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Public Square

City of Clifford, Commonwealth of Eykarbay
Population : 793 630 hab.
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Fédération-Unie
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ven. 14 août 2020 17:39

Public Square
Place située à Clifford, dans l'Etat de Fort Oak. Elle occupe une position privilégiée, au coeur du Central Business District. On y trouve l'Eglise Constantine Old Stone Church ainsi que trois des plus hauts gratte-ciel de la ville. C'est sur cette place que se font les grands rassemblements politiques et l'orchestre de Clifford y donne tous les ans un concert pour la fête nationale.

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James McCarthy
Mort·e
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Enregistré le : lun. 22 juil. 2019 21:35

Parti politique

sam. 15 août 2020 07:19

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Meeting à Clifford, Fort Oak
Vendredi 14 août 179

Selon les sondages effectués par les équipes du Président McCarthy, ce dernier obtiendrait de bons scores dans les Etats progressistes mardi prochain. L’un d’entre eux, Fort Oak, n’avait pas été emporté par un conservateur depuis dix-neuf ans. C’était en l’an 160, lors de l’élection de James Edwards à la présidence de la Fédération-Unie. Le Président McCarthy souhaitait réitérer cet exploit en venant mobiliser sa base, ainsi que les indépendants et les progressistes déçus de leur ticket.

Pour l’occasion, la campagne McCarthy avait jeté son dévolu sur la place publique au coeur du Central Business District de Clifford. Le secret service avait sécurisé la place pour la venue du Président. Le rassemblement devant se tenir le soir, les bureaux des buildings aux alentours avaient été vidés de leurs occupants et de nombreuses autres mesures de sécurité avaient été mise en place afin de protéger celui qui restait le Président de la Fédération-Unie.

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Sur la place, une estrade avait été montée pour accueillir l’invité de marque. Les partisans du Président McCarthy firent leur arrivée sous les coups de 17 heures, soit trois heures avant l’arrivée de leur candidat. Pour les faire patienter, plusieurs groupes de rock 'n' roll locaux virent assurer le show. La place se remplit progressivement et fut noir de monde à quelques minutes de l’arrivée du Président. C’est alors que fut diffusé sur les écrans géants installés sur la place le dernier clip de campagne du candidat conservateur, intitulé “Diversity”. La foule l’accueillit avec entousiasme.

20 heures et quelques minutes, l’hymne fédéré retentit dans tout le Central Business District, annonçant l’arrivée du Président. Celui-ci arriva à bord de la Presidential State Car qui se gara juste derrière l’estrade. Il en sortit aux côtés de sa femme, la First Lady Margaret McCarthy. James attendit sa femme, lui prit la main et salua la foule de l’autre main. Il monta sur scène sous les applaudissements et les cris de soutien de ses partisans. Le Président McCarthy invita de la main son épouse à prendre place derrière le pupitre présidentiel. James resta quant à lui derrière la First Lady, qui allait introduire son Président de mari.


Bonsoir Clifford !

Un immense merci à vous tous pour votre présence. Merci de soutenir mon époux, notre Président.


Standing ovation.

J’ai conscience d’avoir été jusque là très discrète dans cette campagne, comme lors de la précédente. Mais aujourd’hui, j’ai tenu à prendre la parole afin de vous parler de mon mari. James a toujours eut à coeur de servir son pays. Pour lui, faire son entrée à la President’s House fut une véritable consécration dans ce qu’il voit avant tout comme un devoir, en tant que patriote. Comprenez qu’il est issu d’une famille de militaire de père en fils, donc la notion de “servir” et quelque chose de profondément ancré. Il avait combattu sous le drapeau fédéré puis il a travaillé pour ses compatriotes rochesteriens à la Chambre des Représentants puis au Sénat de la Fédération-Unie. Il s’est toujours qualifié de “serviteur imparfait” qui ne s’avouera jamais vaincu dans son long combat pour changer Saint Paul et le pays. James n’a jamais hésité à croiser le fer avec son propre parti et, selon moi, ce sont justement ses divergences avec ses camarades conservateurs qui font que le pays peut lui faire confiance. Nous n’avons pas besoin d’un progressiste pour défendre la cause des progressistes alors que nous avons en ce moment même un patriote libre qui ne travaille ni pour un parti, ni pour des intérêts particuliers, ni pour lui-même. Il ne travaille que pour vous.

La First Lady reçu un tonnerre d’applaudissements. Les partisans de son mari se mirent à scander “Four more years” à plusieurs reprises.

Mardi prochain, votre vote ne sera donc pas un vote pour le Parti Conservateur. Ce sera un vote pour la Fédération-Unie. Mobilisez-vous et poursuivons ce long et noble combat pour changer Saint Paul et le pays !

Que le Sort vous bénisse et que le Sort bénisse la Fédération-Unie.


Margaret fut acclamée tandis que son époux lui déposa un baiser sur la joue. Il lui glissa un “je t’aime” à l’oreille avant de prendre à son tour place derrière son pupitre. Son épouse resta à ses côtés tandis que ses partisans redoublèrent leurs applaudissements.

Mes chers compatriotes,

Merci à tous pour votre acceuil et merci à toi, ma très chère épouse, pour ton soutien inconditionnel depuis toutes ces années. Sans toi, je ne serais pas l’homme que je suis aujourd’hui et je n’en serais donc pas là. Cette victoire il y a quatre ans, je la dois bien évidemment aux fédérés qui m’ont témoignés leur confiance mais aussi à toi, pour m’avoir apporté tout le soutien affectif et émotionnel dont j’avais besoin. Chère Margaret, tu as été mon pilier et tu le sera jusqu’à mon dernier souffle.


Applaudissements des partisans du Président, émus par ce témoignage public d’amour d’un homme pourtant discret sur sa vie personnelle.

Me tenir ici, à Clifford, dans l’Etat de Fort Oak, meurtrie par une attaque terroriste particulièrement atroce, me fait éprouver un sentiment mitigé. J’ai bien évidemment plaisir à me trouver ici avec vous mais je ne peux oublier l’horreur qui a frappé à quelques kilomètres d’ici, dans la ville de Windtown. Jusqu’à présent, il nous semblait inconcevable que quelqu'un puisse utiliser un concert de musique pop joyeux afin de tuer des gens ou leur infliger de graves blessures. Le terrorisme le plus lâche a frappé en s'en prenant à un lieu de spectacle, en visant sciemment de très jeunes gens et des jeunes filles rassemblés pour un moment de fête et de joie. Cela a suscité chez chacun d’entre nous l’effroi et la consternation. Cet acte inqualifiable dépasse l'entendement et devait être vengé, cela va de soit. Cette barbarie n’a fait que renforcer ma détermination à anéantir le Califat Eibadique et ses partisans, où qu’ils se trouvent.

Applaudissements.

La Fédération-Unie fait face à un ennemi déterminé dans sa volonté de nous nuire. Cet ennemi sondera pour trouver les faiblesses de notre nation et nous attaquer. Nous ne pouvons pas nous permettre d’être complaisants face à la menace, naïfs quant aux intentions terroristes, irréalistes quant à leurs capacités ou ignorants de nos vulnérabilités nationales.

En tant que Président, je veillerai à ce que la Fédération dispose des renseignements de qualité nécessaires pour découvrir les complots avant qu'ils ne prennent racine, des ressources pour protéger les infrastructures essentielles et nos frontières contre les attaques. Je veillerai également à ce que la guerre contre les terroristes soit menée intelligemment, avec patience et détermination, en utilisant tous les instruments de notre puissance nationale. De plus, je mènerai ce combat en sachant que porter atteinte aux droits de nos propres compatriotes ou restreindre les libertés que défend notre nation reviendrait à donner aux terroristes la victoire qu’ils recherchent.


Applaudissements nourris.

Nous devons les vaincre sur le champ de bataille ainsi que sur le champ de bataille des idées. Ce faisant, nous devons priver les terroristes des convertis qu’ils recherchent et contrer leur enseignement de la haine et du désespoir. En tant que Président, je considérerai comme ma responsabilité la plus sacrée de garder la Fédération-Unie libre, sûre et forte afin que nous restions un phare permanent de liberté et d'espoir pour le monde entier.

Standing ovation.

En tant que nation la plus puissante du monde, j’estime que nous avons la responsabilité particulière de contribuer à rendre le monde plus sûr. Les fédérés sont un peuple pacifique. Cette nation est toujours partie à la guerre à contrecœur, mais toujours pour une noble cause. Nos combattants se sont battus pour la sécurité de cette nation, pour la sécurité de nos amis et pour la paix dans le monde. Ils ont humilié les tyrans, défendu les innocents et libéré les opprimés. Aujourd’hui et demain, ils terrasseront les terroristes eibadistes.

Aujourd'hui et chaque jour, les prières du peuple fédéré accompagnent celles et ceux qui portent l'uniforme de notre pays. Ils servent une grande cause et ils suivent une grande tradition qui leur a été transmise par les vétérans fédérés. Nos anciens combattants de toutes les époques sont les meilleurs citoyens. Nous leur devons la vie que nous connaissons aujourd'hui. Ils suscitent le respect du peuple fédéré, à quelques exceptions près, et ils ont notre profonde gratitude.

Je vous remercie. Que le Sort vous bénisse et que le Sort bénisse la Fédération-Unie.


Le Président McCarthy reçu une longue standing ovation. Il prit la main de son épouse et salua la foule. Le couple présidentiel profita de l’instant tandis que les partisans du candidat se mirent à scander “Four more years” à plusieurs reprises. Au bout de quelques minutes, ils descendirent de la scène afin de rejoindre la Presidential State Car, qui les attendait à quelques pas.
40e Président de la Fédération-Unie
Ancien sénateur de l'Etat de Rochester

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Jenny Howard
Mort·e
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Enregistré le : dim. 8 déc. 2019 10:38

Parti politique

mar. 9 mars 2021 18:34

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Lancement de la campagne à Clifford, Fort Oak
Mardi 9 mars 187

Depuis qu'elle avait quitté le Parti de la Réforme pour le Parti Progressiste, Jenny Howard avait la nomination pour la présidence dans le viseur. Pendant plus d'un an, elle avait multiplié les rencontres avec des donateurs potentiels, des spécialistes des campagnes électorales et des experts pour mettre sur pieds un programme pour la Fédération. Considérée par tous, médias et adversaires, comme une outsideur sans réelle chance de victoire, elle avait formé avec une discrétion relative un comité exploratoire pour la Présidence et avait donné rendez-vous à ses partisans à Clifford, dans l'État qui ouvrait la course.

Les supporters de l'élue riversienne étaient venus nombreux sur cette place, à la faveur du retour des températures plus douces qui accompagnait l'arrivée du printemps. Équipés pour beaucoup de goodies et de drapeaux fédérés distribués à l'entrée, ses supporters l'attendaient en scandant son prénom à plusieurs reprises. Soudainement, exactement à 16 heures, l'horaire annoncé, une voix se fit entendre annonçant l'arrivée sur scène de la candidate.

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La candidate monta sur la scène sous les applaudissement chaleureux du public cliffordien. Elle salua le public de la main pendant plusieurs longues secondes avant de se placer derrière le pupitre avec un large sourire, en attendant que les clameurs s'estompent.

Bonjour Clifford !

Merci de cet accueil si chaleureux! Merci de votre présence qui me fait chaud au coeur aujourd'hui. Votre engagement pour une Fédération nouvelle et pour un renouveau fédéré est précieux et participe à la vitalité de notre démocratie, si essentielle en cette période.

Je ne vais pas faire durer éternellement le suspense. Vous êtes ici pour me l'entendre dire, les quelques médias locaux qui nous regardent le veulent aussi. J'ai décidé de me porter candidate à l'investiture du Parti Progressiste pour la présidence de la Fédération-Unie.


La foule ovationna celle qui venait officiellement de rentrer dans la course.

J'ai la conviction qu'ensemble, nous pouvons bâtir un mouvement politique large pour reprendre à la Présidente Chapman la présidence. Ce mouvement, je ne l'envisage pas progressiste. Je ne l'envisage pas conservateur. Ce mouvement, je l'envisage national. Ceux d'entre vous qui me connaissent savent mon attachement à l'unité de cette patrie. Quand j'étais la nominée du Parti de la Réforme pour la présidence, je n'ai pas hésité à former un ticket avec un ancien sénateur conservateur. C'est d'unité que ce pays a besoin. Les Partis Progressiste et Conservateur accueillent en leur sein des grandes diversités d'opinion. Et il n'est pas criminel de dire que je suis plus proche de certains conservateurs que de certains progressistes. Et je compte mettre à profit cette situation pour pouvoir travailler avec tous et reconstruire le Congrès bipartisan qui travaille concrètement. Car aujourd'hui, c'est simple, dans la majorité des cas, soit le texte est complètement apolitique et voté par tous, soit il est complètement partisan et voté par un camp soudé contre l'autre. Je veux que nous parlions aux pragmatiques des deux rives, nous avons tant en commun, à commencer par notre sens du devoir et notre volonté inébranlable de servir cette nation.

Nous devons éviter autant que possible de tomber dans les travers de la division de notre pays. Préférons toujours la patrie au pays. C’est mon objectif. Nous ne pouvons plus imaginer que des progressistes jadis ouverts et pragmatiques se referment aujourd’hui en appelant à l’autarcie politique, sous prétexte que les cadres du Parti Conservateur se montrent particulèrement clivants. Oui, le Speaker Owens et le Vice-Président Caldwell ne sont pas des modèles d’ouverture et de pacifisme. Mais je travaille chaque jour au service de l’État de Two Rivers avec des progressistes comme des conservateurs qui veulent un État qui avance. Je suis persuadée qu’il en existe aussi à l’échelle fédérale et nous les inviterons à la table pour sortir ce pays de l’immobilisme.

Alors j’entends déjà la charmante musique. L’agréable et douce mélodie de ceux qui sentent que nous sommes un danger pour leurs ambitions présidentielles. Mes amis, je n’ai pas d’expérience politique! Bon, admettons que ceci soit vrai même si, rappelons que je suis Législatrice de l’État de Two Rivers depuis 7 ans. Franchement, qui s’est offusqué de la nomination de Nancy Chapman au Secrétariat d’État alors que son expérience politique n’existait pas? Personne. Combien de sénateurs ont refusé la nomination comme Ambassadrice auprès d’un pays allié d’une femme certes respectable mais novice en diplomatie? Six! Combien de progressistes ont accepté il y a 3 ans un candidat qui avait deux mandats d’ancienneté au Congrès? Bien peu une fois la Convention passée. Alors non seulement il est faux de prétendre que je n’ai aucune expérience, mais il l’est encore davantage de prétendre que cela préoccupe réellement de nombreux élus. Et, par ailleurs, je rappellerai qu’en 183, alors que je ne bénéficiais pas des indigents moyens des grands partis pour me faire connaître, 5 millions de fédérés ont jugé qu’il était une très bonne idée que je devienne leur Présidente.


La candidate fut ovationnée quand elle rappela son score aux précédentes élections, elle qui avait su porter son parti à un niveau rarement atteint pour un nominé de parti mineur.

Mais l’expérience n’est de toute façon pas le critère qui doit déterminer le vainqueur d’une élection. Évidemment, ceux qui ont deux ou trois décennies d’expérience politique vous le vendront comme le facteur clé, ce qui les différencient des autres. Mais je préfère quelqu’un sans expérience qui a une vision claire de ce que doit être ce pays et une plateforme audacieuse plutôt qu’un congressman qui s’est maintenu deux décennies à son poste en veillant à ne jamais trop s’engager et qui vient vous proposer un statut quo agrémenté de quelques bonnes idées. Désolé mais l’expérience ne fait pas tout et ne doit en tout cas pas faire le choix à la place des fédérés dans cette campagne.

Depuis le début de mon engagement politique, je ne cesse de prôner une meilleure maîtrise du budget fédéral. Nous ne pouvons plus continuer d’engager notre pays faire un déficit toujours plus excessif. Car j’en suis bien désolée, mais promettre des dispositifs coûteux aujourd’hui est pûrement démagogique, ces derniers étant amenés à disparaître le jour où le déficit sera devenu trop grand et que le grand tour de vis deviendra inévitable. Ne cédez pas à la facilité de voter pour une vie incroyable maintenant que l’on sera forcés de vous enlever dans trois ou quatre ans, recréant ainsi les conditions d’une précarité plus grande que précédemment. De la même manière que personne n’aimerait s’endetter pour acheter une résidence de 2000 mètres carrés, devoir se restreindre dans tous les domaines pour rembourser le prêt puis finalement se résigner à vendre car on a pas les moyens d’entretenir. C’est exactement la même chose avec notre état fédéral, sauf que certains promettent pourtant ce type d’opérations.

Une nouvelle fois, je suggère du pragmatisme. Non, on ne peut pas continuer comme le voudraient certains progressistes à dépenser comme nous le faisons, voire à instaurer de nouveaux postes de dépenses fédéraux. Mais de la même manière, nous ne pouvons pas comme les conservateurs proposer la fin absolue de tout ce qui relève de l’État fédéral. Je pense par exemple que nous avons les moyens de faire des économies dans le domaine de la santé. Nous ne pouvons plus continuer à financer une couverture santé pour autant de personnes via le Medicaid. Ce n’est pas pour autant que nous changerons demain les critères d’éligibilité. Nous devons penser à une politique pragmatique qui permette une réduction des dépenses sans baisser la couverture des fédérés. Mon Administration aura pour objectif que chaque fédéré ayant un emploi ait une couverture santé offerte par son employeur. Nous utiliserons notamment des leviers fiscaux pour inciter les compagnies d’assurance à proposer des tarifs préférentiels aux petites sociétés. Non, on ne réglera pas à long terme les problèmes de cette nation en supprimant le Medicaid ou en instaurant le Medicare for All. Ni l’un ni l’autre ne sont envisageables.

C’est définitivement de politiques modérées dont ce pays a besoin. Nous ne pouvons plus faire vivre les citoyens dans une situation d’allers et de retours législatifs. Le manque de concertation a poussé les progressistes à adopter en 178 un texte ambitieux sur le logement sans une seule voix conservatrice. Résultat, les conservateurs ne se sont pas gênés pour en retirer plusieurs mesures phares sans un soutien progressiste non plus. C’est le manque de concertation sur ce genre de mesures ambitieuses qui pousse finalement à l’adoption de mesures courageuses, puis à leur abolition, puis à leur retour éventuel comme nous le vivons depuis des années avec la question du salaire minimum fédéral. Ce n’est plus possible de continuer de pousser notre pays dans la division.

Je veux ramener les progressistes et les conservateurs raisonnables et patriotes autour d’une même table. Je veux que les pragmatiques des deux rives puissent de nouveau travailler ensemble dans l’intérêt de la Fédération avant celui de leur parti. Mon objectif, c’est la partie avant le parti et c’est pour cela que je suis candidate à la Présidence!

Merci Clifford! Que le Sort vous bénisse! Et qu’il bénisse la Fédération-Unie.


La foule ovationna la candidate et scanda son nom pendant deux bonnes minutes pendant que la candidate saluait ses nombreux partisans depuis la scène.

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42e Présidente de la Fédération-Unie
Ancienne Sénatrice pour l’État de Two Rivers


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Henry Murray
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Enregistré le : sam. 9 janv. 2021 11:23

Parti politique

mer. 10 mars 2021 18:16

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Rassemblement pro-Second Amendement
Mercredi 10 mars 187

Un rassemblement de militants anti-armes à feu avait été organisé par des personnalités locales, la plupart issues d’associations conservatrices. Henry Murray avait fait passer à ses partisans de Fort Oak la consigne de venir nombreux avec du matériel à l’effigie de leur candidat, qui avait décidé de faire une apparition.
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Alors que le rassemblement avait commencé depuis presque une heure, la voiture de l’entrepreneur riversien fut garée à proximité du rassemblement et le candidat provocateur sortit de sa voiture, déjà rejoint par ses partisans qui guettaient sa venue. De nombreuses caméras étaient venues suivre l’entrée en campagne du trublion conservateur qui défiait la Présidente Chapman. Conformément aux consignes de l’équipe du candidat, ses supporters se rangèrent derrière lui pour donner l’impression dans les télévisions d’une foule massive pour soutenir Henry Murray.

Une fois arrivé réellement sur le lieu de la manifestation, le candidat pris place face aux caméras et fit une petite déclaration.


Je suis très heureux ici d’être venu défendre ici avec des milliers de citoyens le droit constitutionnel de porter une arme, que les progressistes de ce pays voudraient voir abandonner. Personne n’est heureux de porter une arme. J’aimerais que notre pays n’ait jamais eu à porter d’armes. Mais il a fallu nous soulever pour obtenir notre liberté. Et aujourd’hui, beaucoup de fédérés ont besoin d’armes pour se défendre dans nos rues. Aussi affligeant que ça puisse paraître, la plus grande nation du monde est aux prises avec de graves problèmes de sécurité. Au lieu de vouloir les régler comme ce devrait être leur préoccupation, les progressistes multiplient les croisades contre les honnêtes propriétaires d’armes à feu, donc ceux qui veulent se défendre face à un crime qu’aucun progressiste n’a jamais endigué.

Pendant son mandat, la Présidente Chapman a fait le bon choix en opposant son veto au WOCA de la serpillère socialiste Melanie Barton. Je prends un engagement similaire et je prends à témoin les fédérés que sous ma Présidence, j’opposerai un veto systématique aux lois restreignant les droits constitutionnels des citoyens. Et je suis désolé pour les progressistes de ce pays, la Constitution et son Second Amendement sont très clairs, les fédérés ont le droit de porter une arme. Tous les élus de St. Paul prêtent serment sur la Constitution et jure de la protéger. C’est ce que je ferai à chaque jour de ma Présidence. Et c’est aussi ce que devraient faire les progressistes même si, visiblement, leur agenda socialiste prime dans leur esprit sur le serment qu’ils ont fait.


Une fois sa déclaration finie, le candidat se mêla à la foule pour discuter pendant deux heures avec des supporters du second amendement, continuant sans cesse de promettre un ouragan à St. Paul à un public souvent réceptif qui ne rêvait que d’un grand coup de balai sur la scène politique fédérale.
Ancien Gouverneur du Richmond
Ancien Sénateur pour l’État du Richmond


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Deveron Wiggins
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Enregistré le : ven. 4 déc. 2020 22:44

ven. 4 juin 2021 21:13

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Meeting à Clifford
4 juin 189

Deveron Wiggins, 54 ans, avocat engagé dans la protections des minorités avait fait le choix de s’opposer à Carrie Owen, gouverneure emblématique de Fort Oak depuis neuf ans déjà. Membre important du Parti progressiste aux yeux des fédérés, du fait de sa présence sur le ticket de Jenny Howard lors de la précédente élection présidentielle, il avait cependant fait le choix de quitter le poste de représentant de Fort Oak qu’il occupait suite à la défaite de Jenny Howard dans la course aux grands électeurs. Alors, il était à nouveau accaparé par son travail et son engagement, qui aimait plus que tout au monde, quand bien même il ne lui permettait pas de bien gagner sa vie en comparaison à ce que ses capacités lui permettrait de toucher dans un grand cabinet de New Lancaster. Cependant, il avait fait le choix de se laisser guider par son cœur et dans la lignée de ce choix, avait décidé de concourir face à la gouverneure Owen, qui semblait pourtant la plus indéboulonnable de toute la fédération. Alors, dans cette œuvre, il prit la décision de faire appel à certains de ses contacts acquis durant la présidentielle pour monter une grande équipe de campagne. Dans ces primaires, Deveron avait fait le choix d’un meeting en place publique, de manière à attirer passants comme militants. Alors, en milieu d’une chaude après-midi de ce mois de juin 189, Deveron Wiggins monta sur l’estrade érigée par son équipe sur le Public Square de Clifford, où il avait passé toute son enfance. Applaudi par la foule qui l’attendait, il porta le micro à sa bouche et débuta son discours.

- Bonjour à tous mes amis, merci d’être parmi nous aujourd’hui, que vous soyez progressistes ou non, des soutiens ou non, je tiens à vous exprimer aujourd’hui ma pensée pour un État de Fort Oak plus beau ! Alors, vous me direz - à raison - qu’il n’y a nul besoin que de rendre plus beau ce qui est déjà parfait.

Rires de l’auditoire

- En effet, notre État est sublime, riche d’une culture forte, et d’une ferveur si particulière qui le caractérise si bien. Cependant, ce serait une erreur d’affirmer qu’il est parfait. La perfection est par essence inatteignable, et c’est une notion que Carrie Owen - qui a tout mon respect - n’a pas assimilé. En effet, à mes yeux comme à ceux de beaucoup, le Gouvernorat Owen s’est embourbé depuis plus de six ans dans un immobilisme digne d’un autre temps, sous prétexte que le beau ne peut l’être plus encore ! Je n’ai pas peur de l’affirmer ce soir devant vous, nous pouvons toujours mieux faire, et jamais, au grand jamais, l’immobilisme n’est la solution ! Je ne retire pas à Carrie Owen tout ce qu’elle a pu faire, notamment son action sur le Second Amendement et le salaire minimal, mais cependant, quid de son bilan si ce n’est ces actes symboliques ? Celle qui prétend défendre la clarté n’est-elle pas celle qui promet à tours de bras tous les deux ans, et qui ne réapparait que deux ans plus tard seulement pour promettre plus ? Prenons ensemble l’exemple du Plan en faveur de la démocratie, annoncé il y a plus de deux ans, quand est-il aujourd’hui ? Le fait est qu’il n’a existé qu’au travers de belles paroles et qu’aujourd’hui encore nos concitoyens des quartiers les plus défavorisés sont contraints d’attendre des heures durant sous un soleil de plomb pour exercer leur droit fondamental de voter !

Applaudissements de la foule

- Non, Carrie Owen n’a pas rien fait, mais nous ne pouvons que lui reprocher de n’avoir fait que trop peu ! Fort Oak est un État qui se doit de bénéficier d’une aide aux plus démunis, j’ai grandi parmi eux pendant toute mon enfance, notamment ici même dans les banlieues de Clifford, où vivent des gens parmi les plus pauvres de ce pays. Aujourd’hui, une action est nécessaire pour leur venir en aide et pour contrer les accès à la facilité, à la délinquance. J’ai fait de combat le but de ma vie, il était le mien au Congrès, il était le mien en tant que colistier de Jenny Howard, il est encore et pour toujours le mien en tant qu’avocat. Tant de jeunes sont mis de côté par la défaillance de notre système éducatif, qui ne voit en eux que des parias qui ne parviendront jamais à réussir, et qui ne leur accorde donc pas de fonds ! Le problème, c’est tout autant le système policier, celui qui stigmatise les minorités, profondément engouffré dans un racisme institutionnel ! Comment voulez-vous intégrer dans la société fédérée des gens qui ne sont qu’à peine plus considérés que des animaux par notre système ? Alors, le premier pilier de mon plan pour Fort Oak sera l’action envers ceux qui en ont le plus besoin, ceux qui ont le moins ! Nous ouvrirons de nouvelles écoles, tâcherons à augmenter les budgets des centres éducatifs, et à lutter contre les commerces illégaux, pour enfin donner à tous nos enfants la perspective d’un avenir qui pourrait se construire au-delà de la pauvreté, de la misère, et de la délinquance !

Cris de soutien de la foule en faveur du candidat et de son programme

- Quant à notre système de maintien de l’ordre, combien de gamins, de jeunes, innocents j’ai eu à défendre au cours de ma carrière, car ils ont été jugés comme coupables aux yeux de nos forces de “l’ordre” du fait de leur seule couleur de peau, et de leur origine sociale ! C’est une situation qui ne peut décemment plus durer et pour laquelle nous nous devons d’agir, dans cet objectif, tout policier en fonction devra se soumettre à une évaluation pour juger de sa compétence à faire la juste justice et participer à une formation d’un mois sur le sujet, tandis que tout nouvel officier se verra inclure plus de deux mois de formation supplémentaires à cet effet. Une nouvelle structure policière, affiliée directement à la Cour Générale de Fort Oak sera créée dans le but de découvrir et mettre au grand jour les possibles abus des forces de police envers les minorités, pour qu’enfin justice soit faite !

Applaudissements

- Carrie Owen se disait être la candidate de la transparence, de la clarté face au populisme, nous lui montrons aujourd’hui ce qu’est réellement un programme transparent face à l’opacité des belles paroles ! Que cela soit clair, madame Owen, après neuf ans passé aux affaires, on ne promet pas de remettre notre État sur le devant de la scène, on s’excuse de n’y être parvenu ! Ces neuf longues années ont, j’en suis persuadé, su ouvrir les yeux de nos concitoyens sur la suffisance d’une politique passée, celle qu’applique madame Owen ! Sur une politique manquant clairement d’ambition. Ambition et action qui seront les mots d’ordre de ma mandature. En effet, j’ambitionne pour notre État d’être le premier au monde à appliquer à la maximum l’économie bleue. Mais qu’est-ce donc, me direz-vous, il s’agit d’une politique économique nouvelle, visant à atteindre dans les vingt prochaines années, le zéro déchet. Ridicule diront certains, mais toute révolution n’est-elle pas passée par le stade du ridicule avant celui de l’évidence ? Le droit de vote des femmes et des noirs n’était-il pas ridicule avant d’être heureusement évident ? Aujourd’hui, notre planète se meurt à petit feu, le jour du dépassement survenant plus tôt tous les ans, année après année. Chaque citoyen fédéré produit environ 773 kilogrammes de déchets chaque année, soit une production de onze millions de tonnes de déchets rien que pour Fort Oak, dont une grande partie finira sa course dans l’océan ! C’est trois fois plus que la moyenne mondiale ! Il est nécessaire d’agir, alors le but premier de l’économie bleue est de parvenir à un recyclage de ces déchets que nous produisons tant ! Ce, tout en créant, de ces produits qui ne valent rien, des emplois et de la richesse !

Soutien marqué par des forts applaudissements de la foule

- Prenons quelques exemples, un déchet très courant, le marc de café se révèle être l’engrais le plus efficace pour la production de champignon, nous en avons donc un usage, mais nous le jetons pourtant, l’objectif de cette politique est de parvenir à une récupération des déchets massive pour en effectuer une redistribution et produire du neuf à partir de ceux-ci ! L’autre enjeu environnemental de notre temps est la gestion de nos émissions de CO2, qui peu à peu provoquent le réchauffement et le dérèglement de notre planète ! L’économie bleue nous permettrait d’engager un captage du CO2 émis par les grandes industries, qui pourrait être réutilisé sous sa forme brute, ou transformé pour servir dans la culture, ou même dans la création de biocarburants ! Aujourd’hui, je vous propose l’avenir, un avenir propre, radieux, dans lequel l’économie bleue, cercle vertueux nous permet de conserver notre confort, et en créant des emplois, ce, tout en préservant notre planète ! C’est cela, l’action, la vraie ! Proposer des réelles alternatives à un système qui chaque jour nous gangrène un peu plus !

Standing ovation

- J’en suis persuadé, il est aujourd’hui nécessaire que d’agir dans les plus brefs délais et avec une efficacité inédite ! Nous faisons aujourd’hui face à tant de défis, si nos dirigeants d’hier n’ont su leur faire face, il faut alors faire le choix de l’alternative ! Je sais que certains penseront que la primaire à une élection gouvernatoriale n’a aucune importance, que parce que la politique locale ne change rien, elle ne changera jamais rien, à ces gens-là, je veux leur dire que nous allons apporter à Fort Oak le plus grand changement de son histoire ! Alors, mes amis, je vous en conjure : Let’s vote for change !

- Notre action a été moquée sur par celle qui se dit défendre Fort Oak du populisme et de la démagogie, sentez-vous l’ironie ? Mes amis, ce n’est qu’ensemble que nous parviendrons au changement dont nous avons tant besoin ! Ce n’est qu’unis que nous ferrons renaître l’ambition disparue à Fort Oak ! Alors, ensemble, unissons-nous sous la bannière du changement, sous la bannière de l’action, sous la bannière d’une politique JUSTE ! Face aux belles paroles, Let’s move with me ! Let’s move Fort Oak !


Sur ces mots de fin, Deveron Wiggins leva la bras en l’air sous les applaudissements nourris d’une foule qui montrait son désir de le porter à la Governor’s House. Comme à son habitude, proche de ses concitoyens, il descendit de l’estrade, arborant un immense sourire trahissant sa joie et traversa la foule amassée devant l’estrade, serrant toutes les mains qui se présentaient à lui. Dans ce bain de foule incroyable, il n’hésitait pas à s’arrêter quelques instants pour écouter les problématiques qui ses concitoyens lui transmettaient, et y répondre du mieux qu’il pouvait. Deveron Wiggins désirait réellement transformer la politique, lui-même très humain, il n’en pouvait plus de cette politique détachée des intérêts de ses concitoyens et espérait l’humaniser peu à peu, il était alors au comble de la joie en admirant les sourires de ceux qui avaient assisté à la plaidoirie, à son discours. Sur cette pensée heureuse, il quitta le Public Square en saluant une dernière fois ses concitoyens depuis l’estrade, puis fut conduit à sa voiture par son service de sécurité encore transpirant suite au bain de foule qui avait été déconseillé au candidat. Deveron monta alors en voiture aux côtés de sa compagne Mary, et quitta le centre-ville des rêves d’espoir plein la tête.


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Peter Dixon
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ven. 13 août 2021 09:33

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Rassemblement à Clifford
Vendredi 13 août 191

En lice pour le poste de Gouverneur, le Procureur Général de Fort Oak Peter Dixon avait rassemblé ses partisans sur cette vaste place de Clifford. Sachant que, malgré son poste, il restait inconnu de beaucoup d'électeurs, il avait fait venir sa cheffe et amie Carrie Owen, Gouverneure sortante, pour assurer la première partie. Cette dernière fut accueillie avec enthousiasme par les sympathisants du candidat.

Merci à tous !

Merci à vous chers habitants de Clifford de m’accueillir ainsi dans cette ville qui m’a vu naître à l’approche de l’élection du Gouverneur de Fort Oak. Je suis comblée d’être à nouveau en campagne, même si cette fois-ci, ce n’est pas ma propre candidature que je viens promouvoir. Car, aux six dernières élections à ce poste, vous avez eu mon nom sur le bulletin de vote. Beaucoup ont pensé que j’étais la plus apte, une majorité à chaque fois, et d’autres, qui représentaient une part certes variable mais non négligeable, ne le pensaient pas. Et, après six mandats comme Gouverneure, il est temps de laisser la place à d’autres qui vont insuffler une nouvelle dynamique à cet État. Il faut de nouvelles idées et un nouveau souffle. Même si je suis très fière du travail accompli, je ne peux pas cacher que tout n’a pas été fait, que des erreurs ont été commises et qu’il reste encore tellement à faire pour changer la vie dans cet État. C’est le lot de toute gouvernance et le rôle d’un Gouverneur est, justement, de limiter ces écueils pour faire avancer les choses. Je suis persuadée que Peter Dixon, si vous lui faites confiance, utilisera à bonne escient les deux que vous lui donnerez pour surmonter un maximum de ces écueils et changer vos vies !


Applaudissements.

Et si j’en suis si convaincue, c’est parce que je sais de quoi Peter Dixon est capable. Quand j’étais juriste pour le Département de la Justice de Fort Oak avant de devenir Gouverneure, j’entendais parler tellement souvent de ce Procureur de comté à peine quadragénaire qu’était Peter Dixon. C’est ce qui a fait de lui un de mes premiers choix quand il a fallu désigner un Procureur Général. Je ne regrette pas du tout d’avoir choisi Peter Dixon à ce poste. Il était l’homme de l’emploi. Il s’est battu pour que la justice corresponde vraiment à un idéal juste. Et il a mené avec nous une réforme pénale qui a, notamment, aboli la peine de mort dans notre État. Il a également porté un projet pour interdire à des criminels de porter une arme à feu. En bref, Peter Dixon s’est engagé, plus que quiconque, pour rendre notre État plus sûr et avoir une réponse pénale plus adaptée à l’insécurité. Je ne peux pas décemment regretter sa participation à cette grande aventure que ces six mandats furent.

Alors maintenant, c’est à vous de juger si il est digne ou pas de votre confiance. Personnellement, je crois fermement que c’est le cas et mon choix est donc fait. Mais pour tous les fort oakiens qui doutent encore, je vais le laisser essayer de vous convaincre de sa vertu. Et pour cela, je vous demande d’accueillir comme il se doit le Procureur-Général de Fort Oak, Peter Dixon !


Peter Dixon arriva sur scène sous l'ovation de la foule présente. Carrie et Owen et lui se donnèrent une accolade puis les deux membres du gouvernement saluèrent la foule ensemble. Peter Dixon prit ensuite place derrière le pupitre quand Carrie Owen s'asseyait derrière lui sur un tabouret prévu à cet effet.

Merci ! Merci à tous d’être si nombreux !

Et bien sûr, je ne peux pas vous oublier Madame la Gouverneure, chère Carrie. Merci pour votre soutien à ma campagne bien sûr, mais aussi merci pour la confiance que vous m’avez porté en me choisissant comme Procureur Général de notre État alors que je n’étais qu’un Procureur de comté. Et enfin, bien sûr, merci pour votre travail de tous les instants pendant les douze dernières années pour servir cette État de votre mieux, pour changer la vie. Ce fut un plaisir et un honneur que d’y participer aux côtés de la première femme idyléno-fédérée jamais élue au poste de Gouverneur !


Applaudissements enthousiastes pour la Gouverneure sortante.

En premier lieu, nous devons élargir l’accès à nos universités. Le rêve fédéré est basé sur la promesse que tout le monde peut réussir, indépendamment du revenu de ses parents. Tout le monde doit avoir une chance. Mais je suis désolé, je n’appelle pas une chance de n’espérer au mieux qu’un prêt étudiant qui pousse les jeunes à se lancer dans la vie professionnelle avec une dette à rembourser, le tout pour obtenir un diplôme universitaire. Si nous voulons justement donner à tous une chance de réussir dans cet État, nous devons utiliser l’éducation qui est le meilleur moyen d’offrir à tous un même service, un service qui donne à tous les mêmes chances pour le reste de la vie. C’est pourquoi, sur le modèle de ce que nos collègues d’Arcadia ont fait, nous réformerons l’accès aux universités pour que les citoyens puissent avoir un accès aux études supérieures, indépendamment du revenu de leurs parents, sans mettre l’État dans une position de faillite sur le plan financier. Je veux que nous menions cette politique qui est bénéfique pour les jeunes sans être nocive pour l’État !

Applaudissements tandis que la réalisation montrait les pancartes "Students with Dixon".

Nous allons également revoir notre copie en ce qui concerne le salaire minimum. Actuellement, il est de 10 Thalers par heure travaillée suite à un Acte du Gouverneur que vous avez signé Carrie quand la Chambre des Représentants a supprimé le salaire minimum fédéral d’un même montant. Le problème de l’Acte du Gouverneur, c’est qu’il est trop facilement renversable. Si le nominé conservateur Jimmy Rock remporte ce scrutin, il aura tout loisir pour juste signer un nouvel Acte du Gouverneur qui abolira l’ancien, et ce dès le premier jour de son mandat. En bref, le salaire minimum actuel ne tient qu’à la bonne volonté d’un Gouverneur. Évidemment, je sais qu’il s’agissait à l’époque de la bonne décision, la seule qui pouvait garantir aux salariés la continuité dont ils avaient besoin. Mais il est maintenant de temps de fixer un cadre plus stable en adoptant une loi d’État pour réglementer la question du salaire minimum. Dès mon arrivée à la Résidence du Gouverneur, je vais entamer des discussions avec la Cour Générale pour créer une loi d’État instaurant un salaire minimum d’État à hauteur de 11 Thalers horaires. Et, si la Cour Générale refuse d’accéder à ma requête, alors je serai contraint de prendre un Acte du Gouverneur. Mais ce sera alors à la Cour Générale de porter la responsabilité d’un cadre législatif sur le travail instable ! Les salariés méritent de la stabilité et les entreprises méritent aussi de savoir quels défis les attendent, et pas de se retrouver avec des normes bancales amenées à être perpétuellement révisées.

Applaudissements.

Et enfin, nous allons changer profondément la justice de cet État. Notre système judiciaire est à bout. Je suis Procureur Général et je suis de ce fait très bien placé pour ne pas ignorer la réalité de notre système carcéral, surpeuplé et qui encourage la récidive. Et c’est pourquoi, comme Gouverneur, j’encouragerai une seconde réforme pénale après celle qui a été déjà menée par ce gouvernement. Nous ne pouvons plus continuer de multiplier les petiotes peines de prison qui n’encouragent que la récidive et n’ont aucun effet dissuasif. La justice pénale fait partie de ces sujets où de grandes avancées ont été réalisées mais où il reste toutefois encore tant à faire.

Alors je veux être Gouverneur car je crois avoir l’expérience et les idées pour réussir à faire bouger les choses. Je veux un nouveau souffle tout en continuant dans la ligne donnée par la Gouverneure Owen et, pour que cela soit possible, j’ai besoin de votre mobilisation, au moment de voter mais avant aussi. Allez parler à vos amis, à votre famille. Convainquez les de participer à ce grand moment de démocratie qu’est l’Election Day ! Et convainquez les d’être dans l’équipe du progrès social et politique !

Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse !


Les partisans du candidat lui réservèrent une nouvelle ovation et ce dernier salua une nouvelle fois la foule avec la Gouverneure sortante.
Ancien Gouverneur de Fort Oak
Ancien Procureur-Général de l'État de Fort Oak


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Peter Dixon
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ven. 18 mars 2022 18:58

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Rassemblement à Clifford
Vendredi 18 mars 199

Peter Dixon avait voulu organiser avant le caucus de Fort Oak un dernier grand rassemblement dans son État, dans la ville de Clifford. Ses équipes avaient installé une grande scène dans le Public Square où des partisans étaient attendus en nombre pour applaudir le Gouverneur de l’État, candidat à l’élection présidentielle. Si les sondages le donnaient au coude-à-coude avec la Gouverneure du Rochester Cassidie Horner dans la course pour la victoire dans l’État, Peter Dixon était encore très optimiste, allant même jusqu’à dire à son équipe pouvoir envisager une victoire de 5 points, voire même de 10 points, grâce à sa notoriété locale auprès des nombreux indécis. La victoire dans le premier État était d’autant plus importante pour Peter Dixon qu’il s’était engagé à se retirer de la course présidentielle en cas de défaite dans le caucus. Malgré une polémique la veille sur la peine de mort, il était persuadé qu’il allait remporter une large victoire dans l’État et insuffler une vraie dynamique dans sa campagne, faisant de lui le leader modéré dans la course à l’investiture contre la très radicale Cassidie Horner.

Ses partisans s’étaient comme prévu rassemblés par milliers dans le Public Square de Clifford pour venir soutenir leur candidat qui jouait une grande part de son avenir politique dans les heures qui allaient suivre. Beaucoup de partisans portaient des vêtements ou des pancartes à la gloire de la campagne de leur champion. Tous lui réservèrent d’ailleurs un accueil triomphal quand il s’avança sur la scène et qu’il salua la foule enthousiaste à laquelle il faisait face. Il alla s’installer derrière son pupitre en affichant un grand sourire et il commença son discours dès qu’il sentit une petite brèche dans le niveau sonore de son auditoire.


Bonjour ! Bonjour à tous !

Merci de votre accueil formidablement chaleureux ! Merci d’être présents pour témoigner de votre soutien à cette campagne qui, je vous le dis, n’est pas prête de s’arrêter. Car non, quand je vois cette foule, je ne crois pas que ce caucus de Fort Oak sera très serré. Non, quand je vois cette foule, je vois des Millers de supporters qui vont nous emmener vers une large victoire dans ce caucus et ensuite dans les autres primaires dans tout le pays !


Applaudissements.

Et pourtant, sachez que beaucoup rêvent de me voir dans quelques heures prononcer un discours de défaite et annoncer que je me retire de la course. Je les rassure, si je perds, je le ferai. Et si j’ai pris cet engagement, ce n’est pas parce que j’étais sûr de remporter cet État en entrant dans la course. Si j’ai pris cet engagement, c’est parce que je suis au service de cet État depuis de nombreuses années maintenant. Les fort oakiens me connaissent, ils connaissant mon parcours, ils connaissent mes idées et mes compétences. Ils savent donc si j’ai les qualités requises pour être Commandant-en-Chef. Et donc oui, si ceux que je sers depuis des années estiment que je ne suis pas compétent et pas digne de leur suffrage, alors je devrais m’incliner devant leur décision. Si ceux qui me connaissent le mieux ne me pensent pas capable d’être Président alors ils auront parlé en connaissance de cause. Toute personne qui dirige un État depuis plusieurs années devrait faire confiance à ses électeurs. Si les électeurs de votre propre État ne vous croient pas capable d’être leur candidat, alors oui, définitivement, vous devez vous retirer de la course. Mais j’ai bon espoir que les électeurs de cet État de Fort Oak que je sers depuis 27 ans me feront confiance et me permettront de poursuivre cette magnifique campagne !

Applaudissements.

Et dans cette campagne dans cet État, il est question de réindustrialisation, et je ne peux que m’en réjouir. Je dirige un État qui a vécu une forte désindustrialisation il y a quelques décennies et qui en porte encore les cicatrices. Mais nous ne devons pas nous inquiéter car une certaine candidate à l’élection présidentielle a un plan pour les industries. En visitant une usine à Windtown aujourd’hui, elle nous a présenté son grand plan pour l’énergie. Ce plan est d’ailleurs celui qu’elle avait proposé dans une tribune il y a deux ans et elle s’est d’ailleurs plainte aujourd’hui que je n’ai pas suivi ses recommandations. Je vais vous rappeler son plan industriel : réaliser des investissements ciblés dans l’industrie de la voiture électrique. Voilà. Voilà comment Madame Horner pense que nous allons régler les problèmes dans notre État. Alors soyons clairs, je ne dis pas que nous ne devons pas soutenir l’industrie automobile, et notamment électrique dans notre État, bien sûr. Mais la politique industrielle de notre pays ne peut se résumer à ça. Vous savez, quelques jours avant sa tribune, j’ai signé une loi pour réaliser des investissements dans le secteur de la transition écologique, dont 5 milliards pour la mobilité urbaine propre. Et dans les mois qui ont suivi ce texte, j’ai été largement réélu. Parce que même sans reprendre exactement les solutions de Madame Horner, j’apporte des solutions, j’agis dans mon État pour rendre notre économie et notre société plus responsables. Et les électeurs m’ont ensuite réélu avec 67% des voix car ils aiment savoir que j’agis concrètement pour une transition écologique efficace et responsable.

Applaudissements enthousiastes de la foule.

Et c’est cet esprit d’action concrète et efficace que je veux porter au niveau fédéral, notamment sur la question industrielle. Je propose un plan complet qui va permettre de rendre l’action de l’État fédéral plus efficace sur la question, qui va permettre de créer des emplois, de conserver les emplois industriels des fédérés qui va favoriser la consommation locale et qui va améliorer la compétitivité des entreprises. En effet, je veux d’abord regrouper tous les programmes du gouvernement fédéral en matière industrielle au sein d’une même agence pour créer un vrai pôle industriel capable de coordonner les projets pour plus d’efficacité. L’action de l’État fédéral doit vraiment être plus efficace et cela suppose qu’elle soit dirigée par une seule et même vision. Ensuite, nous devons réfléchir sur notre politique commerciale. Car oui, certains de nos accords commerciaux ont encouragé le départ de certaines de nos industries ou ont favorisé la mise en concurrence de nos entreprises avec des entreprises étrangères aux normes différentes. Alors je suis fier de dire que, élu Président, je ne signerai aucun traité commercial qui ne règle pas cette question cruciale de la concurrence déloyale en termes de normes. Nous devons protéger nos industries et nos emplois, c’est la priorité. Et à cet égard, je défends une meilleure promotion des produits assemblés en Fédération-Unie sur nos marchés par une meilleure identification pour permettre aux fédérés désireux de le faire de consommer localement. Nous devons encourager nos industries en encourageant d’abord et avant tout la consommation locale des citoyens. Enfin, je veux aider nos entreprises, et particulièrement les plus petites, à être plus compétitives en simplifiant les démarches administratives auxquelles trop de temps et d’argent sont consacrées. Un maximum de ressources doit être orientée vers la production de richesse et la création d’emplois, pas vers l’exécution de taches administratives chronophages. Nous engagerons une grande simplification qui libèrera toutes nos entreprises, qu’elles soient ou non du secteur industriel. Voilà mon plan pour notre industrie qui aborde le problème par plusieurs points pour le solutionner au plus vite.

Applaudissements.

Et d’ailleurs, j’ai un bilan en matière économique dont je suis fier. Oui, je suis fier d’avoir réalisé 17 milliards d’investissement dans des infrastructures écologiques, avec l’intégralité de ces fonds attribués par des marchés publics à des entreprises locales. Oui, je suis heureux de travailler depuis longtemps à une main d’oeuvre plus éduquée en donnant accès aux formations du supérieur au plus grand nombre. C’est la politique que j’ai mené dans mon État parce que, je le crois, nous ne ferons pas revenir les emplois industriels avec des Thalers ponctuels. Nous les ferons revenir en offrant une main d’oeuvre plus qualifiée que partout ailleurs dans le monde et avec la promesse d’un État fédéral qui se tient aux côtés des entreprises et non sur leur route. Voilà ma vision de la politique économique. Voilà pourquoi j’ai été Gouverneur pendant 4 mandats et voilà pourquoi je suis maintenant candidat à l’élection présidentielle.

Je suis également candidat parce que je crois que nous devons vite rétablir l’égalité dans notre pays. Nous devons avoir une égalité devant l’accès au vote, devant l’accès à l’éducation, devant l’accès au service des agences gouvernementales. Trop souvent, les minorités souffrent de discriminations dans l’accès à certains services du gouvernement. Trop souvent, les populations rurales ne peuvent pas accéder aux mêmes services et aux mêmes connections avec le reste du monde. Nous laissons des fractures se créer dans notre pays et je veux être le candidat de l’égalité des opportunités pour tous. Urbains, ruraux, progressistes, conservateurs, blancs, noirs, hommes, femmes, croyants ou athées méritent tous les mêmes opportunités de grandir et de réussir dans ce pays. C’est le rêve fédéré que je veux défendre en étant résolument le candidat qui s’oppose à la fracture territoriale entre les zones urbaines et les zones rurales. C’est le rêve fédéré que j’aurais toujours à l’esprit en tant que Président.


Applaudissements.

Alors lançons aujourd’hui, dans ce caucus de Fort Oak, un immense mouvement qui nous portera d’abord à la nomination puis ensuite à la victoire. Aujourd’hui, nous allons démontrer que les progressistes veulent des solutions pragmatiques, modérées, de bon sens qui permettront à ce pays d’aller de l’avant. Alors commençons ce travail aujourd’hui ! Ensemble, construisons ensemble pour ce nouveau siècle un nouvel espoir !

Une fois son discours terminé, le Gouverneur et candidat reçut une nouvelle ovation de la foule venue le soutenir. Il la salua alors de la main pour la remercier tandis que son épouse Sofia montait sur scène, elle aussi chaleureusement accueillie par la foule. Le couple salua longuement la foule depuis la scène tandis que les supporters chantaient des slogans à la gloire de leur candidat. Après quelques minutes passées sur scène, le couple quitta la scène pour aller rejoindre l’équipe de campagne et gagner la suite d’un hôtel proche d’où ils allaient suivre les résultats du caucus.

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Ancien Gouverneur de Fort Oak
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Andy Williams
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Parti politique

mer. 8 juin 2022 23:31

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Rassemblement à Clifford
Mercredi 8 juin 201

Andy Williams, candidat investi par le Parti Progressiste pour l’élection du Gouverneur de Fort Oak, avait choisi de tenir un grand rassemblement au Public Square de Clifford, lieu devenu emblématique de la politique locale où avaient eu lieu de nombreux événements politiques d’ampleur ces dernières années. Dans un pays devenu largement plus conservateur que progressiste, Andy Williams savait que sa victoire était moins acquise que celle d’autres progressistes auparavant, alors que l’État n’avait plus été dirigé par un conservateur depuis des décennies. Son équipe était toutefois confiante dans ses chances de remporter l’élection face au conservateur Patrick Edwards. Tous étaient en tout cas convaincu que la réussite du rassemblement de Clifford serait un signal important en vue de la victoire finale en novembre.

Des milliers de partisans s’étaient rassemblés pour assister au grand meeting du candidat, arborant pour beaucoup des tee-shirts ou des casquettes à l’effigie du candidat et de sa campagne. Une heure avant l’arrivée du candidat sur scène, de nombreux sympathisants étaient déjà rassemblés pour scander des slogans à la gloire de leur champion.

Ce-dernier fut tout naturellement ovationné quand il arriva sur la scène sur un thème musical épique. Il salua longuement la foule de la maison avant de s’installer derrière son pupitre pour entamer son discours.


Merci ! Merci à tous !

Merci pour cet accueil formidable ! Merci pour votre présence ! Et bien sûr, merci pour votre détermination à faire gagner cette campagne en vous mobilisant dans les urnes en novembre ! Ce lieu dans lequel nous nous rassemblons aujourd’hui n’est pas totalement choisi au hasard. Ces dernières décennies, il a été le théâtre de quelques événements politiques importants. C’est ici que James McCarthy est venu tenter de convaincre les électeurs fort oakiens de lui confier un second mandat, ce qu’ils ont fait ! C’est ici que Jenny Howard lançait sa campagne pour les primaires progressistes de 187 qu’elle a remporté ! C’est ici que Peter Dixon concluait sa première campagne victorieuse pour le poste de Gouverneur, et c’est également ici qu’il mobilisait ses troupes en vue du caucus de Fort Oak qu’il a triomphalement remporté il y a deux ans. Espérons que le lieu choisi aujourd’hui nous portera chance, comme il a porté chance au Gouverneur Dixon, à la Présidente Howard et au Président McCarthy ! En tous les cas, merci à vous de m’y avoir rejoint pour montrer la force et la vitalité de notre campagne !


Applaudissements.

Je suis forcément un peu contraint de vous parler ce soir de mon adversaire conservateur pour le poste de Gouverneur. Je dois reconnaître que, personnellement, je ne sais pas trop situer l’ancien membre du Congrès Edwards dans cette campagne. Il y a quelques années, il nous prévenait que son frère ne devait surtout pas devenir Speaker car, je cite « son ambition n'a d'égal que son égo ». Aujourd’hui, il clame son amour pour son frère, expliquant qu’il y a toujours eu entre eux « le respect de l'autre ». Évidemment, cet exemple familial est relativement anecdotique, mais cette même constance s’observe dans ses prises de positions politiques. Jadis, il se disait modéré et rassembleur, avec l’objectif de privilégier l’unité de la nation. Aujourd’hui, il se réjouit du soutien du Président Caldwell qui traîne tous les progressistes d’incompétents, il affirme vouloir établir une continuité de la politique menée au niveau fédérale et il dit, et je reprends son terme, mépriser les idées des progressistes. Notre État a besoin d’une vision stable, claire et cohérente. Nous avons besoin d’une ligne clairement tracée et énoncée, faute de quoi les électeurs ne peuvent pas se prononcer en toute connaissance de cause. D’ailleurs, à chaque fois que j’ai attaqué Patrick Edwards dans cette campagne, celui ci m’a reproché de ne pas être cohérent avec moi-même qui prône un débat apaisé et la fin des divisions sectaires arbitraires. Justement, je veux que le débat se fasse sereinement sur les compétences et les propositions de chacun. Et je veux donc qu’il y a un débat, serein mais franc, sur la ligne politique de chacun. Mais vous reconnaîtrez que ce n’est pas évident quand votre adversaire n’a finalement pas de vraie ligne politique clairement définie. Mais cela n’enlève rien à ce que je pense de la manière de gouverner qui devra être la mienne. Assez de ces divisions partisanes artificielles ! Travaillons ensemble sur le plus de sujets possibles pour réellement faire avancer notre société ! Et je compte d’ailleurs travailler autant que possible avec Patrick Edwards si je suis élu, la place de Lieutenant-Gouverneur lui étant constitutionnellement réservée.

Applaudissements.

Car je suis convaincu que nous pouvons travailler ensemble sur plusieurs sujets, notamment sur le grand projet que je veux voir mis en oeuvre concernant la dynamisation de notre économie. Nous avons besoin de refaire de cet État un des poumons économiques de la Fédération-Unie comme nous l’étions auparavant. Si je ne partage pas toutes les solutions proposées par Patrick Edwards, loin s’en faut, je suis certain qu’il peut s’accorder avec moi sur plusieurs propositions que je fais dans le cadre de cet campagne. La dynamisation de notre économie passe par deux grands axes de travail : créer un environnement favorable à la création et au développement de petites entreprises et favoriser l’investissement venu d’ailleurs dans notre État. Dans le premier cas, je veux aider nos jeunes à se lancer dans l’entrepreunariat, notamment en leur permettant de décaler de quelques années le remboursement de leur dette étudiante, le temps de développer leur activité. Je veux également une administration qui soit aux côtés de nos petits entrepreneurs avec des agences gouvernementales réactives et efficaces et avec, surtout, un système fiscal plus dégressif qui permette aux plus grandes entreprises de contribuer davantage pour donner plus d’air aux plus petites. Je suis dirigeant d’une grande entreprise et je sais que nous devrions payer plus d’impôts pour aider ces plus petites entreprises qui jouent leur survie au quotidien.

Sur le second pilier, nous pouvons attirer de nouveaux investissements étrangers par une vraie plus value en terme de main d’oeuvre. Rapidement après mon élection, je me battrai pour faire voter une loi qui défiscalisera partiellement d’une part les formations professionnelles financées par les entreprises pour leurs salariés et qui, d’autre part, développera l’enseignement des disciplines dites STEM, à savoir les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques. En effet, dans un monde toujours plus technologique, numérisé et scientifique, nous pouvons nous démarquer en formant une nouvelle génération d’enfants à la pointe sur ces sujets qui vont devenir indispensables pour les entreprises. Si les compétences en la matière sont nombreuses dans notre État, nous attirerons de nouveaux investissements et j’espère sincèrement pouvoir travailler avec les conservateurs comme les progressistes sur ces enjeux qui ne sont pas idéologiques mais pragmatiques.


Applaudissements.

Ensuite, je veux travailler à des régulations de bon sens concernant le droit de porter une arme garanti par le Second Amendement. Laissez moi être très clair : je soutiens fermement le Second Amendement tel que rédigé par nos Pères Fondateurs. Car c’est justement un point très important que nous ne devons jamais oublier : le contexte de la rédaction de cet Amendement. À cet époque, la peur d’un basculement tyrannique du gouvernement était importante et justifiée. À cette époque d’ailleurs, il n’existait pas de fusils d’assaut. Nos Pères Fondateurs ont conçu cet Amendement pour permettre aux citoyens de se défendre contre un gouvernement autoritaire. Je ne pense pas qu’un seul d’entre eux aujourd’hui nous dirait que cet Amendement peut être utilisé pour justifier qu’un jeune de 18 ans psychologiquement dérangé puisse acheter un AR-15 totalement légalement, et ce sans aucun contrôle. Je sais que certains conservateurs extrémistes ont été très efficaces ces dernières années et ont convaincu de nombreux fédérés que ce discours était radical. Je pose franchement la question : est-ce radical de dire qu’un criminel ne devrait pas pouvoir acheter légalement une arme à feu dans notre pays ? Ces mêmes extrêmistes nous ont expliqué que la seule solution face à la violence armée était d’armer absolument tout le monde. Non. Quand malgré une législation des plus permissives qui permet à tous d’acheter à peu près n’importe quel type d’arme, le taux d’homicide par armes à feu est aussi élevé, c’est que la solution n’est pas la bonne. Alors oui, je me battrai pour faire voter une loi à la Cour Générale qui instaure des régulations de bon sens, dans le cadre du Second Amendement. Oui, j’établirai une vraie procédure de vérification simple mais efficace des antécédents psychologiques et judiciaires pour acheter une arme. Oui, j’interdirai l’achat d’armes d’assaut avant 21 ans, parce quelqu’un qui ne peut pas acheter une bière ne doit pas pouvoir acheter une arme semi-automatique. Et je le redis, ceci n’a rien de radical, il s’agit de bon sens. Et je proposerai aux conservateurs locaux de s’associer à la démarche, car j’espère pouvoir compter sur leur bon sens pour agir enfin pour que les criminels n’aient plus d’armes à feu achetées légalement.

Applaudissements.

Enfin, je veux travailler sur les droits des femmes dans notre État. En 201, il n’est pas acceptable qu’une femme gagne moins qu’un homme pour le même emploi. En 201, il n’est pas acceptable que les violences envers les femmes soient si nombreuses et systématiques. En 201, il n’est pas normal que le droit à l’avortement qui est soutenu par une majorité de nos concitoyens et qui n’est pas remis en cause dans les grands pays développés soit encore aujourd’hui systématiquement ciblé par des responsables politiques conservateurs, même plus de 5 décennies après un arrêt historique de la Cour Suprême pour garantir ce droit. Non, je n’accepte pas, je n’accepterai jamais qu’il puisse y avoir de tels discriminations contre les femmes dans notre société. Mon Administration s’engagera clairement en faveur des droits des femmes en travaillant d’abord sur l’égalité salariale. Oui, nous conditionnerons l’octroi de certaines aides, de certaines subventions et de certains crédits d’impôt au respect de l’égalité salariale à compétences, expériences et travaux égaux. Oui, nous adopterons une loi qui garantisse le droit des femmes à déposer d’elles mêmes et à avorter, droit qu’une large majorité de nos concitoyens souhaite voir protégé. Et si certains y voient encore de l’extrêmisme, qu’ils me disent pourquoi nous devrions regarder sans bouger les inégalités entre les femmes et les hommes !

Applaudissements.

Alors en novembre, vous avez deux choix très différents pour notre pays. Vous avez la possibilité d’un homme qui souhaite reproduire la politique de creusement des inégalités du Président Caldwell ici, dans notre État. Vous avez sinon le choix d’un homme libre et indépendant des pressions partisanes qui veut dépasser les clivages ridicules et contre-productifs. Je veux mener un gouvernement intelligent de collaboration avec tous pour agir concrètement dans l’intérêt des fort oakiens. Je ne suis pas un politicien de métier, j’ai été membre des Marines avant d’être un entrepreneur. Je suis avant tout un citoyen ordinaire qui se propose de se mettre au service de la communauté pour faire avancer les choses. Et croyez-moi, en deux ans, nous pouvons accomplir de très grandes choses !

Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse, qu’il bénisse l’État de Fort Oak et la Fédération-Unie !


La foule réserva au candidat Andy Williams une dernière ovation dont celui-ci profita pleinement en saluant à nouveau la foule de la main, tandis qu’il était rejoint sur scène par sa femme et leurs quatre enfants. Il embrassa chacun d’entre eux et la famille resta sur scène quelques minutes pour adresser des signes de mains à leurs partisans, avant de regagner les coulisses pour débriefer le discours du candidat.

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Ancien Secrétaire à la Sécurité territoriale de la Fédération-Unie

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