2 juillet 215
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Bonsoir à tous.
Je viens de m'entretenir avec le Secrétaire d'État et notre Ambassadeur à Narois, qui comme vous le savez, opère depuis le coup d'État à Linys. Nous avons longuement évoqué les récents développements du régime dictatorial ayant saisi le pouvoir en juillet 203. Notre conclusion est évidemment celle d'une condamnation sans réserve des décisions prises par la dictature militaire. L'Impératrice Catella reste la seule cheffe d'État de Narois reconnue par la Fédération-Unie et nous continuerons de défendre l'intégrité de Sa Sérénissime Majesté Impériale.
La condamnation à mort du chef du gouvernement en exil, la déposition et l'emprisonnement de l'Impératrice, la tenue d'un référendum truqué visant à confier les pleins pouvoirs à un autocrate fasciste, les restrictions drastiques de la liberté des opposants, la destruction de la capitale en vue de construire un centre administratif témoignant des aspirations expansionnistes de la junte, et les rumeurs de recours au travail forcé de prisonniers politiques, tout ça sont autant de raisons pour le Monde Libre de s'indigner de l'inhumanité inhérente à ce totalitarisme et de s'inquiéter des proportions que prend le retour du frazzilisme en Orient, sponsorisée par l'intervention militaire borowenienne en Orient.
Je maintiendrais évidemment les dispositions de l'Ordre Exécutif du Président Caldwell en date du 31 juillet 203 sanctionnant les putschistes et confirmant notre reconnaissance du gouvernement en exil. Je réaffirme mon plein soutien au gouvernement du Prince Vittorio et aux institutions sises à Linys. De surcroît, et au vu des prétentions guerrières du régime frazziliste et les déclarations haineuses à l'égard de la Fédération-Unie de son "Guide Suprême", nous durcirons nos sanctions contre les dirigeants de la dictature, et nous étendrons nos sanctions à l'ensemble des nations reconnaissant le régime dictatorial et le finançant, que ce soit par la voie de l'armement, du commerce ou de l'assistance humanitaire.
A compter de demain, toute entreprise et toute puissance contractant ou traitant avec le régime dictatorial dirigé par Giovanni Aosta Costa sera considérée comme une entité finançant le terrorisme et négociant avec les ennemis de la Fédération-Unie et du Monde Libre. La Fédération-Unie se réserve le droit de saisir les actifs de toute entité entrant dans cette catégorie et de geler tous les échanges avec celles-ci. De surcroît, la convertibilité du Thaler avec les monnaies des États soutenant cette dictature sera suspendue. Pas un Thaler ne rentrera dans les caisses de ce régime.
Après les récentes annonces de mes homologues de pays non-alignés, je m'inquiète des tentations autoritaires de dirigeants de régimes pourtant libéraux, qui semblent oublier les principes fondateurs du monde démocratique au profit d'opportunités de bénéfices pécuniaires. Nous ne transigerons pas avec les ennemis de la Liberté et notre combat contre l'autoritarisme se perpétuera, sans la moindre hésitation.
Je tiens à rappeler que la dictature à Narois n'est qu'une infime partie de cet Axe du Mal qui s'est formé entre l'Unitstat du Borowen et la République eibadique du Bukakhstan. Il ne s'agit pas seulement là de soutenir l'ordre constitutionnel et démocratique dont le peuple de Narois a été privé, mais de préserver l'intégrité du Monde Libre et de lutter pour contenir l'expansion du fascisme sur notre planète. Nous défendrons également l'unité de la Coalition des États Libres et de l'Alliance Transadamantique face au danger du nouveau régime frazziliste. Encore une fois, face à ce péril brun, nous serons fermes et nous ne transigerons pas.