Espace vert urbain ouvert au public et récemment rénové, situé au cœur du centre-ville. Un endroit sans pareil à Woodcreek avec une programmation quotidienne, des équipements modernes et un café à service complet.
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Woodcreek Square Park
- Fédération-Unie
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Espace vert urbain ouvert au public et récemment rénové, situé au cœur du centre-ville. Un endroit sans pareil à Woodcreek avec une programmation quotidienne, des équipements modernes et un café à service complet.
- James McCarthy
- Mort·e
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Election présidentielle 175
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"Le Vieux Lion" avait tenu à se rendre en personne dans l'Etat de Southymland et plus précisément dans la ville de Woodcreek, dans laquelle il aimait partir en vacances chaque été. Certains habitants avaient l'habitude de le croiser en période estivale, ce qui entretenait une forme de proximité entre le candidat conservateur et les locaux. James McCarthy comptait revenir sur l'absence de son adversaire dans cet Etat et sur le meeting qu'avait tenue sa colistière, chargée de récolter de précieuses voix dans cet Etat tout sauf acquis à la cause progressiste.
L'équipe de campagne de McCarthy avait entièrement privatisé le Woodcreek Square Park et ses environs afin de réunir les supporters southymlandais du candidat. Le coeur du centre-ville de Woodcreek était en partie barré à la circulation afin d'accueillir en toute sécurité les milliers de personnes massées autour de l'estrade. De nombreux écrans géants avaient également été installés afin que les plus éloignés puissent profiter de spectacle.
Le candidat McCarthy fit son entrée sous les vivats de la foule puis s'installa derrière son pupitre. Affichant un large sourire, il ajusta son micro face à lui en attendant que les clameurs s'estompent.
Bonsoir Woodcreek !
Mes chers compatriotes, mes chers amis,
Merci pour votre accueil chaleureux. J'ai toujours aimé venir dans cet Etat et plus particulièrement dans cette ville à la personnalité forte et à l'âme généreuse. On entend souvent dire à travers le pays que les gens du Sud sont réputés accueillants et bien, laissez-moi vous dire que les rumeurs disent vraies ! Quelles que soient vos opinions politiques ou religieuses, vous les southymlandais, êtes toujours polis, respectueux, accueillants et chaleureux. Vous êtes toujours prêts à aider votre prochain. Votre hospitalité est tout sauf une légende, elle fait intégralement partie de votre culture et de votre éducation. Vous en êtes fiers et vous le pouvez.
Applaudissements nourris.
Voilà ce que je retiens à chacune de mes visites à Southymland. Lorsque je vous regarde, southymlandais, je ne vois pas des pauvres ou des riches, je ne vois pas des immigrés ou des citoyens de naissance, je ne vois pas de chômeurs ou de travailleurs, je ne vois pas de fonctionnaires ou de salariés du secteur privé, non. En vous regardant mes chers amis, je ne vois pas de progressistes ou de conservateurs. Je ne vois qu’une seule chose : des patriotes. Des gens qui aiment leur pays plus que tout et qui sont fiers d’être southymlandais et fédérés.
Je ne fais pas partie de ceux qui classifient les gens à longueur de temps. Contrairement à certains, je ne prétends pas, à chacun de mes discours, rassembler en opposant les fédérés les uns aux autres. Agir de la sorte est contre-productif. Vous avez tous compris à qui je fais référence. Cette personne est venue il y a peu dans cet État, en évitant soigneusement les grandes villes réputées conservatrices. Cette personne a donc foulée pour quelques heures le sol southymlandais en discourant dans une petite salle de conférence de New Lysea. La même fréquentée quelques mois auparavant afin de décrocher l’investiture de son parti, en vain. Ce speech fut court, à l’image de cette visite désespérée de la part d’une élue locale de la Côte Est venue faire la leçon aux gens du Sud, espérant grappiller quelques voix progressistes par-ci, par-là. Mais cette fois, promis, je ne vais pas m’attarder sur cette femme opportuniste. Après tout, elle n’est pas ma concurrente directe. Je vais donc m’attarder sur mon adversaire dans cette course à la President’s House, Monsieur Lucas Glassberg. Un homme que vous n’aurez malheureusement pas l’occasion de croiser ici, à Southymland. Un homme plus en phase avec l’extrême-gauche phoécienne qu’avec son propre parti. Un homme qui a parfaitement conscience que ces résultats ici seront extrêmement faibles et qui préfèrent envoyer une sous-fifre faire le sale travail plutôt que de venir à la rencontre de gens formidables tels que vous pour les convaincre. Ne pas se déplacer en personne dans cet État est une insulte envers tous les citoyens southymlandais. Il ne faudra pas s’étonner, qu’une fois de plus, ils fassent le choix de voter massivement en faveur du ticket du Parti Conservateur et du Gouverneur sortant, Monsieur John Edward Wilson, que je salue amicalement au passage.
Les southymlandais n’ont de leçon à recevoir de personne. Non seulement, vous êtes un peuple fier, polis, respectueux, accueillants et chaleureux, mais vous pouvez vous targuer d'avoir un bilan économique à faire pâlir d'envie le reste du pays. Une fiscalité faible pour tous et favorable aux affaires qui a permis de produire des millions d'emplois et de baisser significativement les tarifs en matière d'énergie. Le Gouverneur Wilson a fait le job et peut être particulièrement fier de son bilan à la tête de l’Etat. Ces six dernières années, le Gouvernement de Southymland a pris le contre-pied de la politique du Gouvernement fédéral, dirigé par la Président Chelsea Campbell. Résultat : Southymland s’en sort avec brio tandis que l’Etat fédéral peine à présenter un bilan économique honorable. Où sont les progressistes lorsqu’ils s’agit de défendre le bilan lamentable de l’administration sortante ? Nul part. Ils se dédouanent de toutes responsabilités en axant leur programme encore plus à gauche. L’administration Campbell a échoué, c’est indiscutable. Cet échec a grandement favorisé l’aile gauche du Parti Progressiste qui se retrouve désormais aux commandes. L’aile centriste s'aplatit comme une crêpe devant les élucubrations d’un disciple de Vakémine. Or, si ce troublant basculement s’est opéré au sein de l’un des deux grands partis fédérés, il n’en va pas de même pour le pays tout entier. Les southymlandais et plus largement les fédérés, ne céderont pas aux sirènes du socialisme et du populisme. Nous sommes la Fédération-Unie, une terre de liberté et d'opportunités où tout est possible pour ceux qui font preuve de détermination et de persévérance. Ici, nous ne sommes pas dans un pays de l’Union Phoécienne ou au Saphyr. Nous ne voulons pas transformer notre pays pour en faire une pâle copie des autres. Nous ne devons pas prendre exemple sur les pays étrangers, nous sommes l’exemple. Ici, nous sommes très attachés à la libre entreprise et aux valeurs qui ont fait de la Fédération-Unie le dernier meilleur espoir sur terre.
Le but inavoué et inavouable de mon adversaire est de supprimer la liberté. Celle des médecins, des écoles ou encore du travail. Si les extrémistes de gauche obtiennent ce qu’ils veulent, les élites côtières de ce pays ne prendront pas seulement l’argent du contribuable fédéré, ils leur prendront aussi le pouvoir. Car je le dis encore une fois, n’oublions jamais que le socialisme est une idéologie visant à faire en sorte que l'État possède et contrôle tous les moyens de production, ce qui exige un contrôle presque total de l'économie. Et au delà de l'aspect totalitaire de la chose, cela a un coût. Un coût immensément élevé, tout à fait infinançable et que l’on peut qualifier de suicidaire au vu de la situation budgétaire de notre pays.
En coeur, ses supporters se mirent à scander "Stop the Berg ! Stop the Berg ! Stop the Berg !".
Ce dont nous avons besoin, c’est de mettre en place un Etat fédéral plus simple, plus limité et mieux pensé. La Fédération-Unie est actuellement au bord d'une crise budgétaire. Notre dette publique fédérale dépasse les 60% du PIB fédéré. Pour éviter un tel scénario, il convient d'agir et vite : diminution immédiatement tous les budgets publics de 5%, hors sécurité et défense, blocage du plafond des dépenses publiques fédérales à 20% du PIB, restitution du pouvoir aux Etats sur les sujets mieux gérés localement et enfin, alignements des salaires des fonctionnaires sur ceux des salariés du privé. En parallèle, il convient de simplifier le fonctionnement des impôts dans notre pays. A l'heure actuelle, les fédérés ont à subir un fardeau fiscal de la part de l'Etat fédéral, qui vient s'ajouter aux impôts des Etats et aux impôts locaux. Afin de diminuer le poids fiscal sur les citoyens et les entreprises, je propose donc la diminution permanente de 20% de toutes les tranches de l'impôt sur le revenu pour tous les citoyens, la suppression de tous les impôts sur les intérêts, les dividendes et les revenus du capital pour les contribuables gagnant moins de 200 000 thalers par an, la suppression complète des impôts sur les successions, la diminution du taux de l'Impôt sur les sociétés de 25% et enfin, l’augmentation du crédit d'impôt sur la Recherche et Développement. Des mesures de bons sens qui ont fait leurs preuves ici à Southymland et qui, très prochainement, feront les leurs dans toute notre Fédération.
Standing ovation.
Mes chers compatriotes, mes chers amis,
Après huit années sous l'administration Campbell, nous ne pouvons nous payer le luxe de subir ne serait-ce que quatre années sous une administration Glassberg. L'heure est au changement, oui. Mais l'heure est surtout à la responsabilité et au rassemblement des fédérés. Ces derniers ne peuvent se reconnaître dans les idées radicales portées par le sénateur Glassberg. Ses valeurs sont à contre-courant des valeurs fédérées, celles qui ont fait de notre pays la première puissance mondiale. Nous sommes une inspiration pour un grand nombre de gens à travers le monde. Ici, en Fédération-Unie, n'importe quelle personne vivant sur notre sol, par son travail, son courage et sa détermination, peut devenir prospère. C’est ce qu’on appelle le rêve fédéré. Rien ni personne ne pourra mettre en péril cette réalité.
Pour toutes ces raisons, j’appelle les patriotes de tous bords à se porter massivement en faveur des candidats du Parti Conservateur et à me porter à la President’s House afin de les représenter, quelque soit leurs origines et leurs orientations. Ensemble mes amis, nous allons rappeler à ceux qui en ont besoin ce qu’est la Fédération-Unie.
Que le Sort vous soit favorable à tous et qu'il le soit pour notre Fédération.
Ancien sénateur de l'Etat de Rochester
- Nancy Powell
- Mort·e
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Meeting à Basswwods
Campagne Powell 179
L’équipe de Nancy avait préparé ce grand meeting dans ce parc de la ville de Basswoods. Le parc était plein pour ce meeting en plein air. L’annonce par Nancy d’un soutien de marque avait sûrement du booster un peu la participation à ce meeting.
Alors que la foule scandait des slogans à la gloire de la whig progressistes, une jeune speaker d’environ 20 ans fit son entrée sur la scène, un micro à la main.
Bonsoir à tous! J’ai ce soir l’immense honneur de vous voir si nombreux réunis dans ce par pour ce meeting. Avant de céder la parole à notre invité surprise du jour puis à notre candidate, j’ai l’immense plaisir d’introduire la Sénatrice Victoria Barrett!
La sénatrice fit son apparition sur la scène et salua la foule qui scandait son prénom. La jeune speaker quitte alors la scène quand la sénatrice se pose derrière le pupitre.
Bonsoir à tous!
Quel bonheur de retrouver ce chaleureux état de Southymland. C’est d’ailleurs dans cet état et dans ce parc que le Président McCarthy était venu faire campagne lors des dernières élections. Sa victoire dans cet état lui avait permis d’enlever la President’s House et donc de devenir notre Président. Aujourd’hui, ce statut lui confère la possibilité d’être ultra-majoritaire dans con camp et de ne souffrir d’aucune opposition. Bref, il arrivera l’élection présidentielle fort du soutien de l’ensemble des élus de son parti. On a vu hier soir le défilé de tous les élus conservateurs annonçant leur soutien suite à sa victoire écrasante dans la primaire de Northunderland.
Nous ne pouvons pas nous permettre d’imaginer que le candidat progressiste à la présidentielle aura été soutenu par à peine la majorité des sympathisants progressistes. Nous ne pouvons pas imaginer que le Président McCarthy soit légitimé par un plébiscite et que la candidate progressiste soit légitimée par quelques victoires serrées dans des états clés. Nous devons donc pour cela rassembler. Rassembler les sympathisants progressistes, des socialistes aux libéraux. Ce rassemblement a commencé avec le ralliement du Gouverneur Rutherford. Il continue aujourd’hui et continuera demain.
Applaudissements dans le public.
Car oui, j’ai aujourd’hui l’honneur d’introduire un invité de marque de la Représentante Powell. Il a été candidat à des primaires présidentielles. Il a été mon adversaire lors de ces dernières il y a 4 ans et j’ai ensuite eu l’honneur de former avec lui un ticket pour la présidence qui a remporté le vote populaire des fédérés par plusieurs millions de voix. Ladies and Gentlemen, je vous demande donc un tonnerre d’applaudissements pour l’ancien maire de Waterbury, Sénateur de Fort Oak, Luke Glassberg!
Les deux sénateurs se retrouvent sur la scène sous les applaudissements d’un public un peu consterné par le soutien du sénateur socialiste, bien plus proche d’un candidat comme James Callahan. Alors que les sénateurs posent devant les photographes et les caméras, le public scande spontanément le prénom de l’ancien candidat à la présidence. Ce dernier rejoint finalement le pupitre, applaudi par le public et Victoria.
Bonsoir Vika, bonsoir à tous ! Je suis Lucas Glassberg. Je suis tellement ravi de pouvoir m'exprimer ici à Basswoods devant vous !
Tellement de temps a passé depuis mon dernier événement de campagne nationale. Je pense que beaucoup parmi vous ne s’attendaient pas à ce que je sois parmi vous ce soir. Et pourtant me voici, toujours animé par les mêmes idéaux et les mêmes valeurs. Je ne vais pas vous dire que Nancy Powell est une socialiste avec laquelle je suis en parfaite osmose. Mais c’est une femme courageuse et combative qui saura unir les progressistes.
Whip du Congrès, c'est sous sa supervision que les progressistes se sont tenus unis en faveur d'une revalorisation du salaire minimum fédéral, que je défendais. Même si je regrette les amendements passés par les plus conservateurs du Congrès qui ont réduits cette revalorisation, je serais hypocrite de nier l'avancée que cela a représenté pour chacun d'entre nous. Une première victoire dans cette longue conquête pour la justice sociale, pour laquelle nous devons remercier notre famille politique dans son ensemble, ainsi que la Whip Nancy et le Représentant Page.
Mais après avoir longuement travaillé avec elle, après avoir milité à ses côtés, j'ai pu découvrir que malgré nos positionnements différents au sein du Parti, nous avons bien moultes idéaux qui nous lient, et nous partageons des lieux communs forts. Comme par exemple, que notre système de santé ne peut plus se permettre de laisser au seul bénéfice de compagnies d'assurance qui se font des profits faramineux au détriment des plus fragiles de nos concitoyens. Que dans un pays aussi avancé que le nôtre dans la recherche, il est impensable que les avancées d'aujourd'hui ne puissent bénéficier qu'à ceux qui profitent du système. Le plus riche des pays du monde ne peut se revendiquer comme tel si sa richesse est pillée par une élite plutôt que répartie au bénéfice du bien commun.
Ou bien encore que notre environnement, ce don de la vie qui a permis notre existence, n'est pas immuable, et dépend des efforts que nous ferons dès maintenant pour le préserver. Je remercie Nancy d'avoir compris que si nous voulons que notre société s'épanouisse, nous devons défendre cette Terre comme l'un de nos biens les plus précieux, et de la protéger, comme nous protégeons dans notre République la liberté d'expression et de conscience, le droit à une représentation ou l'égalité de chacun devant la loi : en inscrivant cette protection essentielle dans notre socle de valeurs qu'est notre Constitution, cette même Constitution qui a fait le succès de notre démocratie et qui a inspiré le monde.
N'oublions pas qui sont nos véritables rivaux, n'oublions pas pour quoi nous nous battons. Car nous, progressistes de tous bords, unis par notre volonté de justice sociale, de redistribution des richesses produites, et unis par notre foi en un rêve fédéré qui permet à chacun de vivre plus libre et plus comblé, devons nous unir pour proposer aux fédérés une solide possibilité d’alternance. Ce serait une trahison à mes valeurs que de ne pas mettre toutes les chances de notre côté pour battre le conservatisme que nous avions défait dans les urnes il y a bientôt de cela 4 ans.
La Représentante Powell a été une alliée de nos combats pour le progrès social au Congrès, elle sera également notre alliée à la President's House. Et je sais que les autres membres candidats de la primaire seront sensibles à la valeur d'une femme telle que Nancy, qui a mené ces combats. J'en appelle à Nancy autant qu'aux autres candidats qui se disputent la nomination : nous pouvons rester longtemps divisés sur des nuances de programmes qui toussent, au final, poursuivent les mêmes objectifs : permettre à chacun de bénéficier du droit aux soins, permettre à nos enfants de bénéficier d'une planète saine et en bonne santé où faire s'épanouir notre modèle de vie, permettre à nos travailleurs de travailler dans des conditions dignes et de recevoir une rémunération digne, et permettre à notre démocratie d'accueillir en son sein chaque fédéré, chaque amoureux de la liberté, peu importe sa provenance, peu importe son genre, son identité sexuelle, sa couleur de peau ou sa religion.
C'est parce que je crois en sa capacité de nous rassembler autour de ces idéaux communs que j'apporte mon soutien à Nancy, en priant pour qu'elle demeure guidé par ceux-ci, pour ces primaires et pour la campagne présidentielle qui arrive. Et que j'appelle ceux qui m'ont suivi à, si ce n'est pas la suivre à votre tour, à écouter ce qu'elle a à dire. Car c'est une femme pour laquelle j'ai une grande admiration et en laquelle j'ai une grande foi pour faire bouger jusqu'aux fondations même du District de Callister.
Et c'est pourquoi, très chers amis du grand état du Southymland, je vais vous demander un triomphe pour la Représentante de Two Rivers, candidate à la nomination du Parti Progressiste, ma chère amie, et je l'espère, la prochaine Présidente de la Fédération-Unie, Nancy Powell !
Le public se mit alors à applaudir avec force sa candidate, en même temps que le sénateur de Fort Oak. Nancy qui entrait sur scène afficha une grande proximité avec son collègue du Congrès. Elle prit place derrière le pupitre avec un très large sourire.
Bonsoir à tous! Merci à tous!
Et bien entendu, merci à vous sénateur Glassberg qui, par votre présence actez le rassemblement de toutes les forces du progressisme autour de notre candidature. Merci de rappeler que je suis la candidate du rassemblement de tout un parti : des socialistes aux libéraux. Vous savez, beaucoup de candidats dans des primaires cherchent à montrer qu’ils sont au centre de leur parti. Pour cela, il existe deux méthodes différentes. La première, la plus simple, consiste à être attaqué à sa gauche comme à sa droite. C’est la stratégie d’un des candidats. La seconde, plus complexe, consiste à être encensé par les ailes gauches et droites du Parti Progressiste. Avec votre soutien Sénateur, c’est réellement le cas de ma candidature. Je suis extrêmement fière de rassembler des personnalités aussi diverses idéologiquement que vous, la Sénatrice Barrett ou encore le Gouverneur Rutherford. Et vous avez raison Sénateur de rappeler que la fidélité à nos valeurs nous oblige à nous unir contre le conservatisme et pour le progrès. C’est d’ailleurs le sens de mon mouvement.
Appplaudissements.
Aujourd’hui, je voudrais vous parler de sécurité. À la tête d’une des plus puissantes armées qui monde, très bien financée d’ailleurs, notre pays ne risque pas grand chose sur le plan extérieur. Déclarer la guerre à la Fédération Unie revient finalement à détruire sa propre patrie et aucun responsable digne de ce nom ne s’y risque. Cependant, la sécurité de chaque fédéré est remise en question de manière très régulière du fait de la prolifération dans ce pays de criminels en possession d’armes à feu, et donc en capacité de faire plusieurs nombreuses victimes. C’est face à cette menace que nous devons agir pour que les fédérés soient plus en sécurité.
Je sais aujourd’hui parler dans un état conservateur attaché au port d’arme. Mais je sais également que de nombreux southymlandais ne resteront pas insensibles aux arguments qui sont les miens. Je suis depuis toujours opposée au port d’armes sans contrôle par des citoyens et je n’ai jamais caché cette position que j’ai jusqu’ici toujours défendue avec fierté. Mais ce pays a des valeurs, des traditions. Je ne me vois pas aller demain demander à des millions de fédérés de renoncer à des armes qui les rassurent, notamment dans les zones rurales de cet état. Nous devons donc travailler à fixer un cadre légal plus important à la détention d’arme à feu par des particuliers pour ainsi sécuriser ce territoire sans pour autant diviser cette nation. Je propose un plan adapté au type d’armes, même si la déclaration des armes possédées sera obligatoire pour tous les fédérés en possédant au moins une, quel que soit son type.
Le public commença à scander « Stop Gun Violence », puis laissa après quelques secondes la candidate reprendre le fil de son intervention.
Seules les armes semi-automatiques et manuelles pourront rester en possession d’un particulier après la promulgation du plan. Les armes automatiques seront bannies du marché et devront être remises aux autorités. La détention d’armes semi-automatiques et manuelles sera possible si son possesseur réussit les test physiques, techniques et psychologiques, et qu’évidemment son casier judiciaire est vierge. Nous allons donc limiter les accidents dus à des maitrises approximatives de la technique de l’arme ou à une inaptitude physique à s’en servir. Nous allons également enlever les armes des mains des criminels et des psychopathes. Ces tests devront être confirmés régulièrement pour permettre le maintien de l’arme chez le particulier. Les honnêtes citoyens souhaitant juste une arme pour se défendre en cas d’une agression pourront conserver ce biais de tranquillité our eux et leur famille.
Alors, je le sais, beaucoup de fédérés, et notamment dans ce bel état rural de Southymland, souhaitent conserver leurs armes sans aucune restriction pour se défendre. Beaucoup de fédérés craignent dans cet état du sud d’être pris à partie par des gangs du Nueva Canca et veulent pouvoir se défendre, eux et leur famille. J’entends leur appel et je leur réponds que ce plan est la meilleure arme contre la violence des gangs. En reprenant aux malfrats leurs armes, nous allons libérer certains quartiers populaires de la tyrannie des gangs armés qui y font la loi en lieu et place des autorités publiques. En reprenant à ces criminels leurs armes, nous allons libérer des milliers de fédérés et leur région de la crainte, nous allons leur redonner la sécurité.
Nouveaux applaudissements dans la foule.
De plus, reprendre aux criminels leurs armes, c’est redonner à la police le monopole dans le maintien de l’ordre. En ayant laissé aux gangs et groupes criminels leurs armes, cette administration a décidé de rompre l’autorité de la police de ce pays. On ne peut plus laisser deux entités distinctes faire la loi sur ce territoire. En ne laissant plus que des armes à la police, nous lui redonnons une force d’action meilleure. En retirant des mains des criminels de dangereuses armes à feu, nous rendons les missions de nos braves gardiens de la paix moins dangereuses et nous leur permettons une prise de risques moindre sur les théâtres d’intervention. En bref, ce projet sert l’intérêt de tous : citoyens apeurés qui se sentent vulnérables, policiers dont la mission sera renforcée et évidemment fédérés qui ne tomberont plus sous les balles de criminels psychopathes.
Les applaudissements se mêlèrent aux cris de la foule appelant à « No more mass shooting ».
Alors j’entends déjà fuser les accusations contre cet ambitieux plan. On nous accusera de stigmatiser les armes et pas les tueurs. On nous accusera de chercher en les armes à feu et en les honnêtes citoyens fédérés qui en détiennent des boucs émissaires. Loin de moi cette idée! Je serais intraitable face aux criminels qui tuent, blessent ou attentent de quelque manière que ce soit à la vie de nos compatriotes. Mais je n’oublies pas non plus que l’on fait nettement moins de victimes et de dégâts humains avec une petite cuillère qu’avec un fusil d’assaut automatique. Et puis, si les criminels utilisent des armes, je préfère mettre hors d’état de nuire les deux : tant les armes que les criminels. Condamner un homme coupable de meurtres est indispensable mais, en laissant les armes circuler sur le marché, on ne fait absolument rien pour prévenir les tragédies à venir. Un individu qui est prêt à tuer des dizaines de ses compatriotes ne craint plus ni la prison ni la peine de mort. Il n’a pas peur des conséquences de son acte. Si l’on ne peut plus dissuader les criminels, il ne nous reste plus qu’à enlever les moyens pour passer à l’attaque.
Acclamations.
Alors je vous demande aujourd’hui d’entendre mon appel à l’unité progressiste, à l’unité de toutes ces forces qui ont pour objectif une alternance après 4 ans de Présidence McCarthy. Je lance un appel à celles et ceux qui veulent une femme d’expérience qui connaisse parfaitement nos institutions pour proposer une alternance. Rejoignez ce mouvement pour la sécurité, le dynamisme, l’environnement, la justice sociale et le respect international de la liberté. Devenez des acteurs du succès qui se profile et permettez les changements et réformes dont ce pays a besoin. Alors, n’hésitez pas et votez pour le seul projet capable de gagner face au Président McCarthy, le notre!
Vive Basswoods! Vive Southymland! Et Vive la Fédération Unie!
Le public ovationna généreusement la candidate et commença à scander sin nom tandis que les trois membres du Congrès se regroupèrent pour des photos sur la scène. Nancy et Luke s’échangèrent quelques mots à l’oreille tandis que Victoria descendit pour se prêter au jeu des selfies. Tandis que le sénateur de Fort Oak se retirait, la représentante reste quelques instants supplémentaires pour saluer ses supporters depuis la scène.
Ancienne Représentante de la Fédération-Unie
- Cerise Dorendeu
- Mort·e
- Messages : 26
- Enregistré le : ven. 12 juin 2020 21:51
Pour continuer sa campagne présidentielle, la candidate socialiste et sa colistières avaient décidé de participer à une clean-walk organisée par une association locale au Woodcreek Square Park. Elles ont donc passé la grande partie de leur après-midi à ramasser des déchets, les amener à un centre de traitement et discuter avec les quelques jeunes militants écologistes qui faisaient ça toutes les semaines.
Après un moment, quelques journalistes sont arrivés et ont commencé à poser des questions à la candidate. Cette dernière a expliqué son plan massif pour la rupture écologique afin de transformer l'économie de la Fédération-Unie vers une économie verte, décarbonée et dénucléarisée. Rapidement, les questions commençaient à tourner autour du financement de se plan à plusieurs trillions de thalers ce à quoi Madame Dorendeu répondit :
Cerise Dorendeu : Vous voulez donc savoir comment nous comptons financer nos grands programmes d'investissements et de transformation économique ? Je voudrais tout d'abord insister sur le ridicule de ces préoccupations. Notre planète brûle, et vous voulez compter les thalers : ce n'est pas ma façon de voir les choses. Pour moi, si nous avons un Gouvernement, c'est pour qu'il ai un plan, une vision de long-terme pour protéger au mieux sa population. Nous voyons bien aujourd'hui que les pouvoirs publics sont mis au service d'une élite, des 1% : nous changerons ça une fois au pouvoir. Bien, maintenant, je vais satisfaire vos curiosités et vous dire comment nous financerons la rupture écologique en Fédération-Unie.
Dans les 100 premiers jours de ma Présidence, la Fédération-Unie nationalisera les dix-huit plus grandes banques de notre pays pour créer un grand fonds de ressources à mobiliser vers la rupture écologique. Oui, j'assume de dire que nous nationaliserons la finance pour la mettre au pas. Non, il n'y aura aucune compensations pour les dirigeants cupides de ces entreprises qui financent et la casse sociale et la casse environnementale aujourd'hui. Une fois ces établissements publics, leur mannes financières seront entièrement mobilisées pour doter l'État des ressources nécessaires pour lancer les grands chantiers écologiques, garantir un emploi vert à tous et enfin décarboner notre pays. Je vous remercie.
La candidate reprit alors son chemin pour terminer la cleanwalk, avant d'aller avec un groupe local de militants de son parti pour aller coller des affiches dans la ville. Elle était fière de son intervention, pleine de passion et explicative de ses projets pour son pays.
- Arthur Baker
- Mort·e
- Messages : 105
- Enregistré le : mar. 8 juin 2021 19:22
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Rencontre entre le candidat Baker et les étudiants conservateurs, Woodcreek
01 aout 192
Le candidat Arthur Baker continue sa campagne en se rendant cette fois-ci dans la ville ou il né, Hamilton. Son objectif est de rencontrer les étudiants conservateurs des universités de l'état ou il a lui même enseigné afin de leur faire part de son programme en matière d'éducation.
C'est donc dans le Woodcreek Square Park, aménager pour l'occasion, que Arthur Baker avait prévu de recevoir les étudiants. Des saucisses et du pain avait été prévu pour nourrir les jeunes car la rencontre se faisait sur l'heure de midi.
Une fois tout les étudiants arrivés le candidat arriva sur place et passa la première heure à serrer des mains et parler avec les jeunes conservateurs. Alors que l'équipe de campagne avait à peine finit d'écouler les stocks de t-shirt et de pins de campagne le candidat monta sur une petite estrade pour une courte intervention.
Bonsoir à vous tous les jeunes !
Un immense merci à vous de montrer que la jeunesse conservatrice existe et qu'elle est déterminé à faire entendre sa voix dans cette campagne électorale. Vous ne le savez peut êtres pas mais j'ai été enseignants d'économie à Hamilton et avant cela j'ai même été moi même étudiants. Je vous l'accorde tout cela est bien lointains mais croyez moi qu'à l'époque déjà les progressistes et autres socialistes tremblez de peur en me croisant.
Les jeunes rigolèrent puis applaudirent Baker qui salua les étudiants avec un sourire avant de reprendre son discours.
Tout cela pour dire que j'ai toujours été très proche du système éducatif et que je sais à quel point il est aujourd'hui gangréné par le communautarisme progressiste. Et oui mes chères amis, vous n'êtes plus des étudiants pour êtes des hommes hétéros cisgenre oppressif et vous devriez avoir un malus à la notation pour permettre aux racisées transgenre de mieux réussir. Au feu le mérite, au feu le sentiment d'appartenance à la nation, au feu la nation voila le projet de la gauche aujourd'hui. Alors non, jamais je n'accepterais qu'on détricote le système scolaire fédéré qui est le tremplin vers la réussite !
Les étudiants conservateurs applaudirent le candidat qui avait décidé de flatter le coté extrémiste de la jeunesse.
En tant que Président de la Fédération Unie je protégerais l'intégrité de nos universités en interdisant la différenciation qui ne serait pas basé sur le travail ou le mérite. Le favoritisme en fonction d'autres critères sera supprimé. Si vous voulez réussir, peut importe qui vous êtes, il n'y a qu'un seul moyen d'y parvenir. En travaillant !
Les personnes présentes acclamèrent le discours d'Arthur.
Je ne vais pas vous embêtez plus longtemps alors je vous souhaite un bon appétit et une bonne poursuite dans vos études.
Que le Sort vous bénisse et que le Sort bénisse la Fédération-Unie.
Après son discours et quelques applaudissements la journée se déroula dans la bonne ambiance et Baker pourra même participer à un petit match de football durant lequel il fit très attention de part son genou gauche qui était fragile.
- Brooke Simpson
- Citoyen·ne
- Messages : 102
- Enregistré le : lun. 18 juil. 2022 16:09
- Ville de résidence : Waterbury (Fort Oak)
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Déplacement à Woodcreek
Lundi 25 juillet
Au lendemain de l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle, la Procureure-Générale de Fort Oak Brooke Simpson avait choisi de se déplacer dans l’État du Southymland pour essayer de rallier quelques électeurs. Elle avait choisi aujourd’hui de faire campagne sur un thème normalement peu porteur : la déclaration d’impôts. Mais elle avait voulu choisir un angle de campagne pour attirer des électeurs. Avec une quinzaine de volontaires de sa campagne, elle avait choisi de se rendre au Woodcreek Square Park et d’interpeller des passants avec une question simple : « Savez-vous combien les fédérés payent en services privés pour remplir leur déclaration de revenus ? ». Pendant plus d’une heure, la candidate et son équipe échangèrent avec de nombreux passants après avoir posé cette question, notamment en évoquant les solutions proposées par la candidate à l’investiture progressiste. Après cette heure d’échanges, elle alla à la rencontre des journalistes pour résumer en quelques minutes le message qui était le sien à travers cet évènement.
Bonjour à tous et merci de votre présence.
Pendant plus d’une heure, nous avons demandé à des citoyens de cette ville que nous rencontrions si ils savaient combien les fédérés dépensent chaque année pour faire remplir leur déclaration de revenus par des services privés spécialisés. La réponse, c’est 30 milliards de Thalers selon des estimations, ce qui me semble très loin d'être négligeable. Ce qui est en réalité véritablement gênant avec ces dépenses de 30 milliards de Thalers, c’est qu’elles pourraient parfaitement ne plus être nécessaires. Oui, nous pourrions rendre le système de déclaration des revenus gratuits pour les particuliers. Un des enjeux de cette campagne est pour moi de mettre plus d’argent dans la poche des contribuables de la classe moyenne et des classes populaires. En supprimant le besoin de dépenser ces 30 milliards de Thalers ou de passer des heures à déclarer ses revenus, nous ferons déjà une très grande avancée dans cette direction.
Alors évidemment, il faut un plan pour cela. Et en réalité, il n’y a absolument rien de compliqué. Quand le National Financial Service vous envoie chaque année les formulaires de déclaration de revenus à remplir, ils ont déjà l’essentiel des informations dont ils ont besoin. En effet, les entreprises ont déjà envoyé de nombreuses informations, dont votre salaire, au gouvernement. Il n’y a aucun secret en la matière : le gouvernement sait déjà combien vous gagniez d’argent avant même que vous n’ayez rempli votre déclaration. Sachant cela, il n’y a absolument aucune raison de conserver la situation actuelle qui requiert que chaque fédéré passe des heures à déclarer ses revenus ou qu’il paye des centaines voire des milliers de Thalers pour qu’une entreprise privée le fasse pour lui. Maintenir la situation actuelle, c’est accepter l’idée qu’il est parfaitement normal que les fédérés doivent payer pour pouvoir payer leurs impôts. Je ne l’accepte pas et je veux donc faire une chose simple : exiger du National Financial Service qu’il envoie chaque année un formulaire de déclarations de revenus pré-rempli grâce aux informations qu’il a déjà.
Bien sûr, si cela est simple sur le papier, cela requiert évidemment un budget plus conséquent pour le National Financial Service. Mais la hausse du budget de cette agence sera sans comparaison possible avec le gain de 30 milliards de Thalers rendus aux fédérés. Il me paraît plus qu’évident que payer des impôts ne doit pas nécessiter de dépenser beaucoup de temps et/ou d’argent au préalable. Je veux me battre pour que les familles fédérées vivent mieux. Cela n’est pas compatible avec accepter la situation actuelle. Présidente, je me battrai pour les familles, je me battrai pour les ménages fédérés et cela implique de rendre ces 30 milliards de Thalers aux fédérés. Il y a bien assez de choses utiles pour lesquelles dépenser de l’argent, comme accéder à des services de soin et d’éducation, pour accepter qu’une telle hérésie perdure. Et je suis convaincue que sur cette question de bon sens, nous pouvons rassembler largement des conservateurs comme des progressistes pour améliorer concrètement les choses.
Je vous remercie.
Ancienne Procureure-Générale de Fort Oak
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Intervention de Seamus Ryan au Woodcreek Square Park
Lundi 13 mars 211
Pour sa première intervention de campagne, Seamus Ryan s’était rendu au cœur de sa terre de naissance, dans le très conservateur Southymland, pour revenir à ses racines comme à celles de sa famille politique. En dépit de son profil de modéré, le sénateur demeurait très populaire dans sa ville natale de Woodcreek, notamment pour son engagement de terrain et sa connaissance fine de la ville où il avait été policier pendant plus d’une décennie.
Le candidat conservateur, bien organisé, avait donc rassemblé de nombreux partisans au cœur du Woodcreek Square Park, dans la chaleur printannière naissante. Sur une estrade pavoisée du drapeau fédéré, le surélevant légèrement devant la foule, le candidat s’avança d’un pas mécanique mais serein vers le pupitre dressé, y posant quelques notes. Il salua la foule la main sur le cœur, vêtu d’un costume bleu clair et d’une cravate plus foncée, et l’hymne nationale fut joué et chanté par la foule.
Après ce début solennel, le candidat laissa les encouragements s’estomper, et prit la parole avec fermeté, regardant dans les yeux les centaines de personnes venues l’accueillir.
Les temps sont durs au Southymland ! Dans cette terre rouge depuis des décennies, ou les habitants cultivent le patriotisme, l’attachement aux valeurs conservatrices et la défense farouche de nos traditions, les mandats progressistes ont toujours un terrible goût d’aigreur et d’inachevé. Moi-même, je suis né quelques mois à peine avant l’accession au pouvoir de Chelsea Campbell, dont les huit interminables années à la tête de notre pays ne prirent fin qu’avec l’accession à la President House de l’inimitable James McCarthy, fondateur du monde libre et figure historique de notre Parti et de notre Fédération.
Mais la mandature passée fut particulièrement difficile à supporter, my dear friends. Particulièrement difficile pour nos entrepreneurs, qui ont souffert des mesures irrationnelles prises par l’administration centralisée de St-Paul. Comme à chacun de leur mandat, les progressistes ont supprimé la liberté laissée aux Etats de fixer en fonction de leur propre conjecture économique le salaire minimum ! Mais ils ont en plus imposé une hausse sans précédent de ce salaire, pour l’établir à 15 thalers de l’heure : une catastrophe pour les petites et moyennes entreprises, qui se trouvent contraintes de limiter leurs plans d’embauche, de rogner sur leurs marges, et de renoncer à leurs investissements ! Sénateur, j’ai parcouru pendant quatre ans le pays, pour rencontrer ces petits patrons, ces artisans, ces fermiers et ces auto-entrepreneurs qui se lèvent tôt et se couchent tard pour faire marcher leur affaire, et tourner notre économie ! Ces petites mains essentielles du tissu économique de notre grande nation sont les premières victimes de la politique de rigueur et de régulation imposée par l’administration fédérale, qui favorise des mesures pénalisantes pour les patrons, et donc in fine pour les travailleurs : moins d’embauche, moins de primes, un nivellement des salaires autour du salaire minimum, une rigidité accrue du marché du travail, des reconversions impossibles : voilà le bilan du premier mandat Clement, qui ne peut décidément pas se targuer d’être un véritable travailliste !
Dans le même temps se sont envolées les belles promesses visant à faciliter l’entrée des jeunes sur le marché du travail. Jamais nos universités n’ont été si déconnectées de la sphère professionnelle ! Les étudiants des milieux culturels de gauche s’enferrent dans des études de sciences sociales déconnectées des réalités, qui ne servent qu’à alimenter la guerre culturelle chère aux progressistes, mais pas à les former à la réalité du monde. Les enfants issus des familles populaires ne parviennent à financer leurs études sans s’endetter sur trois générations. Les apprentis ne peuvent être embauchés que dans des contrats précaires ou au noir, car le salaire minimum trop élevé et les charges mises en place par les progressistes tordent le bras aux patrons désireux d’embaucher. Toutes ces réalités posent un grave problème de formation professionnelle : pourtant, c’est bien la formation qui permet le renouvellement des cadres dirigeants, l’augmentation de la productivité, la croissance et la richesse des particuliers, des entreprises et du pays : pas le grand manitou de la régulation fédérale !
Je veux remettre au cœur de notre politique économique, de notre rapport au travail et de notre offre de formation la création de richesses, la défense de l’emploi et la hausse de la productivité : elles permettent ensemble le cercle vertueux de la croissance, qui fait reculer la pauvreté et le déficit économique et fait rayonner notre modèle économique. Je ne fais pas de promesses dans le vent, contrairement aux progressistes qui n’ont pas durablement transformer la société fédérée, mais se sont contentés d’appliquer leurs vieilles recettes économistes, qui se font l’économie de la raison et de la qualité. Moi, je ne serais pas l’ennemi de l’innovation, des entrepreneurs, du business model, du Federate Dream : je serais le partenaire de la richesse collective et de l’accomplissement individuel, qui passent par un soutien aux alliances entre nos entreprises et notre jeunesse.
L’Etat doit être le partenaire de l’insertion des jeunes dans la vie active : ni le maître des horloges, ni l’esclave des caprices de chacun. Pour cela, je défend la mise en place d’un crédit d’impôt sur les embauches d’apprentis à destination des entreprises fédérées, modulé en fonction de leur taille et de leurs efforts pour créer des emplois pour la jeunesse. Ce crédit d’impôt visera à exonérer partiellement les entreprises de charges sociales à l’embauche, par un mécanisme proportionnel à la taille de l’institution : un abattement de 30% dès le premier apprenti, et une montée en proportion au fur et à mesure que le nombre d’embauche atteint une taille proportionnellement de plus en plus importante aux effectifs de l’entreprise ! Cette mesure soulagera notamment la pression fiscale qui désincite trop souvent les petits patrons à embaucher, et à donner une chance à nos jeunes de s’épanouir !
Pour optimiser cette mesure, nous réformerons le statut d’apprenti, qui sera désormais délivré aux formations agréées par le secrétariat à l’économie de chaque Etat, selon des critères fixés au niveau fédéral. Les formations labellisées le seront sur la base de leur offre concrète, de leur capacité à former des jeunes compétents sur le marché de l’emploi, et sur l’utilisation rationnelle de la statistique et des retours d’expérience des diplômés. Le statut d’apprenti offrira des garanties supérieures à celui de stagiaire, tout en exemptant l’employeur des freins liés à la mise en place du salaire minimum, permettant de contourner les lubies progressistes de rigidifier la flexibilité du marché du travail : avec ce statut, nous ferons reculer le chômage des jeunes, nous favoriserons l’embauche et nous permettrons une reconnexion salutaire entre formation professionnelle, études universitaires et entrée dans la vie professionnelle !
Je veux une économie forte, première condition à la prospérité sociale, à la puissance et au prestige de notre Etat. Je suis un patriote, un pragmatique, un pourfendeur de la démagogie et de l’irrationalité, des idées illuminées qui se noient dans la réalité du terrain. Je veux porter cette proximité au cœur de nos institutions, pour en finir avec les querelles inutiles, les grands discours main sur le cœur et les promesses jamais tenues, rompre avec la tradition des grands concepts et redonner la priorité à la réalité. Je ne ferais pas ce qui fera rêver les philosophes, mais ce qui marche et ce qui est bon pour notre pays. Alors, amis de tout horizons, let’s do what is must be done !
Le candidat conservateur redescendit alors de l’estrade dressée pour l’occasion, saluant la foule et savourant les acclamations et la foule qui reprenait en cœur son slogan « let’s do what is must be done ! ». Puis il descendit dans les travées pour serrer de nombreuses mains, échanger quelques mots avec les militants et se diriger progressivement vers le taxi qui le ramènerait à son QG de campagne non loin de là.
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