Notre armée a son rôle très important à jouer dans la lutte contre le terrorisme à l’échelle internationale. Je soutiens par ailleurs une meilleure coopération entre eux des membres de la Coalition des États Libres contre le terrorisme. Cela ne doit cependant pas nous détourner d’autres alliés potentiels sur cette question qui sont membres d’autres factions internationales.
Nous devons bâtir une vraie force conjointe internationale contre le terrorisme avec toutes les nations démocratiques qui voudront se joindre à nous. En premier lieu, je pense au Saphyr et à la Lysennie qui sont des partenaires avec qui nous avons toujours travaillé dans la confiance, et avec qui je pense possible de bâtir une vraie force commune anti-terroriste.
Notre armée est la plus forte du monde mais nous ne vaincrons le terrorisme que si nous sommes unis dans ce but.
Ceux qui servent l’armée fédérée sont des héros qui méritent absolument toute notre reconnaissance. C’était le fond de mon message adressé à Jenifer, une femme d’un soldat actuellement déployé à l’étranger qui m’a interpelé lors du Town hall meeting que j’ai tenu à Windtown ce matin. Mais des mots, des médailles et de la reconnaissance ne suffisent pas. Le mari de Jenifer est engagé depuis 2 ans dans les Marines et a prévu de revenir à la vie civile dans un an. En quittant ainsi l’armée après 3 ans de service, il n’aura pas droit à la pension minimale de 950 Thalers réservées aux vétérans ayant servi 10 ans au moins.
Quelle injustice ! Bien sûr, ceux qui ont servi pendant plus de 10 méritent notre respect et sont nos héros nationaux, ça ne fait aucun doute. Mais ceux qui ont fait le choix courageux de s’engager pendant deux, quatre ou huit ans doivent aussi avoir notre reconnaissance, et une reconnaissance qui dépasse les simples mots que j’ai prononcé à Jenifer, ou que j’écris sur Chirper aujourd’hui.
Nos vétérans méritent donc plus d’attention et donc un État plus présent à leur côté. Le Département de la Sécurité Territoriale doit être plus présent pour eux, ça ne fait aucun doute. Mais surtout, et c’est ce que j’ai promis à Jenifer, mon Administration soutiendra au Congrès une loi qui permettra d’étendre cette pension minimale de 950 Thalers aux vétérans ayant servi aux moins deux ans dans nos forces armées et non plus 10 ans. En cela, nous irons plus loin que l’Administration Chapman qui a certes étendu cette couverture, mais uniquement de manière ponctuelle. Nous ne pouvons pas nous contenter de mesures ponctuelles, nous devons aussi garantir que les jeunes qui s’engagent aujourd’hui dans l’armée auront à leur retour dans quelques années la reconnaissance qu’ils méritent.
La polarisation du débat politique et la tension qui en découle est probablement l’une des plus grandes menaces pour notre pays. A priori inoffensive, elle représente un risque réel de fracture de notre pays et, en tant que Commandant en Chef, c’est la première chose contre laquelle un Président doit se battre.
J’ai fait de la réunification nationale l’une des grandes causes de mon engagement politique. Une vie politique qui tourne autour de deux grands partis ne doit pas empêcher que des pragmatiques des deux rives se parlent et travaillent ensemble pour le bien du pays.
Je l’ai déjà dit, je suis plus proche de certains conservateurs que de certains progressistes. Je pense fermement que nous pouvons accomplir de grandes choses si nous acceptons de travailler sans sectarisme et avec tous !
J’entends beaucoup dire que le travail bipartisan ne mène pas à de grands changements dans la vie des fédérés et que donc la modération au sein du Parti Progressiste n’est pas la bonne option. Mais proposer une plateforme modérée, c’est avant tout proposer une plateforme réaliste qui pourra se transformer en changements concrets dans la vie de nos compatriotes. Les soutiens d’une plateforme plus radicale s’exposent à l’opposition du Congrès. Car une plate-forme modérée présente un avantage immense : son application ne dépend pas uniquement du parti majoritaire à la chambre. Un programme modéré, il peut être appliquée par des chambres à majorité conservatrice comme progressistes.
Au contraire, un programme radical nécessite une majorité progressiste large que nous ne sommes pas sûre d’avoir. Et surtout, toutes les législations adoptées par un Congrès progressiste serait susceptible d’être abrogées dès la perte de la majorité.
Alors à moins de ne gouverner qu’au moyen d’ordres exécutifs, une plateforme radicale ne peut pas réellement apporter des changements sur le long terme à nos concitoyens. Et j’assume de proposer un programme plus modéré mais qui apportera des changements concrets sur le long terme.
Depuis le début de cette campagne, je ne cesse de répéter, car c’est vrai, vouloir tout mettre en oeuvre pour battre le terrorisme dans le monde. Cela ne pose pas la question de l’après. En Idylénie particulièrement, notre politique ne peut pas consister seulement en l’envoi de bombes et de drones. La question de la pauvreté, le sentiment d’abandon de certaines populations et la défiance envers les gouvernements locaux sont des facteurs qui créent un terreau favorables aux terroristes qui peuvent donc s’implanter comme ils le souhaitent.
Anéantir un groupe terroriste, c’est un noble but et c’est celui que nous poursuivrons pendant 4 ans. Mais nous ne pouvons pas nous arrêter là. Nous devons mettre les moyens pour éviter, autant que faire se peut, de créer les conditions de création d’un nouveau groupe terroriste.
Nous devons donc assister le continent idylénien dans son développement social, économique et humain et nos nouvelles positions en Asnaywana du Nord nous aiderons à le faire plus facilement.
Les petites entreprises de notre pays souffrent beaucoup trop de la fiscalité, mais aussi et surtout des démarches passées à remplir des documents pour payer des impôts. Dans notre pays, les petites entreprises perdent beaucoup trop de temps et d’argent dans des démarches administratives. Nous voulons les simplifier pour que les entreprises ne soient pas freinées dans leur volonté d’embaucher par ce genre d’obstacles.
Mais nous voulons d’autres mesures pour que la santé des entreprises soit meilleure de manière générale. Nous allons entamer une réforme de l’impôt sur le revenu des entreprises pour abaisser les impôts sur les 80% des entreprises les plus petites. Nous devons leur permettre d’embaucher davantage de personnes et de contribuer encore plus à la richesse de cette nation !
En visite dans une centrale hydroélectrique près de Stoney Falls, j’ai eu la chance de pouvoir évoquer mon plan pour la politique énergétique. Mon objectif, c’est que notre pays soit indépendant en matière énergétique en l’an 200. Nous ne pouvons pas nous permettre, ne serait-ce que pour la sécurité nationale, de rester dépendants des autres pays, fussent-ils des alliés.
Pour arriver à cet objectif en l’an 200, il faudra une politique stable qui ne changera pas avec chaque majorité à la Chambre. C’est pour cette raison que nous devrons discuter avec les conservateurs pour construire un plan qui convienne à la majorité des deux partis pour garantir que notre politique continue de suivre le même chemin pendant huit ans.
Ce plan comprendra un premier volet, très important, qui visera à réduire la consommation énergétique des fédérés et j’aurais le temps d’y revenir dans cette campagne.
Nous ferons également le maximum pour augmenter notre production d’énergie. Nous arrêterons de remplir inutilement la réserve stratégique de pétrole et nous faciliterons les démarches pour obtenir une autorisation de forer en mer. Toutefois, afin de connaître l’étendue de notre exploitation de nos ressources, je chargerai dès le premier jour de ma Présidence le Département de l’Intérieur de me remettre au plus tôt un rapport sur l’état de nos réserves dans le but de les utiliser avec justesse.
Enfin, le troisième volet de ce plan diversifiera nos sources d’énergie en augmentant le nombre de centrales nucléaires, ainsi qu’en favorisant l’essor de l’énergie hydroélectrique, dans le but d’être le moins fragilisé possible par un dysfonctionnement provisoire d’une de nos sources d’énergie.
Je veux remercier mes très nombreux supporters qui m'ont apporté leurs suffrages. Avec 13 000 voix de retard, nous sommes ce soit battus dans la primaire de Northunderland. Même si je ne peux pas être pleinement satisfaite de ce résultat, je ne peux m'empêcher de souligner que nous avons gagné 76 000 voix par rapport à la même primaire il y a quatre ans. À ce stade de la compétition, nous n'avions pas de délégués, j'étais considérée comme une paria et nous comptabilisions 300 000 voix de moins qu'aujourd'hui.
Notre campagne rassemble plus qu'il y a quatre ans. Et c'est la raison pour laquelle je crois fermement que nous allons gagner cette investiture mais surtout cette élection présidentielle. Et cela commencera avec nos succès de demain !