Représentant Charles-Arthur Jane : "J'entends proposer une alternative de progrès, une vision nouvelle, centrée sur le concret, la vie réelle et le vœu de bâtir une nouvelle frontière"
Bonjour Charles-Arthur Jane ! Avant de commencer nos questions, je le rappelle, vous êtes représentant pour l’Etat de Rochester et candidat aux prochaines élections présidentielles au sein de la primaire du Parti Progressiste. Tout est juste ?
Effectivement Michael, vous avez juste ! L’avantage de ne pas cumuler les postes passés, c’est qu’il est assez simple de faire une présentation exhaustive de ma carrière politique !
Justement Mr Jane, puisque que vous abordez le sujet, une question traditionnelle, mais qui se pose peut-être encore davantage pour vous: qui êtes-vous ? Derrière le candidat, qui est l’homme, son histoire, son parcours, ses origines ?
Laissez-moi en premier lieu préciser que je ne crois pas qu’il soit fondamental de voter pour la personnalité d’un candidat elle-même. La mise en scène de personnalités politiques sur le modèle de la presse à scandales et la peopolisation de la vie politique ne sont à mes yeux par des évolutions saines pour le débat d’idées.
Néanmoins, il est légitime que les électrices et les électeurs sachent quel sombre représentant ne brigue leurs suffrages en aspirant à la lumière ! Je suis donc un enfant des campagnes de l’Etat de Rochester, n’en déplaise aux candidats conservateurs qui caricaturent chaque progressiste comme de vilains bobos urbains déconnectés du pays réel. Je suis né dans un hôpital de l’Est de Sun Valley, au sein de l’Etat de Rochester. Fils de parents n’ayant pu se payer un logement décent à moins de sombrer dans les affres du surendettement, j’ai passé les premières années de ma vie dans un camp de caravanes de la banlieue. J’y ai appris les difficultés de la vie quotidienne, la drogue, les lendemains difficiles, la peur du frigo vide, mais aussi la solidarité, la résilience et le goût d’aider son prochain. Suite au divorce de mes parents, j’ai vu ma vie adolescence balloté entre le parc de caravanes et un appartement miteux de la banlieue est de Sun Valley. Une promotion de mon père à mes 16 ans m’a offert les portes d’un lycée public de quartier meilleur, et j’ai été recommandé par mes professeurs pour mon travail. Grâce au système de prêts étudiants, j’ai pu moyennant un emprunt colossal, m’inscrire en médecine à l’université d’Etat de Los Elegidos, en Arcadia. J’en suis sorti diplomé de psychiatrie en 191, et j’ai exercé ce métier pendant près de quinze ans, d’abord à l’hôpital public de Los Elegidos, puis dans diverses cliniques et hôpitaux de Rochester. J’ai voulu consacrer ma vie à améliorer la santé mentale de mes concitoyens, prouver que le travail payait et pouvait être mis au service d’une noble cause, et comprendre la psyché humaine pour mieux la soigner. Je crois que cette trinité résume assez bien qui je suis: une volonté de comprendre la souffrance ou les difficultés, d’œuvrer pour y mettre un terme, et d’agir au service de valeurs qui concrétisent les espoirs d’une meilleure société.
Enfant de la campagne, adolescent balloté entre la Sun Valley et un parc de caravanes, psychiatre renommé: rien ne semblait vous destinez à mener une carrière politique: comment en êtes-vous venu à vous engager dans l’arène ?
Une belle métaphore de la politique que celle de l’arène: un affrontement sanglant entre gladiateurs opposés, mais qui ne luttent ici pas pour leur vie, mais pour celle de leurs concitoyens ! Et c’est cette volonté de lutter dans un cadre plus large, d’aider collectivement et non plus seulement au cas par cas mes patients. J’étais engagé dans des associations locales en parallèle de ma profession, pour venir en aide aux populations des campagnes qui manquaient cruellement d’infrastructures de soin de proximité: mais j’avais l’impression de ne pas en faire assez. J’ai donc décider de donner un sens plus global à mon engagement, en me présentant localement comme représentant de l’Etat de Rochester, n’ayant peur ni du conservatisme supposé de l’Etat, ni d’un échec potentiel. Et ma campagne locale ainsi qu’un peu de coup du sort je suppose - ironique pour un homme agnostique comme moi - j’ai été élue représentant de la Fédération-Unie. L’arrivée à St Paul fut un choc ! Même si je m’habituais rapidement à ce nouveau rôle, le terrain me manquait, et je suis très heureux de retrouver l’air pur de la campagne électorale !
Encore inconnu du grand public il y a quelques semaines, vous voilà candidat a l’investiture progressiste. Quelles motivations vous ont poussé à être candidat, Mr Jane ?
Le besoin de renouvellement de notre personnel partisan et progressiste, et le sentiment que nos élus n’avaient pas collectivement compris l’impact qu’a eu la révolution conservatrice sur notre pays. En huit années, Ethan Caldwell a changé les règles du jeu politique et social, parfois en mal, mais il a réussi à nous attaquer sur notre terrain, en faisant du conservatisme la nouvelle idéologie révolutionnaire et porteuse de profonds changements. Un brin ironique pour les linguistes je suppose… Alors, lorsque j’ai constaté que les premières candidatures concernaient de vieux briscards de la politique fédérée, j’ai crains que notre parti ne courent vers une nouvelle défaite. Une défaite qui à mes yeux plongerait définitivement notre pays dans une nouvelle ère conservatrice sans retour en arrière possible, une ère piétinant les droits civiques, l’égalité sociale, les libertés de corps et d’action, ou la méritocratie chère à nos valeurs libérales. Par mon parcours, par mes convictions et par ma relative jeunesse dans le paysage politique, j’entends proposer une alternative de progrès, une vision nouvelle, centrée sur le concret, la vie réelle et le vœu de bâtir une nouvelle frontière d’espoir et de réalisations pour le peuple fédéré.
Suite aux nombreux retraits qui ont émaillé les primaires progressistes, vous vous retrouvez seul opposant demeuré sur la route de l’ancien Secrétaire Dave Leon Clement. En quoi votre candidature peut-elle constituer une alternative pertinente au candidat favori ? Ne craignez-vous pas de diviser inutilement le Parti Progressiste ?
Je ne crois pas qu’il faille confondre débat et division: les primaires doivent être l’occasion d’un débat démocratique serein et nécessaire révélant la pluralité de lignes au sein d’un parti: mais elles doivent résulter en un rassemblement, une ligne qui sera la mienne quelque soit l’issue de la primaire. Je n’ai rien personnellement contre celui que l’on surnomme DLC: j’ai la plus grande admiration pour les réalisations de l’ancien Secrétaire Clement, et je ne mène pas campagne contre lui, mais pour mes idées. Je n’avais nullement anticipé les retraits successifs de Mme Barton et de Messieurs Washington, candidat d’un jour parti trop tôt, puis Astor, retraits que je comprends, mais que j’estime dommageable pour la pluralité démocratique. Je pense également incarner une ligne de renouveau, qui tranche avec « l’aile gauche » que représenterait Mr Clement, ou le « centrisme modéré » de Mme Barton: je crois que seul compte la vision, le projet global, et sa mise en œuvre. Je crois pouvoir apporter une vision plus nuancée sur certains sujets, une capacité à faire de la politique différente, qui a tiré les leçons de la révolution conservatrice. Enfin, je pense surtout que ma candidature et celle de David Leon Clement sont complémentaires, en contribuant à enrichir le projet de progrès que portera le candidat de notre parti à la présidentielle, quel qu’il soit.
Pour beaucoup d’électeurs, vous apparaissez comme un outsider face à un candidat qui apparaît soutenu par de nombreuses figures de l’establishment progressiste. Quel résultat espérez-vous obtenir dans cette primaire, Mr Jane ?
Comme tout candidat je suppose, mon premier objectif reste de gagner, quitte à créer la surprise pour les commentateurs; peut-être Mr Harper aimera t’il parier quelques-uns de ses millions dessus, lui qui se prétend jouer de poker de qualité ? Plus globalement, j’espère incarner une ligne rassembleuse et fédérer autour d’un projet d’espérance. Je n’ai pas d’objectif chiffré, et je ne cracherais ni sur une victoire, ni sur une défaite contre un adversaire de qualité que j’estime. Mais j’espère bien montrer que les surprises existent, que partir plus populaire ne signifie pas l’emporter sur le terrain, et que la pluralité a de beaux jours devant elle dans notre Parti Progressiste !
En cas de victoire à la primaire progressiste, auriez-vous un choix favori de co-listier ? Et en cas de défaite, pourriez-vous accepter cette place ?
La place de co-listier doit permettre de rassembler le Parti, et de nommer une personnalité compétente, efficace et capable d’apporter une vision complémentaire au profil d’un candidat. C’est comme ça que je compte éventuellement sélectionner un co-listier, bien que la question ne se pose à mes yeux pas encore. Pour répondre à votre curiosité, j’ai une liste de quelques personnalités de talent que j’estime être des candidatures potentielles, sans avoir fixer un choix définitif.
Concernant la potentialité d’une victoire de Mr Clement, le choix du co-listier lui reviendrait entièrement. Je me tiendrais bien sûr à sa disposition pour agir le plus efficacement possible afin de de faire triompher sa campagne, quelque soit la place qui me soit finalement attribuée.
Dernièrement, vous avez été impliqué dans plusieurs affrontements sur Chirper avec le candidat conservateur Stanley Graham, ainsi qu’avec d’autres personnalités du camp opposé. Pensez-vous que ces polémiques aient leur place dans une campagne électorale ? Quelle place jouent le réseau social dans votre campagne ?
Il s’agit à mes yeux de nous adapter à une nouvelle réalité de la révolution conservatrice: le débat en ligne s’est fais plus violent et médiatisé, et c’est notre devoir en tant que candidats d’y répondre. Face à de nombreux faucons conservateurs sur les réseaux sociaux, qu’il s’agisse de Mr Graham, Mr Harper où Mme Wheelter, et trop peu de responsables progressistes ne se mouillent afin de démontrer les limites évidentes de leurs argumentaires. C’est pour cela que j’estime nécessaire de faire vivre le débat démocratique y compris sur les médias sociaux. Ces polémiques illustrent des prises de vues diverses et intéressent à la politique un public parfois différent, et je ne regrette pas de m’y engager, bien que j’espère trouver la juste mesure entre réponse argumentée et attaque personnelle.
Concernant le rôle de Chirper dans ma campagne, il me sert à la fois à informer ceux qui me suivent de mes déplacements de campagnes, à développer mon point de vue sur les propositions de mes adversaires, et à contribuer au débat démocratique en échangeant avec les électeurs et les autres candidats.
L’actualité internationale a récemment été marquée par le sommet des démocraties, organisé au Château d’Antemar par le président Caldwell. Quelle est votre position sur le rôle international de le Fédération-Unie, Mr Jane ? Je rappelle en effet que vous siégiez au sein de la conférence pacifiste lors de la dernière mandature.
Je crois que le rôle de notre Nation est de défendre la paix démocratique, en soutenant la résolution pacifique des conflits, le respect des droits humains et la promotion de la démocratie dans le monde. Je salue l’initiative du président Caldwell, car il est nécessaire de renforcer nos liens avec les démocraties du monde libre. Pacifisme ne rime pas avec naïveté, et les menaces sur la paix que font peser les régimes autoritaires nécessitent une réponse coordonnée et des alliances défensives fortes. Néanmoins, nous devons toujours rechercher la paix et la diplomatie, en nous appuyant sur nos garanties militaires en défense comme sur notre soft power et nos capacités diplomatiques et d’influence. C’est par une politique de paix et de défense courageuse que la Fédération-Unie pourra renouveler son rôle de leader d’un monde libre uni.
Enfin, dernière question Mr Jane: quelle serait votre première mesure si vous étiez élu demain président de la Fédération-Unie ?
Notre pays compte le taux le plus élevé de mortalité lié aux overdoses. La crise des opiacés, liée à la surconsommation médicamenteuse et au manque de capacités hospitalières comme aux carences de notre couverture de santé, est une menace majeure pour nos concitoyens urbains comme ruraux. J’entends proposer une triple réponse ambitieuse et immédiate pour répondre à cette crise:
⁃ Légale et sécuritaire, en réglementant le pouvoir du lobbying pharmaceutique pour que seuls des médicaments sains soient mis sur le marché ;
- Scientifique et médicale, en renforçant les critères de prescription et en améliorant la recherche publique de traitements sains, précis et non addictifs ;
- Hospitalière et sociale, en renforçant la prise en charge des malades, l’aide financière et l’accompagnement fourni par l’Etat et en combattant la surconsommation culturelle et les croyances qui y sont associées.
C’est un enjeu fondamental, une crise systémique que j’ai combattu durant mon parcours professionnel puis politique: président, ce sera ma première priorité.
Je vous remercie pour vos réponses Mr le candidat. Elles seront publiées dans la prochaine édition de notre journal !
Je vous remercie de m’avoir donné la parole Michael !
Welcome to the United Federation!
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- Charles-Arthur Jane
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- Gaspard Fischer
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Gouverneur Fischer : "Je n’ai pas peur d’être conservateur et je sais que c’est ce qu’attendent les fédérés"
EXCLUSIF - Le Gouverneur du Northunderland et candidat à l’investiture conservatrice pour la présidentielle, Gaspard Fischer, fait le point sur sa campagne et dévoile, dans les lignes du Philycia Inquirer, son plan pour dynamiser les échanges commerciaux internationaux.
Monsieur le Gouverneur, dans cette primaire vous faites figure de favori de par votre expérience et vos positionnements politiques plutôt très à droite mais ne pensez-vous pas que rien n’est joué et que des surprises sont à prévoir ?
Je vais vous dire ce que je pense au fond de moi avec les mots qui sont les miens. Dans cette primaire il y a trois candidats qui ont chacun des profils différents et des positions qui sont les leurs. Pour le moment, aucun des 11 États n’a voté et faire des plans, sur quelle personnalité serait le favori des électeurs conservateurs, n’est peut-être pas le plus pertinent. Cependant, mes deux concurrents dans cette primaire incarnent des lignes, soit par leurs comportements, soit par leurs idées, qui ne sont pas les miennes et que parfois je peux combattre avec des mots durs. Quand Madame Linerband est accusée, sur des preuves solides, d’avoir massivement fraudée elle est discréditée immédiatement. Peut-être qu’au sein du Parti Conservateur il y a des électeurs qui se retrouvent légitimement dans la forme que porte Madame la Sénatrice, mais au sein de la Fédération Unie c’est une minorité et permettez moi de vous dire que la défaite serait cuisante.
Pour ce qui est de Monsieur le Sénateur Ryan, il incarne une ligne qu’il veut modérée en usant encore un peu plus les mots creux qui ne veulent rien dire. Il nous dit qu’il est le candidat de la responsabilité, du pragmatisme, du rassemblement. Ce sont des jolies mots, qui peuvent avoir un sens mais qui n’en trouvent un que dans l’action. A titre personnel je suis Gouverneur du magnifique État qu’est le Northunderland et sur mon nom j’ai pu rassembler une écrasante majorité de suffrages, à chaque fois plus de 60% des voix, dans un État que le progressistes nous avaient pris. En tant que Gouverneur j’ai pris des mesures fortes, conservatrices, qui ont été saluées par la population mais très vivement critiquées par la gauche.
Alors oui, mes positions sont clivantes mais faire de la politique c’est à un moment donné prendre le risque de cliver pour faire avancer ses idées. Si on a peur de ses idées il ne faut pas se lancer en politique, moi je n’ai pas peur d’être conservateur et je sais que c’est ce qu’attendent les fédérés.
Justement, dans vos propositions on a longuement entendu des propositions sécuritaires très fortes visant à protéger les policiers et la propriété privés, mais sur le plan économique on ne connaît pas votre programme.
Écoutez, je crois que chacun sait que je fais de l’économie un point central et d’ailleurs cela se ressent dans les politiques que j’ai menées. Alors oui, évidemment, j’ai un plan tout aussi ambitieux concernant l’économie. Il ne s’agit pas simplement, comme certains de mes adversaires, de quelques crédits d’impôts par-ci par-là qui sont peut-être des bonnes idées mais qui ne suffisent pas pour réellement porter un projet sur le long terme. Le point sur lequel j’aimerais m'étendre aujourd’hui est celui, trop souvent oublié, des relations commerciales internationales.
La Fédération Unie est la première puissance économique mondiale, et dans un monde où les tensions entre les pays sont très présentes et qu’au moindre incident on peut se retrouver avec des guerres qui peuvent dégénérer, il est nécessaire de se saisir de l’outil économique pour renforcer notre influence. Et, on renforcera notre influence en s’isolant du monde. Ainsi, je propose d’abaisser la taxe sur l’importation à 2% et par conséquent de dynamiser considérablement notre économie surtout pour les entreprises dépendantes des produits étrangers. Car oui, la baisse de cette taxe va également donner une nouvelle impulsion à notre marché intérieur qui pourra plus facilement s’exporter et plus facilement accueillir des produits extérieurs. Alors peut-être que certains vont me dire que c’est la porte ouverte à la concurrence déloyale. Mais à cette affirmation, j’ai envie de répondre quelque chose de simple : Nous avons une des fiscalités les plus basses du monde. Autrement dit, nous n’avons pas à avoir peur et si il y a des produits de basses qualités qui inondent le marché et bien pour les personnes les plus précaires cela va leur apporter des biens qu’elles n’auraient peut-être pas pu s’offrir sinon et pour les autres ils vont continuer à préférer, je vous l’assure, des produits de bonnes qualités qui viennent de chez nous. Moi, j’ai totalement confiance dans le peuple fédéré et je pense qu’à gauche comme à droite on manque de cette confiance. Et c’est symptomatique d’une classe politique qui perd pied et je veux justement la ramener sur terre.
Et je rajouterais que baisser les impôts c’est rajouter de la liberté dans la société et la liberté n’a jamais tué personne alors que le manque de liberté à fait et fait encore de grand ravage dans l'histoire.
Dernières questions, on apprend à l’instant qu’un groupe religieux protestent contre une pièce de théâtre jugée blasphématoire à Woodcreek. Qu’en pensez-vous ?
J’en pense qu’il est normal pour des religieux de condamner des pièces de théâtre qui ne respectent pas ce qui est sacré pour eux. A titre personnel, ma foi à une place centrale dans ma vie et voir la société moderne se plonger dans le relativisme me désole. Mais la liberté d’expression doit être respectée. Ces religieux ont mon soutien dans leur combat mais souvenons-nous que la foi est personnel et que ce combat de conversion et de protection des âmes ne doit pas se faire dans l'interdiction et la censure.
Merci pour vos réponses Monsieur le Gouverneur !
- Seamus Ryan
- Citoyen·ne
- Messages : 114
- Enregistré le : jeu. 22 déc. 2022 18:43
TRIBUNE | Sénateur Ryan : "Pour incarner un modèle crédible, nous devons bâtir une réalité exemplaire"
The Southymlander présente aujourd'hui une tribune de Seamus Ryan, sénateur et candidat aux primaires du Parti Conservateur pour l'élection présidentielle de cette année. Dans cette tribune, M. Ryan expose ses idées et ses projets pour le pays. Retrouvez ses propositions dans notre édition d'aujourd'hui.
Je crois profondément à la force de notre modèle démocratique. Nos valeurs cardinales, celles qui fondent notre équilibre démocratique et notre politique étrangère, sont héritées d'une longue tradition démocratique. Elles tirent leur racine des enseignements de nos pères fondateurs, des plaies de nos guerres passées, de nos combats pour la liberté au sein et à l'extérieur de nos frontières: elles plantent chaque jour les graines d'un avenir meilleur pour notre pays et pour notre monde.
La liberté, c'est le moteur de notre credo politique, économique et social. La liberté politique qui permet à chacun de s'exprimer, d'élire ses représentants, de se forger une opinion et d'en débattre. La liberté économique, qui fonde l'attractivité de nos entreprises, la richesse de nos innovations, la concrétisation des rêves d'inventeurs de génie et d'entrepreneurs ambitieux et déterminés. La liberté sociale de conserver le droit à la vie privée, la capacité de se protéger et de vivre en paix pour trouver le bonheur : la liberté, c'est la vapeur du train du Fédérate Dream.
Je crois en ces valeurs fondatrices : elles sont les racines de mon engagement politique et les boussoles de ma vision pragmatique, réformiste et conservatrice. Je n'instruis pas de procès en faux conservatisme ou en inexpérience à mes adversaires. Je n'ai pas besoin de frauder pour refuser ma défaite, et je reconnais sans problème les fois où je ne parviens pas à la victoire. Je ne considère pas que mes gloires passées justifient mes compétences présentes, ni que ma capacité à gouverner au niveau local me donne le crédit de prétendre à une fonction nationale. Je préfère m'inspirer de ce qui fait d'un homme ou d'une femme la capacité à devenir un véritable commandeur en chef : la capacité à incarner un projet majoritaire, l'intégrité et la probité individuelle, l'intérêt marqué pour notre politique étrangère et notre place dans le monde, et la capacité à faire ce qui est juste et nécessaire pour mes concitoyens. Je ne veux pas être le candidat conservateur d'une base partisane ; je veux être le président de tous les Fédérés.
Et je crois que notre rôle dans le monde doit être celui d'un leader du monde libre et démocratique. Mais pour cela, nous devons nous montrer dignes du rôle que nous aspirons à jouer. Nous devons lutter contre les abîmes de la corruption qui font des ravages dans le monde, et sanctionner tous ceux qui y participent dans la sphère politique comme économique, n'en déplaise à Mary Linerband. Pour incarner un modèle crédible, nous devons bâtir une réalité exemplaire.
Je propose donc la mise en place d'une loi fédérale visant à combattre les pratiques de corruption économique et politique dans notre pays comme dans le monde. La corruption est un puissant facteur de délégitimation et une nuisance profonde à la démocratie et au développement économique. Elle soutient les régimes autoritaires et nie au peuple le droit de se gouverner lui-même. Elle favorise la captation de la richesse nationale par de petites minorités et entretient des régimes autoritaires patrimoniaux et des rentes clientélistes qui nuisent à l'amélioration des conditions de vie des citoyens du monde et aux affaires internationales de nos entreprises. Nous ne pouvons la soutenir ; nous devons la combattre.
Je mettrais donc en place un Foreign Corruption Practices Act qui visera à lutter contre la corruption d'agents publics à l'étranger. Cette loi fédérale concernera l'ensemble des actes de corruption commis en Fédération Unie ou à l'étranger commis par des personnes ou des entreprises implantées en Fédération Unie participant d'une façon ou d'une autre à un marché financier que nous régulons. Le simple envoi d'une communication transitant par notre territoire permettra l'application du FCPA, et nous fournira une arme économique décisive dans la lutte contre la corruption.
Dans la même optique, nous proposerons la mise en place au niveau du Monde Libre d'une convention visant à rendre illégale pour toute personne ou entreprise relevant de l'une de nos nations la corruption d'un agent public ou la captation illicite de ressources, ainsi que le contournement d'éventuelles sanctions internationales. Nous lutterons ainsi contre l'autocratie tout en limitant drastiquement le pouvoir de nuisance des monopoles étatiques du Borowen et de ses alliés, qui ont besoin de nos marchés financiers mais nuisent à notre économie par leurs pratiques illicites et financent dans les faits les pratiques antidémocratiques de leurs régimes de tutelle. Je crois que nous devons faire de l'extraterritorialité de cet instrument le fondement de sa puissance : pour notre démocratie, pour notre rayonnement international et pour être dignes de notre modèle.
- Seamus Ryan
- Citoyen·ne
- Messages : 114
- Enregistré le : jeu. 22 déc. 2022 18:43
Sénateur Ryan : "Je veux vous proposer de porter une ligne pragmatique, efficace et capable de nous rendre à nouveau majoritaires"
EXCLUSIF - Dans une interview au Southymlander, le sénateur Seamus Ryan, candidat aux primaires conservatrices revient sur son parcours et explique les raisons de sa candidature. Il critique le manque de candidats capables de rassembler une majorité conservatrice et met en avant son expérience de policier pour aborder les questions de sécurité.
Bienvenue Seamus Ryan, sénateur de l’État du Southymland et candidat à la primaire conservatrice visant à désigner le candidat conservateur à l’élection présidentielle fédérale ! Avant toute chose, Monsieur le Sénateur, pourriez-vous vous présenter, afin que nos lecteurs sachent réellement qui vous êtes ?
Eh bien, tout d'abord, je suis toujours ravi d'être accueilli au sein de ce beau journal du Southymland, mon État de naissance. Qui suis-je ? La question est vaste et mérite sans doute d'être creusée par un psychologue ! Mais pour vous répondre en quelques mots, je suis un enfant de Woodcreek, un fédéré patriote et fier de ses origines claddaghiennes et de ses racines dans les terres rouges. J'ai passé la majeure partie de ma jeunesse à Woodcreek, au gré du travail de mes parents. Mon père tenait une échoppe de cordonnerie et travaillait la plupart du temps : nous vivions au-dessus de sa boutique. Je me souviens avoir très tôt appris la valeur du labeur individuel, transmise par mes deux parents. J'ai ensuite voulu faire du droit, mais l'université était trop chère pour mes parents, et la ville d'Hamilton trop lointaine : alors plutôt que de souscrire un prêt faramineux, j'ai décidé de combattre autrement pour la justice et contre le crime : je suis devenu lieutenant de police, et je l'ai été pendant presque quinze ans !
Comment en êtes-vous venu de l'engagement au sein de nos forces de l'ordre à la politique ? Comment êtes-vous passé du terrain au cœur des institutions fédérales ?
Je milite depuis mes seize ans au Parti Conservateur : j'ai été de toutes les batailles électorales locales et suivi avec attention toutes les élections. Même si la politique n'était pas mon métier, c'était ma passion, et jusqu'à mon mariage, je passais des week-ends entiers à me documenter sur les enjeux du moment, à suivre les débats parlementaires et à soliloquer tout seul devant mon miroir ! Puis, il y a quatre ans, j'ai vu que le gouverneur du Southymland recherchait de nouveaux sénateurs à nommer, et désirait impulser la trajectoire de personnalités issues du terrain et connaisseuses des réalités sécuritaires. Alors je me suis lancé, plus par volonté de découverte que par espérance d'accomplissement : et j'ai à ma grande surprise été sélectionné à l'issue du processus ! Et voilà comment un gradé de la police de Woodcreek est devenu sénateur du Southymland.
Vous restez donc un relatif novice de la chose politique : vous n'avez jamais été gouverneur, vous n'êtes pas un poids lourd de la précédente administration. Comment en êtes-vous venu à vous lancer dans la course présidentielle ?
Je crois profondément que notre parti arrive à un tournant : la révolution conservatrice a eu lieu, et après ? Comment parvenir à rebondir, à retrouver une dynamique sans la figure de proue d’Ethan Caldwell ? La large défaite de Stanley Graham contre le projet socialiste de DLC a démontré que nous n’arrivions pas à gagner par la radicalité. Or, lorsque j’ai vu les candidatures à l’élection, je n’ai trouvé aucune figure capable de rassembler une majorité conservatrice. Gaspard Fischer ? Un gouverneur nostalgique du passé, porteur d’un projet déjà promis il y a quatre ans aux fédérés : plus d’armes, plus de bases militaires, moins d’immigration. Mais quelle nouveauté apporte ce genre de promesses vagues et souvent sans contexte ? Quant à Mary Linerband, son passé la décrédibilisait, et son extrémisme constituait l’assurance d’une large défaite aux élections générales. Devant l’absence de candidature durable, pragmatique, modérée et unitaire, capable selon moi de triompher de l’incompétence des progressistes, je ne pouvais que me porter candidat.
Durant votre campagne, vous avez beaucoup parlé d’économie, d’entreprises, de politique étrangère : mais assez peu de sécurité. Pourtant il s’agit d’un thème essentiel pour votre parti, et en tant qu’ancien policier, d’une thématique particulièrement importante à vos yeux, je suppose. Quel est le cœur de votre programme en matière sécuritaire ?
Je suis un conservateur pragmatique sur les questions sécuritaires : je connais le terrain et la réalité de ceux qui nous protègent, mais aussi les limites de ce que l’État peut faire. Je suis donc un défenseur raisonné du Second Amendement : chaque citoyen exemplaire et possédant les capacités mentales nécessaires doit pouvoir posséder de quoi se protéger. Mais je veux aussi renforcer durablement la capacité de nos forces de police à protéger effectivement nos populations, car je connais les difficultés qu’elles peuvent rencontrer sur le terrain. Je veux donc mettre en place un principe simple, mais essentiel : la sécurité publique est une compétence locale, mais une obligation nationale. Je ferais donc adopter un National Police Reinforcement Act, qui imposera une uniformisation de l’équipement des forces de police en fonction de leur compétence, permettant à chaque policier de posséder une arme de fonction efficace, un équipement protecteur et des locaux adaptés et salubres. Nous instaurerons aussi un plancher de dépenses consacrées à la sécurité publique par les États et les municipalités, afin d’empêcher les coupes budgétaires et les opérations de démantèlement des forces de police par les administrations progressistes. Enfin, nous instaurerons une présomption automatique de légitime défense pour les policiers devant faire usage de leur arme, notamment face à des délinquants certifiés. Les policiers violents seront bien sûr condamnés : mais ces exceptions ne doivent pas cacher la réalité d'une profession dangereuse et qui doit être reconnue, revalorisée et protégée par le système législatif. Voilà le cœur de mon programme sécuritaire : permettre à nos concitoyens de se protéger et leur accorder une protection efficace et réelle de la part de l'État.
Merci pour vos propos, Monsieur le Sénateur ! Une dernière question : en ce jour crucial de Super Sunday, après vos défaites à Fort Oak et au Northunderland, quel message adresseriez-vous aux électeurs pour les convaincre ?
Chers électeurs, chers citoyens : je ne veux pas seulement remporter cette primaire, car la course à la radicalité ou les feux de paille ne m'intéressent pas. Je veux vous proposer de porter une ligne pragmatique, efficace et capable de nous rendre à nouveau majoritaires. Je suis un homme du terrain, qui ne trahira ni ses promesses, ni n'absoudra ses principes d'éthique et d'honnêteté pour des causes politiciennes ou des accords partisans. Je veux la garantie que notre pays redevienne une puissance économique, et qu'il poursuive les efforts du président Caldwell vers un leadership du monde libre. For all these reasons, if you trust me, I will do what must be done!
Je vous remercie de vos réponses, Monsieur le Sénateur Ryan, et vous souhaite bonne chance pour la suite de votre campagne !
- Gaspard Fischer
- Citoyen·ne
- Messages : 142
- Enregistré le : lun. 21 mars 2022 20:47
Gouverneur Fischer : "J'inscris mon action dans un projet qui est global et qui a vocation à durer dans le temps"
Le Gouverneur du Northunderland, Gaspard Fischer, partage sa vision concernant sa politique familiale dans les colonnes du Los Elegidos Times, alors que les primaires touchent à leur fin.
Monsieur le Gouverneur, étant donné que les primaires sont actuellement très serrées entre vous et votre concurrent, le Sénateur Ryan, pourriez-vous nous donner votre point de vue sur vos chances de l'emporter et nous expliquer en quoi vous vous différenciez de lui ?
Merci de me recevoir aujourd'hui, je suis très heureux de pouvoir m'adresser à vos lecteurs. Alors, pour répondre à vos deux questions, je vais être méthodique. D'abord, est-ce que j'ai des chances de gagner ces primaires ? La réponse est évidemment oui, j'ai encore toutes mes chances, et d'ailleurs, à la fin, je pense que je serai le candidat conservateur face au Président Clement et que je l'emporterai une seconde fois pour sauver le pays des politiques désastreuses de ce qui est le pire Président depuis plusieurs décennies. Concernant votre seconde question, je veux dire qu'il y a de grandes différences de projet entre le Sénateur Ryan et moi-même. Déjà, il ne s'inscrit pas dans la révolution conservatrice qu'a menée le Président Caldwell et que défendait avant moi le secrétaire d'État Graham. Lui, ce qu'il défend, ce sont de simples petites réformettes sans vision de société réelle. Moi, j'inscris mon action dans un projet qui est global et qui a vocation à durer dans le temps. Il faut des mesures conjoncturelles, c'est absolument nécessaire, mais en faire 100 % de son programme, laissez-moi vous dire que c'est ridicule et que ce projet ne portera absolument pas dans la société fédérée et ne représentera pas bien les intérêts des conservateurs. Outre ces questions, il y a le fait que j'ai une expérience réelle de ce que signifie diriger un État. Le Northunderland représente tout de même plus de 10 millions d'habitants, soit la taille de quelques pays dans le monde. Et cette expérience, que n'a pas mon adversaire, je la mettrai au service de ma présidence et donc de la Fédération Unie et de son peuple.
En plus de la concurrence électorale, vous vous identifiez comme faisant partie de l'aile droite du Parti Conservateur et bénéficiez également du soutien de ce courant. Pensez-vous qu'une figure modérée pourrait avoir de meilleures chances de remporter les élections face à un candidat très progressiste, plutôt qu'un candidat de l'aile droite comme vous ?
Si la question est de savoir si je suis un vrai conservateur, la réponse est très simple : oui. J’ai un corpus de valeurs chevillées au corps que je n'ai jamais trahi et ces valeurs sont pleinement conservatrices. Il s'agit de protéger les enfants des politiques injustes comme l’avortement, le recours à des techniques comme la PMA ou la GPA, de l’adoption homosexuelle, etc. Il s’agit aussi d’écarter le plus possible, pas totalement non plus, l’État de l’économie et de la vie des citoyens. Je ne pense pas que l’on ait besoin que l’État devienne une sorte de nounou pour tous les citoyens fédérés. Enfin, j’ai aussi cette envie de faire triompher partout sur la planète notre idéal de démocratie et de liberté. Il n'est pas normal de laisser prospérer des États voyous et criminels qui bafouent chaque jour les libertés individuelles de leurs citoyens. Je crois que les interventions économiques, militaires et diplomatiques doivent être utilisées sans réserve pour que chaque pays dans le monde puisse disposer d’un État qui répond aux impératifs de notre temps. C’est un projet de société, et je crois que c’est seulement avec un projet de société que nous pourrons remporter les prochaines élections. Les candidats modérés ne peuvent pas gagner ou alors ils finissent par trahir leur camp ou leurs électeurs. Howard a fini par prendre une position radicale et donc à se recentrer sur le Parti Progressiste au détriment des millions d’électeurs fédérés qui avaient voté pour elle en pensant voter pour une modérée. Tous les autres présidents avaient des convictions fortes. D’ailleurs, le Président Caldwell a écrasé la candidate du Parti Progressiste de l’époque dont, d’ailleurs, tout le monde a oublié le nom. Si vous pensez que la modération va nous servir, vous vous mettez le doigt dans l'œil et bien profond. Donc oui, je vais gagner sur une ligne qui est la mienne et qui est celle d’une majorité d’électeurs conservateurs.
Si vous étiez élu président, auriez-vous l'intention de mettre en place une politique familiale similaire à celle du Président Caldwell que vous venez de mentionner, étant donné que vous avez évoqué les enfants dans votre réponse précédente ?
Bien sûr, la famille est l'une des valeurs cardinales de notre société. C'est au sein de la famille que nous nous construisons et je crois pouvoir dire que sans famille, nous ne serions tout simplement pas là en tant qu'espèce. La gauche construit un discours anti-famille en voulant lui enlever tout ce qu'elle a de sacré, tout ce qu'elle a de grand. Pourquoi font-ils cela ? Parce qu'ils savent que la famille sera toujours un obstacle au contrôle direct de l'État sur les individus sans intermédiaire. Alors forcément, ils la détestent. Nous devons donc, en tant que conservateurs, construire un discours et des idées profondément pro-famille. Pour cela, il faut assurer une réelle conservation de celle-ci. C'est pourquoi, en tant que Président, je mettrais en place une Family Protection Act qui consistera à interdire la pratique de la PMA, de la GPA et qui encadrera fortement l'adoption pour ne confier les enfants qu'à des couples équilibrés et de confiance. L'objectif est de permettre aux enfants de grandir dans un cadre sain, qui leur permette un développement parfaitement normal. Certaines personnes de gauche progressistes considèrent que ce que je dis est purement scandaleux. Moi, je dis que ce qui est scandaleux, c'est le fait que les progressistes considèrent finalement qu'un enfant peut être donné à n'importe qui pour n'importe quelle raison.
Merci, Monsieur le Gouverneur, pour votre présence parmi nous aujourd'hui !
Merci à vous. Et pour conclure, je dirais que la seule solution pour faire triompher nos idées est la mobilisation et l'action.
- Lana Morales
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TRIBUNE | Lana Morales : "Il est temps que les responsables gouvernementaux, les syndicats, les employeurs et les citoyens de l'État de Gualicie travaillent ensemble"
El Diario de San Bautista présente aujourd'hui une tribune de Lana Morales, candidate du Parti Progressiste à l'élection gouvernatoriale de Gualicie. Dans cette tribune, elle présente ses idées pour améliorer l'éducation et l'environnement et met en avant l'importance de la formation des enseignants et de la sensibilisation des jeunes aux enjeux écologiques.
Notre bel État de Gualicie est connu dans le monde entier pour sa beauté naturelle et pour sa culture si particulière. Nous sommes le symbole d’un peuple indépendant et qui a su avant beaucoup travailler en accord avec la nature qui nous entoure. En Gualicie, nous avons toujours eu à cœur de vivre différemment pour vivre mieux. En tant que Gouverneur, je souhaite poursuivre cette recherche d’une vie meilleure pour tous. Pour moi, vivre mieux c’est avant tout s’épanouir à chaque moment de sa carrière professionnelle. Cela passe notamment par la possibilité de vivre un moment privilégié avec son nouveau-né. C’est pourquoi, comme Gouverneur de la Gualicie j’instaurerais un congé maternité et paternité de 2 semaines.
La mise en place de son congé post naissance, est important pour la santé de la maman, du papa et du bébé. Les femmes ont besoin d’un certain temps pour se remettre de l’accouchement et établir des premiers liens avec l’enfant. Les hommes ont également un rôle qu’on ne doit plus négliger dans le développement de l’enfant. Sa présence est indispensable pour soutenir physiquement et mentalement sa partenaire. Le père doit également pouvoir bénéficier de ce temps privilégié pour établir une relation avec son enfant. La création d’un congé maternité et paternité d’une durée de 2 semaines permettra également aux parents de se reposer et de prendre soin de leur enfant sans se soucier de l’impact financier de cette pause.
Aujourd’hui, les parents de Gualicie sont dans l’obligation de retourner au travail dans un délai très court après l’accouchement. Ce retour précoce au travail peut entraîner des problèmes de santé et de bien-être sérieux pour les parents ainsi que l’enfant. Le stress et l’anxiété qui découle de ce retour précoce au travail ne doit pas être ignoré. Nous devons apporter une réponse juste et viable aussi bien pour les employeurs que les travailleurs.
Au-delà des bénéfices indéniables pour les parents et les enfants de ce congé, il est également prouvé qu’il serait bénéfique pour les entreprises. En effet, après un congé de 2 semaines, les parents ayant bénéficié de ce congé sont bien souvent plus motivés et productifs que s’ils n’avaient pas bénéficié de cette période de repos garantie par l’Etat. Plus largement, en mettant en place ce congé maternité et paternité nous pouvons retenir de nombreux jeunes adultes tenter de quitter notre île pour aller chercher de meilleures conditions de vie sur le continent.
J’en ai conscience, cette avancée sociale peut inquiéter les entreprises de Gualicie quant aux coûts que cette mesure peut représenter. Néanmoins, il est important de reconnaître que les avantages d’un maternité et paternité bien conçu l’emportent sur les coûts associés. Outre ce coût supplémentaire pour les entreprises, il me semble important de prendre de la hauteur sur le sujet pour se rendre compte qu’une telle mesure permettra à l’Etat de réduire ces coûts de santé. Pour les entreprises, ce congé fera baisser l’absentéisme, le turnover et augmentera même la production des travailleurs.
Le Gouvernement de l’Etat de Gualicie ne doit pas laisser seul les entreprises face à ce congé maternité et paternité. En tant que Gouverneur, je souhaite être une partenaire privilégiée entre les entreprises et le gouvernement de l’Etat pour les accompagner dans l’application de cette mesure sociale. Je souhaite donc leur assurer que la porte de mon bureau leur sera toujours ouverte pour les écouter et travailler avec eux pour permettre des avancées sociales dans lesquelles tous le monde peut se retrouver.
Enfin, je pense qu’il est important de souligner que la mise en place de ce congé serait un acte fort en faveur de la justice sociale. Les travailleurs aux plus hautes fonctions ont davantage de chance de pouvoir se permettre aujourd’hui de prendre un temps de repos post accouchement tandis que les travailleurs les plus précaires ne peuvent pas se le permettre. En tant que femme, je crois que les enfants n’ont pas à subire dès leur naissance les conséquence de la précarité de leur parents.
L'État de Gualicie ne doit pas seulement aider les jeunes parents à entrer dans cette nouvelle phase de leur vie. Nous devons également accompagner les travailleurs qui décident de prendre leur retraite après une vie de travail. Néanmoins, pour beaucoup de Gualiciens, la perspective de prendre sa retraite est synonyme d’insécurité financière et de précarité. La Gualicie deviendra donc sous ma mandature le premier État de notre fédération à se doter d’un système de pension de retraite publique afin de garantir à chaque travailleur Gualiciens le droit à une retraite digne.
La création de cette pension de retraite publique représenterait un nouveau coût pour l’Etat mais serait recouvert par la stimulation de l’économie locale que cela pourrait engendrer. Nous le savons tous, les retraités sont des personnes qui ont davantage tendance à consommer auprès de producteurs locaux plutôt que dans les grandes surfaces. L’Etat pourrait également faire des économies sur le domaine de la santé car les retraités seraient davantage en capacité de subvenir à leurs propres besoins.
Afin de financer cette pension de retraite, l’Etat prélèvera chaque mois sur la fiche de paie des travailleurs une cotisation permettant de financer les retraites de leurs aînés. Bien que cela puisse retirer un peu de pouvoir d’achat aux travailleurs, cela serait l'assurance pour eux de bénéficier d’une retraite digne. Leur permettre d’investir dans un système dont ils pourront bénéficier lors de leur retraite tout en retenant les jeunes en Gualicie, voilà des objectifs qui abondent en faveur de la création de cette pension de retraite publique.
Il me semble toutefois important de souligner dans cette tribune que la création de cette pension de retraite ne remettra pas en cause l’existence des régimes de retraites privés existants. Bien au contraire, ces régimes privés seront des moyens supplémentaires à destination des retraités qui peuvent se le permettre.
J’ai conscience que je vous propose aujourd’hui un plan ambitieux et novateur pour notre Etat et notre fédération. Je sais que ces deux propositions ne se feront pas en quelques semaines. Nous devrons mettre en place des concertations avec les représentants des travailleurs et des employeurs de notre île afin de rédiger un plan complet qui pourra tenir dans le temps, peu importe la couleur politique du Gouverneur de la Gualicie. L’ensemble des bonnes volontés seront les bienvenus à la table des négociations car je crois profondément en le dialogue social et en la possibilité de notre État de devenir un pionnier du vivre et du travailler mieux dans notre fédération.
Pour clôturer cette tribune, je pense qu’il est important pour chacun de prendre conscience que nous pouvons vivre mieux et améliorer notre vie quotidienne. Cela ne requiers que du courage et de la volonté d’agir. Je possède ce courage, je possède cette volonté d’agir. J’ai été pendant de nombreuses l’avocate de quelques familles de Gualicie. Aujourd’hui, je vous demande de me faire votre avocate pour construire une Gualicie plus écologique, plus prospère et surtout plus juste avec chacun et chacune.
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