[Administration Chapman] Audition de confirmation du nominé au Secrétariat d'État Paul Marshall

[Charles Douglas]

Monsieur Marshall,

Suite à votre nomination au Secrétariat d'État par la Présidente Chapman ainsi qu'à la demande de la Sénatrice Victoria Barrett pour l'État de Sealand, le Sénat souhaite procéder à votre audition dans le cadre de l'examen des nominations exécutives.

L'audition est ouverte pour une durée maximale de 72 heures à compter de votre première intervention. Sous réserve de l'intérêt de l'audition, la Présidence se réserve le droit d'étendre cette durée une fois de 24 heures supplémentaires. La session d'audition sera suivie d'une session de vote de 48 heures.

Sénatrice Barrett, la parole est à vous.

[Victoria Barrett]

Merci Sénateur Douglas,

Et merci à vous Monsieur l’Ambassadeur Marshall de votre présence ici devant le Sénat. Avant de commencer, j’aimerais vous remercier pour votre carrière au service de notre nation, et particulièrement ces seize dernières années comme notre représentant auprès de Sa Majesté Impériale du Saphyr Victor Ier. Je crois pouvoir représenter au delà du caucus progressiste en vous adressant ces remerciements.

Mais revenons-en à la question du jour, à savoir votre nomination au Secrétariat d’État. Durant toute votre carrière, vous avez représenté notre pays dans trois pays de Phoécie : le Saphyr, Claddagh et la Lysennie. Ces deux derniers sont membres de l’Union Phoécienne, la faction la plus importante à la CINS. Il y a quelques années de cela, le Président McCarthy disait au sujet de l’UP que « l'idée n'est pas de [la] concurrencer mais bien de multiplier les partenariats afin que nos deux alliances travaillent main dans la main dans le but de lutter contre le terrorisme eibadiste ou l'impérialisme de l'Internationale communiste. »

Ma première question est simple : partagez-vous cet objectif qui était celui de l’Administration McCarthy et est-ce cette politique que vous mènerez à la tête du département d’État?

[Paul Marshall]

Sénatrice Barrett, je tiens en premier lieu à vous remercier pour l'attention que vous portez à ma nomination ainsi qu'à ma carrière de diplomate. Ce fut un véritable honneur pour moi de servir mon pays ces vingt-quatre dernières années en tant qu'ambassadeur. En Lysennie, pendant quatre ans puis à Claddagh pendant quatre ans également et enfin au Saphyr, pendant seize ans. Je ne remercierai jamais assez le Président Edwards, la Présidente Campbell ainsi que le Président McCarthy pour la confiance qu'ils ont placé en moi afin de représenter la Fédération-Unie à l'étranger. Désormais, la Présidente Nancy Chapman me propose de servir mon pays autrement, en tant que Secrétaire d'État au sein de son administration. C'est donc pour moi un privilège et un réel plaisir que de répondre à vos questions afin que les Sénateurs puissent faire un choix éclairé lors du vote de confirmation.

Pour répondre à votre question, oui je partage l'objectif qu'était celui du Président McCarthy et c'est cette politique que je compte mener au sein de l'administration Chapman, mais j'irai encore plus loin. Je m'explique. La Coalition des États Libres et l'Union Phoécienne doivent unir leur force afin de lutter contre le terrorisme eibadiste et l'impérialisme de l'Internationale communiste. Cela va de soit. Lorsque j'entends "multiplier les partenariats", je pense aussi aux partenariats économiques, commerciaux, culturels ou encore scientifiques. Nous devons partager ensemble bien plus que le combat contre le terrorisme eibadiste et le communisme, aussi indispensable soit-il. Cela passera par davantage de traités entre la Fédération-Unie et les pays de l'Union Phoécienne mais aussi entre la Coalition des États Libres et l'Union Phoécienne elle-même. Pour ce faire, il conviendra - je pense - d'organiser un sommet exceptionnel entre les pays membres de la Coalition des États Libres - à savoir Anpor, Brakha, la République des Trois Nations, le New Libertland, le Burghaven et la République Constantine - et les pays de l'Union Phoécienne. L'idée serait de créer un groupe de discussion et de partenariat économique, commercial, culturel et scientifique entre nos pays qui pourrait même se réunir annuellement. Cette collaboration étroite serait profitable à tous et nous permettrait de peser encore davantage au sein de la Communauté Internationale des Nations Souveraines. Et bien évidemment, cette entente faciliterait également les prises de décisions communes dans le domaine militaire afin d'éradiquer le terrorisme eibadiste qui menace le monde libre dans son entièreté. Notre influence et notre poids sur la scène internationale aura lui aussi un impact direct sur la menace rouge qui continue de planer sur le monde malgré un affaiblissement certain depuis quelques années.

[Victoria Barrett]

Monsieur l’Ambassadeur, je crois avoir obtenu les réponses à mes questions sur la diplomatie. J’aimerais maintenant passer à la question plus importante d’après moi de l’économie. Vous êtes un indépendant et, vous l’avez rappelé, ce sont des Présidents conservateurs et progressistes qui vous ont fait confiance ce dernier quart de siècle.

Toutefois, vous êtes membre d’une Administration conservatrice et c’est votre politique à la tête du Trésor qui me préoccupe davantage. Premier exemple très concret, cette Administration sera représentée à la Chambre par le Représentant Steve H. Owens, un conservateur applaudi dans son camp pour avoir aboli une garantie sociale majeure pour nos concitoyens : le salaire minimum. Doit-on comprendre par l’organisation de cette nouvelle Administration que vous ne proposerez pas de retour du salaire minimum fédéral?

[Paul Marshall]

Sénatrice Barrett, il me semble que revenir sur la suppression du salaire minimal n'est pas dans les cartons des conservateurs à la Chambre des Représentants. S'agissant de cette administration, l'objectif sera de garantir un gouvernement efficace et un budget à l'équilibre de sorte que l'argent du contribuable soit utilisé à bon escient. Nous laisserons aux États le soin de fixer leur propre législation du travail en la matière, comme c'est déjà le cas.

[Charles Douglas]

Monsieur Marshall,
Sénatrice Barrett,

L'audition est à présent terminée. La séance de vote sera ouverte sous peu.

Je vous remercie.