Pendant trop longtemps, les conservateurs ont imposé leur domination sur la politique du Sealand, démantelant les acquis sociaux qui faisaient de cet État un avant-poste du Welfare State, et une vitrine de la réussite des politiques progressistes de justice sociale menées dans ce fief bleu. Et quand nous avons reconquis il y a quatre ans par le visage de la modération cet État, nous avons échoué à démanteler l’agenda conservateur, face à une pseudo volonté consensuelle du gouverneur actuel qui ne peut pas décemment représenter de nouveau notre Parti.
C’est pourquoi j’incarne aujourd’hui la rupture. La rupture avec les dynasties familiales qui ont perdu cet État aux mains des rouges, et avec les modérés qui ont trop longtemps échoué à le reconquérir. J’incarne la rupture avec un soi disant pragmatisme qui ne cache que la mollesse de responsables effrayés par le grand capital et par les lobbys. Les conservateurs ne se cachent nullement de cautionner le sexisme, les inégalités, le racisme, la violence et le mépris: pourquoi cacherions nous nous aussi notre identité libérale et progressiste ?
Mon agenda sera un véritable projet de justice sociale, fiscale et environnementale: je referais du Sealand un moteur de la transformation impulsée au niveau fédéral par le projet du président Clement: nous irons plus loin, plus vite et plus fort que ne l’ont fais avant nous les modérés pour déconstruire les prisons du conservatisme et du nationalisme. Car il est temps de tourner dès aujourd’hui la page des années sombres d’hier, pour ouvrir les portes au soleil de demain.