Salle omnisports située près du centre des affaires de la ville de Hamilton, dans l'Etat de Southymland.
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Federated Airlines Center
- Fédération-Unie
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Salle omnisports située près du centre des affaires de la ville de Hamilton, dans l'Etat de Southymland.
- Ethan D. Caldwell
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Conservative Political Action Conference 189
Vendredi 11 juin 189
La convention avait commencé la veille à Hamilton, dans l’État de Southymland. Ainsi, des dizaines de conservateurs - élus locaux, candidats aux midterms, figures nationales et même étrangères - s’étaient alignés devant les pupitres devant quelques centaines de personnes toutes adhérentes au Parti Conservateur. L’événement avait mobilisé les dernières technologies et était diffusé en direct sur une chaîne conservatrice et en ligne sur une plateforme de streaming émergente.
Tous les thèmes ou presque y ont été abordés sans compromission - avortement, euthanasie, religion, guerre, Novgrad, Union Phoécienne, armes à feu, mariage, la sécurité, la Présidence Chapman, le numérique, les finances, l’industrie… - et ont pu faire peur au plus modéré des progressistes. Lors de cet événement, une volonté claire d’affirmer un agenda conservateur loin des velléités modérées semble s’être instaurée, cette volonté affichée par l’ouverture de la Convention par le maire de Hamilton Joe R. Garrett, réputé pour son positionnement très droitier au sein du parti.
Après une Sénatrice conservatrice qui a exprimé la nécessité d’un budget équilibré et de refuser quelconque autre texte social de la part des progressistes au Congrès, le jeune candidat conservateur au poste de Représentant de Two Rivers, Nicholas Page, prenait place derrière son pupitre, derrière lui s’affichait un mot : “International”.
Bonsoir à tous, pas d'inquiétude je ne viens pas à nouveau vous rabâcher avec l’Internationale rouge. Non, nous avons assez entendu parler de ces clowns pour aujourd’hui, épargnons nous ça et parlons plutôt de la place de notre pays, la Fédération-Unie, dans le monde en 189 !
Notre pays est la première puissance mondiale. Nous sommes les leaders de la Coalition des États Libres, alliance stratégique qui nous permet de projeter notre puissance contre l’impérialisme rouge ! C’est ainsi que nous avons endigué cet hydre à Narois, par exemple. Je veux affirmer aussi que la Fédération-Unie ne lâchera plus rien, plus rien aux pitres qui jouent le jeu de Novgrad, plus rien aux pays socialistes, plus rien à Novgrad et à toutes les démocratures sous son joug ! Pour cela, je soutiens pleinement les actions conservatrices menées depuis maintenant presque dix ans, qui visent à renforcer nos capacités militaires et à remercier nos soldats, nos anciens combattants pour le service rendu à notre Nation.
Dans ce monde, nous avons comme ennemi l’Internationale rouge, mais nous avons aussi des Nations avec lesquelles nous pouvons nous entendre. Il y a bien sûr les États-membre de la CEL, mais au-delà nos intérêts se rapprochent aussi du Saphyr, de l’Union Phoécienne, ou encore de Carlomania aujourd’hui sur bien des points ! Ces pays et alliances, qui ont à cœur les valeurs du libéralisme, de la démocratie, du capitalisme doivent être considérées comme amies. Cependant, être amis ne veut pas dire tout donner, brader notre projection pour d’autres peuples. En effet, il me semble être le stricte minimum de demander à chacun de nos alliés ou de nos potentiels alliés un minimum de défense, un minimum de réciprocité dans les accords économiques que nous partageons ou pourrions partager avec eux. Défendre les intérêts fédérés, même avec nos amis, ce n’est pas de l’égoïsme ou ce n’est pas la “jouer solo”, non ! C’est demander autant d’efforts aux autres que nous nous en fournissons en tant que gendarmes de la paix dans le monde entier.
Aujourd’hui, nous ne pouvons évoquer le monde entier sans nous attarder sur deux théâtres en particulier : l’Idylénie et la Solinarie. Je vais commencer par l’Idylénie. Nous nous sommes engagés, pour combattre des ennemis de la liberté à l’est du continent idylénien et cette opération a été un succès stratégique. Nous sommes toujours engagés sur le terrain, à l’heure où je vous parle : je le dis, il est temps de commencer à préparer notre départ. Les bottes fédérées n’ont pas vocation à rester des années sur ces territoires, et les peuples idyléniens ont droit à leur propre souveraineté ! C’est par ailleurs la souveraineté démocratique que réclament à Taasdal les forces du peuple révolté contre le Roi en place. La Fédération-Unie doit apporter son soutien à ces personnes, tout en veillant à rester à distance et à ne pas s’y investir en hommes.
En Solinarie, la crise du développement et la proximité géographique nous forcent à nous mêler des équilibres stratégiques de ce continent. Pour cela, nous aurons besoin des forces les plus avancées technologiquement possible. Nous aurons besoin de bravoure, de génies stratégiques et politiques et surtout nous aurons besoin d’une volonté politique forte pour abattre ce qui déstabilise la région : l’autoritarisme, la radicalité et les groupements violents. C’est en ce sens que si vous réélisez à l’issue de ces MidTerms une majorité conservatrice à la Chambre des Représentants, je me ferais le plaisir de me mettre immédiatement au travail pour proposer un texte d’investissements forts dans la recherche et le développement d’armes adaptées pour de telles missions ! Pour éradiquer ces enfoirés qui menacent notre sécurité en étant à la source des flux de migrants, pour restaurer une stabilité dans ce continent en retard sur bien des points, pour permettre à la Fédération-Unie de ne pas se retrouver, toujours, prise en tenaille par les questions migratoires, terroristes et de pauvreté !
Que le Sort vous bénisse, et qu’il bénisse la Fédération-Unie. Je vais désormais laisser la parole à un invité extrêmement spécial : le Vice-Président Caldwell !
Ethan Caldwell fit son entrée sur scène sous les applaudissements particulièrement nourris de la foule. Il se dirigea vers le jeune et talentueux orateur qui l'avait précédé tout en saluant les partisans conservateurs. Une fois face à Nicholas, il lui fit une tape sur l'épaule avant de lui faire un bref hug tout en lui glissant à l'oreille "T'as de l'avenir toi ! Il faut qu'on reste en contact !". Il se plaça ensuite derrière le pupitre tandis que Nicholas Page regagnait les backstages. Il posa ses deux mains sur le pupitre en affichant un large sourire. Une fois que l'ovation était terminée, il prit la parole.
Merci à tous pour cet accueil très chaleureux !
Comment allez-vous ? Quel plaisir de me retrouver parmi vous ce soir pour achever cette campagne des midterms. Je me sens chez moi, ici. Entre conservateurs et patriotes, on se comprend au moins. Car lorsqu’on s’adresse aux progressistes en campagne, on a l’impression de ne pas habiter la même planète. Ces gens sont malhonnêtes et leur agenda est dangereux pour notre nation. L’extrême-gauche est de plus en plus forte au sein du Parti Progressiste et ses relais dans les médias sont puissants. Les socialistes contrôlent la plupart des États de ce pays et par conséquent, le Sénat, qui est sur le point de basculer. C’est mathématique. A l’heure où nous parlons, la liberté est attaquée. Que devons-nous donc faire ? Nous devons nous battre. Et croyez-moi, nous allons nous battre.
L’audience conservatrice se mit à scander “liberté” à plusieurs reprises.
Oui, nous devons défendre la liberté à l’heure où la gauche radicale refait surface. Qu’importe notre tendance au sein du Parti Conservateur, nous devons faire front commun pour les battre dans les urnes. Ces gens veulent transformer la Fédération-Unie, la façonner à leur image, de sorte qu’elle soit une nation parmi tant d’autres. Ils veulent affaiblir notre grande nation.
Huées de la foule.
Prenons l’exemple du second amendement. Par le Sort, la gauche déteste le second amendement parce qu’elle veut que son peuple soit docile. Le second amendement vise à permettre aux citoyens fédérés d’avoir la capacité de se rebeller contre le gouvernement si cela devient nécessaire. J'espère que ce ne sera jamais le cas, mais il est important de reconnaître les principes fondateurs de cette nation et de s'assurer qu'ils sont bien compris. Ce que les progressistes n'arriveront jamais à comprendre - ou alors ils feignent de l’ignorer - c’est que le contrôle des armes à feu ne dissuadera jamais les criminels. S’en prendre au second amendement, c’est s’en prendre aux droits des honnêtes citoyens, ni plus, ni moins.
Les conservateurs présents acclamèrent le Vice-Président.
Vous le savez tous - ce n’est pas un secret - je suis un grand supporter du second amendement, un passionné des armes à feu et un fidèle membre de la National Gun Owners Association depuis l’âge de 15 ans. J’ai été membre de la NGOA avant d’être membre du Parti Conservateur. Je collectionne les armes et curieusement, on ne m’a jamais cherché des noises. rire
Plus sérieusement, le second amendement de notre Constitution protège l'un des droits individuels les plus fondamentaux du peuple fédéré. Voilà pourquoi il doit être protégé.
La Présidente Chapman et moi-même, comme tout bon conservateur qui se respecte, sommes en faveur du droit de garder et de porter une arme. Ce droit est tout bonnement essentiel au fonctionnement de notre société libre. Nous avons toujours été très clair : nous soutenons sans la moindre réserve le droit de tous les fédérés respectueux des lois d'exercer leur droit protégé par la Constitution de posséder des armes à feu et de les utiliser à des fins légitimes, y compris pour la chasse, le tir récréatif, la légitime défense ainsi que pour la protection des familles et de leurs biens.
Une large majorité des fédérés possèdent des armes et refusent qu’un gouvernement de progressistes légifère afin de restreindre le droit du second amendement.
Je crois, tout comme la Présidente Chapman, en la propriété et l'utilisation sûres et responsables des armes à feu ainsi qu’au droit de fabriquer et de vendre légalement des armes à feu et des munitions. Je ne parle même pas du nombre considérable d'emplois et d'autres avantages économiques générés par la chasse, le tir récréatif et l'industrie des armes à feu et des munitions. Tout cela est bon pour notre économie. C’est formidable. Sauf pour les progressistes qui veulent détruire notre économie afin de créer plus de pauvres. Car plus il y a de pauvres, plus il y a d’assistanat, ce qui permet aux progressistes d'entretenir leur base électorale naturelle. Nous, conservateurs, nous préférons le nivellement par le haut afin que les pauvres puissent s’enrichir et que cela puisse bénéficier à notre économie. Mais, c’est un autre sujet. Restons sur le droit des armes.
Lors de son premier mandat, la Présidente Chapman, fidèle à ses principes, a invoqué son droit de veto concernant la Weapons Ownership Control Act, proposée par la Représentante progressiste Melanie Barton. Aujourd'hui, si les fédérés font en sorte que la majorité conservatrice à la Chambre se maintienne et se renforce, nous travaillerons pour élargir et améliorer l'accès aux armes pour les fédérés. Nous défendrons également le droit des individus à protéger leurs familles, leurs maisons et leurs biens et nous mènerons la bataille sur tous les fronts afin de protéger et promouvoir le second amendement.
Unissons-nous et défendons la liberté, défendons la Constitution, défendons le Bill of Rights. Défendons notre vision de la Fédération-Unie, celle de nos Pères fondateurs. Votez, votez massivement pour les candidats du Parti Conservateur. Votez pour la Fédération-Unie.
Que le Sort vous bénisse et que le Sort bénisse la Fédération-Unie.
47e Vice-Président de la Fédération-Unie
Ancien Représentant de Two Rivers
Biographie - Chirper™ - Résidence
- Jenny Howard
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9 décembre 195
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En regardant les enquêtes d’opinion, Jenny Howard avait déduit qu’elle avait tout intérêt à continuer de faire campagne dans l’État de Southymland, qu’elle estimait désormais gagnable. Elle avait donc fait organiser un rassemblement de partisans au Federated Airlines Center d’Hamilton, la plus grande ville de l’État qu’elle espérait ravir. Des milliers d’enthousiastes partisans avaient fait le déplacement pour venir écouter la Présidente et, comme à chaque fois, la personne chargée de l’introduire. Aujourd’hui, c’était la Secrétaire à l’Intérieur Carrie Owen qui avait la charge d’introduire la Présidente-candidate. Alors que les nombreux sympathisants, équipés de nombreux produits dérivés, scandaient des slogans à la gloire de la Présidente, cette-dernière entra sur scène accompagnée de sa Secrétaire à l’Intérieur.
Les deux femmes déambulèrent sur la scène en saluant le public de la main. Pendant plusieurs minutes, elles affichèrent leur complicité pour les caméras, tout en adressant de nombreux signes de main à leurs supporters. Un tabouret haut avait été installé légèrement derrière le pupitre et la Présidente y prit place tandis que Carrie Owen se positionnait pour entamer son speech.
Bonsoir à tous ! Merci ! Merci de votre accueil !
Je veux tous vous remercier de vous être déplacés pour cet événement relativement improvisé. Nous sommes aujourd’hui tous réunis parce que nous voulons une chose : quatre ans de plus ! Nous voulons quatre ans de plus de Présidence Howard. Nous voulons quatre ans de plus d’une politique intelligente sur des questions comme la régulation des armes à feu. Nous voulons quatre ans de plus d’une diplomatie raisonnable et intelligente. Nous voulons quatre ans de plus d’un soutien à l’économie et aux familles de la Fédération-Unie. Et nous voulons également quatre ans de plus d’une politique modérée conçue pour rapporter à un maximum. Car plus que jamais, Jenny Howard est la Présidente de tous les fédérés. Il n’y a pas dans son esprit d’États progressistes et d’États conservateurs, il y a les États de la Fédération-Unie. Il n’y a pas non plus dans son esprit de hiérarchisation entre les électeurs selon leur étiquette partisane. Et en cela, elle est bien différente de son rival conservateur Malcolm Vanderbilt qui a, le plus naturellement du monde, rechirpé un message du Représentant Nelson qui a écrit noir sur blanc que ceux qui comprennent quelque chose sont au Parti Conservateur. Ce genre de remarques méprisantes ne nous interpelle plus dans la bouche d’Earl Nelson, bien habitué à ce genre de provocations. Mais rendez-vous compte, elles sont approuvées par un candidat à l’élection présidentielle ! Malcolm Vanderbilt a assumé clairement aujourd’hui sur Chirper qu’il ne veut pas être le Président de tous. Il veut être le Président de ceux qui, d’après lui, comprennent quelque chose. Laissez moi vous dire ce que des millions de fédérés ont compris : Jenny Howard est la Présidente de tous et elle gouverne pour tous, sans ce sectarisme nauséabond qui devrait être disqualificatoire dans une élection à la Présidence de la Fédération-Unie.
Standing ovation pour la Secrétaire Owen.
Je vais me permettre de prendre un exemple que je connais de près : celui du plan infrastructures. Pour avoir participé à sa rédaction et l’avoir fièrement porté avec Jane Howard, he peux vous dire que jamais nous n’avons eu l’intention d’en faire un plan partisan, qui bénéficierait en particulier à certaines franges de la population. Nous avons bâti un plan d’intérêt général, qui profite à un maximum de citoyens. Et nous avons toujours voulu le faire avec dans la tête cette velléité de servir absolument tous les fédérés. Ce ne sont pas que dans les États progressistes que des routes vont être réparées, que des emplois vont être créés, que des nouveaux modes de transport vont héberger, que les écoles vont être rénovées. Les vertus de ce plan reconnues par 495 membres de la Chambre des Représentants, mais visiblement pas par Malcolm Vanderbilt, concernent chaque citoyen de ce pays. Nous n’avons pas versé dans le sectarisme ces quatre dernières années et je suis fière de soutenir la Présidente Howard pour que nous continuions ainsi, plutôt que de nous engager dans la dangereuse voie de la division, celle là même que condamnaient avec force les Présidents McCarthy et Chapman dont Malcolm Vanderbilt et son colistier sont si prompts à se revendiquer. Tandis qu’ils débarquent la fleur au fusil, sans expérience politique ou presque, avec des formules insultantes sur la Présidente, nous nous vous proposons de continuer un travail que nous avons commencé devant vous et qui, j’en suis sûr, peut continuer porter ses fruits. Notre action est à l’origine d’une vaste relance économique qui doit se poursuivre !
Applaudissements.
Alors je ne vais pas monopoliser le micro plus longtemps, je crois que vous êtes davantage ici pour entendre la personne juste derrière que moi. Alors je me contenterai de lancer cet appel à tous les électeurs, de toutes les étiquettes et de tous les États : regardez qui a agi pour vous ces dernières années. Regardez qui a l’expérience pour mener son projet à bien. Regardez qui propose les meilleurs solutions pour votre avenir. Et je pense que vous serez ombreux à en arriver à la même conclusion que moi ! Alors sans plus attendre davantage, mesdames et messieurs, j’ai l’immense plaisir de vous présenter la Présidente de la Fédération-Unie, Jenny Howard !
La foule ovationna la Secrétaire à l’Intérieur ainsi que la Présidente de la Fédération-Unie qui se positionnait derrière le pupitre pour attendre que le public cesse d’ovationner sa Secrétaire. Une fois le calme arrivé, la Présidente commença à parler, avec sa Secrétaire en arrière-plan pour les caméras du pays qui retransmettaient l’évènement.
Merci ! Merci à tous !
Merci de votre présence massive ! Merci à tous les organisateurs de ces évènements, ce que nous ne voyons presque jamais et sans qui rien de tout ceci ne serait possible. Merci à tous ceux qui s’impliquent à leur échelle dans cette campagne, dont la Secrétaire à l’Intérieur de la Fédération-Unie : Carrie Owen ! Carrie, vous avez été pendant quatre ans une personnalité incontournable de cette Administration et je ne saurais me passer de votre inestimable expérience, de votre compétence et de votre détermination pendant les quatre prochaines années si les fédérés nous accordent un second mandat. Car c’est finalement ce qui est en jeu dans cette élection : pensez-vous que les choix que nous avons fait pendant quatre ans doivent continuer à être faits dans cette direction pendant quatre ans de plus ? Ou pensez vous au contraire que notre pays doit choisir une différente voie que celle qu’il emprunte ? Parmi ces deux options, l’une est plus incertaine que l’autre. Vous me connaissez, vous savez ce que je pense, ce pour quoi je me bats, et ce pour la bonne raison que j’ai mené des actions concrètes pendant quatre ans et avant. Si vous choisissez l’alternance, vous choisissez un Président qui s’assume clivant et ne veut pas gouverner dans l’intérêt de tous, que vous ne connaissiez pas il y a un an et qui n’a jamais occupé le moindre mandat, et dont on découvre les idées au fur et à mesure. Je suis désolée, mais ce n’est pas un choix que j’estime viable pour notre pays. De grandes figures conservatrices ont existé dans ce pays, à commencer par James McCarthy et Nancy Chapman et je n’éprouve aucun plaisir à voir l’un de nos deux grands partis sombrer dans la radicalité et la crasse démagogie. Et j’ai de la compassion pour ces électeurs conservateurs qui ont du aux primaires choisir un illustre inconnu dans lequel ils ne croyaient pas forcément, car ce-dernier affrontait une candidate accusée de triche et un candidat ayant des problèmes médicaux. Nous méritons mieux qu’un Président par défaut !
Applaudissements.
Personnellement, je veux être une Présidente choisie pour ses compétences, pout son bilan et pour ses idées, par parce que j’aurais gagné un concours d’insultes. À cet égard, permettez moi de m’insurger des attaques de certains contre ma fille, qui se contentent de la renvoyer à son statut de fille de Présidente. Ma fille Jane Howard est une élue du Congrès, qui tire sa légitimité de ses victoires électorales et qui a déjà clairement plus agi que beaucoup de ses collègues en beaucoup plus de temps au Congrès. Le Sénateur Buchanan n’est pas qu’un fils de Président, c’est un Sénateur qui n’hésite pas à dire ce qu’il pense, même si c’est souvent contre ce que je pense. Le Maire Buchanan de St. Paul n’est pas qu’un fils de Président, c’est un élu local engagé pour la communauté. Et, bien sûr, Meghan McCarthy n’est pas qu’une fille de Présidente, c’est une remarquable Secrétaire d’État que je suis très fière d’avoir dans mon équipe !
Et grâce à Jane Howard, nous allons continuer à avoir un puissant relai au Congrès pour défendre nos projets pendant les quatre ans à venir. Et ces projets seront, à n’en pas douter, nombreux. Parmi eux, je veux un vaste plan en faveur des petites entreprises de ce pays. Aujourd’hui, nos petites entreprises font face à des institutions et à des autorités hostiles, inefficaces qui ne sont que des machines à faire perdre du temps et de l’argent à ces petites entreprises. Nous devons impérativement agir pour que les formalités administratives liées à la situation fiscale des entreprises soient réduites au strict minimum, pour que les petites structures arrêtent de gaspiller temps et ressources pour l’administration fiscale. Nous devons impérativement instaurer des délais maximum de réponses de certaines autorités lorsqu’elles sont sollicitées par les entrepreneurs sur des questions légales, et sur la possibilité de bénéficier de certains fonds fédéraux. Le gouvernement ne peut et ne doit pas être contre les entreprises, il doit être à leurs côtés. Parce que quand les petites entreprises se développent en Fédération-Unie, c’est tout le pays qui en bénéficie. Et nous devons donc inciter les jeunes à se lancer dans la création d’entreprises. Nous allons permettre aux jeunes de différer sans intérêt le paiement des dettes étudiantes pendant les premières années où ils se lancent dans la création d’entreprise !
Standing ovation.
Alors je vous propose un projet et une vision pour ce pays, qui ne sortent pas de nulle part mais qui sont dans la continuité de mon parcours politique que vous connaissez, jalonné de combats en votre faveur. Je veux me battre pour vous, comme je l’ai déjà fait, et j’ai pour cela besoin de votre soutien dans cette course ! Alors oui, que vous soyez progressiste, conservateur ou indépendant, si vous voulez un pays plus fort avec des familles gagnant davantage et ayant une meilleure qualité de vie, alors vous avez votre place à nos côtés !
Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse, et qu’il bénisse la Fédération-Unie !
La Présidente reçut une nouvelle et dernière standing ovation de la part de ses supporters. Elle salua ensuite de nouveau la foule, accompagnée dans cette tâche par sa Secrétaire. Après quelques minutes sur scène, les deux femmes regagnèrent les coulisses, espérant avoir marqué les esprits pour mettre le Southymland dans la course.
Ancienne Sénatrice pour l’État de Two Rivers
Chirper™ - Biographie - Résidence
- Seamus Ryan
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- Enregistré le : jeu. 22 déc. 2022 18:43
Meeting de Seamus Ryan au Federated Airlines Center
Vendredi 17 mars 211
Le Federated Airlines Center s’était ce jour la remplie de partisans et de drapeaux fédérés, venus assister au discours du Sénateur Seamus Ryan. Ce dernier monta rapidement sur scène en saluant le public de la main droite avant de prendre la parole avec conviction:
La paix mondiale est en crise. Malgré de récents progrès dans la construction d’une pacification des zones de conflit au cours des trois dernières années, notre territoire, nos intérêts et nos alliés demeurent menacés par la persistance d’un conflit territorial, d’une perturbation du libre-échange et d’une violation des principes du droit international.
Il y a quatre ans, Ethan Caldwell cloturait la conférence d’Antemar, qui devait créer la coalition du Monde Libre en déclarant ces mots que j’aimerais rappeler, car ils définissent parfaitement les fondements de la politique étrangère que nous devons continuer à bâtir : « Aujourd’hui, une nouvelle ère s’ouvre pour le monde. Nos démocraties se renforcent afin de répondre à tous les défis sécuritaires qui pourraient se dresser sur leur chemin. Un monde plus sur, plus juste et plus prospère : voilà notre héritage. Ensemble, unis, nous sommes plus forts et nous ne reculerons devant rien afin de défendre les intérêts du monde libre ».
Aujourd’hui, nous devons reprendre la tête de cette coalition du monde libre, et reprendre les efforts entamés par l’administration Caldwell et insuffisamment poursuivis pendant quatre ans par Dave Leon Clement. Même si les progressistes ont su faire preuve de clarté et de mesure dans leur approche de la crise entre le Borowen et l’Idylénie, ils n’ont pas su transformer l’essai en proposant une concrétisation des idéaux du monde libre au sein de traités opposables juridiquement. Nous ne devons plus restés une grande coalition de réaction, et attendre que les fous qui dirige le Borowen et leurs alliés autocrates ne déclenchent des crises internationales pour leur répondre. Nous devons redevenir une grande puissance d’action, à la tête d’un puissant bloc de dissuasion, fondé sur nos valeurs de liberté, de souveraineté démocratique et d’union.
L’alliance du monde libre ne doit pas seulement demeurer le creuset de grandes valeurs universelles servant à écrire de jolis discours et à alimenter les théories des relations internationales. Cette alliance doit aussi nous offrir des garanties concrètes d’unité, de sécurité et de stabilité internationale. Elle doit permettre une amélioration de la coordination et de l’interopérabilité existante entre les armées du monde libre, un rapprochement de nos politiques étrangères et une communautarisation de nos grandes orientations face aux menaces de l’axe Borowen-Sunnyxian.
Dans ce monde libre, une seule terre peut jouer un rôle de leader, d’inspirateur et d’unificateur : la Fédération-Unie, première puissance économique, militaire et diplomatique de ce bloc. Nous ne devons pas comme à l’époque des successeurs de James McCarthy, abandonner le déploiement d’outils concrets à l’issue d’un grand sommet. Car seules les réalisations concrètes démontreront que nous avons réussi à nous structurer, à nous unir et à marquer l’histoire, en passant des discours aux actes, des mots aux actions et des passions aux positions.
Président, je proposerais donc aux nations du monde libre la mise en place d’une plateforme commune d’achats et de possession d’équipements stratégiques et militaires, à visée principalement défensive. Cette plateforme sera gérée par un quartier général multilatéral, que j’aimerais installé de manière symbolique dans cette ville stratégique d'Hamilton . Elle constituera une avancée concrète dans la construction d’une interopérabilité militaire entre nos différentes nations, et dans l’effectivité de nos politiques de dissuasion et de sécurité collective.
Ces équipements ne pourront être utilisé que de manière coordonnée lors d’opérations défensives approuvées par le commandement interarmées de l’embryon d’alliance du Monde Libre que créera cette plateforme. Elle permettra sur le terrain à nos équipes et à nos militaires d’apprendre à communiquer, à se coordonner et à mutualiser leurs priorités stratégiques, leur fonctionnement organisationnel et leur connaissance mutuelle, tout en permettant à chaque armée nationale de conserver sa pleine autonomie sur ses équipements propres. Ils constitueront aussi des protections militaires et une aide financière à l’achat pour les pays les moins puissants de notre alliance, qui sont souvent les plus exposés à la menace autocratique des puissances de l’ombre.
Président, je demanderais donc dans les 100 premiers jours de mon mandat au secrétariat d’Etat de rédiger un projet de traité fondateur encadrant les règles et le fonctionnement de cette plateforme, avant de réunir rapidement les chefs d’Etat et les responsables gouvernementaux des pays signataires de l’accord d’Antemar. Je veux garantir une mise en œuvre rapide de cette plateforme, qui constituera la première pierre du chemin pavant notre marchant vers l’objectif commun de notre politique étrangère : bâtir une alliance multilatérale à visée défensive des démocraties, capable d’intervenir rapidement, de se coordonner efficacement et de défendre ses frontières et ses alliés partout dans le monde.
Notre système politique et notre alliance des démocraties sont les plus puissantes armes dont nous disposons pour affronter les ombres de l’autoritarisme : alors, construisons un mur de lumière pour défendre la démocratie, les droits de l’homme et la liberté : ensemble, nous pouvons rendre ce monde meilleur. Alors retroussons nous les manches, et let’s do what it must be done !
La foule applaudit alors le sénateur Ryan d’un tonnerre d’applaudissements. Ce dernier lève les mains en signe de remerciement et descend de l’estrade pour se mêler à la foule et échanger avec les militants venus l’accueillir.
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