The Grant Amphitheatre

[Fédération-Unie]

The Grant Amphitheatre
Salle de concert en plein-air d'environ 25 000 places située près des gorges du fleuve Wimahl, à Olympia dans l'État de Northunderland. Gérée par une société d'organisation évènementielle, elle est considérée comme l'un des lieux de concert les plus pittoresques de la Fédération-Unie.

[James McCarthy]

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Meeting à Olympia, Northunderland
Lundi 10 août 179
La campagne du Président McCarthy battait son plein. La veille, il avait tenu un grand rassemblement à Hamilton, dans l’Etat de Southymland. Aujourd’hui, lui et son équipe de campagne posèrent leurs valises en périphérie d’Olympia, dans l’Etat de "la dernière frontière" (The Last Frontier), le Northunderland. Au départ, le meeting devait se tenir dans le centre-ville d’Olympia mais la demande fut telle que la Team McCarthy décida de louer The Grant Amphitheatre, capable de recevoir l’ensemble des supporters du Président sortant, venus des quatre coins de l’Etat.

Le temps était magnifique et la vue à couper le souffle. Le soleil couchant derrière la scène où devait discourir le Président McCarthy sublimait véritablement les images que captureraient assurément les médias de télévisions locaux, nationaux et internationaux présents sur place.

Pour divertir les partisans du Président, un certain nombre d’artistes locaux et nationaux étaient venus se produire pour le plus grand plaisir des northunderlandais. Sous les coups de 19 heures, l’écran géant trônant derrière le pupitre diffusa le dernier clip de campagne du candidat conservateur, intitulé “A National Hero”. Galvanisé par cette vidéo, la foule entonna spontanément l’hymne fédéré, à la gloire de leur chef. L’ambiance était bon enfant et les équipes “McCarthy for President” vendaient des rafraichissements et des collations.

Vers 19h30, l’hymne de la Fédération-Unie débuta lorsque six avions des Blue Falcons, la patrouille acrobatique de l’UF Navy, survolèrent la zone en formation delta. Un privilège accordé au Président McCarthy en sa qualité de Commandant en chef des armées et vétéran étoilé de la guerre du Sansuukhin en tant que pilote dans l'aéronavale. Juste après, le Président James McCarthy fit son entrée sur scène sous les vivats de la foule. Il la salua longuement puis pris place derrière son pupitre. Le Vieux Lion profita de l’accueil qui lui était réservé avant de prendre la parole.

Mes chers compatriotes,

Vous êtes particulièrement nombreux ce soir ! Aux alentours de trente mille d’après ce que l’on m’a dit. Derrière moi, le spectacle est fabuleux, je le sais. Mais je dois vous dire que de mon côté, il l’est tout autant, croyez-moi ! Que le Sort vous bénisse. Merci pour votre accueil, merci de nous rejoindre, chaque jour plus nombreux, afin d’étoffer les rangs de nos équipes à travers tout l’Etat et toute la Fédération. Un mouvement fort est en train d’émerger lors de cette campagne et il va nous permettre de réaliser tant de choses, j’en suis convaincu.

Applaudissements.

J’invite les fédérés qui ne l’ont pas encore fait à nous rejoindre également afin qu’une vague conservatrice déferle sur notre nation à l’occasion de ces élections. J’appelle les fédérés à voter en faveur des candidats conservateurs afin que nous ayons les moyens de mettre en oeuvre notre projet. Tant de réformes doivent être menées, notamment dans le domaine du travail. Nous devons agir, car l'économie changeante d'aujourd'hui rend plus difficile pour les parents d'équilibrer les exigences de la vie de famille et leur travail. Je crois que les familles fortes exigent que les parents puissent participer à la vie de leurs enfants. Il est donc primordial que des modalités de travail flexibles soient possible afin d’aider les familles à trouver le juste équilibre.

Je suis fier d’avoir appuyé il y a une vingtaine d’années, en tant que sénateur, la loi sur le congé familial pour raison médicale qui garantit aux hommes et aux femmes la possibilité de prendre un congé pour s'occuper de leur nouveau-né, d’adopter un enfant ou de s’occuper d'un membre de sa famille proche souffrant d'un problème de santé grave puis de retrouver son poste une fois cette période terminée.

Applaudissements nourris.

Si vous m’apportez de nouveau votre confiance et que le Parti Conservateur devient majoritaire à la Chambre des Représentants, nous porterons une loi visant à permettre aux employeurs de fournir des horaires de travail flexibles pour aider les employés à équilibrer les exigences et les besoins du travail et de la famille.

Notre économie changeante oblige également de nombreuses familles à faire face aux perturbations qui accompagnent un changement d'emploi. J’estime que ces familles devraient pouvoir conserver les prestations de santé et de retraite qu'elles ont choisies et je crois que les travailleurs devraient pouvoir choisir une nouvelle formation qui correspond à leur situation personnelle afin de pouvoir acquérir de nouvelles compétences au fur et à mesure que leur carrière évolue. Je crois enfin qu'à mesure que notre main-d'œuvre vieillit, de nombreux fédérés plus âgés veulent continuer à travailler. Ces travailleurs ont l'expérience et les compétences qui aident à garder la Fédération-Unie compétitive. Des modalités de travail plus flexibles permettraient à ces travailleurs de poursuivre leur carrière et contribueraient à maintenir notre économie compétitive.

Applaudissements.

Je demanderai la création d’une Commission sur la flexibilité et le choix du lieu de travail. Cette commission devra rassembler un ensemble bipartisan de dirigeants représentant les travailleurs, les petits et grands employeurs, les syndicats et les universitaires. La Commission me fera des recommandations sur la manière dont la modernisation de la législation du travail et des programmes de formation de notre pays peut aider les travailleurs à mieux équilibrer les exigences de leur travail avec leur vie de famille et permettre aux travailleurs de passer plus facilement d'un emploi à l'autre. Nous devrons moderniser les lois du travail du pays afin qu'elles permettent des arrangements d'horaire plus flexibles, nous assurer que les lois nationales du travail ne gênent pas le travail à domicile, promouvoir le télétravail pour que les travailleurs passent moins de temps à se déplacer, rendre la santé plus transférable afin que les travailleurs ne perdent pas leurs avantages lorsqu'ils changent d'emploi, nous assurer que les travailleurs peuvent choisir les régimes de retraite qui répondent le mieux à leurs besoins et enfin, offrir aux travailleurs plus de choix en matière d'aide à la formation professionnelle afin qu'ils puissent acquérir les compétences dont ils ont besoin pour des emplois nouveaux et meilleurs.

Applaudissements nourris.

Si vous m'accordez de nouveau votre confiance et si les conservateurs reprennent la main sur la Chambre, nous équilibrerons le budget d'ici la fin de mon second mandat. Chose tout à fait impossible avec une majorité progressiste qui ne cesse de vouloir dépenser toujours plus. Nous, nous y parviendrons. Le chemin vers l'équilibre budgétaire à court terme repose sur trois principes. Tout d’abord, une croissance économique raisonnable. En effet, la croissance est un impératif. Historiquement, le plus grand succès dans la réduction des déficits a eu lieu dans le contexte de la croissance économique dans les années 150 et 160. Ensuite, deuxième principe : le contrôle complet des dépenses. Pour équilibrer le budget, il nous faudra faire un examen général des dépenses publiques et faire des choix difficiles sur les nouvelles propositions de dépenses. Ces choix difficiles, les progressistes n’ont jamais voulu les faire donc nous devrons nous retrousser les manches et sauver ce pays de la banqueroute. J’ose malgré tout espérer que nous pourrons compter sur certains progressistes, modérés, afin que des efforts bipartites soient possible pour mettre de l’ordre dans nos finances. Je crois donc qu’il faut renoncer à l’idée saugrenue d’aller coloniser d’autres planètes pour le moment. C’est trop cher, Oliver !

Hilarité générale.

Le premier principe pour atteindre l'équilibre budgétaire à court terme est donc la croissance économique. Je l’ai dit, je le redis, c’est un impératif. Mais alors, vous allez me dire, comment faire ? Ne le demandez pas à mon adversaire, il risquerait de vous parler du port d’armes. Non, la clef de la croissance de l'emploi, ce sont les petites entreprises. Celles-ci bénéficieront donc de faibles taux d'imposition afin de ne pas freiner l’innovation et la compétitivité. Nous devrons également améliorer la compétitivité internationale pour maintenir les emplois ici, en Fédération-Unie, et non à l'étranger. Nous devons donc être attractif et avoir un taux d'imposition des sociétés le plus bas possible. Nous améliorerons aussi les incitations à l'investissement et à la recherche afin de garantir aux travailleurs une technologie plus moderne. Nous équilibrerons le budget, en réduisant les emprunts fédéraux et en contrôlant les dépenses. Nous y parviendrons !

Applaudissements.

J’ai un plan économique complet qui créera des millions de bons emplois fédérés, qui mettra de l'ordre dans le budget et les pratiques de dépenses du gouvernement, qui apportera un soulagement aux consommateurs fédérés et qui assurera l’indépendance et la sécurité énergétique de notre pays.

La sécurité et la prospérité de notre pays dépendra du prochain locataire de la President’s House et de qui fera les choix difficiles qui briseront la dépendance stratégique de notre pays à l'égard des sources d'énergie étrangères. J’ignore les propositions de mon adversaire en la matière puisqu’il est tout bonnement aux abonnés absents, préférant laisser son bras droit - ou devrais-je dire - son bras gauche, faire son travail à sa place, montrant ainsi aux fédérés qu’il n’est pas prêt.

Huées.

En ce qui me concerne, je peux vous dire que nous devons produire plus d'énergie, libérer notre secteur des transports de son utilisation de pétrole étranger, assainir notre air, lutter contre le changement climatique et nous assurer que les fédérés disposent de sources d'énergie fiables. Je dirigerai l'effort afin de développer des technologies de transport avancées et des carburants alternatifs pour promouvoir l'indépendance énergétique et couper le flux de la richesse pétrolière vers les dictatures répressives comme le Boukakhstan.

La Fédération-Unie doit devenir une cheffe de file dans une nouvelle économie verte internationale. Pour ce faire, j’’engagerai deux milliards de thalers par an pour faire progresser les technologies du charbon propre. Le charbon produit aujourd'hui la majorité de notre électricité. L’idée est donc de rendre son utilisation moins polluante le temps pour nous de transiter vers une énergie alternative encore plus propre. Cette dernière étant le nucléaire. Je mettrai mon administration sur la bonne voie afin de construire une cinquantaine de nouvelles centrales nucléaires d'ici l’an 200 dans le but ultime de construire à terme cent nouvelles centrales.

Applaudissements.

Nous encouragerons le marché des carburants alternatifs à faible teneur en carbone tels que l'énergie éolienne, l’hydraulique et le solaire. Nous protégerons notre environnement en mettant en place un système de plafonnement et d'échange qui fixerait des limites sur les émissions de gaz à effet de serre tout en encourageant l'élaboration d'options de conformité à faible coût. Nous améliorerons le réseau électrique et les compteurs pour économiser l'énergie. Voilà des propositions concrètes, bien plus qu’un clip de campagne digne d’une agence de voyage montrant des paysages variés pendant deux minutes et vous appelant à voter pour notre planète.

Rires et huées.

Mes chers compatriotes, n’oubliez jamais qui a agit depuis quatre années afin de préserver les paysages en question. Ce sont les conservateurs qui ont fait en sorte d’assurer la protection des espaces naturels les plus vulnérables du pays. Ce sont les conservateurs qui ont proposé un cahier des charges ambitieux afin de donner des pistes aux États pour leur permettre de déployer un dispositif pour lutter contre la fragilisation de la biodiversité dans nos zones sensibles. Ce sont les conservateurs qui ont eu à coeur d’assurer la préservation de notre environnement, pas les progressistes. Pas Monsieur Hamilton. Ce dernier n’a rien fait et n’a jamais rien fait de notable au cours de sa carrière de sénateur. Le conduire à la Présidence serait lourd de conséquence mais je sais que le peuple fédéré ne se laissera pas duper par ces imposteurs.

Ensemble, mes chers compatriotes, nous allons assurer la prospérité économique et énergétique de notre grande et belle nation tout en protégeant notre environnement.

Que le Sort vous bénisse et que le Sort bénisse la Fédération-Unie.

Sur ces dernière paroles, le Président McCarthy reçu une standing ovation. Il profita quelques instants des applaudissements et des cris d’encouragement de ses partisans avant de quitter la scène et de regagner son bus, direction l’aéroport international d’Olympia. Son avion de campagne l’attendait pour qu’il puisse se rendre à Hillsborough, dans l’Etat de Richmond.

[Zoe Montiel]

Meeting de campagne au Grant AmphitheaterOlympia, NorthunderlandSamedi 19 mars


Revenant de la ville qui, dit-on, ne dort jamais : Zoe Montiel, voulait, jour de primaires au Northunderland, y tenir un meeting après s’y être déplacée, à Wood River pour une discussion avec les employés de Wood River Station, et y tenir un débat sur la place du train dans la société fédérée, et les biais d’accentuation de celle-ci.

Désirant adopter une posture audacieuse, elle prit la décision de se rendre, avec son équipe, à Olympia, la plus grande ville de l’État, pour y tenir un meeting sur la question des armes dans la société, et plus largement, de sécurité. Elle le savait, bien que le Northunderland manifestait généralement un soutien envers le port d'armes inconditionnel, celui-ci générait également une forte opposition, favorable au progressisme. L’élection de la Gouverneure Barton le montrait plus qu’un long discours.

Le Grant Amphitheater fut choisi par l’équipe de campagne en raison de sa capacité à accueillir les grands événements, lui qui n’avait cependant accueilli que peu d’événements politiques. La candidate avait insisté en faveur de ce choix, une scène de plein-air, ouverte à toutes et tous, et tout autant agréable que pittoresque : c’était à ses yeux le lieu parfait. Son équipe sur place aménagea donc la scène aux couleurs de la campagne et de Zoe, et prépara son intervention pendant que l’ex-Magistrate fédérale travaillait dans l’avion sur son discours.

À 17 heures, la plaine faisant face à la scène était déjà pleine, il s'agissait sans nul doute du plus grand meeting à ce stade de la campagne, plus de 8 000 personnes étant massée au sein de l’amphithéâtre, attendant patiemment l’arrivée de la candidate durant la première partie, assurée par un groupe local de musique pop.

Zoe Montiel, qui voulait faire de ce meeting l’un des tournants de cette campagne, arriva sur scène vers 18 heures, sous les acclamations d’un public heureux d’assister à un tel événement. La candidate salua son auditoire, et se dirigea vers son pupitre pour entamer son discours, tant attendu.

Bonsoir Olympia ! Merci à vous de vous être déplacés en si grand nombre, un tel soutien populaire me fait chaud au coeur !

Applaudissements du public à la candidate, venant de faire son apparition.

Si je suis aujourd’hui face à vous ce soir, c’est pour répondre à certaines de vos préoccupations, tant que pour crever un abcès qui me suis depuis bientôt huit ans. J’ai tenu, en effet, et je ne m’en cache pas, des propos durs avec le port d'armes, qui bien souvent ont été interprétés par tout un chacun, à son avantage. Que cela soit dit et entendu : je ne m’oppose en aucun cas au port d’armes citoyen, en vertu du second amendement de notre constitution. Cependant, il m’est d’avis que notre constitution ne lui garantit de caractère inconditionnel, et qu’il serait irresponsable de la part du gouvernement fédéral que de ne pas l’encadrer. Un pas immense a été effectué par la Présidente Howard, en promulguant le Gun Regulation Act en 195. S’il fut un pas bienvenu vers une régulation nécessaire, il me semble nécessaire de parvenir à un encadrement fédéral plus juste et raisonné encore. Vous le savez, vous vivez ici, dans un sublime État, qui est profondément marqué par le port d'armes inconditionnel, et dont les abus et déboirs vous parviennent chaque jour durant. C’est la raison pour laquelle je vous annonce vouloir étendre les dispositions du Gun Regulation Act, en interdisant le port d'armes à vie à tout individu ayant été interné dans un établissement psychiatrique ou ayant été jugé inapte par un professionnel de la santé psychiatrique. Ce, sauf contre-ordre indiquant l’aptitude de l’individu provenant d’un professionnel de la santé psychiatrique. Il me semble qu’il s’agit d’une étape nécessaire à ce que le port d’armes puisse être garanti, en garantissant la sécurité de toutes et tous !

Zoe Montiel est acclamée par le public, qui la porte à la Présidence en scandant son slogan de campagne.

Mes amis ! Combien de nos enfants seront encore tués malencontreusement par l’usage d’une arme à feu ? Combien de nos enfants seront froidement assassinés par certains d'entre eux, se sentant mal dans leur peau, en ayant eu accès à l’arme de leurs parents ? Cette situation intenable ne peut plus et ne doit plus durer ! Le droit port d’arme sert à la protection de nos concitoyens par le droit garanti à la milice. Seulement, dans une Nation, la nôtre - qui dispose de services de police parmi les meilleurs et les plus entraînés au monde -, nous constatons que la criminalité y est largement supérieure aux nations voisines ! Cela doit ouvrir un débat clair sur l’accès aux armes automatiques, loin d’être nécessaires à assurer la défense de sa famille et de ses concitoyens. En cela, je désire la mise en place d’une nécessité de disposer d’un federal permit to carry an automatic weapon, pour disposer d’une arme automatique. L’accession à ce permis sera encadré par des évaluations psychologiques et physiques, ainsi que d’une connaissance des armes à feu et des précautions nécessaires à leur emploi !

De cette manière, nous pourrons, sans entraver les droits fondamentaux garantis par notre constitution à nos concitoyens, assurer que ceux-ci ne constituent pas un danger pour nos enfants ! C’est une avancée qui sera nécessaire à la baisse de la criminalité dans notre nation, sujet auquel nous nous devons de nous attaquer frontalement ! Dans la nation la plus glorieuse du monde, nous ne devrions en aucune situation avoir peur de nos concitoyens, ou simplement de marcher en pleine nuit !

Cependant, ensemble, unis, je suis persuadé que nous pouvons porter ce débat, ce sujet, ces idées jusqu’à la President's House ! Ensemble mes amis, allons de l’avant car notre avenir nous tend les bras ! Future awaits us !

Applaudissements du public en soutien à la candidate et ses idées, assortis d’une reprise par l’assemblée du slogan, prononcé par Zoe Montiel.

Merci à vous Olympia ! Vous êtes fantastiques, et je suis certain qu’avec votre concours, nous parviendrons à nous offrir à nous, et à nos enfants, des lendemains qui chantent !

La candidate salue une dernière fois son auditoire du jour en y assortissant son large sourire habituel. Une fois descendue par l’arrière de la scène, elle fut conduite par son équipe de sécurité jusqu’à une voiture qui l’emmenait à l’aéroport. À peine un meeting achevé, la destination du lendemain se profilait.

[Gaspard Fischer]

Meeting de campagne de Gaspard Fischer
23 octobre 205 - Olympia, Northunderland
Pour sa fin de campagne de réélection qui fut relativement calme, aucun candidat d'envergure n'ayant été investit en face de lui par les progressistes, Gaspard Fischer avait organisé un meeting au Grant Amphitheatre d'Olympia. Si sa victoire lui était assurée, c'est en tout cas l'avis de la plus part des commentateurs politiques et de ses soutiens, le gouverneur ne voulait prendre aucun risque.

C'est donc par une salle pleine de militants conservateurs, à qui l'équipe de campagne avait distribués divers pancartes, drapeaux et casquettes, que Gaspard Fischer se fit applaudir lorsqu'il monta sur la scène. Il était accompagné de son épouse et de ses 3 enfants, respectivement de 20, 17 et 14 ans. Après 5 minutes d'applaudissement la famille de Fischer retourna s’installer au premier rang et on donna un micro au gouverneur.

Mes chers compatriotes, brave peuple de Northunderland !

Rien ne remplacera jamais mon plaisir de vous voir si fervent et si fière de porter nos couleurs et nos idées comme vous le faites aujourd'hui. Rien, dans ce monde, n'égal la grandeur de notre patriotisme et la vertu de nos valeurs. Dans un monde ou le progressisme est de plus en plus décadent et ou les petits bourgeois des grandes villes veulent nous dicter notre façon de vivre nous leurs répondons que nous ne voulons pas vivre comme eux ! Nous sommes une majorité à ne pas vouloir de ces gens, nous sommes légion et d'ailleurs la grande victoire aux dernières élections présidentielle le prouve ! Avons nous choisit d'élire l'autre malade ou de réélire le Président Caldwell qui est un grand homme emplit de grandeur ? La question est évidente et je suis fière que ce soit le cas !

Pendant 7 ans, nous avons diriger ce magnifique État avec toujours l'intérêt général en tête. Nous avons protéger la vie et relancer notre économie et aujourd'hui je reviens vers vous pour sollicité à nouveau votre confiance et vos suffrages. Ne laissez aucune chance à la gauche de réduire à néant nos efforts !

Je ne me présente pas face à vous sans aucun projet mais bien avec un véritable programme visant à encore améliorer le niveau de vie de tous !

Dans un premier temps, il faudra relancer l'industrie de notre État en engageant des investissements pour encourager les entrepreneurs à s'installer sur notre territoire. Cela ne signifie pas que l'État va rogner sur la liberté de tous mais bel et bien que nous ferons du Northunderland le grand État qui ose pour se grandir. Quand un entreprise veut grandir elle investit, cela doit-être la même chose pour notre État. Je ne vous propose pas la nationalisation, le socialisme ou je ne sais qu'elle autre chose atroce mais bel et bien le bon sens d'un chef d'entreprise que je suis. Si vous me faites confiance, je promet à chaque personne de pouvoir avoir un emploi d'ici à 5 ans maximum ! Oui c'est ambitieux mais si nous ne le sommes pas nous n'irons nul part.

Le second plan de mon projet c'est de renforcer notre politique culturelle et éducative. Oui, je veux que nos enfants soient fiers d'être les habitants de notre pays et de notre État. Aujourd'hui la gauche gangrène nos écoles et nos musée est cela est insupportable, il faut absolument mener ce combat culturel en proposant une version plus glorieuse de notre histoire. Oui nous sommes une grande nation, un grand pays et nous devons l'assumer pleinement et arrêt de le cacher ou de le prendre comme une évidence à ne surtout pas rappeler. Non, nous devons assumer que nous sommes les héritiers d'une grande histoire et nos enfants devront aussi l'assumer sous peine que nous ne tombions dans une histoire parallèle et dégradante.

Enfin, il faudra assoir notre législation en assouplissant au maximum les règles concernant le port d'arme. Il est naturel et légitime que chacun puisse librement disposer d'une arme car chacun d'entre nous doit pouvoir se défendre. Quand la gauche veut vous aliéner à l'État qui serait le seul protecteur moi je vous affirme que vous êtes avant tout votre propre protecteur et que par conséquent il vous faut des armes. Bien sur la police continuera de faire son travail et la fera même mieux mais nous ne pouvons pas instaurer un régime de surveillance qui priverais chacun de sa liberté. La seule alternative c'est la légitime défense.

Donc je compte sur vous pour voter et faire voter car sans cet effort rien ne sera possible !

Que le sort bénisse le Northunderland !