Chambre des Représentants ainsi que le nombre de représentants progressistes et conservateurs envoyés par État.
Pari réussi pour la Présidente Howard, qui avait besoin de conserver sa majorité à la Chambre des Représentants pour les deux dernières années de son second mandat pour mettre en place les grandes mesures annoncées en fin d'année dernière lors d'une allocution télévisée très suivie et très commentée. Pour autant, la majorité progressiste se rétrécit avec la perte de 16 sièges au profit des conservateurs. Ces midterms sont donc moins défavorables aux progressistes qu'en 193 et cela devrait, selon toutes vraisemblances, être suffisant pour Jenny Howard afin de mener les dernières réformes de sa présidence.
Les électeurs fédérés étaient appelés ce mardi aux urnes pour désigner leurs représentants au Congrès à l'occasion des élections de mi-mandat. A cette occasion, la totalité des 565 sièges de la Chambre des Représentants, un tiers - soit 32 sièges - de ceux du Sénat, ainsi que le poste de Gouverneur de Fort Oak sont remis en jeu. La participation est en baisse par rapport à l'élection présidentielle il y a deux ans mais en hausse par rapport aux dernières élections de mi-mandat il y a quatre ans. Les élections de mi-mandat ne mobilisent pas autant que les élections présidentielles mais cette année, l'enjeu pour les progressistes de mettre en place leur agenda et l'enjeu pour les conservateurs à l'approche de l'élection présidentielle a mobilisé les électeurs des deux grands partis plus qu'à l'accoutumé. Le Parti Progressiste remporte donc le suffrage avec 75 643 438 électeurs (51,16%) tandis que 72 218 298 électeurs (48,84%) ont fait le choix des candidats du Parti Conservateur.
Les élections de mi-mandat sont plutôt défavorables au parti du Président, mais le Parti Progressiste sera parvenu à se maintenir majoritaire tout au long de la Présidence de Jenny Howard. "Je suis très satisfait. Nous conservons notre majorité et nous allons pouvoir mettre en place nos dernières promesses de campagne. Le tournant politique annoncé par la Présidente était très attendu par la base du Parti Progressiste, notamment les plus jeunes et je crois que ces promesses ont été entendu par la jeunesse de ce pays, qui s'est mobilisée pour faire gagner le parti du progrès. Maintenant, nous allons être très attentif sur la suite des évènements et nous espérons que toutes les promesses seront tenues." déclare un jeune supporter progressiste présent dans le QG de campagne à Beacon Hills (Arcadia). Du côté des conservateurs, les cadres et les militants semblent quelque peu déçus par ces résultats et préfèrent pour la plupart se projeter au prochain rendez-vous : l'élection présidentielle, et avant cela, les primaires conservatrices qui promettent d'être disputées et passionnantes selon eux. "Ce n'est pas du tout le résultat que l'on escomptait mais ce n'est pas une défaite non plus. Nous gagnons 16 sièges supplémentaires. Nous faisons donc mieux que la dernière fois. Maintenant, il nous faut trouver un leader capable de l'emporter dans deux ans face au candidat progressiste et nous assurer d'avoir une majorité large pour gouverner efficacement. L'heure du comaback du Parti Conservateur va arriver, j'en suis persuadé" affirme un supporters conservateur présent dans le QG de campagne à Hamilton (Southymland).
Le Parti Progressiste et le Parti Conservateur s'imposent dans leurs fiefs respectifs et se partagent les deux swing states : Two Rivers pour les progressistes et le Rochester pour les conservateurs. Sur les 147 861 736 suffrages exprimés, seuls 3 425 140 séparent les deux grands partis sur la scène nationale.
Depuis deux ans, les conservateurs sont majoritaires à la chambre haute, avec 48 sièges. Les progressistes en ont quant à eux 44 et 4 sont occupés par des indépendants.
Avec la réélection du Gouverneur progressiste sortant Peter Dixon à Fort Oak, le Parti Progressiste conserve son fief en jeu cette année. Les deux grands partis détiennent donc quatre États chacun. Cette configuration est aussi bien favorable aux progressistes qu'aux conservateurs. Ces derniers ont 14 sièges de remis en jeu sur les 32 au total et les progressistes en ont 16 (+ 2 sièges indépendants). En partant du principe que chaque Gouverneur nomme deux sénateurs de leur couleur politique, les conservateurs devraient obtenir 40 sénateurs tandis que les progressistes devraient en détenir 38 (et 2 indépendants). Ainsi, tout se jouera lors des élections des 16 sénateurs dans les législatures d'État et il est impossible à l'heure actuelle de savoir qui en sortira gagnant.