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Interview | Charlie Miller : "Les gens ont le droit d'aimer qui ils veulent et de se marier, quelle que soit leur orientation sexuelle"
Charlie Miller est un acteur fédéré qui est apparu ces dix dernières années dans plusieurs séries et films avec son frère jumeau Max Miller. Il est surtout connu pour avoir incarné Peter Salvo dans la série télévisée Devious Housewives et Evan dans la série télévisée Young Wolf. Depuis des années, l'acteur est une voix proéminente qui défend les droits et l'égalité des personnes LGBTQ+. En 205, il décide de se lancer en politique afin de devenir Représentant de la Fédération-Unie pour mieux défendre leurs intérêts. Cette année, celui qui est candidat pour un nouveau mandat et qui est un grand supporter de Dave Leon Clement nous accorde une interview exclusive.
Josh : Charlie, merci de nous accorder cet entretien.
Charlie : C’est moi qui te remercie de me donner cette nouvelle opportunité. J’ai déjà eu l’occasion d’être interrogé par ton magazine par le passé mais cette fois, c’est en tant que militant progressiste engagé et Représentant de la Fédération-Unie, rien que ça. rire
Josh : Ton engagement en politique en a surpris plus d’un il y a deux ans. Pourtant, tu as toujours été un acteur engagé, notamment sur les questions LGBTQ+. Pourquoi avoir fait ce choix, mettant ainsi fin à ta carrière d’acteur ?
Charlie : C’était un choix difficile à faire car je savais que si je gagnais les élections, je ne pourrais plus continuer à assurer les tournages et les autres projets qu’on me proposait. J’aurais pu continuer ma carrière d’acteur tranquillement et poursuivre mes engagements associatifs et politiques sans forcément me jeter dans l’arène comme je l’ai fait. Mais je voulais plus que ça. Je voulais aller plus loin et surtout, je voulais agir le plus concrètement possible pour changer la donne. Et puis, pour être tout à fait honnête, je n’étais vraiment pas sûr d’être élu. rire Et une fois en campagne, je me suis investi corps et âme, non pas par ambition personnelle mais pour faire avancer les idées que je défends. Tout ce qui m’importait, c’était le message que je faisais passer au public, aux électeurs. Je me disais que chaque personne que j’arrivais à convaincre, c’était toujours ça de gagné. Et puis, lorsqu’est arrivé le soir de l’élection, j’ai non seulement été élu mais je l’ai été confortablement. Et là, j’avoue avoir mis du temps à réaliser. rire
Josh : Tu es candidat à ta réélection et tu es également très engagé aux côtés du candidat progressiste Dave Leon Clement afin de le faire élire à la présidence de la Fédération-Unie. Si ce dernier parvient à accéder à la President’s House, que tu es réélu et qu’une majorité progressiste se dégage à la Chambre des Représentants, quelle sera ta priorité numéro un ?
Charlie : Il y en a beaucoup des priorités mais ma première sera de rédiger un texte de loi afin de faire avancer le droit au mariage pour les couples homosexuels en officialisant la reconnaissance des couples homosexuels par le gouvernement fédéral, tant pour les couples mariés que pour les couples en concubinage dans les États où le mariage est restreint pour les homosexuels. Ce sera une grande avancée, attendue par de nombreux homosexuels depuis des années et je serai très fier d’avoir pu œuvrer à cela. Les gens ont le droit d'aimer qui ils veulent et de se marier, quelle que soit leur orientation sexuelle. Incroyablement, aujourd'hui, dans de nombreux États, il est toujours légal de licencier quelqu'un parce qu'il est LGBTQ+. Il est toujours légal de refuser à quelqu'un un logement ou de servir dans l'armée parce qu'il est transgenre. Cela est inacceptable et doit changer. Nous devons mettre fin à la discrimination sous toutes ses formes.
Josh : As-tu d’autres ambitions politiques à l’avenir ? Compte-tu reprendre ta carrière d’acteur un jour ?
Charlie : Concernant ma carrière d’acteur, elle est en stand-by. C’est comme ça que je vois les choses. J’ai la certitude que je retrouverai les plateaux de tournage un jour ou l’autre. S’agissant de mon avenir en politique, c’est autre chose. Je ne sais pas ce que les prochaines années me réservent - car mon sort sera surtout entre les mains des électeurs - et je n’ai pas d'ambitions particulières pour le moment, si ce n’est celle de faire mon travail de Représentant et de légiférer avec mes collègues progressistes afin de transformer le pays.
Josh : Et entrer au Cabinet si Dave Leon Clement devient Président ?
Charlie : Non ! rire Non, ça ne m’intéresse pas pour le moment. Je suis bien à la Chambre et j’y resterai, si j’ai de nouveau la confiance des électeurs de mon district bien sûr.
Josh : Parlons de Dave Leon Clement ! Quand et à quelle occasion l’as-tu rencontré pour la première fois ?
Charlie : C’est assez récent. J’ai eu le grand plaisir et honneur de recevoir son soutien lors de ma première campagne, en 205. Il est venu discourir à l’un de mes rassemblements publics dans le New Libertland. Le courant est tout de suite bien passé. Nous avons longuement échangé sur un grand nombre de sujets, et pas que politique d’ailleurs. Je lui ai parlé cinéma, il m’a parlé de train. rire Car il faut savoir que c’est un fan invétéré de Fedtrak à tel point qu’il m’a transmis en quelque sorte son intérêt pour ce qui n’est rien d’autre que le mode de transport de la transition écologique par excellence.
Josh : Est-il ton type d’homme ?
Charlie : rire Je n’ai pas un type d’homme en particulier. Mais c’est clairement un bel homme, qui ne fait pas son âge en plus. C’est bien simple, on a l’impression qu’il ne vieillit pas. Il fait très attention à son alimentation et pratique plusieurs types d'activités physique régulièrement. C’est ce qui lui permet d’être toujours aussi beau depuis toutes ces années.
Josh : Tu es sous le charme ?
Charlie : Qui ne l’est pas ? rire
Josh : C’est sûr ! rire D’ailleurs, puisqu’on change un peu de registre. Peux-tu nous dire si tu es célibataire ?
Charlie : Oui, je le suis. Je suis d’ailleurs à la recherche de ma moitié. D’où mes tentatives désespérées auprès du beau Prince saphyrien… rire
Josh : Tu veux parler du Prince Erik. Vous vous êtes rencontrés ? Tu as pu lui faire visiter le New Libertland ?
Charlie : Non, pas encore malheureusement. Mais nous échangeons régulièrement et longuement en privé et nous avons prévu de nous rencontrer prochainement. Cette visite du New Libertland se fera. Mais je ne te dirais pas quand. rire Mais je préfère te le dire tout de suite… Je ne risque pas de devenir Impératrice du Saphyr à l’avenir rire car le beau Prince Erik est déjà en couple et semble préférer les filles, à mon plus grand regret.
Josh : Tu prévois peut-être d’aller le visiter chez lui, au Saphyr ?
Charlie : C’est évident que j’irai le voir au Saphyr un de ces quatre. Déjà pour ses beaux yeux mais aussi parce que je ne suis jamais allé là-bas et que je suis très curieux de découvrir ce pays nordique, ses paysages, sa culture, etc. Le Saphyr semble être un beau pays, célèbre pour ses fjords, ses maisons colorées, ses thés de l'après-midi mais aussi sa sécurité sociale ou encore sa grande tolérance, tant sociétale qu’institutionnelle, vis-à-vis des personnes LGBTQ+. Là-bas, les personnes de même sexe peuvent se marier et adopter des enfants. On a beaucoup de choses à apprendre de nos voisins outre-adamantique et nous serions bien avisés de nous inspirer de leurs avancées sociétales.
Josh : D’ailleurs, le Saphyr a récemment élu à sa tête un dirigeant social-démocrate, comme d’autres pays phoéciens comme l’Edelweiss, Ostaria ou la Lysennie, et leurs avancées sociétales sont plutôt safe. A côté, la Fédération-Unie n’a pas progressé depuis un long moment, et a même reculé sur l’accès à l’avortement. Tu penses que c’est un retard rattrapable ?
Charlie : Bien sûr que ce retard est rattrapable ! Lorsque les gens sont enthousiastes à propos des politiciens, ils votent. Et lorsque les gens votent, la gauche gagne. Dave Leon Clement suscite un réel enthousiasme chez de très nombreux fédérés, surtout dans des catégories qui souvent s'abstiennent. Si nous parvenons à les mobiliser à l’occasion de ces élections, une vague bleue déferlera sur la Fédération-Unie et nous aurons les moyens de mettre en œuvre ces changements sociétaux, à l’image des pays phoéciens que tu viens de citer. Et puis, n’oublions pas que le prochain Président pourrait bien déterminer l'équilibre de la Cour Suprême pour une génération car un Président est appelé à nommer de nouveaux juges à la Cour Suprême lors de son mandat et ces nominations peuvent faire durablement pencher la balance idéologique, permettant ainsi aux progressistes de protéger certains acquis sociétaux comme l’avortement et d’en assurer d’autres, comme celui du mariage homosexuel, pour ne citer que lui. Ces nominations jouent un rôle essentiel dans la vie de nos citoyens et c’est une raison supplémentaire pour eux de se mobiliser fortement à l’occasion de ces élections en faveur des candidats progressistes. Qu’il s’agisse des législateurs d’État, des Gouverneurs ou encore des Représentants, un maximum de progressistes doivent être élus pour que nous récupérions aussi le Sénat et que nous ayons les moyens d’appliquer notre programme audacieux et radical.
Josh : Tu parles beaucoup des élections, mais tu n’es pas le seul à évoquer les questions LGBTQ+ en politique ! Du côté conservateur, le coming-out du Secrétaire Page a donné de la visibilité aux LGBTQ+ dans le gouvernement - et bien sûr, le Vice-Président Wood, homosexuel et marié ! Même si le Parti Progressiste reste le parti le plus lié aux combats pour les droits LGBTQ+, ne penses-tu pas que le Parti Conservateur peut être amené à se moderniser également, voire à devenir aussi un pionnier sur ces questions ?
Charlie : C’est très mal parti, honnêtement. Il n’y a qu’à voir le score de l’ultra-conservateur Stanley Graham à l’occasion des primaires de la droite pour s’en persuader. Plus de 60% des conservateurs s’étant exprimés ont fait le choix de voter pour un radical de droite qui est plus enclin à constitutionnaliser l’interdiction du mariage gay qu’autre chose. Quant au Vice-Président Wood, il est bien gentil… Mais il a beau être gay et marié à un homme, on ne l’entend jamais sur ces questions. D’ailleurs, on ne l’entend plus du tout depuis sa défaite aux primaires. En fait, il n’y a que le Secrétaire Page qui semble vouloir axer son engagement politique au sein du Parti Conservateur autour de cette thématique. Je le crois sincère dans sa démarche - et donc, je le soutiens -, j’espère très sincèrement qu’il parviendra à insuffler un changement idéologique en interne sur les droits LGBTQ+ mais je reste très septique. J’attends d’ailleurs de voir quelle position il prendra publiquement dans le cadre de l’élection présidentielle. S’il appelle à voter pour Stanley Graham, il perdra toute crédibilité et ne vaudra pas mieux que Wood et compagnie.
Josh : Et si tu devais choisir entre Wood et Page chez les conservateurs… Lequel serait le plus ton genre ? Tu peux même choisir un hétéro si ça t’inspire plus !
Charlie : rire Hm je dirais Nicholas Page. Il est mignon. Sinon chez les hétéros, je dirais Travis Walker, mais avec un bâillon dans la bouche. rire Car dès qu’il l’ouvre, y’a pas mal de conneries qui en sortent quand même. Voilà pour les conservateurs… Chez les progressistes y’en a des sympas aussi et au moins, ils ont le mérite d’être aussi agréables à regarder qu’à écouter. rire
Josh : Et tu as des noms à nous donner chez les progressistes ?
Charlie : Euh, oui, il y en a bien un… et c’est un collègue Représentant en plus. Il s’agit d’Alex Weldon-Skuls. Il a beaucoup de charme. Il me plaît bien. rire Question suivante ? rire
Josh : On va rester sur le Parti Progressiste : même si on le sait plus engagé en faveur des droits LGBTQ+, il y a-t-il un combat que tu voudrais porter en son sein, qui n’a pour l’instant pas encore trouvé l’écho qu’il devrait avoir selon toi ?
Charlie : Oui, il y en a un en particulier, celui de la reconnaissance légale d'un troisième genre, le genre neutre. J’aimerais que les gouvernements, tant au niveau fédéral qu'au niveau des États, mettent en place des protections juridiques pour les personnes transgenres et reconnaissent officiellement les identités non binaires. De plus en plus de fédérés se définissent transgenres ou non binaires et il devient primordial de faire évoluer la législation actuelle. Cela atténuerait la dysphorie de genre et protégerait les personnes non binaires contre les crimes de haine transphobes.
Josh : En tout cas, beaucoup de LGBTQ+ seront rassurés de savoir qu’ils t’ont toi pour les défendre au Congrès ! Malheureusement, notre interview touche à sa fin, et c’est très dommage parce que c’était très agréable de t’avoir avec nous aujourd’hui ! Est-ce que tu aurais un dernier mot que tu voudrais adresser à nos lecteurs, ou à quelqu’un en particulier qui te lirait ?
Charlie : C’était un plaisir de répondre à tes questions et j’ai passé un agréable moment aussi. Sinon, mes derniers mots seront pour les hommes, jeunes et moins jeunes, qui vivent dans le placard par peur du regard des autres, des potentiels jugements de leurs proches etc. Je tiens à leur témoigner toute ma sympathie et je les encourage à sauter le pas, à ne plus avoir peur d’être eux-mêmes et de vivre leur vie comme ils l’entendent, sans se soucier des autres. On n’a qu’une seule vie et il ne faut pas gâcher de précieuses années à jouer un rôle qui n’est pas le nôtre. Et à ceux qui le franchiront et n’auront malheureusement pas le soutien de leurs proches, qu’ils sachent qu’il existe des associations qui sont à leur écoute et même des structures pour les accueillir, notamment pour les plus jeunes qui vivent encore chez leurs parents. S’ils me lisent, qu’ils sachent qu’ils ne sont pas seuls. Il en va de même pour ceux qui subissent des brimades de la part de gros crétins écervelés. Ils ne sont pas seuls. Surtout, qu’ils ne gardent pas ça pour eux. Qu’ils en parlent à des personnes de confiance ou qu’ils se tournent vers des associations et structures LGBTQ+ autour de chez eux. Nous sommes très nombreux sur le terrain pour leur venir en aide au quotidien. Et à mon niveau, en tant qu’élu, je vais tout faire dans les prochaines années pour qu’ils puissent enfin vivre dans un meilleur pays. I love you guys!
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