Palais des congrès situé à Olympia, dans l'État de Northunderland.
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Northunderland State Convention Center
- Fédération-Unie
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Palais des congrès situé à Olympia, dans l'État de Northunderland.
- Victoria Barrett
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Meeting à Olympia - Northunderland
Glassberg - Barrett 175
Alors que l’élection approchait, Victoria avait décidé de faire un dernier meeting, encore dans un état dont elle avait remporté les primaires. Le scrutin, annoncé serré, pouvait marquer une victoire historique du sénateur socialiste Glassberg et elle voulait y mettre toute son énergie.
Devant la salle comble, le speaker fit son apparition sous les acclamations des sympathisants.
Ladies and Gentlemen, la prochaine Vice-Présidente de la Fédératio-Unie : Victoria Barrett!
Victoria apparut sur scène en compagnie de son fils Terrence. Alors qu’elle saluait la foule, son fils la suivait avec un large sourire. Ce n’était pas la première fois qu’il accompagnait sa mère sur scène, même si c’était durant les campagnes municipales.
Victoria alla se positionner derrière le pupitre et commença son discours, avec son fils Terrence à ses côtés.
Bonsoir Olympia!
Un grand merci pour votre soutien sans failles. Merci de dire que vous voulez un grand sursaut pour notre nation, vers l’avant et non vers l’arrière comme certains le souhaiteraient. Je suis ici venue vous parler d’avenir, et c’est pour cela que Terrence s’est joint à nous ce soir.
Je suis une mère. Et comme beaucoup de mères, je veux que mon enfant vive dans le meilleur monde possible. Pourtant, rien ne garantit qu’il vive dans une Fédération rassemblée, dynamisée et sûre. Car aujourd’hui le constat est accablant : la Fédération n’est pas sécurisée, du fait notamment de la prolifération sur le territoire d’armes à feu. De nombreux jeunes talents dont nous pourrions être si fiers ne sont pas admis, faute de moyens, dans nos universités. Des millions de fédérés ne sont pas couverts par une assurance maladie et affrontent des prix de médicaments absolument faramineux.
C’est aujourd’hui la Fédération dans laquelle Terrence grandit. Par chance, il est né dans une famille favorisée et ne devrait pas trop avoir à affronter ces terribles réalités. Mais c’est au nom des millions de mères d’enfants qui n’ont pas cette chance que je me bats. Que nos enfants vivent dans un état social qui prend la mesure des défis climatiques et assure à chacun une place dans la société.
Applauddissements
Et lors de cette élection, il n’y a qu’une candidature qui propose réellement du changement. C’est celle du sénateur Glassberg. Cette année, il n’y a pas de candidature du statut quo et c’est ce qui, au fond, inquiète certains progressistes pragmatiques que je connais. Il y a un choix entre un bond en avant et un bond en arrière.
Je sais l'inquiétude que la candidature du sénateur Glassberg suscite chez les progressistes modérés dont je suis. Les tentatives de diabolisation dont il est victime amènent légitimement à un sentiment de crainte. Mais regardons par delà les océans, en Phoécie. Nous avons tant inspiré les pays de ces continents. Aujourd’hui pourtant, ils ne voient pas en le socialisme une insulte mais une idéologie comme une autre. Alors pour nous qui nous sommes trop souvent enfermés dans de vieilles traditions conservatrices, nous avons accumulé du retard. Mais cessons de voir en Lucas Glassberg un candidat extrémiste. Il veut juste que notre nation devienne un peu plus à l’image de grandes nations phoéciennes.
Alors je le dis à mes nombreux amis modérés, et plus généralement aux millions de fédérés qui ont choisi ma candidature lors des primaires. Lucas Glassberg est notre candidat car il a été choisi lors d’un processus. Lucas Glassberg est notre candidat car il partage avec nous un idéal : celui d’une Fédération plus ouverte et plus tolérante qui ne laisse personne sur le bord du chemin. Nous ne partageons pas forcément toutes les propositions du sénateur Glassberg pour y arriver. Mais mieux vaut, et ce largement qui plus est, atteindre notre idéal avec des solutions radicales que voir la Fédération reculer de 20 ans et sur des thématiques très diverses.
Vous me connaissez, j’ai à coeur la défense de la fonction publique dans son ensemble. J’ai énormément de respect pour les hommes et les femmes qui ont décidé de servir leur nation, que ce soit dans l’enseignement, la médecine ou dans la sécurité civile par exemple. Je respecte la mission de ces fonctionnaires. Un enseignant a choisi son métier pour transmettre du savoir. Et c’est pour cette raison que nous voulons limiter le recours à la notation à l’école.
En effet, la notation crée une compétition entre les élèves, non pas pour savoir qui emmagasine le plus de connaissances, mais pour celui qui aura les meilleures notes, ce qui n’est pas forcément synonymes. Cette réalité, que Terrence connaît très bien pour y participer activement...
Rires dans le public alors que Terrence afficha un large sourire à sa mère.
Cette réalité, disais-je, met à mal la véritable mission de transmission du savoir par les enseignants. Leur vocation n’était sûrement pas d’arbitrer une puérile compétition mais de transmettre des savoirs. C’est donc par respect de cette vocation que nous voulons diminuer la place de la notation.
C’est d’ailleurs dans cette même logique de respect des vocations des fonctionnaires que nous allons limiter, et ce largement, la circulation d’armes dans notre pays. Les policiers ont une mission : faire régner l’ordre. Laisser circuler autant d’armes à feu revient finalement à dire le contraire. Car en laissant proliférer ces armes, l’on donne à la police des adversaires armés. On laisse des gangs faire la loi dans des quartiers où l’état s’est effacé. Et on donne une très difficile mission à nos forces de l’ordre qui interviennent donc face à des gangs armés, rendant leur profession nettement plus dangereuse.
La foule scanda à plusieurs reprises “Ban Guns”.
Limiter les armes à feu ne signifie pas pour autant oublier les vrais criminels, ceux qui les tenaient. Mais ne perdons jamais de vue combien les conséquences de leurs actes seraient moindres sans ces armes. En votant Glassberg, vous votez pour retirer les armes des ains des psychopates et des criminels, dans la lignée de la courageuse action de la Présidente Campbell, que le sénateur McCarthy veut réduire à néant.
Enfin, il existe d’autres fonctionnaires dont James McCarthy veut dénaturer la mission. Ce sont les militaires. Leur rôle est de défendre notre nation. Pourtant, le candidat conservateur veut les utiliser pour donner à notre Fédération une posture moralisatrice. Lorsque l’île de la Sarande...
Des murmures interrogatifs se répandirent dans la salle.
La Sarande? C’est un pays de moins de 100 000 habitants au milieu de la Mer de Feu. Bref, quand des pays ont décidé d’attaquer cette île car trop turbulente politiquement, le sénateur McCarthy a insisté sur les réseaux sociaux pour que la Présidente Campbell intervienne. Le pays a perdu dans les combats un tiers de sa population. Imaginez si nous étions intervenu! Nous aurions effectivement rétabli l’ordre. mais à quel prix? Nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir un Président va-t-en guerre! Nous sommes les candidats de la paix, ceux qui veulent que les militaires soient réservés à notre défense nationale.
Alors nous pouvons aujourd’hui envoyer un signal fort. Nous pouvons faire respecter, et ce de manière inédite, nos fonctionnaires et la mission qu’ils ont choisi mais qui n’est pas pleinement la leur. En votant Glassberg, vous votez pour rendre notre pays plus social. En votant Glassberg, vous refaites de la Fédération Unie une terre d'égalité où chacun a une chance dans sa vie, là où aujourd’hui les enfants des milieux les plus modestes sont mis sur la touche dès l’école. En votant Glassberg, vous évitez un terrible bond en arrière de 20 ans proposé par le sénateur McCarthy. En votant Glassberg, vous votez pour une politique de progrès qui nous fera faire un bond en avant.
Vive le progressisme! Vive la fédération Unie!
La salle toute entière se leva pour applaudir la colistière progressiste. Elle regagna ensuite avec son fils les coulisses de la salle pour débriefer avec ses équipes.
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Ancienne Sénatrice pour l’État de Sealand
Ancienne Maire de Millport
- Nancy Powell
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- Enregistré le : mar. 7 avr. 2020 22:45
Meeting à Olympia
Campagne Powell 179
Bien que déclarée sur le tard, la campagne Powell devait être lancée par un grand évènement. Son équipe avait donc réservé le vaste Northunderland State Convention Center, pour un meeting de questions-réponses.
Trois heures avant le début annoncé du meeting, des files d’attente commencèrent à se former devant la salle. La salle fut très rapidement remplie de sympathisants comme d’indécis. À l’entrée, la vente de goodies fut très rapidement prise d’assaut et les stocks furent vite épuisés.
La foule brandissant des pancartes à la gloire de la whip progressiste fut alors plongée dans le noir et un écran derrière la scène diffusa une vidéo.
Dès la fin de la vidéo, les spots éclairèrent la scène et une jeune trentenaire arriva sur la scène, un micro à la main.
Mesdames et messieurs, quel bonheur de vous voir réunis ce soir pour ce grand évènement. Je ne vous fais pas attendre plus longtemps, je vous demande un tonnerre d’applaudissements pour la représentante de Two Rivers et prochaine Présidente de la Fédération Unie, Nancy Powell!
La candidate fit son apparition sous les applaudissements de la foule. Elle salua chaleureusement la speaker puis elle déambula quelques instants sur la scène pour saluer les premiers rangs et adresser des signes de la main à diverses personnes dans le public. Elle prit ensuite place derrière le pupitre.
Bonsoir à tous!
Merci À tous d’être venus pour cet évènement qui, je l’espère, sera l’occasion pour vous d’obtenir des réponses aux questions que vous vous posez sur notre projet. Que vous soyez militants, convaincus, sympathisants, indépendants hésitants ou conservateurs intrigués, vous êtes tous les bienvenus ce soir! Car je ne suis pas candidate à l’investiture progressiste mais à la présidence de toute la Fédération! J’espère bien sûr que cet évènement sera une occasion d’aborder les sujets de fonds qui préoccupent les fédérés, loin des joutes attendues par les commentateurs. Commençons sans plus attendre! Monsieur?
Un micro fut donné à un quinquagénaire au quatrième rang. Celui-ci se leva pour poser sa question.
Représentante Powell, vous êtes représentante depuis plus de 30 ans. N’estimez-vous pas que c’est trop et que l’on devrait limiter les mandats?
Je comprends cher Monsieur qu’il vous paraisse important d’éviter que le pouvoir reste concentré entre les mêmes mains trop longtemps. Effectivement, la limite du nombre de mandats pourrait être une solution.
Maintenant, je ne suis pas favorable à une limite pour toutes les fonctions. Je suis, vous l’avez rappelé, représentante de longue date. La durée de mes mandats aurait pu être limitée, les électeurs de ma circonscription en avaient le pouvoir. Or, ils m’ont réélu à 14 reprises, et avec des scores sans appels. Par exemple, j’ai gagné un quinzième mandat avec 61,8% des voix lors des dernières mi-mandats. Je pense que limiter le nombre de mandats quand c’est un mandat donné de manière directe par les électeurs est contre-productif. Les électeurs ont le choix. Si un élu est compétent et apprécié des électeurs, pourquoi le remplacer et l’empêcher de se représenter? Je pense que les électeurs sont assez grands pour décider seuls, et au cas par cas, de limiter les mandats. Cependant, je pense que nous pourrions instaurer une limite pour les sénateurs qui ne sont, eux, pas élus au suffrage universel direct. Car rien n’empêche un sénateur décrié de rester en poste pendant plusieurs mandats. Dans ce cas, la limite de mandat pourrait être une option à étudier en effet, avec une limite aux alentours de trois mandats .
En bref, quand les électeurs ont le choix, je suis partisane de leur laisser, d’autant qu’il existe également des primaires pour permettre aux électeurs d’un camp de demander une alternance sans donner sa voix au camp adverse. Cependant, nous pouvons effectivement instaurer une limite quand les électeurs n’ont pas leur mot à dire et que la présence au Sénat dépend de l’amitié que vous porte le gouverneur ou de la liste des contacts que vous avez au sein de la majorité à la Législature d’État.
Le sénateur Callahan a fustigé ce matin l’absence d’ouverture de commissions sénatoriales demandées par des sénateurs progressistes. Le soutenez-vous dans cette démarche.
Pleinement. Le rôle du Sénat est notamment de contrôler le pouvoir exécutif. Et malgré des demandes explicites d’un sénateur, en l’occurrence du sénateur pour Arcadia James Callahan, le pouvoir exécutif refuse au Sénat son rôle. Le Sénat a le pouvoir de mener des commissions et le sénateur Callahan en a demandé deux, et aucune réponse n’a été formulée, ni par la Vice-Présidente Reid, ni par le Président pro tempore du Sénat, Charles Douglas. Et nous ne voyons pas trop souvent ces personnes ailleurs et leur haut niveau d’occupation ne semble pas pouvoir être un prétexte.
De plus, j’ajouterais qu’il ne s’agissait pas de commissions sur des sujets très futiles. Le sénateur Callahan voulait étudier la question de la diplomatie fédérée avec Narois, ce qu’il n’a donc pas pu faire mais il a tout de même du voter un traité avec cet état insulaire. L’autre question, encore plus importante, étant celle de la pauvreté et des leviers du pouvoir fédéral pour la combattre. Au vu de l’action du Président McCarthy et de son administration sur le sujet, absolument inexistante, on comprend tout à fait que la Vice-Présidente n’ait pas souhaité l’ouverture de cette commission parlementaire. Donc oui, je soutiens le sénateur Callahan dans sa démarche car le Sénat doit pouvoir contrôler l’exécutif, c’est son rôle. Et l’administration McCarthy doit accepter que le Congrès prenne la main sur des sujets comme la pauvreté quand son administration de démarque par son inaction.
Représentante Powell, en quoi pensez-vous avoir les qualités pour être notre Présidente?
Alors, je suis comme nous l’avons évoqué précédemment une élue de Two Rivers, élue à 15 reprises par les électeurs de ma circonscription. J’ai donc une expérience et une légitimité que m’ont donné les électeurs en me faisant confiance élection après élection. Je pense que ces années passées au Capitole me donnent une bonne connaissance de nos institutions qui me permettront d’avoir les meilleurs rapports que possible avec le Capitole, ce qui est primordial. De mon expérience de représentante, je garde de nombreux contacts au sein du Capitole qui seront de bons et indispensables relais entre la President’s House et le Congrès. J’ai également beaucoup appris de la Présidente Campbell avec laquelle j’avais d’excellents et réguliers rapports. Je pense enfin avoir une bonne connaissance des sujets, par à nouveau mon expérience de parlementaire, ainsi que par ma capacité à m’entourer des personnes les plus qualifiées et compétentes dans l’exercice de mes fonctions. Je ne prétends pas être parfaite, loin de là, mais j’ai l’honnêteté de l’admettre et donc de m’entourer de personnes qui m’apportent quand j’ai des lacunes.
Représentante Powell, pourquoi seriez-vous mieux placée que vos concurrents pour unifier le Parti Progressiste?
Parce que c’est mon métier! Je suis la chef d’un groupe parlementaire au Capitole. Moi rôle est d’assurer la cohésion des élus du parti. J’ai toujours travaillé à ce que les progressistes soient unis afin que nous puissions faire avancer le pays depuis le Capitole. Et puis, entre nous, je n’aurais pas gagné mes 15 dernières élections au poste de représentante sans l’unité des progressistes de ma circonscription, que ce soit des socialistes ou des modérés. J’ai d’ailleurs été ralliée dans cette course par plusieurs élus du Congrès et il suffit de voir chaque jour les dizaines de personnes qui entrent dans nos permanences aux quatre coins du pays pour soutenir notre mouvement pour voir qu’il y a une dynamique de rassemblement. De plus, nous l’avons déjà évoqué, l’honorable déclaration du Gouverneur Rutherford montre que l’unité des progressistes est en marche en vue de l’élection générale. Donc je pense avoir prouvé ces dernières années ma capacité à unifier les progressistes et je souhaite mettre cette expérience à profit pour gagner l’élection présidentielle.
Madame Powell, l’accès aux études supérieures est un thème récurrent dans le débat public. Comment concevez-vous cet accès sous votre présidence?
Vous faites effectivement bien de soulever cette question, qui est omniprésente dans le débat public de ces dernières années. En effet, de trop nombreux jeunes ne peuvent pas se payer décemment des études supérieures et doivent donc renoncer. Nous le savons, le coût des études est faramineux et les jeunes sont contraints, si leurs conditions leur permettent de l’obtenir, de quémander auprès des banques un prêt étudiant qu’ils traînent ensuite comme un fardeau tout au long de leur vie active. Et encore, ce poids est supportable si vous finissez par obtenir un diplôme et un emploi grâce à ce dernier. Alors, il n’est pas supportable que dans le pays qui est le notre où il existe tant de richesses, des étudiants hypothèquent leur vie pour étudier.
Je n’ai jamais caché depuis le début de cette campagne vouloir faire la politique du plus grand nombre pour réintégrer les populations les plus pauvres dans le système de notre nation. Donc cela passe par une grande démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur. Pour que cette politique soit efficace, nous devons avoir une politique cohérente à l’échelle fédérale. Car aujourd’hui, il y a une disparité dans les états progressistes où certains gouverneurs ont décidé de prendre des mesures audacieuses pour la démocratisation. Mais chez les voisins conservateurs, ce n’est pas forcément le cas. De fait, nous créons des états avec des universités de « pauvres » et des états avec des universités de « riches ». Seule une politique fédérale peut permettre donc une démocratisation égale sur le territoire. Je proposerais un remboursement par l’état fédéral de 20% des frais d’entrée dans toutes les universités d’état avec une obligation pour les états de rembourser entre 10% et 30% de ces frais. Cela permettra aux états ayant mis en place ces dispositifs de faire des économies et évidemment d’harmoniser cet accès sur tout le territoire.
Représentante Powell, quelle est votre position sur la peine de mort?
Je suis opposée sur un plan personnel à la peine de mort. Je pense que nous ne pouvons pas compenser la barbarie par la barbarie. Je pense que nous ne pouvons pas accepter de rentrer dans la logique des criminels. Mais, je le sais, encore beaucoup d’états possèdent encore la peine capitale dans leur arsenal de sanctions pénales, qu’ils l’utilisent ou non. Northunderland en fait malheureusement partie. Maintenant, il s’agit là d’une compétence des gouverneurs et, comme sur plusieurs autres sujets sociétaux comme le mariage homosexuel, je n’envisage pas d’empiéter sur les compétences accordées par la Constitution aux gouverneurs. Cependant, je soutiendrais de toutes mes forces les candidats progressistes aux élections gouvernatoriales qui proposeront une abolition de la peine de mort, même si des élus conservateurs comme Adriana Florez ont eu le courage d’agir contre la peine capitale. J’ai toujours souhaité respecter la Constitution de mon pays qui définit équitablement les prérogatives de chacun et je ne compte pas abuser des prérogatives présidentielles. Chacun son rôle et la peine capitale est, malheureusement, une compétence des gouverneurs de chaque état. Cela ne m’empêchera en rien de prendre position de manière forte pour les droits humains et donc pour l’abolition dans un maximum d’états de la peine de mort, ou du moins l’arrêt définitif de son utilisation.
Madame Powell, que souhaitez vous faire pour aider les agriculteurs en difficulté de ce pays?
Je veux effectivement porter une assistance au secteur agricole, tant pour aider ses acteurs à prospérer que pour la mener intelligemment vers un mode de production plus durable et plus écologique. Vous l’avez dit, de nombreux agriculteurs sont en difficulté et ne vivent pas décemment de leur travail, pour des raisons tarifaires notamment. J’aurais largement l’occasion d’y revenir dans cette campagne mais je pense que nous devons d’abord protéger les agriculteurs des lourdes variations des tarifs de leurs productions, trop influencés par des évènements parfois à l’autre bout du monde. Je veux également encourager la mutualisation et la conversion écologique des parcelles agricoles. Nous allons créer un fond fédéral de 10 milliards de Thaler annuels afin de soutenir, sur dossiers, des projets allant dans le sens d’une mutualisation des moyens, d’une hausse du niveau de vie des agriculteurs ou d’un modèle de production plus écologique. En bref, je pense que nous devons davantage aider les agriculteurs, eux aussi trop souvent oubliés des grandes décisions politiques de ces dernières années. Nous devons accompagner, sans coercition, la transformation écologique des exploitations agricoles fédérés, tout en les protégeant davantage des aléas des productions mondiales et de la variation des cours dont il sont beaucoup trop dépendants.
Un militant reprit à cette dernière intervenante le micro tandis que Nancy but un verre d’eau avant de conclure.
Je veux maintenant tous vous remercier d’être venus et d’avoir permis, je l’espère, un éclaircissement de mes positions sur plusieurs sujets. Je voudrais simplement conclure en rappelant à chacun l’enjeu de cette primaire dans votre bel état de Northunderland. Cet état est traditionnellement un état conservateur. Pourtant, il est essentiel de choisir le candidat le plus à-même de s’imposer partout dans le pays. Nous pouvons gagner y compris dans des états conservateurs si nous sommes une candidature rendue très légitime par un vote fort lors des primaires. Les progressistes ont failli enlever cet état et celui de Richmond lors des dernières élections présidentielles. Cette fois-ci sera la bonne si nous parvenons à rassembler largement dès les primaires autour d’un projet pragmatique et rassembleur. Je sais porter un projet conçu avec des experts et soutenu par de nombreux membres du Congrès qui répond à ces critères. Ce vote vous appartient désormais chers concitoyens et c’est à vous qu’il revient de légitimer un projet.
La foule se leva d’un seul pour applaudir sa candidate, qui continua de saluer le public alors qu’arrivait sur scène quelques élus du Congrès et de la Législature d’état venus soutenir leur championne.
Ancienne Représentante de la Fédération-Unie
- Melanie Barton
- Citoyen·ne
- Messages : 85
- Enregistré le : jeu. 3 déc. 2020 23:56
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Meeting à Olympia
Vendredi 2 avril 187
Melanie Barton avait décidé de clore sa campagne à Olympia, la plus grande ville de l’État qui avait également la bonne idée d’être une des moins conservatrices des métropoles locales.
Elle avait rassemblée ses partisans dans le Palais des Congrès de la ville et se préparait à monter sur scène pour clore cette campagne. Face à une salle déjà ambiance, elle reçut une véritable ovation à son arrivée derrière le pupitre. Elle entama son discours quand la foule fut plus silencieuse.
Bonsoir Olympia !
Quel bonheur que de vous retrouver ici ce soir, si nombreux et déterminés à apporter au Northunderland le changement qu’il mérite. Quelle joie que de vous voir si enthousiastes à l’idée de transformer cet État pour lui apporter le véritable souffle de modernité et de progrès dont il a désespérément besoin.
Cette modernité, je ne suis logiquement pas la seule à la proposer dans cette campagne. Mon adversaire conservateur vous propose également de moderniser cet État, de lutter efficacement contre la pauvreté ou de défendre les salariés. Mais il a eu 12 ans pour le faire. Il a eu 12 ans pour offrir une vie meilleure aux habitants du Northunderland et beaucoup de ceux que je rencontre ne voit pas de changements majeurs. Le Gouverneur Fryson a donc échoué à faire entrer cet État dans la nouvelle ère qu’il mérite et c’est pour cela que je vous propose de le remplacer.
Quelques huées pour le Gouverneur sortant se mêlèrent aux applaudissements pour la candidate.
Je porte devant vous un projet. Il se veut résolument impactant pour vos vies. Depuis trop d’années, la lassitude gagne les électeurs. Beaucoup d’électeurs ont fini par renoncer à l’idée de voter car cela n’impacterait par leur quotidien. Je veux prouver pendant ces 6 prochaines années passées à gouverner cet État que si, le pouvoir politique peut véritablement améliorer la vie des gens.
Nous commencerons par instaurer une véritable paix sociale entre les habitants de cet État. Aujourd’hui, de nombreux membres de communautés tribales demandent une extension de la reconnaissance de leurs terres. Nous avons largement assez de place dans cet État pour tous cohabiter pacifiquement. C’est pourquoi je veux étendre la reconnaissance des territoires tribaux à des comtés autonomes, sur le modèle de ce qui a été fait par l’État de Two Rivers il y a plusieurs années déjà.
Mais la paix sociale passe également par un sentiment de sécurité pour les habitants de cet État. Je sais parler ici d’un sujet dangereux. Nous connaissons l’influence des lobbies en faveur des armes dans cet État et je ne doute pas qu’ils financent activement mon adversaire pour me faire perdre. Mais je ne veux pas parler à ces organisations. Je veux vous parler à vous, citoyens de cet État. Ne croyez-vous pas que les criminels devraient être éloignés des armes? Pensez-vous vraiment que des individus dangereux doivent avoir à leur disposition des armes létales? Il n’est pas question de mépriser le Second Amendement. Il n’est pas question de retirer leurs armes aux chasseurs comme s’est amusé à le sous-entendre le Vice-Président Caldwell. Il est question de garantir aux citoyens de cet État qu’ils ne seront pas tués par des criminels qui se seront procurés légalement des armes à feu. Malgré les cris horrifiés des lobbies pro-armes, pensez-vous vraiment qu’il s’agisse d’idées radicales à combattre absolument?
La foule scanda de grands « Non » sur fond d’applaudissents.
Limiter la circulation des armes à feu pour les criminels, c’est également rendre un grand service à notre police. Nous connaissons tous dans nos amis et dans nos familles des braves citoyens qui servent courageusement dans nos forces de l’ordre. Veut-on voir leur mission rendue plus difficile et plus dangereuse par la prolifération d’armes à feu dans les mains des criminels? Gouverneure, je proposerai la création d’un fond pour racheter aux citoyens qui le souhaitent leur arme à feu pour en faire don à notre police et à notre garde nationale. Il n’est pas question de vous prendre vos armes. Mais si vous voulez contribuer à l’apaisement de notre société et de notre État, vous devez pouvoir participer.
Pour poursuivre au sujet de notre Garde Nationale, nous connaissons tous là encore au moins une personne qui y officie. À titre personnel, je suis très fière que mon fils de 22 ans se soit engagé il y a 6 mois. Mais en tant que mère, je suis également inquiète pour sa vie de vétéran. Beaucoup de ces vétérans ont un sentiment terrible d’être abandonnés par les autorités et de ne pas être remerciés pour l’incroyable service qu’ils rendent à leurs compatriotes. C’est en grande partie vraie. C’est pour cela que j’ai travaillé avec le Congrès à un texte salué de manière bipartisme pour étendre les droits des vétérans, et étendre la coverture santé dont ils bénéficient à leur famille. Mais ce combat n’est pas achevé. La question de la réinsertion professionnelle de nos vétérans n’est pas réglée par ces mesures. C’est pour cela que, élue Gouverneure, j’instaurerai une bourse de 1000 Thaler pour financer les études des vétérans qui souhaitent obtenir de nouveaux diplômes pour mieux réussir leur réinsertion dans la vie active.
Melanie profita d’une nouvelle salve d’applaudissements pour adresser un sourire à sa famille et à son fils qu’elle venait de citer.
Je veux également que les citoyens de cet État aient accès à une justice moins discriminante et aux réponses plus proportionnées face aux délits et crimes. Nous sommes profondément respectueux de la personne humaine et nous souhaitons donc limiter grandement l’usage de la peine de mort en ne la restreignant qu’aux crimes les plus graves. Nous devons également faire preuve d’intelligence dans notre réponse aux plus petits délits. Nous abolirons la possibilité de prononcer des peines d’incarcération de moins de 3 mois. Ces peines n’ont pas de réelle utilité sur bien des plans. Si l’individu est dangereux pour la société, il doit être incarcéré plus longtemps. Sinon, il est inutile de forcer sa rencontre avec des criminels ayant commis des méfaits bien plus importants que les sien dont il pourra s’inspirer une fois libéré.
Faire entrer notre État dans la modernité, c’est également accepter des moeurs que les grands pays développés ont. Le droit à l’avortement ne doit aujourd’hui plus être discuté. Les femmes ont, partout dans les grandes nations de ce monde, acquis ce doit, souvent au prix de grandes luttes. L’État du Northunderland doit le garantir comme ailleurs. Je comprends qu’il s’agisse d’une déclaration par forcément populaire ici mais si nous voulons rétablir la confiance dans la vie politique, les candidats doivent assumer clairement leurs positions et c’est ce que je choisis de faire. Dans la même logique, nous ouvrirons enfin le mariage aux couples de même sexe. La moitié des États de la Fédération continuent encore de l’interdire, montrons nous audacieux et avant-gardistes parmi les États dits conservateurs en ouvrant le droit au mariage à tous. Si nous voulons une égalité réelle entre les citoyens, nous devons mettre en place des lois applicables à tous sans distinction. Nous ne forçons personne à rien mais nous voulons accepter chacun tel qu’il est.
Applaudissements pour la congresswoman.
Cela ne dit pas nous empêcher pour autant d’être fiers de nos traditions. Depuis de longues décennies, l’agriculture est l’un des piliers de notre économie. Nous sommes fiers d’être un État d’agriculteurs. Mais nous devons prendre garde à une menace réelle contre notre agriculture. Les groupes agro-alimentaires prennent de plus en plus de place. Ils achètent de plus en plus de parcelles en mettant la pression à nos agriculteurs. Ces-derniers doivent pouvoir trouver auprès du gouvernement un soutien et c’est ce que je leur promet aujourd’hui, un soutien inconditionnel de ma part et de mon gouvernement à ces agriculteurs qui payent des impôts pour avoir un soutien qu’ils n’ont trop souvent plus, face à des conservateurs qui leur répondent de laisser jouer le jeu de l’économie de marché. Je suis une capitaliste, je ne m’en cache pas. Mais quand les enjeux sont aussi grands, il faut savoir se lever et défendre nos agriculteurs. Ils ont besoin de nous et nous les défendrons. Nous nous engagerons pour la rémunération des agriculteurs quand leurs marchandises sont achetées par la grande distribution et nous nous battrons pour que les agriculteurs qui veulent garder leurs parcelles sans pression de grands groupes puissent le faire.
Si nous voulons améliorer la vie des citoyens de cet État, nous devons également répondre à leurs attentes légitimes en matière de santé. Pour beaucoup d’entre vous, aller chez le médecin coûte très cher et certaines opérations ou certains produits indispensables sont hors de prix, même quand on est couvert par une assurance. Les grands groupes pharmaceutiques prennent un grand plaisir à pratiquer chez nous des tarifs mirobolants. Ceux qui habitent le nord de notre État ont parfois la chance de se fournir en médicaments au New Libertland. mais ce ne peut pas être une réponse d’un gouvernement que de dire « Allez acheter à l’étranger, ça vous reviendra moins cher ». Nous devons répondre avec les armes que nous avons, à savoir la législation et nous proposons un encadrement par la loi des tarifs pratiqués par les grands groupes pour rendre la santé accessible à chacun, sans que notre État ne s’endette en instaurant le Medicare for All.
Ovation.
Nous allons également travailler à l’amélioration des conditions de travail. Comme moi, une majorité de sympathisants progressistes de cet État a choisi de soutenir Pete Page lors de sa campagne présidentielle. Il avait le mérite de proposer de ombreuses mesures en faveur des travailleurs et de leurs droits que je suis heureuse de reprendre aujourd’hui dans ma course au Gouvernorat. Nous commencerons par interdire des pratiques hostiles de certains employeurs qui cherchent à amoindrir l’influence syndicale dans leur entreprise. Non, licencier un employé pour des activités syndicales comme l’appartenance à un syndicat ou une grève ne sera plus possible et sera criminalisé. Le droit des syndicats à exiger des rencontres avec les employeurs, le droit de constituer des caisses solidaires pour financer des grèves ou le droit de réunion seront garantis par une loi d’État si vous choisissez une majorité progressiste pour notre Législature d’État.
Nous lancerons évidemment de nouvelles mesures pour améliorer directement votre pouvoir d’achat. Nous établirons un salaire minimum à 10 Thalers pour garantir à tous les salariés de cet État un salaire qui permette de vivre et surtout, d’éviter les changements perpétuels de normes fédérales avec les suppressions régulières du salaire minimum par les conservateurs du Congrès. Dans la même volonté de garantir un pouvoir d’chat minimum à chacun, nous exonérerons de taxe à la vente les denrées alimentaires issues de l’agriculture northunderlandaise. Nous devons non seulement protéger nos agriculteurs de la concurrence, non seulement garantir à nos enfants une alimentation saine et équilibrée mais également participer à une baisse des coûts des produits alimentaires qui bénéficiera aux familles de notre État.
La foule applaudit à tout rompre sa candidate alors que des pancartes « Real changes with Barton » étaient brandies aux quatre coins de la salle.
Alors, mes très chers concitoyens, le moment est désormais venu de voter pour un changement. Pendant 12 ans, le Gouverneur Fryson n’a pas réussi à changer vos vies et je ne vois pas comment il pourrait soudainement parvenir à le faire pendant son troisième et dernier mandat. Il est grand temps de choisir un nouvel horizon pour le Northunderland pour que notre État revienne aux premières places dans tout les domaines. Montrons que nous sommes peut-être la « dernière frontière » comme nous sommes affectueusement surnommé, mais que nous ne sommes pas celle du progrès et de la prospérité!
Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse ! Et qu’il bénisse la Fédération-Unie et le grand État du Northunderland !
La clameur redoubla encore d’intensité tandis que la candidate saluait la foule depuis la scène, rejointe par sa famille. Après 5 minutes sur la scène, tous regagnèrent les coulisses pour attendre les résultats du scrutin.
Ancienne Représentante de la Fédération-Unie
Chirper™ - Biographie - Résidence
- Gaspard Fischer
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Olympia, Northunderland
13 mars 211
Gaspard Fischer commença sa tournée électorale au Northunderland. Le gouverneur voulait renforcer sa base électorale dans son État pour donner la tonalité de sa campagne. Celle-ci se voulait populiste et pro-buisness. Fischer était un homme d’affaire et cela se verra dans sa campagne dans le style et dans les propositions. Le gouverneur de la “dernière frontière” croit en sa possibilité de victoire, que ce soit au primaire ou à la présidentielle.
C’est donc dans le fameux Northunderland State Convention Center que Fischer avait organisé son premier meeting de campagne. La foule était nombreuse du fait de la popularité du gouverneur dans son État auprès de l’électorat conservateur. Les journalistes n’avaient pas manqués de venir capturer des images et des propos du futur président candidat.
Après plusieurs minutes d’attentes une musique de campagne à l’accent épique se lança. Des projecteurs rouges et bleus illuminèrent la scène alors que le candidat rentra enfin. Il décida de rentrer coté spectateur, du fond de salle. Sur son passage il serra un nombre incalculable de mains et pris de nombreuses photos.
Une fois sur scène le candidat se recoiffa et replaça son petit-micro accroché à sa veste lui permettant de s’adresser à la foule sans pupitre ni micro à la main.
Mes chers amis, quelle ambiance !
On dirait presque que vous voulez vous débarrasser de l’actuel Président progressiste afin de mettre un vrai patriote au pouvoir, quelqu’un qui n’a pas peur des conventions ni de la bien-pensance et qui est capable de redresser ce pays !
Évidement, c’est ce que vous voulez et ça tombe bien car c’est exactement ce que je vous offre ! Chez moi, pas de politique de la poule mouillée ou du filet d’eau tiède. Vous ne me verrez pas me corrompre avec les progressistes en votant pour la nomination d’un juge progressiste pro-life, c’est à dire pro-mort, et anti-arme. Et si vous pensez que je vise une personne en particulier en disant cela, vous avez raison ! Vous ne me verrez d’ailleurs pas non plus user de fraudes ou de tricheries pour remporter une quelconque élection. Je n’en ai pas besoin, moi je fais campagne avec les tripes et l’amour de mon pays au coeur et je sais que parler vrai au peuple c’est la seule façon de l’emporter et c’est ce que je ferais dans cette primaire puis durant l’élection présidentielle.
Alors, avant même le début de la campagne j’ai vu naitre de partout des appels aux rassemblements de notre famille politique. Oui, il faut rassembler les électeurs et les élus conservateurs autours d’un programme clair et ambitieux. Mais pour rassembler, il faut être exemplaire. Durant ma carrière d’élu politique, en tant que gouverneur de notre État, j’ai toujours respecté les lois de notre pays. Jamais vous ne me verrez piocher dans les caisses publiques, jamais vous ne me verrez me livrer à des abus de pouvoirs. Je peux vous le dire, et ma carrière le prouve, je saurais rassembler et donner à chacun la place qui lui revient.
Cela dit, je voudrais vous parler d’une mesure phare de mon programme. Je veux vous parler de la protection de la propriété privée. Avec moi, ce sera simple et efficace : Vous vous attaquez délibérément à la propriété privé de quelqu’un; c’est une peine de prison ferme de 2 ans minimum et automatique. Autrement dit et concrètement, une petite frappe vous brule votre voiture c’est directement la prison. Autre exemple, des sdf squattent votre maison secondaire et bien c’est automatiquement la prison. On est pas chez les vakémistes, ici la propriété privée c’est sacrée car c’est le fondement de la démocratie. Si on laisse cette propriété privée être attaqué impunément alors on fragilise l’essence même de notre État et on met en cause la liberté et la démocratie. Peut-être que les socialistes considèrent que ce n’est pas grave, moi je pense que si et c’est aussi le cas d’une écrasante majorité de nos compatriotes.
Il poursuivit son meeting de campagne avant de conclure et de profiter d'un petit bain de foule pour donner aux journalistes de belles images et aux militants des souvenirs inoubliables dans les bras de leur gourou favori.
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