12 janvier 197
_________________________
Bonjour à tous et merci de votre présence. J’aimerais aujourd’hui m’exprimer sur deux sujets internationaux importants pour la Fédération-Unie : la situation dans le Dawwfiq et la déclaration de banqueroute de la monarchie d’Okuryoka.
Sur le premier point, vous n’ignorez pas que l’Empire du Saphyr, un ancien et historique allié de la Fédération-Unie, a décidé de quitter les négociations sur la sécurité de la région et décidé de faire cavalier seul par l’organisation d’élections sur le territoire du Dawwfiq, actuellement occupé militairement par l’Empire du Saphyr. Personne ne peut souhaiter un conflit armé avec les saphyriens pour contrôler cette zone. De plus, la Fédération-Unie n’a actuellement pas d’intérêts importants en jeu dans cette zone et c’est pour cela que la Fédération-Unie ne proposera plus de solution alternative pour le Dawwfiq. Nous voulons la création d’un État stable et indépendant, et nous espérons que le Saphyr parviendra à le bâtir, et ensuite à se retirer du Dawwfiq une fois que ce sera fait. Cependant, je veux être ici très claire. Je considère que l’acte du Saphyr est totalement indigne des alliés qu’ils sont supposés être. Depuis des années, nous coopérons avec le Saphyr sur une variété toujours plus grande de sujets et j’estime ici que la confiance a été lourdement rompue. Aussi, si nous laissons les saphyriens organiser leur création d’un État du Dawwfiq, nous ne pouvons pas rester sans réagir face à un acte ouvertement hostile de la part d’un allié à qui nous apportons depuis longtemps une protection militaire.
Aussi, j’ai rappelé pour consultation notre Ambassadrice auprès de sa Majesté Victor Ier, Victoria Barrett. Et dans les temps à venir, le Secrétariat d’État, le Secrétariat à la Sécurité Territoriale, le Secrétariat à la Justice et le Secrétariat au Commerce réévalueront conjointement la pertinence de notre collaboration avec l’Empire du Saphyr sur tous les points, l’objectif étant logiquement de placer les intérêts fédérés en premier, et de déterminer quels plans de notre coopération nous sont bénéfiques, et lesquels ne le sont pas.
Concernant le reste des discussions sur l’Asnaywana, nous voulons trouver une solution avec nos interlocuteurs ostrariens et novgardois pour y assurer la paix, à défaut de régler la question du Dawwfiq, solutionnée à leur manière par les Saphyriens. Sur ce sujet, je m’entretiendrai longuement avec la Présidente de la République d’Ostaria Aya Leclerc, en visite en Fédération-Unie à partir de demain. Enfin, je terminerai sur cette question en répétant mon inquiétude quant à la stabilité et la sécurité dans le nouvel État du Dawwfiq pour les semaines à venir. Nous recommandons vivement aux ressortissants fédérés d’éviter le territoire du Dawwfiq et nous recommandons à nos ressortissants sur place de prévoir des retours au pays prochainement, compte tenu de notre scepticisme quant à la capacité d’un État encore inexistant à assurer la sécurité des ressortissants étrangers.
Je souhaite maintenant aborder le sujet de la banqueroute déclarée de la monarchie d’Okuryoka. Vous n’êtes pas sans savoir que 15% de la dette nationale de cet État était possédée par la Fédération-Unie, ce qui représente une perte d’environ 40 milliards de Thalers. Évidemment, c’est une perte importante pour la Fédération-Unie, quand bien même elle ne remette pas en cause l’intégrité de notre économie. Nous ne pouvons pas rester sans réaction. J’ai pris le temps d’évoquer la question avec mes conseillers aujourd’hui et, dans l’attente d’éventuelles mesures complémentaires destinées à obtenir réparation, nous ne pouvons pas considérer la monarchie d’Okuryoka comme un pays avec lequel on peut échanger en toute bonne foi. De ce fait, la Fédération-Unie rompra aujourd’hui ses relations diplomatiques avec la monarchie d’Okuryoka et prendra un certains nombres de sanctions diplomatiques dans le même temps, et réfléchira ensuite aux meilleures sanctions économiques applicables afin d’obtenir justice.
Je vais me permettre de conclure cette conférence de presse sur les questions internationales sur une note plus heureuse. Je suis ravie de recevoir à partir de demain la Présidente de la République d’Ostaria Aya Leclerc. Quand une alliance historique avec un pays phoécien vacille, il est nécessaire de ne pas abandonner ce contiennent pour autant, et de travailler à l’élaboration de nouvelles relations avec d’autres pays du continent, à commencer par la République d’Ostaria avec laquelle j’ai hâte de travailler.
Je vous remercie, vous pouvez adresser vos questions à la porte-parole.