mar. 30 mars 2021 22:51
Je me suis rendu cet après-midi au dispensaire de la New Lancaster University dans le centre de New Lancaster. Dans une ville frappée encore par la grande pauvreté, l'accès à des soins gratuits apporte beaucoup à ceux qui y sont les plus défavorisés. J'ai écouté de nombreux internes et soignants me parler de leur situation ainsi que de la situation de celles et ceux qui se rendent dans les dispensaires bondés de notre ville-monde new-lancasterienne.
Notre système de santé n'est pas parfait, aucune personne un tant soit peu humaine qui aurait connu un lieu de soins dans un quartier défavorisé ne pourrait prétendre le contraire sans se livrer à un exercice solitaire. Mais pour autant, mérite-t-il d'être balayé sans réfléchir pour être remplacé par un système dont on ignore encore l'efficacité ?
Notre système offre à chacun la liberté de choisir, la liberté de subvenir soi-même aux besoins de sa famille, il permet de créer une compétitivité dans nos soins de santé qui ne sont pas étrangers au fait que la qualité générale des soins avancées soit l'une des plus élevées au monde.
Le financement par l'État du système de santé, tel qu'il serait mis en place par les socialistes du Parti Progressiste et d'ailleurs, est au mieux une erreur, au pire un leurre, et dans tous les cas une inconscience. Notre économie demeure pour l'heure dynamique et saine, il n'est pas envisageable de l'affubler du fardeau du financement d'un système de santé socialiste. Un système intégralement financée par l'État, qui bride les initiatives privées, c'est un système dont la bonne santé financière dépendra du bon vouloir du pouvoir politique, un système qui peinera à s'adapter aux évolutions des conditions de vie, un système qui décide arbitrairement ce qui est remboursé et ce qui ne l'est pas, un système qui bride les laboratoires de recherches et les établissements médicaux à la pointe de leur art, et au final un système ou le contribuable sera toujours plus écrasé sous les taxes.
On peut aisément être séduit par l'idée d'un système de santé intégralement gratuit. Non seulement rien n'est jamais vraiment gratuit, car il y a toujours quelqu'un au bout du compte qui paye, mais en plus, quand il est question de se soigner et de soigner ses proches, on ne devrait pas priver les fédérés qui le veulent de pouvoir y mettre le prix.
Le problème de notre système de santé actuel est son manque de flexibilité, celui-là qui oblige les citoyens fédérés à se cantonner aux établissements médicaux et aux physiciens sous contrat avec leur assurance. Mécaniquement, cet état de fait privilégie les grandes assurances plus présentes auprès des professionnels de santé à travers le pays, au détriment des petites compagnies d'assurances maladies implantées localement, favorisant ainsi les oligopoles, ce qui réduit inévitablement la compétitivité des prix des soins de santé, et donc l'accès aux soins pour les ménages moins aisés.
Je lancerai une grande réforme globale de notre système d'assurance, qui remplacera le système de remboursement, et qui sera basé sur des carepoints, des points de soin dépensables en soins médicaux, remboursables directement par les assurances auprès des établissements de santé. A l'image du chèque éducation, chaque fédéré pourra par son assurance santé obtenir un nombre déterminé à l'avance de carepoints. Ces carepoints pourront être dépensés dans tous les établissements de santé du pays, auprès de tous les professionnels de santé, pour accéder à toutes formes de soins auxquels les établissements et les professionnels pourront affilier un nombre de carepoints en fonction du matériel et de l'expertise impliquées dans chaque opération médicale.
Nous préserverons ainsi notre système de santé actuel, avancé et compétitif, et nous pourrons nous adapter aux problématiques actuelles : nous pourrons couvrir les fédérés sans assurance en leur permettant de bénéficier d'un certain nombre de carepoints fournies par les gouvernements locaux et le gouvernement fédéral, et nous pourrons également fournir des carepoints supplémentaires aux individus ayant des conditions préexistantes afin de leur permettre de prendre en charge leur condition : personnes diabétiques, immunodéprimés, handicapés, cardiaques, ou encore toutes les personnes souffrant d'une maladie chronique au moment de leur adhésion à un contrat d'assurance santé pourront ainsi se soigner tout en leur permettant d'accéder au reste de notre système de santé.
Et bien sûr, on peut me parler de comment l'on fait ailleurs, à Novgrad, ou en Lysennie, ou au Burghaven, etc... Je comprends, il est toujours tentant de chercher la solution de facilité en allant voir si l'herbe est plus verte chez nos voisins. Mais la Fédération-Unie a toujours su dans son histoire tracer sa propre voie. Avec cette réforme de notre système de santé pour l'adapter aux impératifs de notre temps, une fois de plus, nous tracerons notre voie, et mieux encore, nous montrerons au monde la capacité d'adaptation et la réussite du système économique qui est le nôtre.
#Chapmancare #ChapmanCaldwell187 #ImWithHer
41e Présidente de la Fédération-Unie
Ancienne Secrétaire d'État de la Fédération-Unie