Salle polyvalente d'environ 1500 places situé à Hillsborough, dans l'Etat de Richmond.
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Hillsborough HPER Center
- Fédération-Unie
- Messages : 556
- Enregistré le : sam. 27 juil. 2019 03:50
Salle polyvalente d'environ 1500 places situé à Hillsborough, dans l'Etat de Richmond.
- William McManus
- Mort·e
- Messages : 39
- Enregistré le : jeu. 12 déc. 2019 00:29
William avait réservé le Hillsborough HPER Center afin de lancer sa campagne pour l'élection présidentielle...enfin d'abord il devait obtenir l'investiture du parti conservateur et c'était tout là son objectif premier et le but de ce meeting. Il monta à la tribune, sous la banderole portant son slogan de campagne "Un homme fort pour un pays fort". Il regarde de tous les côtés du stade et constate content que la relativement petite salle est entièrement remplie et que bon nombre de journalistes l'observent. Il sourit puis commence son discours.
William McManus : Bonsoir Hillsborough, chers concitoyens, chères concitoyennes,
D'abord je me présente, puisque je sais que dans notre pays certains ne me connaissent pas encore. William McManus, très fidèle membre du Parti Conservateur et aujourd'hui déterminé à être sa voix aux élections présidentielles. Je crois que face à une angoisse montante colportée par des candidats progressistes, il faut une voix nouvelle, une voix jeune pour défendre le conservatisme.
Contrairement à ce qu'ils prétendent à qui veut bien les entendre, le conservatisme ne consiste pas en la conservation dans le formol de vieux principes et en la simple conservation de ce qui est déjà. Le conservatisme c'est d'abord une progression continue dans le temps, et c'est l'adaptation et l'application de valeurs face à ce temps nouveau, à ces revendications nouvelles et aux aspirations nouvelles émises par le peuple.
Il ne s'agit en rien de rester sur ses positions constamment en hurlant qu'on dénature notre pays ou qu'on viole l'héritage fédéré à chaque nouveauté comme voudrait nous caricaturer le vieux sénateur Glassberg à qui je conseille de se mettre à la page. Peut-être les conservateurs étaient comme il les décrit de son temps, mais ce n'est plus le cas, et il devrait vivre avec son temps et avec son pays plutôt que débiter des revendications déconnectées de toute réalité fédérée et actuelle. Véritablement, au lieu de voir l'actualité depuis ses archives socialistes, il doit la regarder par le prisme du réel.
Par exemple, quand il nous fait porter le chapeau d'une soi disant faillite morale, sociale, environnementale et économique, il me semble qu'il dégoise complètement. Car ce qui dit n'a rien de vrai, bien au contraire, la morale a été épargnée des dérives gauchistes par le parti conservateur, la société ne s'est jamais mieux portée que lorsque l'individu est placé en son centre de préoccupation, c'est ce que nous faisons constamment, l'environnement sera le coeur de notre action puisque nous découvrons aussi stupéfaits que le sénateur Glassberg, les désastres causés par l'activité humaine et nous voyons qu'il faut rediscuter et revoir nos façons de faire, enfin l'économie a toujours été l'horizon quotidien du Parti Conservateur. C'est par la richesse que nos citoyens sont libres, et indépendants de l'état, qu'ils ne sont soumis à aucune puissance, qu'ils peuvent se forger leur propre morale par la culture et le divertissement.
Ce n'est que justice si le peuple a dernièrement élu le Parti Conservateur pour diriger le pays. Et cette soif de justice, chacun de vous l'a déjà, vous n'êtes pas de ces êtres dépravés et abrutis que nous peignent les progressistes quand ils parlent dans leur grand discours, il faut une révolution démocratique, que les citoyens doivent imposer un gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple, et tutti quanti et confettis. Ce sont des mensonges car c'est déjà le cas, aucun de vous n'a envie d'un gouvernement acheté par les grands industriels et qui sert leurs intérêts, aucun de vous ne voterait pour un gouvernement injuste, aucun de vous ne veut forger ses propres fers par l'élection, chacun de vous veut la liberté, la justice et l'intégrité du gouvernement et chacun de vous vote en conséquent, et c'est pourquoi les progressistes, ne seront pas élus, et certainement pas ce sénateur gâteux.
Le public conservateur applaudit largement à ces mots.
Chers concitoyens et concitoyennes, ne vous laissez pas avoir par ce genre d'hurluberluteries bonnes à faire lever et applaudir quelques agitateurs. Ce qu'il faut c'est travailler main dans la main, tous ensemble et non pas jouer la carte de la division en pointant du doigt les industriels ou les militaires et en leur disant qu'ils sont des monstres ou des profiteurs. Vous verrez qu'étrangement, quand ces gens-là font de la division c'est de la lutte de classe saine mais que lorsqu'un conservateur en fait, c'est du "gouverner pour mieux régner" de la plus régnante espèce. Voyez l'hypocrisie vous-même.
Notre système n'est pas parfait, j'en conviens, mais ce qu'ils proposent ne sont pas des remèdes mais des poisons pour envenimer les maux minimes, forcément qu'un système qu'ils pourriront sera toujours plus pourri et que leurs discours se rendront vrais de jour en jour, par leur politique irréaliste qu'ils tenteront d'appliquer, et ils le savent, ils ne servent que la véracité de leurs propos et leurs résultats électoraux futurs.
Il faut un pourfendeur à l'idéologie malsaine qui semble prendre en importance de nos jours, et je veux être celui-là.
Mais assez parler des diables et des sorcières, parlons un peu d'avenir. Pas l'avenir incertain qui se lit dans un vieux bouquin de Vakémine, par le spectre d'une boule de cristal made in Sunyixian, qui devrait arriver par la force des révolutions ou par l'analyse dialectique de l'histoire. Mais l'avenir qui se construira parce que le monde est ce qu'il est, que notre pays est ce qu'il est et qu'aux prochaines élections, les conservateurs reprendront, de nouveau, les rênes de la nation !
Cet avenir, je le veux avec vous construire, j'aimerais que nous avancions ensemble vers une société toujours plus libre. Et la liberté ne vient pas de n'importe où, elle ne peut provenir que de l'autonomie de chacun. Cette autonomie ne vient pas de nulle part, elle se construit par un libéralisme social et un protectionnisme économique. Il faut être un père de l'économie, et un frère de la société. Un frère donne des conseils, un père défend, et c'est cela qu'il nous faut pour une Fédération Unie qui reprenne les devants, qui domine et qui réussisse dans toutes les missions auxquelles elle s'engage.
En premier lieu, il faudra harmoniser le système économique. Alors que chaque employeur discute auprès de chaque employé son temps de travail, nous imposons un salaire minimum qui ne peut être représentatif de la diversité du monde du travail. Il ne faut pas payer du même montant horaire, un tel qui travaillerait douze heures faciles par jour et un autre qui n'en ferait que six mais terriblement éprouvantes. L'état ne pouvant juger de toutes les situations susceptibles d'advenir, il faut que le salaire horaire soit lui aussi arrangé entre employeur et employé. Voilà une proposition cohérente, qui parlera à tout le monde et qui améliorera le quotidien de tous. Un salaire minimum fédéral leste les plus méritants vers ce salaire minimum et bloque la main prête à signer des contrats d'embauches des entreprises.
Est-ce un monde où les plus méritants sont payés peu pour qu'on puisse embaucher des fainéants ? Non, il faut un salaire convenu et non une norme sortie de nulle part. D'autant que le coût de la vie n'est pas le même qu'on habite à Waterbury ou à Saint-Paul. Mais le salaire minimum y est le même. La voilà l'erreur, voilà la bêtise.
De même, je m'emploierai, dès que vous m'en aurez donné les moyens, à réformer notre système de citoyenneté. Car il ne suffit pas d'être né en Fédération Unie pour être fédéré. C'est bien plus que ça ! Ce n'est pas parce que vous êtes allé à l'école fédérée que votre famille vous a inculqué une bonne moralité ou que vous acceptez les principes constitutionnels de notre état. Alors que la nationalité doit être seulement le fait de patriote, le droit du sol et du sang dans leur forme actuelle, ouvrent la porte de la citoyenneté à toute sorte de déviants et traîtres en puissance. Pour remédier à cela, il n'y a pas trente six mille solutions, il faut soumettre chaque jeune, dans le cadre de l'école obligatoire, à des tests similaires à ceux auxquels sont soumis les étrangers demandant la naturalisation. Parce que ça n'étonnera personne si je vous dis que partout dans le pays, des ressortissants d'autres pays s'emploient quotidiennement à inculquer à leurs enfants qui obtiendront la nationalité à leur majorité, des valeurs d'ailleurs, des principes d'un autre pays, et que ces jeunes-là ne seraient pas capables de passer un seul test de naturalisation hormis celui de la langue. Et c'est une honte !
Il faut que le droit de vote, que la prise de la décision, que l'orientation suivie par notre pays, que la boussole de notre incoercible avancée dans le temps, soit réservée seulement à celles et ceux qui ont une connaissance parfaite de nos valeurs et une moralité irréprochable. Comme à une valse, on ne peut pas laisser entrer dans la danse, un groupe de capoeira, on ne peut pas et on ne doit pas laisser entrer dans le concert des citoyens, des gens étrangers à notre conception. Regardez dans le milieu scientifique, ce ne sont pas les partisans de la théorie des miasmes qui contribuent à écrire la théorie microbienne. Que diriez-vous que des citoyens fédérés considèrent qu'il faille un gouvernement théocratique et une moralité fondée sur un texte religieux millénaire ? Ce serait un grand n'importe quoi. Nous imposons sainement aux naturalisés d'être de notre culture, nous ne pouvons pas laisser se développer sur notre territoire et dans notre citoyenneté des individus qui ne répondraient pas à ces mêmes critères, du fait de systèmes de droit du sang et du sol incomplets, et pour tout dire défectueux.
Enfin, une autre réforme pour mon pays que je porte et que je souhaite aujourd'hui vous présenter pour me présenter moi-même devant vous, concerne les visas. En effet, il manque aux nôtres, un visa qui me paraît essentiel à tout état démocratique comme le nôtre, à tout état qui revendique et porte de ses mains, de sa voix, de son bras et de sa tête, les valeurs de liberté et fraternité. Ce visa-là que j'imagine s'adresserait aux étrangers qui feraient preuves d'un dévouement énorme pour le pays, ou d'une volonté d'acier en faveur de notre nation. Ce visa temporaire, B, comme Brother of the country serait la concrétisation d'un objectif que chaque fédéré possède en son sein, cet objectif c'est celui d'accueillir à bras ouvert, toutes celles et ceux qui ont dans leur sang, non leur pays d'origine mais la Fédération-Unie, qui n'ont d'yeux que pour nos valeurs et dont le coeur ne bat qu'au rythme de nos tambours quand l'hymne résonne, qu'avec le pas des militaires quand un pays voit sa libération s'accomplir.
D'aucuns me diront que ce n'est pas sérieux au premier abord. Mais ils raviseront vite. Les seuls qui camperont sur leurs positions seront les progressistes qui auront l'impression que l'herbe est coupée sous leur pied. Car ils pensent qu'il n'y a d'humaniste que leur projet et omettent volontairement de signaler que les conservateurs aussi sont humains et emplis d'empathie autant qu'eux, ou plus. La différence entre ce projet que je vous propose et celui qui vous sera annoncé tantôt par telle ou tel progressiste, c'est que je le porterai et l'appliquerai sans but populiste, que je le défendrai sans y placer de prétentions électorialistes, que je vous le présente en tant qu'humain et non que candidat.
Car je vais vous le dire avec des mots de citoyen et non de politicien ; il faut réaliser ensemble de tels réformes pour améliorer notre système qui ne demande que ça. Il faut jouer avec sa logique qui est la bonne et qu'on veut pervertir ailleurs. Car ce système est perfectible certes, mais aussi terriblement pervertible, et il faut le protéger de la perversion et aller pour sa perfection, et ce n'est pas en allant par des chemins irraisonnables et impossibles à suivre, qu'on y parviendra, mais en laissant le temps faire son oeuvre, en allant au rythme de la musique, pas plus vite.
Il faut prouver lors de ces élections, que nous n'avons rien à prouver au reste du pays, puisqu'il n'y aura de reste derrière le projet que l'on doit porter.
Montrons aux quelques cas isolés du fait de questions d'ego, que la Fédération est unie derrière une société conservatrice et unitaire, qui n'abandonne personne, contrairement aux mensonges de ces gens-là.
Merci, merci, merci.
William descendit sous les applaudissements, en sortant de la salle, il serra les mains de quelques fidèles supporteurs, d'aventure bien placés et quitta la pièce. Il se rendit dans les vestiaires où son équipe de campagne l'attendait pour débriefer. Il discuta un certain temps de ce qui était bien et de ce qui avait été moins bien, puis environ une heure après la fin du discours, il sortit du bâtiment en serrant des mains toujours, et signant des autographes à quelques fans.
William McManus : Bonsoir Hillsborough, chers concitoyens, chères concitoyennes,
D'abord je me présente, puisque je sais que dans notre pays certains ne me connaissent pas encore. William McManus, très fidèle membre du Parti Conservateur et aujourd'hui déterminé à être sa voix aux élections présidentielles. Je crois que face à une angoisse montante colportée par des candidats progressistes, il faut une voix nouvelle, une voix jeune pour défendre le conservatisme.
Contrairement à ce qu'ils prétendent à qui veut bien les entendre, le conservatisme ne consiste pas en la conservation dans le formol de vieux principes et en la simple conservation de ce qui est déjà. Le conservatisme c'est d'abord une progression continue dans le temps, et c'est l'adaptation et l'application de valeurs face à ce temps nouveau, à ces revendications nouvelles et aux aspirations nouvelles émises par le peuple.
Il ne s'agit en rien de rester sur ses positions constamment en hurlant qu'on dénature notre pays ou qu'on viole l'héritage fédéré à chaque nouveauté comme voudrait nous caricaturer le vieux sénateur Glassberg à qui je conseille de se mettre à la page. Peut-être les conservateurs étaient comme il les décrit de son temps, mais ce n'est plus le cas, et il devrait vivre avec son temps et avec son pays plutôt que débiter des revendications déconnectées de toute réalité fédérée et actuelle. Véritablement, au lieu de voir l'actualité depuis ses archives socialistes, il doit la regarder par le prisme du réel.
Par exemple, quand il nous fait porter le chapeau d'une soi disant faillite morale, sociale, environnementale et économique, il me semble qu'il dégoise complètement. Car ce qui dit n'a rien de vrai, bien au contraire, la morale a été épargnée des dérives gauchistes par le parti conservateur, la société ne s'est jamais mieux portée que lorsque l'individu est placé en son centre de préoccupation, c'est ce que nous faisons constamment, l'environnement sera le coeur de notre action puisque nous découvrons aussi stupéfaits que le sénateur Glassberg, les désastres causés par l'activité humaine et nous voyons qu'il faut rediscuter et revoir nos façons de faire, enfin l'économie a toujours été l'horizon quotidien du Parti Conservateur. C'est par la richesse que nos citoyens sont libres, et indépendants de l'état, qu'ils ne sont soumis à aucune puissance, qu'ils peuvent se forger leur propre morale par la culture et le divertissement.
Ce n'est que justice si le peuple a dernièrement élu le Parti Conservateur pour diriger le pays. Et cette soif de justice, chacun de vous l'a déjà, vous n'êtes pas de ces êtres dépravés et abrutis que nous peignent les progressistes quand ils parlent dans leur grand discours, il faut une révolution démocratique, que les citoyens doivent imposer un gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple, et tutti quanti et confettis. Ce sont des mensonges car c'est déjà le cas, aucun de vous n'a envie d'un gouvernement acheté par les grands industriels et qui sert leurs intérêts, aucun de vous ne voterait pour un gouvernement injuste, aucun de vous ne veut forger ses propres fers par l'élection, chacun de vous veut la liberté, la justice et l'intégrité du gouvernement et chacun de vous vote en conséquent, et c'est pourquoi les progressistes, ne seront pas élus, et certainement pas ce sénateur gâteux.
Le public conservateur applaudit largement à ces mots.
Chers concitoyens et concitoyennes, ne vous laissez pas avoir par ce genre d'hurluberluteries bonnes à faire lever et applaudir quelques agitateurs. Ce qu'il faut c'est travailler main dans la main, tous ensemble et non pas jouer la carte de la division en pointant du doigt les industriels ou les militaires et en leur disant qu'ils sont des monstres ou des profiteurs. Vous verrez qu'étrangement, quand ces gens-là font de la division c'est de la lutte de classe saine mais que lorsqu'un conservateur en fait, c'est du "gouverner pour mieux régner" de la plus régnante espèce. Voyez l'hypocrisie vous-même.
Notre système n'est pas parfait, j'en conviens, mais ce qu'ils proposent ne sont pas des remèdes mais des poisons pour envenimer les maux minimes, forcément qu'un système qu'ils pourriront sera toujours plus pourri et que leurs discours se rendront vrais de jour en jour, par leur politique irréaliste qu'ils tenteront d'appliquer, et ils le savent, ils ne servent que la véracité de leurs propos et leurs résultats électoraux futurs.
Il faut un pourfendeur à l'idéologie malsaine qui semble prendre en importance de nos jours, et je veux être celui-là.
Mais assez parler des diables et des sorcières, parlons un peu d'avenir. Pas l'avenir incertain qui se lit dans un vieux bouquin de Vakémine, par le spectre d'une boule de cristal made in Sunyixian, qui devrait arriver par la force des révolutions ou par l'analyse dialectique de l'histoire. Mais l'avenir qui se construira parce que le monde est ce qu'il est, que notre pays est ce qu'il est et qu'aux prochaines élections, les conservateurs reprendront, de nouveau, les rênes de la nation !
Cet avenir, je le veux avec vous construire, j'aimerais que nous avancions ensemble vers une société toujours plus libre. Et la liberté ne vient pas de n'importe où, elle ne peut provenir que de l'autonomie de chacun. Cette autonomie ne vient pas de nulle part, elle se construit par un libéralisme social et un protectionnisme économique. Il faut être un père de l'économie, et un frère de la société. Un frère donne des conseils, un père défend, et c'est cela qu'il nous faut pour une Fédération Unie qui reprenne les devants, qui domine et qui réussisse dans toutes les missions auxquelles elle s'engage.
En premier lieu, il faudra harmoniser le système économique. Alors que chaque employeur discute auprès de chaque employé son temps de travail, nous imposons un salaire minimum qui ne peut être représentatif de la diversité du monde du travail. Il ne faut pas payer du même montant horaire, un tel qui travaillerait douze heures faciles par jour et un autre qui n'en ferait que six mais terriblement éprouvantes. L'état ne pouvant juger de toutes les situations susceptibles d'advenir, il faut que le salaire horaire soit lui aussi arrangé entre employeur et employé. Voilà une proposition cohérente, qui parlera à tout le monde et qui améliorera le quotidien de tous. Un salaire minimum fédéral leste les plus méritants vers ce salaire minimum et bloque la main prête à signer des contrats d'embauches des entreprises.
Est-ce un monde où les plus méritants sont payés peu pour qu'on puisse embaucher des fainéants ? Non, il faut un salaire convenu et non une norme sortie de nulle part. D'autant que le coût de la vie n'est pas le même qu'on habite à Waterbury ou à Saint-Paul. Mais le salaire minimum y est le même. La voilà l'erreur, voilà la bêtise.
De même, je m'emploierai, dès que vous m'en aurez donné les moyens, à réformer notre système de citoyenneté. Car il ne suffit pas d'être né en Fédération Unie pour être fédéré. C'est bien plus que ça ! Ce n'est pas parce que vous êtes allé à l'école fédérée que votre famille vous a inculqué une bonne moralité ou que vous acceptez les principes constitutionnels de notre état. Alors que la nationalité doit être seulement le fait de patriote, le droit du sol et du sang dans leur forme actuelle, ouvrent la porte de la citoyenneté à toute sorte de déviants et traîtres en puissance. Pour remédier à cela, il n'y a pas trente six mille solutions, il faut soumettre chaque jeune, dans le cadre de l'école obligatoire, à des tests similaires à ceux auxquels sont soumis les étrangers demandant la naturalisation. Parce que ça n'étonnera personne si je vous dis que partout dans le pays, des ressortissants d'autres pays s'emploient quotidiennement à inculquer à leurs enfants qui obtiendront la nationalité à leur majorité, des valeurs d'ailleurs, des principes d'un autre pays, et que ces jeunes-là ne seraient pas capables de passer un seul test de naturalisation hormis celui de la langue. Et c'est une honte !
Il faut que le droit de vote, que la prise de la décision, que l'orientation suivie par notre pays, que la boussole de notre incoercible avancée dans le temps, soit réservée seulement à celles et ceux qui ont une connaissance parfaite de nos valeurs et une moralité irréprochable. Comme à une valse, on ne peut pas laisser entrer dans la danse, un groupe de capoeira, on ne peut pas et on ne doit pas laisser entrer dans le concert des citoyens, des gens étrangers à notre conception. Regardez dans le milieu scientifique, ce ne sont pas les partisans de la théorie des miasmes qui contribuent à écrire la théorie microbienne. Que diriez-vous que des citoyens fédérés considèrent qu'il faille un gouvernement théocratique et une moralité fondée sur un texte religieux millénaire ? Ce serait un grand n'importe quoi. Nous imposons sainement aux naturalisés d'être de notre culture, nous ne pouvons pas laisser se développer sur notre territoire et dans notre citoyenneté des individus qui ne répondraient pas à ces mêmes critères, du fait de systèmes de droit du sang et du sol incomplets, et pour tout dire défectueux.
Enfin, une autre réforme pour mon pays que je porte et que je souhaite aujourd'hui vous présenter pour me présenter moi-même devant vous, concerne les visas. En effet, il manque aux nôtres, un visa qui me paraît essentiel à tout état démocratique comme le nôtre, à tout état qui revendique et porte de ses mains, de sa voix, de son bras et de sa tête, les valeurs de liberté et fraternité. Ce visa-là que j'imagine s'adresserait aux étrangers qui feraient preuves d'un dévouement énorme pour le pays, ou d'une volonté d'acier en faveur de notre nation. Ce visa temporaire, B, comme Brother of the country serait la concrétisation d'un objectif que chaque fédéré possède en son sein, cet objectif c'est celui d'accueillir à bras ouvert, toutes celles et ceux qui ont dans leur sang, non leur pays d'origine mais la Fédération-Unie, qui n'ont d'yeux que pour nos valeurs et dont le coeur ne bat qu'au rythme de nos tambours quand l'hymne résonne, qu'avec le pas des militaires quand un pays voit sa libération s'accomplir.
D'aucuns me diront que ce n'est pas sérieux au premier abord. Mais ils raviseront vite. Les seuls qui camperont sur leurs positions seront les progressistes qui auront l'impression que l'herbe est coupée sous leur pied. Car ils pensent qu'il n'y a d'humaniste que leur projet et omettent volontairement de signaler que les conservateurs aussi sont humains et emplis d'empathie autant qu'eux, ou plus. La différence entre ce projet que je vous propose et celui qui vous sera annoncé tantôt par telle ou tel progressiste, c'est que je le porterai et l'appliquerai sans but populiste, que je le défendrai sans y placer de prétentions électorialistes, que je vous le présente en tant qu'humain et non que candidat.
Car je vais vous le dire avec des mots de citoyen et non de politicien ; il faut réaliser ensemble de tels réformes pour améliorer notre système qui ne demande que ça. Il faut jouer avec sa logique qui est la bonne et qu'on veut pervertir ailleurs. Car ce système est perfectible certes, mais aussi terriblement pervertible, et il faut le protéger de la perversion et aller pour sa perfection, et ce n'est pas en allant par des chemins irraisonnables et impossibles à suivre, qu'on y parviendra, mais en laissant le temps faire son oeuvre, en allant au rythme de la musique, pas plus vite.
Il faut prouver lors de ces élections, que nous n'avons rien à prouver au reste du pays, puisqu'il n'y aura de reste derrière le projet que l'on doit porter.
Montrons aux quelques cas isolés du fait de questions d'ego, que la Fédération est unie derrière une société conservatrice et unitaire, qui n'abandonne personne, contrairement aux mensonges de ces gens-là.
Merci, merci, merci.
William descendit sous les applaudissements, en sortant de la salle, il serra les mains de quelques fidèles supporteurs, d'aventure bien placés et quitta la pièce. Il se rendit dans les vestiaires où son équipe de campagne l'attendait pour débriefer. Il discuta un certain temps de ce qui était bien et de ce qui avait été moins bien, puis environ une heure après la fin du discours, il sortit du bâtiment en serrant des mains toujours, et signant des autographes à quelques fans.
- Victoria Barrett
- Citoyen·ne
- Messages : 165
- Enregistré le : ven. 29 nov. 2019 21:43
A quelques heures de la primaire de Richmond, Victoria avait décidé de rendre une petite visite lors d’un match de basketball au Hillsborough HPER Center. Pas question de faire trop de politique, juste de prendre du bon temps puis de parler à la presse locale de quelques mesures pour le sport fédéré.
Lorsqu’elle arriva dans les tribunes, des applaudissements parvinrent de plusieurs endroits de la salle, sans pour autant recueillir une ovation de meeting. Elle salua le staff des deux équipes puis se positionna pour regarder le match.
Après le match, elle serra quelques mains de joueurs et de supporters venus à sa rencontre avant de sortir pour se retrouver dans le hall du gymnase devant journalistes, caméras et photographes.
Barrett : Je ne vais pas faire de très longue déclaration, je suis principalement venue ici prendre du bon temps. Mais l’ambiance de ce match confirme que le sport est important dans notre nation. Pour de nombreux jeunes à travers le monde, il s‘agit d’une formidable vitrine de notre domination. Nous devons investir dans le sport fédéré pour que nos jeunes talents puissent avoir les moyens pour s’entraîner entre autres. Le sport doit également être encouragé à l’école publique, afin de garantir un niveau d’activité de nos enfants, ce qui est un enjeu majeur de santé publique. Je suis la candidate qui pense également que le sport est un formidable moyen d’évasion pour les jeunes défavorisés. L’école publique doit pouvoir aider ces jeunes à se sortir quelques heures par semaine de leur difficile quotidien. A l’échelle locale, je préconise la mise en place de pass’ d’une valeur d’une cinquantaine de Thaler mensuels pour les jeunes défavorisés, utilisables dans des établissements culturels et sportifs, notamment pour vivre les émotions que nous avons pu vivre aujourd’hui dans ce gymnase. Je vous remercie.
Victoria quitta ensuite le gymnase pour rejoindre sa voiture, croisant régulièrement quelques passants pour leur serrer la main.
Lorsqu’elle arriva dans les tribunes, des applaudissements parvinrent de plusieurs endroits de la salle, sans pour autant recueillir une ovation de meeting. Elle salua le staff des deux équipes puis se positionna pour regarder le match.
Après le match, elle serra quelques mains de joueurs et de supporters venus à sa rencontre avant de sortir pour se retrouver dans le hall du gymnase devant journalistes, caméras et photographes.
Barrett : Je ne vais pas faire de très longue déclaration, je suis principalement venue ici prendre du bon temps. Mais l’ambiance de ce match confirme que le sport est important dans notre nation. Pour de nombreux jeunes à travers le monde, il s‘agit d’une formidable vitrine de notre domination. Nous devons investir dans le sport fédéré pour que nos jeunes talents puissent avoir les moyens pour s’entraîner entre autres. Le sport doit également être encouragé à l’école publique, afin de garantir un niveau d’activité de nos enfants, ce qui est un enjeu majeur de santé publique. Je suis la candidate qui pense également que le sport est un formidable moyen d’évasion pour les jeunes défavorisés. L’école publique doit pouvoir aider ces jeunes à se sortir quelques heures par semaine de leur difficile quotidien. A l’échelle locale, je préconise la mise en place de pass’ d’une valeur d’une cinquantaine de Thaler mensuels pour les jeunes défavorisés, utilisables dans des établissements culturels et sportifs, notamment pour vivre les émotions que nous avons pu vivre aujourd’hui dans ce gymnase. Je vous remercie.
Victoria quitta ensuite le gymnase pour rejoindre sa voiture, croisant régulièrement quelques passants pour leur serrer la main.
Ancienne Sénatrice pour l’État de Sealand
Ancienne Maire de Millport
- Victoria Barrett
- Citoyen·ne
- Messages : 165
- Enregistré le : ven. 29 nov. 2019 21:43
— ★★★★ —
Meeting à Hillsborough - Richmond
Glassberg - Barrett 175
Alors que la fin de campagne était proche et que les sondages donnaient une élection très serrée, Victoria avait décidé de venir dans cet état conservateur, le même qui l’avait consacré lors des primaires.
Vu son score local lors de ces dernières, elle était largement la plus légitime pour venir convaincre les électeurs progressistes locaux de se mobiliser en faveur du candidat Glassberg, et surtout des candidats à la Chambre pour arracher une majorité, aussi courte soit-elle.
Lorsque le speaker prononça son nom, elle fut ovationnée avant même d’être entré dans le gymnase. Lorsqu’elle fit son apparition dans la salle, la clameur doubla d’intensité et elle salua la foule de la main pour la remercier de son soutien.
Elle prit place derrière le pupitre et commença son discours malgré encore de nombreux cris de supporters.
Bonsoir Hillsborough!
Merci à vous d’être là, de démontrer que Richmond n’est pas qu’un état conservateur mais aussi un état composé de centaines de milliers de citoyens qui veulent changer les choses et faire évoluer notre société vers un modèle plus phoécien où chacun a sa chance. Merci à vous de montrer votre soutien indéfectible à la candidature du sénateur Lucas Glassberg.
Je suis très fière d’être la colistière d’un candidat aussi intelligent et aussi audacieux pour notre pays. Climat, égalité des chances, sécurité, justice sociale et fiscale, jamais un candidat n’a proposé un bond en avant aussi important pour notre pays sur tant de thématiques. Et, paradoxalement, rarement un candidat conservateur aura proposé un bond en arrière aussi important. Après 8 ans d’avancées, ce sénateur pense pouvoir tout balayer d’un revers de la main. Il n’y a pas dans cette élection de candidat du statut quo. Il y a le ticket qui veut que notre Fédération, qui a inspiré le modèle sociétal de beaucoup de pays phoéciens, rattrape son retard sur ces pays d’Occident. Et il ya le ticket qui veut que l’écart se creuse en nous faisant revenir 10 ans en arrière. En bref, le choix est simple : c’est en avant ou en arrière.
Le sénateur McCarthy veut prioritairement nous faire revenir en arrière sur la cruciale question des armes à feu. Alors que des centaines de fédérés tombent chaque année sous les balles de psychopathes et de criminels, ce sénateur réalise depuis ses premiers mandats un sublime numéro de pirouette pour nous expliquer que les armes ne sont absolument pas responsables, tentant au passage de tacler les progressistes en les accusant de s’acharner sur les armes, de pauvres innocentes. Mais nous le répétons ici : les coupables sont les criminels et nous voulons les juger pour qu’ils paient pour l’atrocité de leurs crimes. Mais nous ne devons pas pour autant oublier la réalité : un criminel fait bien moins de victimes avec un couteau qu’avec un fusil d’assaut.
Alors je suis fière d’être candidate à la vice-présidence pour limiter l’accès aux armes à feu. Je suis fière de défendre les familles de victimes qui nous demandent unanimement une chose : « Plus jamais ça! ». Ce n’est pas en nous contentant de juger avec sévérité un barbare après qu’il ait tué 15 innocents que nous allons éviter de nouveaux massacres. Alors à toutes les familles et à tous les proches de victimes de fusillades, nous sommes les seuls à porter un projet qui permettra vraiment d’éviter ces tragiques évènements à l’avenir.
Mais limiter les armes en circulation, c’est également défendre avec force nos policiers. Leur mission est rendue si difficile et dangereuse par cette circulation massive d’armes légales sur notre territoire. Il est toujours plus risqué pour nos forces de l’ordre d’intervenir face à des gangs ou des criminels lourdement armés. Les désarmer, c’est rendre la mission de policier plus sûre et sereine et c’est redonner du sens à la mission de maintien de l’ordre qu’est celle des policiers. Redonnons leur le monopole du règne de l’ordre. ne laissons plus les gangs faire régner leurs lois barbares dans des quartiers de notre Fédération! En ce sens, le Federal Assault Weapons Ban était un grand pas. Nous proposons d’aller plus loin pour plus de sécurité pour les fédérés, ce qui est notre priorité absolue.
Mais n’oublions pas que limiter les armes sur notre territoire est surtout un bénéfice pour les populations les plus pauvres, dont les quartiers sont souvent opprimés par la présence de gangs armés. C’est ces populations les plus pauvres que nous voulons assister, tant sur le plan de la sécurité physique, que sur la sécurité financière. Ces populations que le capitalisme fou a oublié. Ces populations que trop d’administrations et de gouverneurs ont oublié en laissant prospérer sans aucune règle le capitalisme. Celui là qui a détruit des vies mais que l’on traite avec bienveillance. Nous n’allons pas, je vous rassure, mener une révolution communiste dans ce pays sinon je ne serais pas colistière du sénateur Glassberg mais une opposante farouche. Mais nous allons cependant faire davantage participer les plus grandes entreprises et les plus grandes fortunes à un effort national pour aider ceux qui n’ont rien.
Le plus grand de nos efforts est celui pour la construction d’une grande assurance de santé qui couvrira les fédérés. Car aujourd’hui le capitalisme a pris chez nos de telles proportions que seuls peuvent se soigner celles et ceux qui ont les moyens de souscrire à une assurance privée. Et pour les classes moyennes qui parviennent à être couverts, il faut ensuite payer divers médicaments ou accessoires médicaux au coût mirobolant. Ne laissons plus les fédérés être exploités par de grands groupes bien contents de l’absence de couverture santé. Ne laissons plus les grands groupes se faire de belles et généreuses marges sur le malheur de nos classes moyennes, en excluant au passage les classes populaires de leurs dispositifs.
L’heure est venue de donner aux fédérés un droit : celui d’exister. Arrêtons de regarder la puissance de notre nation au nombre de milliardaires qu’elle compte. Regardons ces millions de fédérés qui ne peuvent pas se soigner et nous pourrons alors relativiser. Alors c’est sûr, quand on compare les armées, notre pays est une des plus grandes nations du monde. Mais quand on regarde en face la réalité et qu’on voit que notre si grande nation est incapable de prendre en charge ceux qui ne peuvent que crever quand ils sont malades, ça aide à relativiser et à se dire que, plutôt que de dépenser les milliards sans compter pour montrer nos muscles au monde entier, nous pourrions faire preuve de modestie et d’investir l’impôt des fédérés dans l’intérêt de ces derniers.
Notre nation peut devenir un modèle de solidarité où, plutôt que de laisser prospérer sans réglementation un capitalisme qui laisse des millions de gens au bord de la route, l’état prend en charge les plus modestes et offre à chacun une couverture des frais de santé, comme c’est le cas dans la grande majorité des pays de Phoécie. Pendant des décennies, ces pays se sont inspirés de nous. N’ayons pas honte de, pour une fois, nous inspirer d’eux, surtout si c’est pour offrir aux fédérés le droit d’être soigné.
Le public scanda sans relâche « Medicare for all ».
Être soigné est un droit jamais remis en cause en Phoécie. Mais il en est un autre qui n’aurait jamais choqué un phoécien mais qui est remis en cause : le droit à l’éducation. Car aujourd’hui, dans notre pays, la condition pour étudier n’est pas scolaire. on ne regarde plus les compétences et les connaissances des candidats. On regarde la hauteur du compte bancaire de leurs parents. Alors le tri commence ici, dès la jeunesse où les enfants issus des milieux populaires sont déjà confrontés à la dureté de notre monde capitaliste.
Nous ne pouvons pas accepter que des étudiants brillants soient refoulés à l’entrée de nos universités. C’est un drame pour eux, mais aussi pour notre nation. En refusant ces élèves, notre nation se prive de futurs brillants ingénieurs qui feront la fierté de notre industrie. Pour reprendre la formule du gouverneur Rutherford, « la justice sociale doit commencer là où commencent les inégalités ». Alors pour cela, nous devons soutenir autant que possible nos étudiants en rendant les études supérieures gratuites. Recevoir une éducation digne de ce nom est un droit. La donner est un devoir pour l’état qui a pour mission d’apporter à ses citoyens les services élémentaires dont l’éducation fait largement partie.
Applaudissements du public.
Mais, face à un projet aussi ambitieux et bénéfique pour les fédérés, les conservateurs devaient trouver un point d’attaque. Ils ont trouvé : le déficit budgétaire. Car en brandissant un chiffre absurde de 60% d’endettement, ils font peur et veulent nous faire croire que toute politique de solidarité va, soit ruiner notre pays, soit ruiner le contribuable.
Mais pensent-t-ils à ces millions de fédérés qui paieront juste des impôts au lieu de payer une faramineuse assurance maladie. Pensent-t-ils à ces fédérés qui paieront des impôts plutôt que de s’endetter comme jamais pour étudier dans le supérieur? Nous le répétons, les plus impactés seront les plus riches. Oui, les classes moyennes verront de légères hausses d’impôts mais qui seront largement contrebalancées par de grands gains de pouvoirs d’achat et de services publics de qualité et gratuits.
Le sénateur McCarthy propose de ne pas augmenter les impôts, voire même de les diminuer. Mais il propose surtout que vous perdiez tous les mois des sommes très conséquentes pour engraisser ses amis des grandes compagnies d’assurance santé qui se permettent de juteux bénéfices. Il propose que vous payiez à ses amis des grandes banques de gros prêts étudiants. Il propose que vous continuiez à payer des sommes astronomiques pour un médicaments ou une ambulance. En bref, pas de hausses d’impôts mais un statut quo concernant votre déjà maigre pouvoir d’achat. Ne vous laissez pas duper. ne regardez pas uniquement comme il le voudrait par le petit bout de la lorgnette qu’est la fiscalité. Regardez en globalité ce que vous allez gagner en votant Glassberg et ce que vous allez perdre en votant McCarthy.
Standing ovation.
Depuis le début de cette campagne, nous entendons parler de rassemblement. Depuis le début de cette campagne, le sénateur McCarthy s’improvise en grand champion de ce rassemblement, jouant sur la radicalité de son collègue Glassberg. Mais comment peut-on rassembler la Fédération avec du clientélisme? Mais comment rassembler la Fédération en proposant des mesures qui ne seraient que pour sa base électorale? Car oui, le sénateur McCarthy propose une assurance santé. Enfin, une prise en charge obligatoire par les assurances privées des vétérans. Mais pourquoi uniquement des vétérans? Les chômeurs, les précaires, les femmes seules, les ouvriers et tant d’autres n’en ont pas besoin? Je le dis aux vétérans : avec nous vous aurez une assurance santé. Mais les autres aussi y auraient droit, non?
Au delà du clientélisme, le rassemblement passe par aussi par un respect pour tous les citoyens de ce pays. Alors oui, James McCarthy a travaillé pendant des décennies avec des élus de toutes tendances politiques. Mais son mépris et sa condescendance presque assumés pour parler des jeunes ayant voté Glassberg lors des primaires ne fait pas de lui un Président mais juste un politicien méprisant du haut de sa fonction. Jamais nous ne mépriserons des électeurs conservateurs, sinon je ne serais pas venu discourir dans cet état réputé imprenable pour les progressistes. Nous disons aujourd’hui à ces électeurs conservateurs : si vous ne faites pas parti du top 5%, alors vous avez tout intérêt à nous rejoindre. Nous allons redonner du pouvoir d’achat en offrant des services publics gratuits qui seront bien moins chers que vos assurances privées et vos dettes coûteuses.
Nous allons unifier ce pays autour de valeurs. Nous allons donner à ce pays et à ces habitants des droits. Le droit d’être soigné, le droit d’être éduqué, le droit d’être protégé. Nous allons nous battre pour que demain, ceux qui ont toujours été oubliés et méprisés puissent être fiers de leur nation. Nous allons nous battre pour vous, les classes moyennes, les salariés, les ouvriers, les retraités, les femmes seules, les demandeurs d’emplois. Nous allons nous battre pour que vous ayez une place différente de celle de pantin de banques ou de compagnies d’assurance. Nous allons vous donner un droit d’exister en vous libérant de ces assurances maladies et de ces dettes étudiantes.
Pour que tout cela devienne une réalité, allez voter! Déposez des bulletins progressistes pour Luke Glassberg, mais aussi pour les candidats progressistes à la Chambre, pour les candidats progressistes aux gouvernatoriales. Nous avons besoin de pouvoir nous appuyer sur un vaste réseau d’élus mobilisés pour ce pays et pour la justice sociale. Vous avez le droit d’être protégés, tant physiquement que financièrement. pour l’affirmer, n’hésitez pas et venez voter progressiste! Donnez nous le mandat le plus clair possible pour transformer ce pays en votre faveur : ceux qui ont toujours été oubliés par ce système sans aucune règle qui profite de vous sans vraiment vous donner en retour.
Vive le progressisme! Vive la Fédération-Unie!
Le gymnase entier se leva pour applaudir massivement la colistière. Bien qu’il était extrêmement peu probable que le ticket progressiste finisse par enlever l’état, Victoria espérait comme ses militants que quelques représentants progressistes seraient envoyés à Saint Paul par les électeurs de Richmond.
Elle descendit de la scène pour aller serrer quelques mains dans la foule puis se retira ensuite sur les conseils du service d’ordre pour regagner les vestiaires, transformés pour l'occasion en QG de campagne, et débriefer le meeting.
— ★★★★ —
Ancienne Sénatrice pour l’État de Sealand
Ancienne Maire de Millport
- Jenny Howard
- Mort·e
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- Enregistré le : dim. 8 déc. 2019 10:38
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Rassemblement à Hillsborough
Mardi 3 août 191
Pour son tout premier évènement en tant que nominée présomptive progressiste pour la présidentielle, Jenny Howard avait décidé de donner un coup d'accélérateur à sa campagne en nommant son colistier, le tout pour profiter de l'indécision qui dominait encore du côté des conservateurs. Même si aucune annonce officielle n'avait été faite quant à la nature de l'évènement, la plupart des journalistes n'ignoraient pas ce qu'ils étaient venus observer.
La salle s'était comblée depuis le début de l'après-midi et était pleine à craquer quelques minutes avant l'heure annoncée de l'évènement. Quelques dizaines de sympathisants étaient restés dehors, où étaient également une nuée de journalistes qui multipliaient les directs pour les chaînes d'information en continu. Pile à l'heure, une voix d'un speaker se fit entendre dans les enceintes du gymnase annonçant l'arrivée de la Sénatrice Howard.
Elle fut accueillie par une standing ovation du public et arborait un large sourire. Elle salua la foule de la main et se plaça derrière le pupitre en attendant quelques instants que la clameur s'estompe pour commencer son speech.
Merci ! Merci à tous !
Quel plaisir que d’être ici aujourd’hui à Hillsborough pour ce premier grand évènement de notre campagne depuis qu’elle est officieusement celle qui emmènera le Parti Progressiste vers la victoire. Merci aux si chaleureux habitants de l’État du Richmond de m’accueillir avec tant d’enthousiasme.
Et pourtant, je ne suis pas sûre que beaucoup de candidats à la primaire conservatrice vont se donner la peine de venir ici aujourd’hui. Tous ont déjà les yeux rivés vers la primaire d’Arcadia de demain qui actera l’identité du nominé conservateur. Mais moi, j’aime tous les États. Ma campagne n’a négligé aucun d’eux. Si je veux unir ce pays avec les conservateurs, les progressistes et les indépendants, je ne peux pas décemment négliger des États dans ma campagne, comme l’ont fait des conservateurs. Et même si ils se décidaient finalement à venir vous convaincre ici, ils ont déjà négligé certains États dans cette campagne. Je serai la Présidente de tous les fédérés, quel que soit leur bord politique, et quel que soit leur État d’origine.
Et c’est parce que j’aime chacun de nos États que je me bats au quotidien pour tous les fédérés. Ce n’est pas parce que cet État est conservateur qu’il fallait renoncer à aider sa population à se débarrasser de son Gouverneur absolument incompétent et donc l’incapacité à gérer des crises a coûté des vies. Je suis fière de travailler, en tant que Sénatrice, à défendre les intérêts de tous les fédérés et mon travail dans le cadre de la commission d’enquête faisait partie de cet objectif de service de tous les citoyens, sans conditions ! Et par ailleurs, en tant que Présidente, je proposerai une restructuration et une hausse des budgets de la Major Disaster Response Authority pour lui permettre de répondre plus rapidement et plus efficacement en cas de catastrophe pour limiter encore davantage le bilan humain, particulièrement quand un Gouverneur aggrave la situation par son incompétence. Plus jamais nous ne devons accepter que des personnes meurent dans des catastrophes naturelles à cause de l’incompétence de leurs dirigeants.
Applaudissements enthousiastes pendant que les journalistes dans le fond de la salle ne pouvaient pas s'empêcher d'esquisser un sourire devant cette récupération politique de la démission du Gouverneur Holloway.
Mais une Présidente doit s’entourer pour ne pas gouverner seule. Elle doit être conseillée avec objectivité par des patriotes qui partagent sa vision de notre pays. Et, parmi les premiers postes cruciaux à pourvoir dans une Administration, il y a celui du second, le Vice-Président. Ce choix doit prendre en compte des paramètres multiples. Un Vice-Président doit connaître le fonctionnement des institutions pour participer à l’application du programme de l’Administration. Il doit pouvoir conseiller objectivement la Présidente sur ses choix les plus importants, notamment quand il s’agit de risquer la vie de nos soldats dans le cadre d’opérations à l’étranger. Il doit avoir de l’expérience exécutive pour être capable de prendre les rênes du pays si il venait à arriver malheur au Commandant en Chef.
Il est difficile de trouver le colistier parfait. Mais je pense avoir trouvé quelqu’un qui s’approche de cette perfection tant recherchée. Quelqu’un qui coche beaucoup des cases que j’ai cité. Il est avocat en droit de l'environnement, il a 47 ans et, pendant 8 ans, il a été le Gouverneur du bel État de Sealand. Mes amis, c’est avec un immense plaisir que je vous annonce que j’ai choisi le Gouverneur Andrew Murphy comme candidat à la Vice-Présidence de la Fédération-Unie !
Le désormais candidat à la Vice-Présidence reçut une véritable ovation de la part du public.
Andrew Murphy est avocat en droit de l'environnement et, à ce titre, prendra part aux travaux de notre plan en matière d'énergie et apportera son expérience Le Gouverneur Murphy a, je l’ai rappelé, passé 8 ans à gouverner l’État de Sealand. Il sait ce que c’est que de négocier chaque année un budget avec le pouvoir exécutif. Il sait ce que veut dire devoir prendre des décisions difficiles qui s’imposent pour la sécurité de tous. Gouverneur pendant la Présidence Campbell puis pendant la Présidence McCarthy, il a travaillé avec des institutions fédérales contrôlées par un parti puis l’autre et a donc une grande expérience en ce qui concerne le travail avec des patriotes de tous partis. C’est ce qui fait de lui, non seulement un excellent colistier, mais surtout un excellent futur Vice-Président et j’ai hâte de travailler avec lui pour améliorer la vie des fédérés dans tout ce pays. Nous allons transformer notre ambitieux programme en changements réels pour les fédérés, et dans leur vie de tous les jours.
Alors mes très chers amis, nous sommes en train de construire un moment historique. Cette campagne est inarrêtable grâce à votre énergie, votre dévouement et votre patriotisme. Et elle se renforce chaque jour des ralliements de tous les patriotes fédérés. Le Sénateur Archavance, la Sénatrice Horner et la Gouverneure Owen hier, le Gouverneur Murphy aujourd’hui qui accepte de venir occuper la seconde place de cette campagne. Si vous voulez une justice, une démocratie et une économie qui marchent mieux et pour plus de monde, alors vous avez une place dans cette campagne. Si vous voulez une Fédération moderne et respectée, alors nous vous gardons une place à nos côtés. Et si vous voulez une Fédération de l’égalité des droits et des chances, conformément à l’idéal fédéré hérité de nos pères fondateurs, alors définitivement, rejoignez-nous !
Et maintenant, je vais tous vous demander de réserver un triomphe au prochain Vice-Président de la Fédération-Unie, le Gouverneur Andrew Murphy !
La foule entière réserva une standing ovation à l'ancien Gouverneur qui arrivait sur scène. Les deux membres du ticket se firent une accolade puis saluèrent la foule de la main. Andrew Murphy se plaça derrière le pupitre pendant que Jenny Howard restait derrière lui, dans le champ des caméras.
Merci ! Merci à tous et merci à toi, Jenny.
Andrew se tourna brièvement vers la nominée présomptive du Parti Progressiste en lui adressant un sourire avant de regarder à nouveau la foule qui se dressait face à lui.
Merci pour ta confiance. J’ai parfaitement conscience de l’honneur que tu me fais mais aussi de la responsabilité qui en découle. Je tâcherai d’être à la hauteur, en tant que colistier puis, si les fédérés nous font confiance, en tant que Vice-Président, afin de te seconder dans l’immense tâche qui nous attend après seize longues années de domination conservatrice.
Je pense comme beaucoup de nos concitoyens que le temps de l’alternance est venu. Et en toute sincérité, je doute fort qu’ils aient envie de passer d’une femme politique conservatrice modérée à un homme blanc ultra-conservateur et populiste. Car qu’il s’appelle Baker ou Ancelet, c’est bien de cela qu’il s’agit. Ces gens ne nous proposent même pas de poursuivre l’agenda de la Présidente sortante, non. Il le renie car pas assez extrême à leur goût. Ces deux hommes veulent placer la barre toujours plus à l’extrême-droite, à contre sens des aspirations naturelles de notre époque. Car oui, le monde change et la Fédération-Unie fait du surplace. Et lorsqu’elle avance, c’est parce que des progressistes sont aux commandes. Regardez simplement le bilan de nos gouverneurs et comparez-le à celui des gouverneurs du camp d’en face. Le Parti Conservateur qui nous accuse depuis longtemps de partir “à la dérive” est, je trouve, fort mal placé pour donner ce genre de leçon. A cela, j’ai envie de répondre : où est passé le Parti d’Abraham Harrington ou même, plus récemment, de James McCarthy ? Madame la Présidente Chapman, qu’est devenu votre parti ? Je vous le demande.
Applaudissements.
La vérité est que les modérés sont aux abonnés absents du côté des responsables politiques conservateurs et que leurs électeurs sont désormais orphelins. Peut-être le temps serait-il venu pour eux de se tourner vers Jenny Howard, qui incarne non seulement la modération mais aussi le pragmatisme et la modernité. Dans cette campagne à venir, les choses sont très simples : soit nous faisons un bond en arrière de cinquante ans, soit nous en faisons un de cinquante ans en avant en nous tournant vers l’avenir et le progrès. Car c’est cela le progressisme : le progrès.
Ovation des partisans de la candidate Jenny Howard, galvanisé par les propos de son colistier.
Face au progrès, il a la régression. C’est ce qu’incarne le conservatisme à l’heure actuelle lorsqu’il veut revenir sur le droit à l’avortement ou lorsqu’il nie les changements climatiques. C’est ce qu’incarne le conservatisme actuel lorsqu’il fait des cadeaux aux riches et lorsqu’il laisse mourir les plus pauvres. C’est triste à dire mais le conservatisme dans ce pays n’est plus compassionnel depuis des lustres. Cette vision rétrograde de la société, nous n’en voulons pas et je suis persuadé qu’une très large majorité de fédérés n’en veulent pas non plus. Alors ensemble, il est de notre devoir d’incarner l’alternative. La seule capable de représenter un avenir pour nos enfants.
Si j’ai accepté de devenir le colistier de Jenny Howard, c’est parce que je sais qu’elle est la femme de la situation, qu’elle est ouverte d’esprit et qu’elle est capable de rassembler les forces du progrès et les vrais patriotes. Je sais qu’à ses côtés, ma parole aura de la valeur et que je ne ferai pas de la figuration comme c’est très souvent le cas pour les locataires de la Vice President's Residence. En campagne, nous formerons un duo capable de rassembler toutes les tendances de notre bon vieux parti. Ces mêmes tendances qui font la richesse de notre famille politique. Aux responsabilités, si les fédérés nous font confiance, nous formerons un tandem à même de transformer ce pays durablement. Pour une réduction de l’écart de richesse et de revenus, pour de meilleures perspectives d’avenir pour notre jeunesse notamment dans le domaine de l’éducation, pour une véritable prise en compte du réchauffement climatique dans notre politique environnementale, pour une politique juste, humaine et ouverte sur l’immigration, pour toutes ces raisons et pour bien d’autres encore, il n’y a qu’un seul choix possible : celui du ticket Howard/Murphy que nous représentons dans le cadre de ces élections.
L’heure du changement est arrivée. Comme le disait mon père, le Président Robert Murphy : “la victoire appartient à celui qui y croit”, et Jenny et moi, on y croit dur comme fer. Et vous, vous y croyez ?
La foule se mit à scander “yeah” à plusieurs reprises.
Ensemble, nous allons y arriver. J’en suis convaincu.
Que le Sort vous bénisse tous et qu’il bénisse notre grande et belle Fédération. Merci.
La foule réserva une ovation à son futur Vice-Président qui se retourna vers Jenny Howard qui l'applaudissait également. Les deux candidats saluèrent ensuite la foule pendant plusieurs minutes avec de larges sourires, avant de quitter la scène pour rejoindre l'équipe de campagne.
Ancienne Sénatrice pour l’État de Two Rivers
Chirper™ - Biographie - Résidence
- Nicolas Edwards
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- Enregistré le : jeu. 7 oct. 2021 16:47
Dans un terrain de basket, Nicolas Edwards devait donner le plus grand meeting de sa campagne, non sans crainte mais avec une importante soif de victoire. Au programme, les Galactics Richmond avaient vaincu la Star Ostaria, dans une finale disputée mais qui a vu l’équipe locale s’imposer. L’abnégation, le courage et l’esprit collectif sont des valeurs nécessaires à tout politicien, et les sportifs sont donc des modèles exemplaires pour cet homme progressiste. Durant cette longue et éprouvante campagne, le candidat progressiste avait pu compter sur une équipe de campagne investie, prête à tout pour permettre à Edwards de l’emporter. En observant la foule, c’est à eux que le candidat pense. Mais plus encore, c’est à sa vie qu’il réfléchit maintenant. Lui, le timide. Lui, le rejeté de son lycée car il était décalé. Lui, le bon à rien désormais favori pour faire basculer un Etat chez les progressistes. Certes, il avait du se battre pour en arriver là. Des politiciens sur le bord de la route, il y en avait. Mais au bout du compte, l’homme à la grande destinée, c’était lui. Nicolas Edwards monte enfin sur la scène, dans une salle enivrée.
Citoyens, Citoyennes, Merci d’être là ! La foule salue le candidat, les slogans fusent
Si nous sommes réunis ici, c’est pour une cause noble. Rendre la justice sociale au Richmond ! Qu’on fait les prédécesseurs dans l’Etat ? Rien. Les inégalités se sont aggravées et la grande pauvreté n’a eu de cesse de grimper tandis que l’environnement se détériorait. Sur le plan économique, rien n’a changé. Sur le plan sociétal, rien n’a changé. Sur le plan global, la société s’est détériorée. Ce bas Murray, qui se fait passer pour un homme de terrain et local n'est qu'un bas politicien parachuté, et fait passer ses intérêts avant les autres.
J’en suis fier, je porte une voix forte, et de gauche ! j’assume mes convictions, les valeurs qui fondent mon identité et mes valeurs politiques. Oui, sommes humanistes ! Cet appel envoyé à la foule est reçu par cette dernière, qui se met en mouvement.
Bien. Cessons d’observer le passé, celui-ci est sans équivoque sombre. Pour autant, l’avenir peut être glorieux et faste, c’est pourquoi je viens vous proposer aujourd’hui les grandes réformes que je mènerais en étant élu, afin d’agir pour faire de ce territoire un territoire plus juste et égalitaire. Ce programme doit passer par des mesures radicales, mais proportionnelles aux dangers qui nous menacent.
La première grande lutte que je porte est la justice sociale. Cette lutte, historique, est portée au niveau national par notre Présidente. Son travail est remarquable, et il est important que nos états aient d’excellentes relations avec le gouvernement fédéral. En élisant un gouverneur progressiste, c’est une cohérence globale qui émerge, un collectif uni qui marche d’un même pas.
Aujourd’hui, il m’est insupportable de voir les inégalités s’aggraver dans un pays de plus en plus riche. Il est formidable de voir notre dynamisme toujours aussi élevé, mais il faut redistribuer ces ressources nouvelles pour que l’ensemble de la société soit récompensée de son labeur. Avec le précédent gouverneur, ce n’était pas le cas. Aussi et si je suis élu, je proposerais le Social Federal Act, qui se structure par diverses interdictions, sanctions et taxations pour les entreprises et composantes économiques qui ne se plient pas à la nécessité de protéger leurs salariés. A titre d’exemple, les charges patronales pourront jusqu’à doubler, si l’entreprise en question se rend coupable de maltraitance ou de non respect des règles éthiques en vigueur. Sur le pouvoir d’achat, la taxation sur les plus pauvres sera également drastiquement réduite. Aussi, un second volet prévoit des subventions, aides et encadrements qui viseront à favoriser la redistribution, en encadrant le profit des actionnaires. Une entreprise en difficulté ne pourra plus arroser ses actionnaires !! Les militants progressistes scandent la gloire d’Edwards.
En tant que gouverneur, j’accompagnerais et soutiendrais sans limite toutes les mesures fédérales sociales, je serais le relai d’une gauche forte et réformiste.
Ma seconde grande lutte que je défendrais en tant que gouverneur sera le progrès social. Ce marqueur sociétal vise à défendre et renforcer les libertés fondamentales, protéger les différentes communautés de notre pays et faire avancer la société dans tous les domaines. Ainsi, les minorités telles que les minorités latines doivent être traitées avec une scrupuleuse égalité, les discriminations doivent être éradiquées. Les LGBTQA doivent être libres de choisir leur genre, leur identité et personne ne remettra en cause cette liberté. Les peurs sont un mal irrationnel chez l’homme, qu’il convient de raisonner par l’éducation et la coercition. Ainsi, les thérapies de conversion seront combattues et évidemment interdites. Le droit gratuit de changer son genre sera généralisé à l’état, l’adoption homosexuelle garantie.
Aussi, cette défense du progrès social passe par le féminisme et des droits des femmes largement accrus. Cette défense par la réaffirmation d’un droit aujourd’hui largement bafoué : le droit à l’avortement. Ce droit, il s’agit d’un droit essentiel. Non, l’avortement n’est pas un plaisir, pas un acte anodin pour le corps et le mental de la femme. Néanmoins, posons la question autrement : pouvons-nous accepter de voir des enfants naître en sachant pertinemment que leur mère ne pourra pas subvenir à leurs besoins affectifs et naturels ? Est-ce normal de faire subir à des femmes violées le déshonneur de se voir refuser une opération médicale ? C’est tout bonnement scandaleux, et l’Etat du Richmond est en retard sur ces questions. Aussi et si je suis élu, le droit à l’IVG pour toutes les femmes sera garanti et élargi jusqu’à 5 mois et demi ! La foule, en guise de respect et d’honneur pour toutes ces femmes maltraitées par un système de santé médiocre, pose un poing à terre.
Enfin, j’aimerais vous parler d’un sujet majeur, indicible et qui pourrait est la plus grande menace pour notre humanité. Cette grande menace, ce n’est pas le banlieusard, ce n’est pas l’ouvrier ni le mec du quartier, c’est le dérèglement climatique. A terme, il menace nos écosystèmes, nos animaux, nous-mêmes. Si nous n’agissons pas, nous resterons pour nos futures générations la honte d’une civilisation, la décadence d’un monde devenu fou qui s’autodétruirait. Cet avenir misérable, je ne le souhaite pas et c’est pourquoi je défends haut et fort l’écologie sociale.
Pour parvenir à vaincre ce dérèglement, il faut être radical et ne pas avoir peur de choquer. Les cantines ne pourront proposer de viande que deux fois par semaine, un contrôle strict des élevages et du milieu agroalimentaire interviendra. Sur mon territoire, le géant des pesticides Monsantrop n’aura plus la possibilité d’exploiter nos grandes terres, et d’asservir insidieusement nos agriculteurs ! Afin de mettre fin à la guerre des graines, il ne pourra plus y avoir de brevet sur les graines agricoles. Enfin, tout pesticide cancérigène ou supposément cancérigène sera définitivement suspendu.
Les énergies vertes seront massivement subventionnées, avec la mise en place d’un vaste plan de dynamisation des transports en commun et la démocratisation des pistes cyclables.
Ensemble, faisons du Richmond, faisons de cet Etat l’un des plus puissants !
Que le sort vous bénisse, et qu'il bénisse la Fédération-Unie !
A ces mots, les militants d’un jour comme les nouveaux adhérents semblent subjugués par la puissance du discours du candidat Edwards, bien loin du discours conservateur et traditionnaliste des Conservateurs. Un vent de fraicheur souffle sur le Richmond, et la population répond favorablement à ce vent menaçant pour toutes les élites bientôt déchues de l’ancien monde.
Citoyens, Citoyennes, Merci d’être là ! La foule salue le candidat, les slogans fusent
Si nous sommes réunis ici, c’est pour une cause noble. Rendre la justice sociale au Richmond ! Qu’on fait les prédécesseurs dans l’Etat ? Rien. Les inégalités se sont aggravées et la grande pauvreté n’a eu de cesse de grimper tandis que l’environnement se détériorait. Sur le plan économique, rien n’a changé. Sur le plan sociétal, rien n’a changé. Sur le plan global, la société s’est détériorée. Ce bas Murray, qui se fait passer pour un homme de terrain et local n'est qu'un bas politicien parachuté, et fait passer ses intérêts avant les autres.
J’en suis fier, je porte une voix forte, et de gauche ! j’assume mes convictions, les valeurs qui fondent mon identité et mes valeurs politiques. Oui, sommes humanistes ! Cet appel envoyé à la foule est reçu par cette dernière, qui se met en mouvement.
Bien. Cessons d’observer le passé, celui-ci est sans équivoque sombre. Pour autant, l’avenir peut être glorieux et faste, c’est pourquoi je viens vous proposer aujourd’hui les grandes réformes que je mènerais en étant élu, afin d’agir pour faire de ce territoire un territoire plus juste et égalitaire. Ce programme doit passer par des mesures radicales, mais proportionnelles aux dangers qui nous menacent.
La première grande lutte que je porte est la justice sociale. Cette lutte, historique, est portée au niveau national par notre Présidente. Son travail est remarquable, et il est important que nos états aient d’excellentes relations avec le gouvernement fédéral. En élisant un gouverneur progressiste, c’est une cohérence globale qui émerge, un collectif uni qui marche d’un même pas.
Aujourd’hui, il m’est insupportable de voir les inégalités s’aggraver dans un pays de plus en plus riche. Il est formidable de voir notre dynamisme toujours aussi élevé, mais il faut redistribuer ces ressources nouvelles pour que l’ensemble de la société soit récompensée de son labeur. Avec le précédent gouverneur, ce n’était pas le cas. Aussi et si je suis élu, je proposerais le Social Federal Act, qui se structure par diverses interdictions, sanctions et taxations pour les entreprises et composantes économiques qui ne se plient pas à la nécessité de protéger leurs salariés. A titre d’exemple, les charges patronales pourront jusqu’à doubler, si l’entreprise en question se rend coupable de maltraitance ou de non respect des règles éthiques en vigueur. Sur le pouvoir d’achat, la taxation sur les plus pauvres sera également drastiquement réduite. Aussi, un second volet prévoit des subventions, aides et encadrements qui viseront à favoriser la redistribution, en encadrant le profit des actionnaires. Une entreprise en difficulté ne pourra plus arroser ses actionnaires !! Les militants progressistes scandent la gloire d’Edwards.
En tant que gouverneur, j’accompagnerais et soutiendrais sans limite toutes les mesures fédérales sociales, je serais le relai d’une gauche forte et réformiste.
Ma seconde grande lutte que je défendrais en tant que gouverneur sera le progrès social. Ce marqueur sociétal vise à défendre et renforcer les libertés fondamentales, protéger les différentes communautés de notre pays et faire avancer la société dans tous les domaines. Ainsi, les minorités telles que les minorités latines doivent être traitées avec une scrupuleuse égalité, les discriminations doivent être éradiquées. Les LGBTQA doivent être libres de choisir leur genre, leur identité et personne ne remettra en cause cette liberté. Les peurs sont un mal irrationnel chez l’homme, qu’il convient de raisonner par l’éducation et la coercition. Ainsi, les thérapies de conversion seront combattues et évidemment interdites. Le droit gratuit de changer son genre sera généralisé à l’état, l’adoption homosexuelle garantie.
Aussi, cette défense du progrès social passe par le féminisme et des droits des femmes largement accrus. Cette défense par la réaffirmation d’un droit aujourd’hui largement bafoué : le droit à l’avortement. Ce droit, il s’agit d’un droit essentiel. Non, l’avortement n’est pas un plaisir, pas un acte anodin pour le corps et le mental de la femme. Néanmoins, posons la question autrement : pouvons-nous accepter de voir des enfants naître en sachant pertinemment que leur mère ne pourra pas subvenir à leurs besoins affectifs et naturels ? Est-ce normal de faire subir à des femmes violées le déshonneur de se voir refuser une opération médicale ? C’est tout bonnement scandaleux, et l’Etat du Richmond est en retard sur ces questions. Aussi et si je suis élu, le droit à l’IVG pour toutes les femmes sera garanti et élargi jusqu’à 5 mois et demi ! La foule, en guise de respect et d’honneur pour toutes ces femmes maltraitées par un système de santé médiocre, pose un poing à terre.
Enfin, j’aimerais vous parler d’un sujet majeur, indicible et qui pourrait est la plus grande menace pour notre humanité. Cette grande menace, ce n’est pas le banlieusard, ce n’est pas l’ouvrier ni le mec du quartier, c’est le dérèglement climatique. A terme, il menace nos écosystèmes, nos animaux, nous-mêmes. Si nous n’agissons pas, nous resterons pour nos futures générations la honte d’une civilisation, la décadence d’un monde devenu fou qui s’autodétruirait. Cet avenir misérable, je ne le souhaite pas et c’est pourquoi je défends haut et fort l’écologie sociale.
Pour parvenir à vaincre ce dérèglement, il faut être radical et ne pas avoir peur de choquer. Les cantines ne pourront proposer de viande que deux fois par semaine, un contrôle strict des élevages et du milieu agroalimentaire interviendra. Sur mon territoire, le géant des pesticides Monsantrop n’aura plus la possibilité d’exploiter nos grandes terres, et d’asservir insidieusement nos agriculteurs ! Afin de mettre fin à la guerre des graines, il ne pourra plus y avoir de brevet sur les graines agricoles. Enfin, tout pesticide cancérigène ou supposément cancérigène sera définitivement suspendu.
Les énergies vertes seront massivement subventionnées, avec la mise en place d’un vaste plan de dynamisation des transports en commun et la démocratisation des pistes cyclables.
Ensemble, faisons du Richmond, faisons de cet Etat l’un des plus puissants !
Que le sort vous bénisse, et qu'il bénisse la Fédération-Unie !
A ces mots, les militants d’un jour comme les nouveaux adhérents semblent subjugués par la puissance du discours du candidat Edwards, bien loin du discours conservateur et traditionnaliste des Conservateurs. Un vent de fraicheur souffle sur le Richmond, et la population répond favorablement à ce vent menaçant pour toutes les élites bientôt déchues de l’ancien monde.
Ancien Speaker à la Chambre des Représentants
Ancien Whip de la Minorité
Ancien Représentant pour l'État du Richmond
- Zoe Montiel
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- Enregistré le : sam. 7 août 2021 15:28
Les jours qui précédaient cette venue dans l’État du Richmond virent un Super Sunday tourmenté, qui avait vu la Gouverneure du Rochester Cassidie Horner se retirer de la course à la Présidence suite à son échec électoral dans son État, une primaire de Two Rivers qui avait vu la candidate Zoe Montiel remporter ses premiers soutiens, et principalement l’annonce de retrait inattendue du Gouverneur de Fort Oak Peter Dixon à la suite de cet échec dans le swing state, pourtant en tête au scrutin et dans le soutien des délégués. Au lendemain de cette primaire agitée, l’heure devait être à l’union plutôt qu’aux dissensions au sein du parti. Les deux autres candidats à la primaire lui ayant apporté leur soutien, Zoe était désormais désignée pour être la candidate du parti progressiste à l’élection présidentielle, sans que ce statut ne soit confirmé par les urnes.
Alors, dans une volonté unificatrice du parti, l’équipe de la campagne Montiel fit le choix de tenir un discours événement au sein du Hillsborough HPER Center, qui avait déjà vu en 191, Jenny Howard, alors nominée à la primaire progressiste, annoncer en grandes pompes la présence de Andrew Murphy sur son ticket. La candidate désirait s’inscrire dans une dynamique similaire, et la présence annoncée du candidat retiré Peter Dixon avait énormément fait parler dans tout le pays.
Un simple pupitre et des drapeaux fédérés avaient été placés au sein de la salle polyvalente, semblant annoncer un discours austère d’une simplicité similaire, qui pourrait s’avérer constituer un trompe l'œil. Vers 15 heures 30, une heure et demie avant l’horaire annoncé par la candidate, la salle était déjà comble, et outrepassait sa capacité, des gens forçant pour s'asseoir sur les marches des gradins de la salle afin de pouvoir assister au grand meeting “de l’unité” promis par Zoe Montiel.
Ponctuelle, comme à l’accoutumée, la candidate fit son apparition à l’horaire précis, saluant la foule de la main en arborant un large et chaleureux sourire. Suivie de près par Peter Dixon, qui fit de même, la candidate se plaça devant le pupitre, le Gouverneur de Fort Oak à ses côtés, et débuta énergiquement son discours.
Bonjour à vous Hillsborough ! C'est une grande joie pour moi que de me tenir devant vous ce soir en tant que la candidate du l’union au sein du parti progressiste ! Hier soir, le Gouverneur Peter Dixon, pour lequel j’ai une profonde estime pour ses années de bons et loyaux services au sein de l’État de Fort Oak, a pris une décision lourde de conséquences, et qui, je n’en doute pas, lui fut difficile à prendre. Je salue et félicite cette décision de privilégier l’union aux dissensions au sein du parti progressiste et de ses fervents soutiens. Il me semble qu'aujourd'hui, face à une dangereuse montée des populismes, il est nécessaire de présenter à nos concitoyens fédérés, de vous présenter, une candidature de l’union. Une candidature de l’union du parti progressiste, en premier lieu, oui, un parti uni est la base solide, le socle sur lequel repose tout projet concret et sérieux de réforme pour notre pays. Mais surtout, une candidature de l’union des fédérés ! Si je serais la candidate de tous les progressistes, je tiens à inscrire ma candidature dans une volonté qu’elle soit celle de tous les fédérés !
La Fédération-Unie fait aujourd’hui face à des enjeux nouveaux : alors que les problématiques écologiques se font plus présentes, à raison, dans le débat public au vu de l’urgence qui semble se dessiner ; alors que la voie de la guerre est à nouveau empruntée en Phoécie orientale, comme en Idylénie ; alors que l’entrée dans un siècle nouveau pose le besoin d’une entrée tonitruante de notre nation dans une modernité et une innovation nécessaires ; nous nous devons de faire face à ces nombreux enjeux, et à les affronter sans divergence aucune ! Je me pose, depuis ma déclaration de candidature, en une voie vers le rassemblement, vers l’union de tous, sous une seule et même bannière, la seule qui vaille, celle, étoilée, que nous portons tous dans nos cœurs. La Présidence Howard a ouvert la voie à cette unité nationale en proposant d’unir conservateurs et progressistes dans une grande administration bipartisane. Nous nous devons de persister dans cette voie, qui, salvatrice, permettra de mener les réformes qui s'imposent en privilégiant le débat pragmatique, à un débat partisan et stérile. Le bipartisme à un intérêt, je l’affirme, celui de rassembler les idéaux de nos compatriotes en deux structures fortes, à même de les porter au mieux. Cependant, quel intérêt de porter les idéaux des siens si nous ne sommes capables de compromissions pour l’intérêt de tous ? Le rôle de la Présidence de la Fédération-Unie est, et aurait toujours dû être, la représentation de tous au-delà des clivages partisans et des thématiques qui y sont abordées !
Acclamation du public envers la candidate Zoe Montiel, et son projet d’unification pour la nation.
Élue, je serais une Présidente qui oeuvrera en faveur du progrès social et sociétal, cela va de soi, attachant une importance aux urgences auxquelles nous sommes confrontées, mais je serais également une Présidente qui n’aura pas peur de se confronter à tous les sujets qui comptent pour la Nation et pour le peuple. En cela, j’attacherais une grande importance à la question de la sécurité et de la défense, sans omettre la question migratoire, que nous nous devons d’aborder ! Je m’y engage aujourd’hui devant vous, je serais la Présidente du tout pour tous !
Parmi ces sujets auxquels nous devrons attacher une importance particulière aux questions économiques qui conditionnent la bonne santé de la Fédération. Il est essentiel, pour le progrès de la Nation, que la croissance économique suive. En cela, certaines mesures, sur lesquelles nous aurons le loisir de revenir, telles que la création d’un allègement fiscal des cotisations sociales pour les entreprises employant des salariés, afin de sécuriser et de maintenir le plein emploi. Ensemble, unis, nous pourrons avancer vers la création d’une politique nouvelle en faveur des intérêts de tous les fédérés et non seulement des électeurs.
Ensemble, là est le mot, cette union est aujourd’hui incarnée par la présence, comme vous le savez, du Gouverneur Peter Dixon avec nous en ce jour. Je suis heureuse, et fière de pouvoir annoncer que ce soutien, loin d’être éphémère, incarnant notre volonté d’unification de la nation, se poursuivra au cours de la campagne des élections présidentielles. Vous l’aurez compris, je vous confirme, en ces lieux qui avaient précédemment vu le ticket Howard-Murphy s’annoncer, que mon ami Peter sera mon colistier pour les élections à venir ! Par ce ticket de l’union de tous, qui reprendra les thématiques posées par Peter Dixon ici présent, et que vous avez félicitées, nous allons, je l'espère, assurer les fédérés de la solidité de notre projet pour la Fédération-Unie, et pour chacun d’entre-vous ! Mesdames, messieurs, merci de réserver un accueil exceptionnel à l’homme fantastique qui sera, soyez-en assurés, le 49e Vice-Président de la Fédération-Unie ! Mesdames, messieurs : Peter Dixon !
Zoe Montiel tendit la main vers celui qui était désormais son colistier pour l’inviter à prendre sa place devant le pupitre. Ce, après une embrassade symbolique dans cette quête de l’union du parti. Le Gouverneur de Fort Oak, tout sourire, au même titre que celle qui fut sa concurrente, entama sa prise de parole après s’être éclairci la voix.
Merci ! Merci à vous de votre accueil ! Et merci à Zoe pour cette confiance que tu me portes en me choisissant pour compléter ton ticket !
Depuis hier soir, nous avons parachevé le rassemblement autour de ta candidature, la seule qui puisse à mon sens être acceptée par tous les progressistes, condition sine qua none à une acceptation par toute la nation. Zoe Montiel est à présent la seule candidate à briguer l’investiture présidentielle du Parti Progressiste et nous voilà donc avec un parti uni et soudé. Cette union est possible parce que nous avons décidé d’unir nos personnalités d’abord, en formant donc un ticket commun en vue de l’élection générale, mais aussi nos projets. Je suis très heureux de savoir que nous allons bâtir une véritable plateforme commune qui reprenne l’essentiel des grandes valeurs et propositions que nos campagnes défendaient chacune de leur côté. Zoe et moi sommes bien sûr d’accord sur l’essentiel et partageons une vision de la Fédération-Unie. Zoe et moi avons également, comme tout le monde, quelques points de divergence mais qui ne nous empêchent pas de nous retrouver sur l’essentiel. Nous sommes des patriotes fédérés, fièrement progressistes qui défendent une société plus juste. Et c’est cet esprit qui animera notre campagne et le projet pour lequel nous nous battrons.
Parmi les mesures importantes de ma campagne qui seront reprises par notre ticket, il y a ma proposition en faveur d’investissements plus soutenus dans certaines disciplines enseignées dans l’enseignement secondaire. Ces disciplines, celles liées aux sciences, aux mathématiques et aux technologies, sont appelées à devenir de plus en plus essentielles dans tous les secteurs de notre économie, dans toutes les professions. Si nous voulons une main d'œuvre pleinement qualifiée qui attirera les entreprises et les investissements, nous devons garantir que chaque élève fédéré dispose d’un vrai bagage dans ces disciplines, tout comme nous devons garantir que les élèves souhaitant poursuivre leurs études dans cette voie puissent le faire en se basant sur de solides connaissances. Nous devons pour cela engager les moyens nécessaires pour équiper nos établissements scolaires en matériel informatique mais également scientifique, pour que chaque élève ait des enseignements, même limités en mathématiques jusqu’à sa 12ème année et nous devons renforcer les partenariats publics-privés pour que les entreprises, celles qui connaissent les besoins en matière de qualification de la main d’oeuvre, participent à l’élaboration de ces programmes éducatifs.
Bien sûr, cette proposition sur l’éducation ne sera pas la seule à être reprise dans notre plateforme commune. Mais il s’agit d’un exemple de thème qui m’est cher et que notre ticket portera fièrement : celui de la construction d’une société et d’une économie moderne prête à entrer dans le nouveau siècle plein de promesses qui nous attend. Et pour que nous entrions dans ce siècle par une politique de progrès social, de responsabilité et de pragmatisme, nous avons besoin du Parti Progressiste. Nous avons besoin d’unité et c’est aujourd’hui clairement ce que notre ticket apporte.
Alors je sais que certains se demandent dès lors à qui ils doivent apporter leur voix dans le cadre de ces primaires. Et notamment mes supporters que je sais nombreux : doivent-ils voter pour Zoe dans la primaire du Richmond et dans celle des derniers États demain ? Doivent-ils me manifester leur soutien ? Je leur dis que cela n’a pas réellement d’importance. Zoe et moi formons maintenant une même équipe et faisons partie de la même campagne. Cette campagne a deux différents bulletins de vote possible et, en votant pour moi ou pour Zoe dans ces primaires, vous apportez un soutien à notre ticket et à notre projet de rassemblement !
Alors je suis aujourd’hui absolument comblé de prendre part à cette campagne qui peut aller au bout de cette élection et donner à la Fédération-Unie 4 ans de plus avec des progressistes convaincus à sa tête. Pendant 8 ans, un pragmatisme modéré mais déterminé a dirigé ce pays avec la Présidente Howard et nous devons poursuivre sur la voie de son leadership pour, au moins, 4 ans de plus. Et je crois que vous aurez compris que c’est tout le sens du ticket que nous formons ensemble Zoe et moi.
Merci à tous. Que le Sort vous bénisse, et qu’il bénisse la Fédération-Unie !
La foule ovationna le Gouverneur Peter Dixon et Zoe Montiel qui saluèrent la foule main dans la main après le discours du Gouverneur. Désormais membres d’une même campagne, ils restèrent de longs instants sur scène pour profiter des longs applaudissements qui leur étaient réservés tout en saluant la foule en retour. Après quelques minutes passées sur scène, ils regagnèrent les coulisses pour débriefer l’évènement avec ce qui était désormais leur équipe conjointe de campagne. Tous espéraient désormais que la prochaine étape serait celle de la victoire lors de l’élection générale contre le ticket conservateur.
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