Siège social de McBurgertown situé dans le centre de Windtown, dans l'Etat de Fort Oak. L'immeuble fait face à l'une des plus grandes avenues de la ville. La chaîne mondiale de restauration rapide s'est installée dans ce quartier prometteur connu pour ses restaurants branchés en l'an 170. Auparavant, le siège était en périphérie de Windtown.
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McBurgertown Headquarters
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- Enregistré le : sam. 27 juil. 2019 03:50
Siège social de McBurgertown situé dans le centre de Windtown, dans l'Etat de Fort Oak. L'immeuble fait face à l'une des plus grandes avenues de la ville. La chaîne mondiale de restauration rapide s'est installée dans ce quartier prometteur connu pour ses restaurants branchés en l'an 170. Auparavant, le siège était en périphérie de Windtown.
La campagne débutait enfin, après plusieurs longues journées où Pete avait oscillé entre son travail au Congrès, ses rencontres quotidiennes avec les associations, syndicats et communautés de sa circonscription de Rochester et les réunions avec son équipe de campagne.
Pour le premier événement de sa campagne, alors que les donations à sa candidature tardaient à grimper, le candidat Page avait prit la décision de participer à une action-choc à Fort Oak. Son équipe, connectée avec une association féministe de Windtown et un syndicat connu de l’État, avait dès lors programmé devant le siège d’État de McBurgertown un rassemblement plusieurs semaines en amont.
L’écho via les réseaux locaux et la communication de la campagne de Pete avait fonctionné, et plusieurs centaines de personnes s’étaient déplacées ainsi que des journalistes pour couvrir l’événement qui allait s’avérer fondateur pour le candidat. Alors que Pete n’était pas là, une musique était diffusée en fond. Alors que Pete s’approchait de l’estrade rustique montée pour l’occasion, il était applaudit. Il saluait la foule devant lui avant de commencer à parler.
“Chers Amis, fédérés, salariés de McBurgertown, ou simplement curieux, merci d’être présent avec moi, aujourd’hui, pour faire entendre notre voix. Je suis Pete Page, candidat à l’investiture progressiste en vue des élections présidentielles qui arrivent, et je suis à Windtown pour soutenir les salariés de l’entreprise dont le siège est derrière moi ! Et tous les salariés de Fort Oak, et de la Fédération !
J’ai passé la matinée en compagnie de l’association “Women of Fort Oak”. Nous avons parlé revendications, droits de la femme, et moi, j’ai pu parler de ma mère. Ma mère, c’est une femme travailleuse, une serveuse au JJ’. Le JJ, c’est un dinner moyennement connu de Sun Valley, dans lequel elle est sûrement au moment où je vous parle en train de servir des oeufs au plat avec du bacon, ou de nettoyer une table. J’ai pu parler, avec cette association féministe et avec un syndicat régional de Fort Oak, des salaires. Des droits du travail. J’ai pu leur présenter mon programme en ces thématiques. Et maintenant, chers amis, c’est à vous que je vais le présenter ! Car les salaires sont trop faibles ! Notre maigre droit du travail peu si ce n’est pas respecté ! Parlons-en !
Le candidat est applaudi par la foule, tandis qu’une banderole “Raise The Wages!” est étendue devant lui.
Commençons par un tableau général. Aujourd’hui, l’écrasante partie de l’économie fédérée est constituée de ce qu’on appelle une “gig economy”, ou une économie de court-terme, constituée de contrats à durée courte - quand il y a contrat. Ces types de liens entre employés et employeurs sont fragiles, et donnent trop souvent lieu dans notre pays à des abus de pouvoir. Nous devons réparer cela, avec un objectif simple : faire que la croissance économique dont nous jouissons depuis plusieurs décennie profite réellement à tous les fédérés, et non seulement à une partie.
Déjà, pour garantir un droit du travail sain dans notre beau pays, j'implémenterai en tant que Président de la Fédération-Unie le “Test A-B-C”. Qu’est-ce que c’est ? C’est très simple ! Il s’agira d’un contrôle, établi à l’échelle fédérale, auprès des entreprises fédérées. Dans le cadre des “entrepreneurs-indépendants”, trois notations devront être respectées, sans lesquelles des sanctions seront appliquées aux employeurs concernés se déclarant comme clients d’entrepreneurs ! Les employeurs devront donc démontrer que les entrepreneurs embauchés sont : A = non-dépendants de leur employeur dans la demande de travail ; B = en train de réaliser le travail pour lequel ils ont été embauchés et non celui de l’employeur, dans un secteur d’activité qui n’est pas le principal secteur de l’employeur ; C = capables de démontrer leur indépendance vis-à-vis de l’industrie qui fait appel à ses services. Ce code, très simple, permettra à des centaines de milliers de fédérés d’accéder à un véritable statut de l’entrepreneuriat et mettra fin à une exploitation des zones d’ombre de la loi fédérale !
Dans le même temps, nous renforcerons les contrôles pour s’assurer que le droit du travail fédéré est appliqué, tout comme la loi sur le salaire minimum. Nous étendrons les lois protectrices du droit à la syndicalisation auprès des entrepreneurs-indépendants face aux grandes entreprises abusant de leurs services aujourd’hui. Nous veillerons, et s’il faudra être agressifs nous le serons, à ce que les employeurs qui définissent leurs salariés en “entrepreneurs-indépendants” soient sanctionnés et que la mal-classification de ces emplois donne lieu à des sanctions de la part de l’État fédéral.
Le cortège syndical de la foule applaudit avec enthousiasme ces annonces.
Nous établirons, par la loi, une véritable table de négociation, a bargaining table, entre les employés et employeurs de la Fédération-Unie. Aujourd’hui, de grandes entreprises abusent de sous-traitants, qui embauchent pour elles par exemple des livreurs, des développeurs web, des agents d’entretien, qui se retrouvent sans capacité d’appliquer leurs droits syndicaux ni de représentation car elles ne travaillent pas directement pour cesdites grandes entreprises. C’est une honte, et nous permettront par la loi la négociation élargie de la table des négociations dans le cadre de salariés partageant le même lieu de travail, le même secteur d’activité économique ! Ainsi, les salariés d’entreprises différentes mais bossant dans la même industrie pourront converger, se joindre, pour établir les négociations avec leurs employeurs et signer des conventions de négociation justes. Je pense ici notamment à l’industrie alimentaire, de la restauration-rapide.
Une autre question à laquelle je répondrai en tant que Président de la Fédération-Unie, c’est l’inégalité salariale entre les hommes et les femmes. Entre les noirs, les latinos, les asiatiques et les blancs. C’est un simple constat aujourd’hui : pour 1 thaler gagné par un homme blanc, une femme gagnera environ 80 cents. Une femme noir 61 cents. Une femme latina, 53 cents. Si nous ajoutons à cela que dans la majorité des cas, les femmes occupent dans nos industries des postes à qualification basse, à responsabilités réduites, à temps partiel subi, nous faisons dans un pays, en 179, cumuler sur le dos de la gente féminine des inégalités économiques insupportables ! Je mènerais un effort bipartisan sur cette question, qui s’articulera sur plusieurs points. Pour débuter, nous instituerons dans notre pays la transparence de la paie. Cette transparence aura plusieurs dimensions, car il ne faut pas seulement s’assurer que les femmes aient un salaire égal aux hommes, mais aussi que les mêmes opportunités de carrière soient offertes à tous et toutes ! Cette législation, qui s’appliquera aux grandes entreprises de notre Fédération, montrera immédiatement au public quelles entreprises respectent les droits de la femme et quelles entreprises organisent une politique de ressources humaines sexistes - qu’elle soit volontaire ou non. Je compte après-coup sur les fédérés pour faire pression sur les entreprises qui montreront des résultats décevants, et je sais qu’il y en aura. À la fin, une telle législation permettra d’observer les inégalités raciales, de genre, et de génération au sein des entreprises, et poussera notre secteur privé à se corriger, car l’information libre est la base d’un marché sain.
Nous ferons aussi en sorte à ce que l’égalité salariale soit réellement appliquée, notamment par le biais de sanctions financières aux entreprises qui ne la respecterait pas. Mon administration publiera aussi une série de loi anti-discrimination sur le lieu de travail, notamment de discrimination envers les femmes enceintes - qui se transforme généralement en discrimination contre les femmes en général ! De manière générale, toute discrimination, tout harcèlement sera sanctionné et nous mettrons en oeuvre une vraie politique familiale pour permettre aux femmes de concilier vie de famille et vie professionnelle.
Le candidat est applaudi par l’assemblée devant lui, en particulier par le cortège féministe.
Je sanctionnerai les employeurs qui interfèrent dans la démocratie d’entreprise. Et oui, car dans notre pays, même s’il y a actuellement des élections professionnelles libres dans nos entreprises : aucune loi n’interdit les employeurs fédérés de mobiliser des ressources financières pour “acheter” les élections professionnelles ! C’est inacceptable, et nous veillerons à la fin de ces pratiques ! Pour mettre fin à ces pratiques, et pour garantir des élections libres et justes dans nos entreprises, je mettrais en place un mécanisme de sanction financière progressif, qui pourra aller jusqu’à des amendes de plusieurs millions de thalers. Car nous devons partir d’un constat : les petites pénalités ne feront pas bouger les grandes entreprises. Ainsi, nous construirons les sanctions financières autour du chiffre d’affaire des entreprises fédérées : plus il est grand, plus l’amende sera élevée. Dans ces sanctions, qui pourront aller de l’amende à l’obligation de ré-embaucher des salariés licenciés de manière injuste, seront aussi incluses des sanctions quant aux licenciements de salariés pour cause avérée de participation à une action syndicale, ou même de simple organisation à l’intérieur de l’entreprise. Nous construirons aussi une législation, en Fédération-Unie, qui s’assurera que les salariés peuvent entendre l’information délivrée par les syndicalistes : aujourd’hui, l’employeur possède un monopole de l’information qui n’est pas sain. Ainsi, la loi fédérale créera, au sein des entreprises, des “temps de rencontre” entre les syndicalistes et les salariés, dans les locaux de l’entreprise. Nous mènerons une campagne dans tous les États pour rappeler le droit constitutionnel qu’est le droit à adhérer et militer dans un syndicat !
Mon administration étendra aussi les protections liées au droit du travail aux travailleurs agricoles et domestiques. De nos jours, elles oublient complètement ces secteurs de l’économie qui emploient pourtant des millions de fédérés. Nous serons du côté de ceux qui se battent pour une meilleure condition pour les femmes de ménage et les travailleurs saisonniers dans nos champs, par le biais notamment de campagnes d’informations et de programmes de responsabilité sociale construits par les salariés eux-mêmes ! C’est ainsi que nous avancerons, par la démocratie et l’information.
Pour garantir, surtout auprès des grandes entreprises, l’application des législations actuelles et de celles que nous implanterons, nous créerons une préférence publique pour les entreprises prenant le droit chemin. Ainsi, les contrats fédéraux durant mon mandat ne seront confiés, en priorité, qu’à des entreprises appliquant des changements réels pour s’aligner sur le droit du travail - si ce n’est bâtir des négociations qui donnent de meilleurs droits à leurs salariés !
Applaudissements généraux de la foule.
Enfin, nous nous assurerons bien entendu de nouveaux droits pour les travailleurs fédérés. Aujourd’hui, une partie non-négligeable des salariés du privé de notre pays n’ont pas accès aux congés-maladie dont ils ont besoin, dans certains secteur c’est la majorité des salariés. Nous allons mettre en place un nombre de congés-maladie payés obligatoires à l’échelle fédérale : pour les salariés qui ne reçoivent pas au moins 7 jours de congés-maladie payés de la part de leurs employeurs, les employeurs se retrouveront obligés de payer, à l’équivalent d’une heure pour 30 heures de travail, jusqu’à constituer une réserve de 56 heures. Cette réserve, obligatoire, pourra être mobilisée par les salariés demandant des congés-maladie payés. Si un salarié travaille pour plusieurs entreprises, chaque employeur devra alimenter cette réserve. Enfin, Président de la Fédération-Unie, je créerai un congé parental de trois mois pour tous les parents à l’échelle fédérale, à répartir entre les parents et dont un mois pourra être prénatal pour les mères.
Dans la même visée, nous protégerons aussi les droits des travailleurs fédérés sans-papiers, en appliquant des sanctions égales aux employeurs profitant de la situation administratives de personnes vivant sur le territoire fédérée pour outrepasser nos lois. Mon administration rédigera une législation pour fournir des visas aux victimes de violations des droits du travail en Fédération-Unie, à l’image des législations pour les sans-papiers victimes de violences domestiques, d’agressions sexuelles ou de trafic humain actuellement. Nous réformerons aussi les visas, notamment les visas de travail, pour permettre aux travailleurs sous régime de visa de pouvoir changer d’employeur - et ainsi mettre la pression aux entreprises maltraitant ces employés. Nous rendrons l’administration chargée de délivrer les visas plus transparente pour contenir les cas de corruption dans l’octroi de visas dans notre Fédération, aujourd’hui avérés et dénoncés par plusieurs associations au travers de notre pays.
Nous ferons en sorte que les heures supplémentaires soient réellement payées, pour tous les salariés de notre pays. Ainsi, nous comptons intégrer dans ce pan de la protection du travail plusieurs millions de personnes vivant sur le territoire fédéré, et permettre la montée des salaires pour ces personnes. Dans le même temps, nous renforcerons les sanctions et les contrôles auprès des employeurs qui ne paient tout simplement pas leurs salariés - souvent sans-papiers ! Nous allons garantir aux administrations fédérales les moyens pour faire appliquer la loi. Je ferai en sorte que tous les salariés de la Fédération-Unie aient un droit d’accéder à leur emploi du temps hebdomadaire, voire mensuel, car beaucoup trop de fédérés vivent aujourd’hui, et l’on a tendance à l’oublier, dans l’ignorance totale au-jour-le-jour du nombre d’heures de travail qu’ils vont réaliser ! Et pour les travailleurs qui ne peuvent pas accéder à ces données, nous nous chargerons qu’ils soient compensés de manière adéquate par leur employeurs en cas d’emploi du temps irréguliers !
Et enfin, et je vais conclure là-dessus, je continuerai à me battre en tant que Président de la Fédération-Unie pour une augmentation de 3 thalers horaire du salaire minimum fédéral sur le mandat entier, et pour son indexation sur l’inflation de notre pays ! J’ai déjà défendu une proposition bien plus radicale, alors vous pouvez me croire sur celle-ci.
Applaudissements de la part de toute l’assemblée, et sifflements approbateurs quant aux dires du candidat progressiste.
À l’heure où l’économie fédérée entre dans une nouvelle ère, plus digitale, plus écologique, nous devons nous assurer que les bénéfices des années à venir soient équitablement partagés par tous les fédérés, toutes les communautés de notre pays. En équipant en même temps les employés et les employeurs de nouveaux outils, démocratiques, nous nous assurons pour cette fin de siècle que la Fédération-Unie sera prospère et compétitive. Je vous remercie !"
Pete salue alors la foule, qui l’applaudit chaleureusement, tandis que des cris sont poussés pour encourager le jeune candidat. Il restait quelques instants pour prendre des photos à côté de la banderole, ou en serrant la main de la présidente d’une association féministe de Windtown. Il serrait aussi quelques mains dans le public, avant de s’en aller tandis que l’endroit était rangé par le service d’ordre syndical, sans aucune tension.
- Peter Dixon
- Citoyen·ne
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- Enregistré le : mer. 4 août 2021 22:16
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Rassemblement devant les McBurgertown Headquarters
Lundi 14 mars 199
Pour sa première action de campagne médiatisée depuis l’annonce de sa candidature à la présidentielle quelques jours auparavant, Peter Dixon avait choisi de se rendre à un rassemblement pour une hausse des salaires. Des syndicats de plusieurs entreprises avaient appelé à se regrouper devant le siège demande McBurgertown, entreprise qui menait depuis quelques jours les négociations avec les syndicats pour un nouvel accord d’entreprise. Environ 1000 personnes s’étaient rassemblées devant le siège de l’entreprise, dont une bonne centaine de militants de la campagne Dixon, venus convaincre les manifestants du bien-fondé du programme de leur champion mais également venus à la demande du candidat pour que ce-dernier soit entouré de nombreux sympathisants au moment de s’adresser à la presse.
Quand le Gouverneur arriva sur le site, il reçut un accueil enthousiaste, certains diraient mêmes surjoués, de ses sympathisants. Il alla à la rencontre de participants au rassemblement, sympathisants de sa campagne ou non. Après près d’une heure passée à discuter avec des manifestants, le candidat décida de s’adresser à la presse. Il s’installa devant les caméras pendant que son équipe demandait à ses sympathisants de se placer derrière le candidat pour donner à l’image une impression de foule enthousiaste en faveur du candidat. Ce dernier jeta un coup d’œil derrière lui pour s’assurer que tout était prêt, puis il commença son intervention pour les médias.
La question des rémunérations est absolument fondamentale dans notre pays. Depuis le début de ma carrière politique, je défends toujours l’idée selon laquelle quelqu’un qui travaille à temps plein doit pouvoir vivre dignement de son activité professionnelle. Et mon bilan montre mon engagement sur cette question. J’ai été membre du gouvernement de Carrie Owen qui a imposé un salaire minimum d’État à 10 Thalers. En tant que Gouverneur, j’ai ensuite signé une loi d’État portant le salaire minimum à 11 Thalers. Mon action au niveau local a toujours été tournée vers l’objectif de rémunérations plus justes pour tous ceux qui travaillent et je me réjouis d’ailleurs que la question ait également été traitée au niveau fédéral pendant cet huit dernières années par l’Administration Howard et les progressistes du Congrès pour porter cette rémunération à 11 Thalers au niveau fédéral.
Si un pas consiudérable a été franchi pour les salariés avec ces différentes dispositions aux échelles locales et fédérales, je comprends que certains salariés se sentent encore trop mal rémunérés. Faire de la politique, c’est faire des choix et des arbitrages. Dans le cas présent, il faut arbitrer entre le pouvoir d’achat des salariés et la santé économique des entreprises, les plus petites d’entre elles pouvant être largement fragilisées par une nouvelle hausse du salaire minimum. Mais je pense qu’une solution intermédiaire doit être trouvée pour concilier ces deux impératifs.
Si je suis élu Président, le 4 avril 200, au premier jour de ma Présidence, je signerai un Ordre Exécutif imposant un salaire minimum horaire à 12 Thalers pour toutes les entreprises signant des contrats avec le gouverement fédéral. Nous comprenons que certaines entreprises ne peuvent pas se permettre ou ne veulent tout simplement pas augmenter les salaires, mais nous ne pouvons pas venir ensuite les récompenser en leur attribuant des marchés publics. L’État fédéral ne doit pas multiplier les normes et imposer des salaires trop lourds à des entreprises n’en ayant pas les moyens. Mais nous devons résolument faire de l’État fédéral un allié des salariés en disant que ceux qui veulent de l’argent du contribuable fédérés doivent les rémunérer correctement. Et cette action n’est pas une promesse vague qui dépendra de la composition d’un Congrès. Ce sera une action exécutive, prise dès le premier jour.
Le Gouverneur et candidat à l’élection présidentielle fut applaudi par ses partisans venus l’entourer pour son petit point presse. Il resta ensuite encore de longues minutes sur place pour rencontrer des participants au rassemblement et offrir à sa campagne l’image d’un Gouverneur proche de ses citoyens et de leurs préoccupations.
Ancien Procureur-Général de l'État de Fort Oak
Chirper™ - Biographie - Résidence
- Patrick Edwards
- Citoyen·ne
- Messages : 41
- Enregistré le : jeu. 21 oct. 2021 18:55
Pour son grand meeting de campagne, le candidat conservateur Patrick Edwards a choisi son lieu d’enfance et de naissance de son frère, Windtown. Certes, cette ville n’est pas acquise au Parti Conservateur, mais de nombreux militants venus de tout l’Etat sont là pour soutenir ce candidat novateur et relativement moderne, qui a alliés problématiques environnementales traditionnellement progressistes, et thèmes historiquement conservateurs. Ce personnage chimère, Edwards l’espère convaincant ; si son histoire n’émeut pas, il ne pourra jamais se faire élire.
C’est tout d’abord à ses assistants de campagne de galvaniser les foules. Des tracts « For a Stronger State » sont diffusées, son programme est projeté tout en écartant soigneusement les trois propositions qui seront développés durant ce discours. A l’arrière, Patrick Edwards observe soigneusement les réactions de la foule, une pointe d’anxiété en lui mais avec une rage qu’il ne pensait pas connaitre. Pour la première fois, lui le citoyen qui a toujours vu son frère briller en restant dans l’ombre, c’était lui qui portait la lumière d’une partie du peuple.
« Un espoir, un avenir ! » Ses soutiens se mettent à appeler le candidat conservateur, avec un rythme annonçant le début de la campagne. Ca y est, c’est le moment. Patrick Edwards prend ainsi une grande inspiration emplie de doutes mais de conviction, et s’élance enfin sur l’estrade :
Mes amis, mes concitoyens, merci d’être présent aujourd’hui pour soutenir ma candidature !! Sans vous, je n’aurais jamais pu en arriver là. Ma force, ce qui me pousse à me battre pour changer les choses à mon échelle, c’est vous. C’est vous qui me portez quand les attaques progressistes se font calomnieuses, c’est vous qui me soutenez quand le vent était tourné contre nous. Mais je le sais, tous ne sont pas mes soutiens aujourd’hui. Parmi vous se trouvent surement des sceptiques, peut-être même des membres du Parti Progressiste – des huées se font entendre – ne faites pas cela, enfin, ils ont raison d’être là, et je vous garantis que lorsque j’aurais fini ce discours, vous comprendrez pourquoi voter pour moi est le meilleur moyen d’avoir un Etat plus fort.
Le candidat marque un temps d’arrêt, et appelle une femme d’une cinquantaine d’années sur l’estrade. Cette femme semble avoir les traits tirés, la peau marquée par le labeur et le visage terne. Une fois arrivée, les militants scandent son prénom par empathie, comme s’ils pouvaient ressentir la souffrance que son témoignage allait amener. Patrick Edwards reprend.
Chloe, cette ancienne artisane qui se trouve à mes côtés, a eu un destin lourd et brisé. Vous allez l’entendre, mais son destin n’a été brisé que par un ennemi, un camp qui broie en se faisant passer pour un Saint : le camp progressiste !! J’ai conscience de la difficulté de s’exprimer devant tant de mondes, c’est pourquoi Chloe a souhaité rédiger son témoignage, que je vais vous lire.
En s’adressant à Chloe, Patrick Edwards attrape le papier qu’elle lui tend, et démarre la lecture.
« Moi, Chloe, est une femme de 54 ans, née à Windtown d’une famille modeste mais sans grandes difficultés. Mon enfance fut heureuse, mon amour pour le pays réel et c’est en réalisant mes études que j’ai compris où se trouvait ma place : j’aime la mer, et ma dextérité m’a permis de travailler le bois pour modeler les coques à ma guise. Un travail ardu et peu rémunérateur, mais qui me comblait de bonheur.
Des années durant, j’ai pu vivre avec mon mari de ces revenus, avec des conditions de vie relativement satisfaisantes et stables. Mais il y a quelques années, une crise sur les matières est survenue : pour donner suite à une crise économique et à la politique économique du Parti Progressiste au pouvoir, le bois que j’achetais pour produire mes coques a augmenté. A cause de la crise, mon chiffre d’affaires a considérablement baissé, et jamais je n’ai reçu la moindre aide pour soutenir ces dépenses supplémentaires. Comble de l’ironie, je devais dans le même temps augmenter mes collaborateurs ! Avec des coûts toujours plus importants, des revenus en baisse, j’ai dû déposer le bilan. Une vie d’expérience, une vie de savoir-faire réduit à néant par une crise, sans la moindre aide des pouvoirs publiques. Pendant que mon emploi disparaissait, le pouvoir fédéral argumentait l’absence d’aides par des entreprises « qui ne jouent pas le jeu ». Soudain, le bilan arriva : je devais fermer ma boîte, réduisant à néant tous mes revenus, ainsi que celui de tous mes collaborateurs. Aujourd’hui, seul mon mari travaille, et nos revenus nous ont forcé à vendre notre maison ; nous n’avons plus d’économies, et des dettes que nous ne pourrons jamais rembourser. Il y a un an de cela, cette situation… cette situation était trop dure. Pendant une après-midi où mon mari était absent, j’ai décidé de prendre mes antidépresseurs, dans des proportions plus importantes qu’à l’habitude. Un cachet, puis deux, puis trois... mon dernier souvenir est celui de l’hôpital, lorsqu’on m’annonça que ma tentative de suicide avait échoué. »
Une fois le témoignage terminé, ceux qui assistaient au rassemblement semblent bouleversés par Chloe, son courage et la façon dont un système a pu broyer une pauvre artisane. En observant la scène, Patrick Edwards décida de marquer une pause assez longue, pour que tout le monde puisse saluer et encourager Chloe, en larmes tout le long de son témoignage. L’ambiance était plus lourde, mais surtout emplie de colère contre les politiciens à l’époque au pouvoir, Patrick Edwards décide donc d’enfoncer le clou.
Mes amis, qui sont les coupables de ce désastre ? Le Parti Progressiste ! C’est le Parti Progressiste qui vous ment, qui broie les âmes et qui, au nom de la lutte contre la précarité, vous plonge dans la misère !! Vous, petits entrepreneurs ou producteurs, êtes salis par mon adversaire et ce qu’il représente. Au pouvoir, que croyez vous qu’il fera aux gens comme Chloe et vous ? Il massacrera vos rêves, vous plongera dans le chômage et fera de vous des assistés par l’Etat. Moi, je vous rendrais la liberté, vous devez êtres soutenus car vous êtes l’âme de notre Etat et de notre nation.
Maintenant, j’aimerais passer au contenu propre de mon discours, avec trois grandes mesures qui seront prises dès le début de mandat. Ces mesures se déclineront autour de trois grands thèmes : L’Economie, l’Environnement et la Sécurité. Trois thèmes clés, pour conserver un Etat fort, tout en le modernisant et en protégeant petits et grands, à égalité. For a Stronger State !!
La foule scande en rythme le slogan de la campagne, agite les drapeaux du Parti Conservateur et permettent à Patrick Edwards de se lancer dans ses propositions.
Concernant la première mesure qui sera mise en place, il s’agit d’une grande salve de réductions fiscales. Mon ennemi, il a un nom, il n’a pas de visages mais détruit tout ce qu’il approche, c’est l’inflation. Qui prône l’inflation comme modèle de société ? Le Parti Progressiste !!
Je l’avais expliqué, mais l’inflation touche d’abord et en priorité les plus pauvres. C’est ce qui limite la consommation des ménages, c’est également une conséquence de la hausse des coûts de production pour vous, entrepreneurs souvent modestes. L’inflation est un fléau pour les ménages, mais aussi pour les entreprises qui cause faillite, chômage et désastre social. La première réduction fiscale aura donc lieu sur les petites et moyennes entreprises : un tiers de leurs impôts sera retiré ! Avec cette grande réduction, la plage minimale pour investir sera réduite. Tout le monde pourra se lancer, et espérer faire prospérer son entreprise, sans craindre les saignées de l’Etat. De plus, ses réductions de coût produiront une réduction des prix nécessaires pour réaliser des profits, avec des embauches à la clé, une augmentation de la production ET une baisse des prix. Qui sont les grands vainqueurs de cela ? Les plus précaires, les chômeurs et les familles modestes.
Deuxième grande réduction, la TVA sur les produits de première nécessité sera supprimée !!
En entendant ces mots, une moitié de la foule exulte de joie, eux qui se sentent délaissés et écrasés par des biens essentiels à leur survie. Enfin, ils pourront respirer, et se permettre quelques dépenses de confort.
Certes, la TVA est utile. Cet impôt sur la consommation peut permettre des dépenses sociales, que je ne nie pas et ne remet pas en cause. Les produits de luxe, les produits non-essentiels permettent une taxation juste et qui ne retombe pas sur les entreprises, mais perd son sens de redistribution lorsqu’il s’agit de produits de première nécessité. Comment justifier que nous allions assister les plus précaires, alors que nous soutenons un impôt injuste qui les charge avec une force inouïe ? La réalité là encore, est que le Parti Progressiste veut vous asservir, vous transmet un virus et vous offre ensuite un traitement insuffisant. Moi, je vais lutter à la racine, vous permettre d’entreprendre et de travailler, tout en sortant de la précarité. La suppression de taxes sur les produits essentiels est donc le moyen pour y arriver !
Cette annonce sociale, qui pourrait sembler progressiste, visait à convaincre les plus sceptiques, ceux déçus par les actes de ses opposants et qu’il peut ramener à lui. En touchant les plus précaires, Patrick Edwards s’assure de toucher à une frange large de la population, par-delà les clivages – du petit producteur au chômeur malheureux -. Un sentiment de joie et de combattivité s’imprègne en lui lorsqu’il observe les visages conquis de la population, et il continue son discours avec d’autant plus de force.
Maintenant que le modèle économique a été annoncé, passons à la seconde partie de ce meeting. Vous avez dû vous étonner – et je le comprends – de voir que l’écologie est le 2e thème le plus important pour moi et mon programme. Il est vrai, le Parti Conservateur ne partage pas nécessairement cette vision des choses, c’est un point qui me différencie d’autres politiciens que je respecte par ailleurs. Pour moi, le conservatisme vise à protéger ce que nous aimons. Je l’ai dit, j’ai passé une enfance de rêve, dans un environnement que je chérie et je veux voir les générations futures profiter de ce qu’ai pu admirer. Si Fort Oak tombe dans la misère et que tous nos commerces ferment, cette mission aura échouée. Si Fort Oak devient un territoire anarchique, tout finira massacrer, c’est pourquoi il faut que nos concitoyens soient en sécurité. Mais il y a un autre point : comment profiter de ce territoire si notre planète devient invivable et détruite ? Ces paysages qui disparaitraient, ces matières premières qui ne seront plus que d’un lointain souvenir, protéger en conservant un climat sain est la seule solution pour que nous puissions prospérer. Ainsi, l’écologie n’est pas un progrès, c’est l’essence même du conservatisme qui veut que nous protégions l’environnement. Je l’affirme donc : Je suis fier d’être membre du Parti Conservateur et écologiste !!
Dans la salle, les visages sont assez étonnés, mais semblent relativement convaincus. Il est vrai, eux associaient l’écologie au Parti Progressiste, et le productivisme au Parti Conservateur. Mais l’argumentaire de Patrick Edwards est percutant, et coule de sens.
Je ne vais pas m’attarder sur l’ensemble de mes propositions, celles-ci sont présentes dans mon programme, et permettront de continuer de produire, tout en garantissant que cette production soit vertueuse et ne détruise pas l’environnement. Mais je vous ai promis de grandes mesures, et je vais vous en faire une aujourd’hui : toute entreprise qui réduirait de 50% ses émissions de CO² sur 10 ans bénéficiera d’une exonération de moitié de toutes les charges et impôts qu’elle doit supporter ! Vous avez bien entendu, 50% !!
Ainsi, l’impôt pour une PME vertueuse diminuera d’environ 70% durant mon mandat. De quoi garantir à tous la possibilité d’investir dans notre pays et de relancer l’emploi, ainsi qu’encourager massivement les transitions vers plus d’énergies vertes, et une production plus respectueuse. Aujourd’hui les coûts pour une transition dépassent largement les bénéfices ; sous mon mandat, je refuse de punir mais je préfère soutenir !! C’est avec des entreprises à la pointe sur les enjeux contemporains et la force technologique que nous pourrons nous démarquer des autres Etats, et relancer notre attractivité. Ce n’est pas une évolution que je vous propose en cas d’élection, c’est une révolution pleine de libertés et de protection !
Le rythme du rassemblement se faisant progressivement plus puissant, nous sentons que l’apogée du meeting est proche. Pour la première fois depuis longtemps, les spectateurs n’assistent pas à un discours sans contenu à la forme impeccable ; Patrick Edwards assume de ne pas être le meilleur orateur de la Fédération-Unie, mais utilise ses compétences pour proposer un programme cohérent, mais surtout convaincant. Pour le moment, la mission est accomplie.
J’aimerais maintenant finir ce meeting en vous parlant du troisième point clé de mon projet : la sécurité. Car il faut l’accepter, mais la délinquance explose. Les marques d’irrespect qui avant étaient une exception, deviennent aujourd’hui régulières. Un vol de fruits, une injure, un vol en pleine rue ? Jamais je ne voyais cela durant mon enfance, quand notre population a maintenant peuple de ce qu’il peut lui arriver. Certains pourraient argumenter que ces soucis sont des problèmes de riches, et ils se méprennent gravement, ils veulent vous tromper pour séduire leur électorat décadent. En réalité, ceux qui sont les plus démunis sont ceux qui ne disposent pas des moyens de leur défense. Les sans-domicile, les plus précaires, les personnes âgées ou les femmes, voilà qui risquent le plus de se faire agresser, ou pire. Je n’ai aucune tolérance pour ces racailles, ces criminels qui détruisent des vies innocentes pour leur plaisir. Alors je l’assume : les délits doivent être traités avec une sévérité maximale ! Avant d’annoncer la principale mesure de ce projet, je veux féliciter nos forces de l’ordre, et leur annoncer que si je suis élu, ils seront augmentés, et leur nombre sera augmenté. En sous-effectif, ces braves citoyens risquent leur vie et subissent des conditions de travail délétères pour tous nous protéger, éviter que quiconque menace notre intégrité. Je n’ai pas peur de le dire : les forces de l’ordre sont des héros, acclamons-les !!
A la suite de cette demande, tout le public salue les forces de l’ordre, quand ceux qui en sont membres dans le public se mettent sur le devant de la scène et saluent le reste de la foule. Un sentiment d’unité règne durant ce meeting, dans une communion qui mélange souffrances et un espoir retrouvé. Ce que Patrick Edwards souhaitait se réalise : les citoyens se mettent en ordre de marche, calquent leurs émotions sur celles des propos du candidat.
Bien, passons donc à la principale mesure de ce volet Sécurité. Dans toutes les villes de Fort Oak, une brigade de proximité et armée sera déployée ! Cette nouvelle force sera entièrement recrutée, et ce ne sera pas fait au détriment des actuelles forces de l’ordre. Il n’y aura pas de mutations, mais une grande vague de recrutements. A la clé ? Plus d’emplois, et une sécurité retrouvée ! Cette police aura pour tâche le retour de la médiation entre les citoyens, sur des conflits du quotidien et va viser à reconstruire le lien social entre les forces de l’ordre et le peuple. La défiance est l’alliée des délinquants : retrouvons une police aimée et efficace, pour que la paix et l’amitié mutuelles soient enfin là. Avant de conclure, je veux tout de même réaliser une mise au point : j’ai conscience des dérives racistes de certains membres de notre société, et aucun dérapage ne sera tolérée. Si je suis intransigeant contre les délits, je le suis également contre le racisme et les discriminations : une police aimée doit être ferme, mais juste et égalitaire. Je le disais, j’ai confiance en eux car nos policiers sont des héros, mais la minorité qui sort du cadre mérite la honte.
Cette mesure satisfait l’ensemble de la foule, des plus conservateurs aux progressistes modérés ; en parlant de la délinquance, d’une force armée et d’un recrutement de plus de forces de l’ordre, les conservateurs sont satisfaits que leurs préoccupations se retrouvent dans le programme de leur candidat. Quand aux plus modérés, le discours sur les discriminations et du retour du lien social les convainc ; c’est moderne pour un candidat conservateur, et cette modération n’ait heureusement pas prise comme de la mollesse. Patrick Edwards propose une mesure choc, mais juste : pour l’emporter dans un état progressiste, c’est le seul choix possible.
Ce meeting touche à sa fin. J’aimerais tous remercier pour avoir été là et engagé tout au long de la campagne, je ne l’oublierais jamais. Si vous vous déplacez massivement vers les urnes pour m’élire, ce programme moderne et qui vous rendra votre liberté sera entièrement appliqué, je peux vous le garantir ! Andy Williams, de son côté, a fait une campagne courageuse. Je tiens à le souligner, car je n’ai aucune animosité contre l’homme. Il porte l’héritage et le soutien de ceux qui massacrent l’histoire de notre pays, il doit défendre des idées révoltantes et a donc recours à la calomnie pour dissimuler ce projet. Mais ne vous y trompez pas, jamais Andy Williams ne vous fera réellement sortir de votre condition : au contraire, il vous poussera à la précarité pour vous aider et vous faire voter pour lui. Voilà ce qu’est le Parti Progressiste : une machine de précarité pour être élue !
Pour cette fin de meeting, Patrick Edwards est rejoint par sa femme, aimante et à ses côtés depuis le début de la campagne. Quelques heures auparavant, le candidat avait annoncé la bonne nouvelle : ils attendaient un enfant ! Ce coup de communication les aiderait à attirer l’empathie autour des valeurs familiales, espéraient-ils. Ensemble, ils se mettent face à une foule survoltée et scandant son nom, et des applaudissements se font entendre dans toutes les rues pendant de longues minutes. A la fin de cette phase de communion, Patrick Edwards vient saluer un par un ses soutiens, ceux qui sont restés pour le voir et discuter avec lui. Il le sait, la ligne d’arrivée est proche : il convient maintenant de réaliser le meilleur final pour l’emporter.
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