[4 avril 180 - Inauguration Day] Investiture de James McCarthy & Elizabeth Reid

[Oliver Hamilton]

Le Sénateur Oliver Hamilton, grand malheureux de ses élections s'était tout de même rendu, selon la tradition, à l'Inauguration Day du bienheureux, en l'occurrence, James McCarthy. Oliver avait très à cœur de respecter les traditions et les coutumes politiques de la Fédération Unie, ce, même si aujourd'hui l'envie lui manquait cruellement. Il se rendit donc à l'évènement célébré massivement par le parti conservateur et toutes les Karen groupies de McCarthy.

Il était arrivé en compagnie de sa femme, Janet, escortés par un contingent de membres du Secret Service. Le Sénateur en profita tout de même pour saluer certaines personnalités du parti telles que Viky Barrett ou Nancy Powell, ainsi que la Présidente Campbell. Après quoi, il prit place le visage fermé et les traits maussades.

[Elizabeth Reid]

Elizabeth avait obtenu aux côtés du Président un second mandat à la Vice-President’s Residence. De quoi s’imaginer dans le fauteuil de James McCarthy 4 ans plus tard? Trop tôt pour le dire.

La Vice-Présidente affichait une mine radieuse. Elle arriva au Capitole tout sourire, serrant bien volontiers quelques mains sur son passage. Une fois arrivée dans la tribune officielle, elle salua le Président Edwards et son Vice-Président, avant de saluer celle qui fut Gouverneure de son état avant d’accéder à la Présidence, Chelsea Campbell.

Elle termina ses salutations par un arrêt devant le Sénateur Oliver Hamilton, grand perdant de l’élection, pour qui elle tenta de trouver quelques mots de remerciements pour son respect des traditions républicaines.

[Nancy Chapman]

La Secrétaire d'État Nancy Chapman arriva directement depuis l'ambassade du Burghaven, où elle avait eu une rencontre. A la sortie de son véhicule, un journaliste l'interrogea sur sa visite à l'ambassadeur du Burghaven alors que tout le District n'attendait plus que la cérémonie de passation. Elle répondit le plus simplement du monde :

Les affaires continuent, comme d'habitude !



Sa désinvolture aurait presque fait oublier qu'elle s'était apprêtée spécialement pour l'occasion, sa coiffure rappelant celle de Rebecca Hilbert, la première femme cheffe du gouvernement au Saphyr et un modèle pour elle en tant que femme conservatrice.
Son sourire radieux laissait cependant entrevoir que cette inauguration day avait quelque chose de particulier pour la Secrétaire Chapman. Engagée auprès du Président McCarthy, avec lequel elle avait travaillé à de nombreuses réussites, sa popularité allait croissante au sein du Parti Conservateur et elle était donné favorite pour devenir la prochaine candidate conservatrice.

Avant d'accéder à la tribune, elle salua d'une accolade chaleureuse la Vice-Présidente Reid - du même genre d'accolade que la diplomate adressait à ses meilleurs ennemis avant que la tempête fasse rage. L'adhésion récente de la Vice-Présidente laissait peu de doutes quant à ses intentions de challenger Nancy aux prochaines primaires, mais pour l'heure, autant faire montre d'unité alors que le Président McCarthy remportait triomphalement sa réélection et s'apprêtait à être réinvesti dans ses fonctions.

Elle se positionna à quelques mètres du pupitre, le visage solennel et un sourire satisfait, tout en essayant tant bien que mal de détacher le regard de ce pupitre où elle s'imaginait déjà trôner, dans 4 ans, jour pour jour.

[Luke Glassberg]

Le Sénateur Glassberg de Fort Oak arriva finalement, en retard, comme à son habitude - il faut dire qu'il n'avait toujours pas retrouvé sa carte du métro du Congrès. Toutefois, il préférait dire que c'était parce qu'il trouvait naturel de se mêler aux milliers de fédérés venus avant d'accéder à la tribune d'honneur. Ça faisait peuple, et pour le candidat Glassberg, faire peuple, c'était toute son identité.
Mais le Sort soit remercié, il n'était plus sur le sentier de la campagne. Le Sénateur n'avait pas gagné les élections précédentes, mais ses idées avaient gagné le Parti et en cela, il avait déjà laissé sa trace dans la politique fédéré. Pour peu que les progressistes reviennent aux commandes, toutefois.

En coulisses, il alla saluer le Président McCarthy. Désormais, il était donné favori pour lui succéder au titre de Doyen des Sénateurs. Le vieillissant congressman n'allait définitivement pas en rajeunissant. Il serra la main de James McCarthy en passant et lui dit en riant "You got it right this time" en référence à sa première élection, où c'était Luke qui avait remporté le vote populaire.

Il laissa le grand gagnant du jour à sa préparation, et puis il arriva ensuite à la tribune, baignée du soleil du printemps. En passant, il adressa des salutations à la Vice-Présidente Reid, qui allait rester pendant encore 4 ans la Présidente du Sénat, et donc sa patronne. Puis avant d'accéder à son emplacement, il adressa un sourire poli à son collègue Hamilton. Ne s'étant pas engagé au-delà des primaires, il n'avait pu qu'assister impuissant à la défaite de son camp. La prochaine sera la bonne, se dit-il intérieurement, en espérant que le Sénateur pour Arcadia saurait rebondir.

Les choses auraient pu être meilleures, mais au final, la situation n'était pas si terrible que ça. Pour le moment, il était temps de panser les blessures et de travailler à améliorer le quotidien des fédérés au Congrès. Et de préparer les prochaines primaires, ça allait de soit.

[James McCarthy]

Un peu avant midi, le Président James McCarthy arriva en compagnie de son épouse, la First Lady Margaret McCarthy. Ils se tinrent la main et échangèrent un regard complice avant de faire leur entrée sous les applaudissements extrêmement nourris de la foule massée sur l'esplanade du Capitole et des officiels présents dans les tribunes. James et Margaret saluèrent les invités présents sur leur passage, parmi lesquels le Whip du Parti Conservateur à la Chambre des Représentants Jim Cortez, le Président du Comité National Conservateur Benjamin Jackson ou encore les deux prédécesseurs du Vieux Lion, le Président James W. Edwards et la Présidente Chelsea Campbell.

Le Président s'attarda quelques instants sur sa Secrétaire d'État, Nancy Chapman, afin d'échanger quelques mots avec elle. Il lui fit une accolade avant de descendre les dernières marches qui le séparaient de sa place. Juste derrière lui se tenait la Vice-Présidente Reid, qu'il cherchait justement du regard. Il la salua amicalement avant de prendre place, sous les vivats de la foule. Il leva son pouce en direction de cette dernière qui se mit à s'exclamer à plein poumons : "Four more years! Four more years! Four more years!". James se tourna alors vers son épouse et sa fille Meghan, tout sourire. Emue aux larmes, sa fille le prit dans ses bras en lui glissant à l'oreille : "Encore félicitations, papa ! Je t'aime". Le Vieux Lion, attendri par ces mots plein de tendresse lui répondit : "Merci ma puce ! Moi aussi je t'aime". Il se tourna vers sa femme et enchaîna : "Toi aussi je t'aime Maggy !". Il lui dépose un baiser sous les ovations de ses supporters. Un moment touchant que toutes les caméras de télévision capturèrent.

[Christy Stewart]

L'ensemble des invités étaient arrivés à la cérémonie d'investiture du 40e Président de la Fédération-Unie et de la 46e Vice-Présidente, tous deux reconduit dans leurs fonctions à l'occasion de l'élection présidentielle. Le plus attendu de tous, le Président James McCarthy, fut le dernier à prendre place, comme le veut la tradition. Devant le Capitole, la foule attendait le début de la cérémonie avec impatience. La Juge-en-cheffe de la Cour Suprême Christy Stewart fit son apparition dans sa tenue de cérémonie sous les coups de 11h50, dix minutes avant la prestation de serment du Président. Elle se dirigea vers la tribune suivi de ses assesseurs qui prirent place à leurs sièges respectifs. La cérémonie commença sous les applaudissements et les cris des supporters de James McCarthy.

Une fois arrivée près du pupitre, Christy serra la main de la Vice-Présidente Reid ainsi que celle du Président McCarthy, tandis qu'un de ses assesseurs lui apporta la première Constitution de la Fédération-Unie, écrit de la main des révolutionnaires ayant fondé la Fédération-Unie, utilisé spécialement pour ce genre de grandes occasions. Elle attendit que le couple vice-présidentiel prenne place pour le moment tant attendu de l'investiture. Elle donna le précieux exemplaire de la Constitution rédigé par les Pères Fondateurs au fiancé de la future Vice-Présidente, et s'adressa à elle :

Madame la Vice-Présidente-élue, si vous le voulez bien, posez votre main gauche sur la Constitution, levez votre main droite, et répétez après moi le serment d'office.

Elle lui montra l'exemple et leva elle aussi sa main droite, attendant que celle-ci se mette en position de prononcer le serment.

"Moi, Elizabeth Megan Emily Reid, jure solennellement que je défendrais la Constitution de la Fédération-Unie contre tous ses ennemis, de l'extérieur et de l'intérieur, que je dévouerai ma foi et mon allégeance en celle-ci, et que je prends cet engagement librement, sans aucune réserve ou volonté de m'y soustraire, et que je m'acquitterai loyalement et au meilleur de mes capacités des devoirs de la charge que je m'apprête à prendre."

[Elizabeth Reid]

Elizabeth posa sa main gauche sur la Constitution, leva sa main droite et répéta son serment d'office.

Moi, Elizabeth Megan Emily Reid, jure solennellement que je défendrais la Constitution de la Fédération-Unie contre tous ses ennemis, de l'extérieur et de l'intérieur, que je dévouerai ma foi et mon allégeance en celle-ci, et que je prends cet engagement librement, sans aucune réserve ou volonté de m'y soustraire, et que je m'acquitterai loyalement et au meilleur de mes capacités des devoirs de la charge que je m'apprête à prendre. Que le Sort me soit favorable.

[Christy Stewart]

Félicitations, Madame la Vice-Présidente.

Elle lui serra la main, puis reprit la Constitution des mains de son fiancé. Cette fois-ci, au tour du prochain dirigeant du monde libre. De la même manière, elle donna l'exemplaire de la Constitution à la First Lady Margaret McCarthy, et lui demanda :

Monsieur le Président, à votre tour, si vous le voulez bien, posez votre main gauche sur la Constitution, levez votre main droite, et répétez après moi le serment d'office.

Elle leva sa main droite, et attendit que le Président McCarthy en fasse de même et se tienne prêt à prêter serment.

"Moi, James John Sidney McCarthy jure solennellement que je remplirai fidèlement les fonctions de président de la Fédération-Unie et, que dans toute la mesure de mes moyens, je sauvegarderai, protégerai et défendrai la Constitution de la Fédération-Unie."

[James McCarthy]

Le Président McCarthy applaudit et félicita chaleureusement sa Vice-Présidente avant de prendre place à son tour, aux côtés de sa femme et de sa fille. Il salua une dernière fois ses supporters massés sur l'esplanade du Capitole puis fit un signe de la tête à la Juge-en-cheffe de la Cour Suprême pour lui faire savoir qu'il était prêt. Le Vieux Lion jeta un regard complice à son épouse et sa fille puis posa sa main gauche sur la Constitution, leva sa main droite et répéta son serment d'office.

Moi, James John Sidney McCarthy jure solennellement que je remplirai fidèlement les fonctions de président de la Fédération-Unie et, que dans toute la mesure de mes moyens, je sauvegarderai, protégerai et défendrai la Constitution de la Fédération-Unie. Que le Sort me soit favorable.

[Christy Stewart]

Toutes mes félicitations, Monsieur le Président.

La Juge-en-cheffe de la Cour Suprême lui serra la main, tandis que l'assemblée derrière elle commença à applaudir et que les clameurs commençaient à retentir dans la foule de témoins du serment devant le Capitole. Si-tôt le Président McCarthy réinvesti dans ses fonctions, l'hymne fédéré, "Hail to the Chief", fut entonné par l'orchestre militaire présent pour l'occasion.

La Juge-en-cheffe recula et prit place sur son siège tandis que le Président McCarthy profitait des applaudissements et des cris de ses supporters.