Dave Leon Clement élu à la Présidence de la Fédération-Unie
Répartition du Collège Électoral par État. En bleu, les États remportés par Clement et Howard ; en rouge, ceux remportés par Graham et McKenzie.
L'ancien Secrétaire Dave Leon Clement, égérie de l'aile gauche fédérée de ses vingt dernières années, a été élu Président de la Fédération-Unie en obtenant 54,96% des suffrages et 122 grands électeurs, loin devant son adversaire conservateur, l'ancien Magistrat fédéral et Speaker Stanley Graham, qui obtient quant à lui 45,04% des suffrages et 52 grands électeurs grâce à sa victoire dans le Richmond, son État natal, ainsi qu'au Southymland où il s'impose de justesse. Le Président élu Clement rafle tout le reste, à savoir les fiefs historiques du Parti Progressiste que sont Fort Oak, Arcadia et le Sealand, les quatre swing states : le Rochester, le New Libertland, Two Rivers et la Gualicie ou encore, le District de Callister. Enfin, le progressiste est également parvenu à décrocher la victoire dans un fief conservateur en s'imposant sur le fil dans le Northunderland. Une claque pour le candidat du Parti Conservateur qui ne parvient qu'à décrocher la victoire dans deux des trois fiefs historiques conservateurs. Côté participation, le Président élu récolte 90 885 387 votes, tandis que son adversaire en obtient 74 485 966.
Cette victoire, les progressistes l'attendaient depuis des années. Huit ans pour certains et des décennies pour d'autres qui ont été lourdement déçus par la politique menée par la Présidente Howard et la majorité progressiste au Congrès dans les années 190. Leur champion, l'un des artisans du tournant progressiste et écologiste de la Présidence Howard, a longtemps été considéré comme isolé politiquement mais le désenchantement des années Howard combiné au conservatisme assumé des années Caldwell aura eu le mérite de faire monter en puissance l'aile gauche progressiste et ses idées plus radicales. Une contre-révolution conservatrice qui s'est nourrie au fil des années pour finalement faire émerger une candidature qui s'imposait, celle de Dave Leon Clement, au sein d'un parti qui jouait là une de ses dernières cartes après tant de défaites et d'illusions déçues.
Nombreux sont aussi les jeunes pour qui ces élections ont été les toutes premières de leur vie. D'après les chiffres de la participation, il semblerait qu'ils aient été très nombreux à se mobiliser et les sondages indiquent très clairement leur préférence pour le candidat Clement. Au sein des jeunesses progressistes, on affirme même que cette élection est historique en terme de participation de la jeunesse. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos montrent des fils records de jeunes faisant la queue afin d'accomplir leur devoir de citoyen. Sur le terrain, les organisations telles que Young Progressives et Progressives Students ont été très actives pour inciter un maximum de jeunes à se rendre aux bureaux de vote. "Pari réussi !" s'exclame le Président des Young Progressives. "Nous savions qu'en mobilisant la jeunesse de ce pays en faveur de notre candidat, nous ferions pencher la balance de notre côté. Nous avons ardemment travaillé en ce sens ces derniers mois. (...) C'est une excellente nouvelle de voir que les jeunes ont pris leur destin en main en faisant entendre leur voix." ajoute t-il.
Les électeurs ont commencé à faire la queue avant la tombée de la nuit, soit quelques heures avant l'ouverture des bureaux de vote, pour participer au point culminant d'une campagne qui a suscité une forte attention de la part du public fédéré. Lors de la soirée électorale, alors que le Secrétaire Clement franchissait avec succès, étape après étape, chaque marche qui le séparait de la victoire finale, de nombreux fédérés sont descendus dans les rues pour célébrer ce que beaucoup ont décrit comme une "nouvelle ère" pour le pays.
Pour les conservateurs, la nuit s'est terminée sur un revers amer. La défaite dans le Northunderland sonne pour beaucoup comme le coup de grâce. A Hillsborough, sur le Public Square Park, de nombreux supporters s'étaient réunis, là où leur champion avait tenus deux grands rassemblements pendant la campagne - l'un pour annoncer sa candidature aux primaires conservatrices et l'autre pour annoncer le nom de sa colistière - afin d'assister aux résultats. Certains, amères, commentent : "Nous sommes dans la même situation que les progressistes il y a huit ans. Incapables de gagner nos propres fiefs. C'est une sévère déculotté". D'autres ajoutent : "Comment peut-on sérieusement passer du Président Caldwell à un socialiste comme Clement ? C'est n'importe quoi !" s'exclament certains, dépités.
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Nouvelle composition de la Chambre des Représentants ainsi que le nombre de représentants progressistes et conservateurs envoyés par État.
Le Président élu Clement a également mené son parti à la victoire au Congrès, mettant les progressistes aux commandes de la Chambre des Représentants avec 324 sièges, contre 267 pour les conservateurs. Le Président élu et sa majorité progressiste élargie sont désormais confrontés à la tâche de gouverner le pays pour les deux années à venir et de mettre en place les mesures historiquement ambitieuses promis pendant le campagne.
Du côté du Sénat, les conservateurs ont de fortes chances de conserver leur majorité malgré les quatre victoires progressistes dans les gouvernatoriales de cette année. Un Grand Chelem qui permet la réélection du Gouverneur Liam Aomatsu en Arcadia, de l'élection de Brooke Simpson à Fort Oak, de Angel Florez au Sealand contre le Gouverneur William Taft (C) ou encore, celle de Connor Lewis à Two Rivers contre le Gouverneur sortant John Gravel (C). Le camp progressiste conserve donc à l'issue de ces élections deux de ses États et en récupère deux autres, le Sealand et Two Rivers, totalisant ainsi 5 États, soit la moitié. Cette configuration ne sera pas suffisante pour récupérer le Sénat puisque 45 sièges sont garantis aux conservateurs et 25 aux progressistes, puisque non-renouvelés. Les conservateurs sont assurés de voir leurs 5 gouverneurs nommer deux sénateurs chacun - soit 10 sénateurs conservateurs au total - tandis que les progressistes sont assurés d'en nommer autant, ce qui leur permettra d'atteindre les 35 sièges, contre 55 pour les conservateurs. Les législatures d'État devront quant à elles élire deux sénateurs chacune et leurs choix sera déterminant pour la future composition de la chambre haute du Congrès.
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