Midterms 189 : les conservateurs consolident leur majorité à la Chambre des Représentants
Nouvelle composition de la Chambre des Représentants ainsi que le nombre de représentants progressistes et conservateurs envoyés par État.
Le parti de la Présidente Chapman remporte aisément les élections de mi-mandat face au Parti Progressiste. Cette victoire permet aux conservateurs de consolider leur majorité à la Chambre des Représentants, quatre ans après avoir repris le contrôle de la chambre basse. Cette domination conservatrice s'arrête malgré tout au portes du Sénat où les progressistes sont en bonne voie pour en prendre le contrôle.
Deux ans après la réélection de la Présidente Chapman, les fédérés ont été appelés aux urnes ce mardi pour désigner leurs représentants au Congrès lors des élections de mi-mandat. A cette occasion, la totalité - soit 565 sièges - de la Chambre des Représentants, un tiers - soit 32 sièges - de ceux du Sénat, ainsi que le poste de Gouverneur de Fort Oak sont remis en jeu. La participation est en baisse par rapport aux dernières élections il y a deux ans. Rien de bien surprenant puisque les élections de mi-mandat ne mobilisent pas autant que les élections présidentielles. Malgré tout, le Parti Conservateur remporte le suffrage avec 77 043 551 électeurs (55,87%) tandis que 60 845 878 électeurs (44,13%) ont fait le choix des candidats du Parti Progressiste.
Ces élections sont les dernières à se tenir sous l'ère de l'administration Chapman. Historiquement, elles sont plutôt défavorables au parti du Président, à quelques exceptions près. Cette année en est une puisque le Parti Conservateur consolide une majorité déjà forte acquise il y a deux ans lors de la réélection de la Présidente Chapman. Ce succès électoral est accueilli avec ferveur dans le camp de la droite fédérée qui voit en la nouvelle composition de la Chambre des Représentants une occasion en or pour terminer la mise en place du projet de la Présidente Chapman. "Deux ans pour finir le job" affirment les supporters conservateurs regroupés dans le QG de campagne à Louisville (Richmond). Côté progressiste, la défaite a du mal à passer. Au QG de campagne à Dayton (Rochester), les progressistes font grise mine. Cette nouvelle défaite électorale, à deux ans de la campagne présidentielle, est un coup dur. Beaucoup sont dépités et refusent de commenter alors que d'autres essaient de tempérer les choses et de se tourner de manière optimiste vers l'avenir à l'image de John, 23 ans et étudiant en droit : "Cette défaite est difficile, c'est indéniable. Mais nous ne devons pas perdre espoir. Nous allons reprendre le Sénat, dominé par les conservateurs depuis des lustres. La majorité des gouverneurs de ce pays sont progressistes ; 6 sur 8. C'est énorme ! Et après 16 années conservatrices dont 8 années de Chapman, j'imagine que les fédérés auront véritablement soif de changement la prochaine fois. Il ne nous reste plus qu'à trouver le ou la championne qui pourra défaire les conservateurs. J'y crois, vraiment."
La victoire conservatrice est telle que l'État d'Arcadia, bastion historique du Parti Progressiste, bascule dans le camp de la Présidente Chapman, tout comme il y a deux ans lors de sa réélection. Son parti parvient également à s'imposer largement dans ses fiefs du Northunderland, du Southymland et de Richmond ainsi que dans les swing states de Rochester et Two Rivers. Seuls les États de Fort Oak et Sealand résistent à cet assaut conservateur.
A l'heure actuelle et depuis deux ans, les progressistes - avec 47 sièges - sont majoritaires mais ne détiennent pas la majorité, fixée à 49 sièges. Les conservateurs en ont quant à eux 45. Les 4 indépendants pouvant faire basculer les scrutins, tout comme le Vice-Président Caldwell, en cas d'égalité.
Avec la victoire sur le fil à Fort Oak de la Gouverneure sortante progressiste Carrie Owen (50,51%) face au Représentant conservateur Robert A. Delaby (49,49%), les progressistes sont en bonne voie pour obtenir la majorité au Sénat pour ce 134ème Congrès. En tout, 32 sièges sont remis en jeu, dont 17 pour les conservateurs et 13 pour les progressistes. Au Northunderland, les 4 sénateurs élus/nommés en l'an 183 ont du souci à se faire avec la Gouverneure progressiste actuelle Melanie Barton. Les chances qu'elle les reconduise tous sont infimes pour ne pas dire nulles. Il en va de même dans l'État de Rochester, où 3 sénateurs conservateurs et 1 sénateur progressiste remettent en jeu leur poste. La Gouverneure progressiste Mary Petterson ne devrait pas, en toute logique, les reconduire. Pour autant, les résultats très favorables au Parti Conservateur, y compris dans les États gouvernés par des progressistes, pourraient encouragés les Gouverneurs à nommer au moins un conservateur afin de respecter le suffrage populaire. Mais rien ne les oblige à agir de la sorte. Quant aux législatures d'État, tout est possible et il serait difficile de prédire leur choix. En résumé, même dans le meilleur des cas, il est difficile d'imaginer un scénario dans lequel le Parti Conservateur ne deviendrait pas minoritaire à la chambre basse du Congrès. Cette très probable victoire des progressistes au Sénat mettrait un terme à 20 années de domination conservatrice.