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Benjamin Cooper
Posté : lun. 25 juil. 2022 17:23
par Benjamin Cooper
Welcome Chirper !
Ravi d'être des vôtres dans cette grande aventure qu'est le monde ! Puissions-nous tous œuvrer à le rendre meilleur !
See you soon on this account !
#MyFirstChirp #CreateABetterWorld
Re: Benjamin Cooper
Posté : mar. 26 juil. 2022 13:05
par Benjamin Cooper
Benjamin Cooper a cité @ngallagher
Je soutiens l'analyse émise par la Sénatrice Naomi Gallagher, il est certain aujourd'hui, au vu de la conjecture politique que l'élection d'un Président progressiste s'accompagnerait d'une première moitié de mandat sous les entraves du Sénat et de la Chambre, qui seront acquises aux conservateurs du fait du non-renouvellement des sièges au Sénat de nombreux Etats qui sont acquis à la majorité actuelle. Aujourd'hui, face à un parti conservateur acquis aux idées radicales du Président Caldwell depuis maintenant près de cinq ans, il est certain que l'heure ne sera pas aux compromis dans les années à venir, ce, même si le champion des idées d'antan est amené à être défait par les urnes.
Le chemin vers une Fédération retrouvée sera long, sans aucun doute, il sera parsemé d'embûches et il est clair que cette longue route ne sera fera pas en un jour, ou, dans le cas présent, en une élection. La charge du candidat qui sera investi par le parti sera principalement de poser des bases saines pour ce recouvrement, d'incarner la discussion et la modération face à l'extrémisme, de se poser comme le candidat réel du fédéré moyen. De ce fait, nous pourrons imaginer d'ici 2 à 4 ans, imposer un revers clair aux idées d'un autre temps qui sont actuellement aux fonctions. C'est par ce dialogue, par cette modération, que, je pense, nous parviendrons à atténuer la bipolarité de notre Nation, cette scission entre extrêmes qui s'est approfondie dans les quatre années ravageuses du mandat Caldwell. À l'aube des primaires, c'est cependant dans une démarche de protection et de conservation de nos acquis que nous nous devons malheureusement nous inscrire, car le réalisme voudrait malheureusement que nous concevions les quatre prochaines années comme celles d'un second mandat Caldwell. C'est par la conservation de nos acquis d'aujourd'hui que nous parviendrons à recouvrer nos acquis d'hier et à rendre à notre Nation sa superbe.
J'espère cependant qu'un candidat progressiste saura me donner tort en incarnant la Nation au point de rendre réaliste une présidence progressiste qui permettrait, à court terme, de renouer avec le progrès et l'égalité, valeurs si essentielles à notre Nation.
#LetsBuildTheFederationBack
Re: Benjamin Cooper
Posté : mar. 26 juil. 2022 22:23
par Benjamin Cooper
Madame la Candidate Simpson, je m'accorde profondément à votre volonté et votre désir de voir cette campagne se tenir dans un cadre d'apaisement, autour de simples éléments factuels. J'ai toujours été le premier à soutenir une telle démarche étant persuadé que c'est ainsi et d'aucune autre manière que nous menons une politique servant réellement les intérêts de nos concitoyens.
Cependant, je vous avoue ne pas comprendre votre référence et votre soutien, quoique partiel, à la thèse posée par le Secrétaire Page, qui me semble profondément erronée et marquée d'une hypocrisie à peine dissimulée. En effet, chercher la démarcation lors de ces primaires par une quête de l'extrémisme est une chose qui ne ferra que plus ancrer le parti progressiste dans la désunion, ce n'est, en cela, rien de louable. Néanmoins, quand ledit Secrétaire ne se gêne pas pour critiquer ouvertement l'aspect "outrancier" de la politique menée au sein même du parti progressiste, je me permets de trouver sa thèse emprise d'hypocrisie.
Effectivement, lorsque la politique menée par le Président Caldwell et son Administration se cantonne depuis près de quatre ans à une abrogation massive des droits économiques, sociaux, et bioéthiques dûment acquis par nos concitoyens - notamment ceux dans une situation précaire - après de longues années de combat, ce, de l'abrogation du HOPE Act, à la promulgation du Protect Life Act, reprocher au parti progressiste d'être outrancier, quand l'action du parti conservateur parvenu au pouvoir se limite majoritairement à une abrogation et une limitation de nos droits humains, c'est pour moi une bien dure comédie.
Alors madame, veillez à n'apporter aucune caution aux idéaux d'un autre temps, qui sont ceux de l'actuel parti conservateur, en acceptant de les considérer comme un idéologie légitime, tout en entretenant un débat écarté de toute passion. Car dans le cadre de la lutte pour recouvrer les droits humains légitimes des fédérés, le recours à une argumentation passionnée et emplie de ferveur est plus que compréhensible : elle est nécessaire ! C'est elle qui fonda jadis les bases de la lutte pour les droits civiques, c'est elle qui doit jalonner le recouvrement de nos acquis humains d'hier.
Benjamin Cooper a rechirpé
Re: Benjamin Cooper
Posté : mar. 26 juil. 2022 23:28
par Benjamin Cooper
Ne serait-il pas temps, après 4 années aux fonctions - et au lancement de la "primaire" conservatrice - de s'interroger sur le cas du @VP Wood ?
En effet, et bien que l'action politique ne s'y contente pas, la vice-présidence de Warren Wood, c'est trois chirps en quatre ans - presque un par an, quel exploit - dont un pour critiquer la primaire progressiste et l'autre pour inaugurer son compte vice-présidentiel. Pour le Président Caldwell qui accorde une importance telle aux réseaux sociaux qu'il ne peut s'en défaire un jour plein, c'est un échec absolu. Lui qui avait jadis porté une critique acerbe envers la Secrétaire Montiel du fait d'irrégularité de sa présence sur les réseaux sociaux, elle, au moins, avait un bilan à défendre. Est-ce le cas du Vice-Président Wood, j'en doute fort.
En effet, si certains affirment que le bilan de l'administration est celui du Président comme du Vice-Président, je doute qu'il faille le considérer ainsi, bien que la vice présidence fut longtemps un rôle honorifique, il me semble effectivement que le Vice-Président est censé, du moins, apparaître médiatiquement à certains événements, soutenir la politique présidentielle et y apporter son grain de sel, mais force est de constater qu'il n'en est rien. Depuis son arrivée à la Vice President's Residence Warren Wood est un fantôme, si bien qu'il ne serait pas idiot de se demander s'il y a même déposé ses bagages un jour.
La réalité est claire aujourd'hui, Warren Wood, réinvesti dans ses fonctions sur le ticket présidentiel, occupe un simple rôle d'épouvantail pour contenter et éloigner les volontés d'émancipation de l'aile modérée du parti conservateur. En occupant l'affiche avec celui qu'il considère lui-même comme un Conservative In Name Only, Ethan Caldwell s'assure de mater son propre camp et d'y imposer sa loi comme lui, et son bord extrémiste, le désirent. En somme, Ethan Caldwell a fait le choix audacieux de la soumission plutôt que de l'efficacité et du débat, le problème, c'est que ça commence à se voir...
Re: Benjamin Cooper
Posté : mer. 27 juil. 2022 20:40
par Benjamin Cooper
Et bien, à peine ai-je émis l'idée que nous puissions nous interroger sur les questions et la réalité politique entourant la présence de Warren Wood sur ticket de réélection présidentiel que l'on me taxe d'être un "gauchiste frustré en mal de notoriété, auteur de chirps stupides". Il faut croire que mes questionnements ont effleuré les sentiments amoureux des soutiens d'Ethan Caldwell envers leur président, je prends cela comme une indication que j'ai touché juste.
Je me permettrais donc de ne pas leur faire la faveur de laisser le sujet retomber, je vais donc revenir sur les propos du Représentant Walker. En premier lieu, il semble que les guillemets que j'ai imposés à la notion de primaire conservatrice aient outré cet élu. En effet, il me semble que tenir une primaire entre un candidat unique et lui-même ne saurait se considérer comme un acte profondément démocratique, si les conservateurs pensent le contraire, grand bien leur fasse, mais ce n'est pas cette démocratie que je conçois pour notre Nation.
Cette parenthèse de guillemets fermée, je vais donc en revenir au fond du sujet : la Vice-Présidence Wood. Non, je ne m'appuie pas uniquement sur le nombre de chirps publiés par Monsieur Wood pour fonder mon analyse, et non je ne lui reproche pas d'être un fantôme : je m'interroge sur pourquoi il en est un. Ce que je constate, c'est que le Vice-Président de la Fédération-Unie qui est censé être, comme vous le dites vous-même, le premier et dernier conseiller de notre Président, ne laisse aucune trace de ses idées ou de son programme derrière lui. Deux possibilités alors : soit le Président Caldwell ne porte aucune oreille aux conseils de son colistier - chose bien possible - soit Warren Wood a sacrifié tout ses idéaux sur l'autel de son ambition personnelle, en acceptant de jouer à l'épouvantail modéré, unifiant de façade deux franges irréconciliables du parti conservateur, pour permettre, "aujourd'hui, à notre pays, de choisir d'emprunter la voie terrible de l'extrémisme". Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le Vice-Président Wood lui-même, durant la campagne des primaires 199. Rappelons qu'il avait alors "peur (que notre pays) ne puisse se relever ou du moins qu'il soit affaibli au plus profond de son âme" par l'extrémiste d'Ethan Caldwell. Ce, en affirmant alors qu'il aimait "trop (son) pays pour le voir plonger". Alors, il m'est d'avis que les deux thèses que j'émets sont emplies d'une certaine part de vérité.
Ce, quand aujourd'hui, nous voyons notre Vice-Président participer à ce plongeon de notre pays qu'il redoutait tant, et il est plus qu'imaginaire de concevoir que deux hommes comme Ethan Caldwell et Warren Wood, qui se considéraient respectivement comme "un frein à la révolution conservatrice", et "un extrémiste à combattre, un adulescent, incapable de respect et d’une quelconque forme de modestie” aient appris à s'accorder sur la politique à mener pour la nation. Honnêtement, que les conservateurs essayent de nous faire avaler leur unité, je trouve ça fort de café, c'est presque là une tentative de prendre les fédérés pour des imbéciles. Mais alors, quel intérêt tire Warren Wood de cette situation de muselage personnel me direz-vous ? Sûrement une volonté de profiter d'un poste honorifique important qui pourrait lui ouvrir les portes de la President's House, néanmoins, après 4 années de mandat Caldwell et l'abandon des réformes voulues par notre Vice-Président il y a quatre ans, du soutien à l'avortement au soutien culturel, il est certain que la part modérée du parti conservateur a accepté de se soumettre à la volonté du parti conservateur de "rester accroché comme une huître à son rocher à une vision fantasmée du passé" pour citer une nouvelle fois Warren Wood, tout en s'imaginant pouvoir renverser la balance en 207. De douces illusions selon-moi, après avoir permis aux conservateurs réactionnaires de se garantir les places de choix au sein du parti. En somme, les conservateurs modérés nous donnent aujourd'hui une représentation effrayante de la première phase du deuil : le déni, tandis que les réactionnaires du camp Caldwell se frottent les mains, ébahis par le coup politique qu'ils viennent de faire, - presque involontairement - en parvenant à tuer l'aile gauche de leur parti, et donc de mettre fin à ce que leur cher président appelle les "Conservatives In Namy Only", Warren Wood le premier.
J'espère avoir tort, mais je ne le crois pas.
Benjamin Cooper a rechirpé
Re: Benjamin Cooper
Posté : ven. 29 juil. 2022 20:20
par Benjamin Cooper
À l’heure où Ethan Caldwell obtient les soutiens officiels d’associations anti-avortement tels que la NPLA, il me semble qu’il est temps d’effectuer un petit récapitulatif du bilan du Président sur la question, tout en vous exposant mes positions sur le sujet en faisant un récapitulatif des droits à l’avortement dans le pays.
Il y a de cela trois ans maintenant, a été promulguée la loi fédérale visant à « protéger la vie », texte dont je vais détailler les dispositions ci-dessous, notez que je me permets d’utiliser, une fois de plus, mes guillemets si polémiques pour le Représentant Walker qui fut l’élu à l’initiative de ce texte à la Chambre, espérons cependant qu’il ne me considère pas une fois de plus comme un « gauchiste frustré en mal de notoriété » alors que je vous partage simplement mon analyse et mes décryptages.
En premier lieu, le texte fait la définition du terme d’avortement, qui nous intéresse en l’occurrence, en ces termes : « l'acte d'utiliser ou de prescrire un instrument, un médicament ou toute autre substance, dispositif ou moyen dans l'intention de causer la mort d'un enfant à naître d'une femme dont on sait qu'elle est enceinte. Le terme n'inclut pas les dispositifs de contrôle des naissances ou les contraceptifs oraux. Un acte n'est pas un avortement si l'acte est fait dans l'intention de :
(1) sauver la vie ou préserver la santé d'un enfant à naître ;
(2) retirer un enfant mort, à naître, dont la mort a été causée par un avortement spontané ;
(3) supprimer une grossesse extra-utérine. »
Faisons-en l’analyse et rappelons quelques statistiques : avant toute chose permettons-nous de noter que les termes choisis le sont avec une forte volonté politique. En effet, le terme de « mort » d’un enfant à naître permet donc, à contrecourant de tout avis scientifique, de considérer qu’un enfant est en vie dès sa conception. Effectivement, sachant que fœtus est viable à partir de la 22e semaine d’aménorrhée, soit cinq mois de grossesse approximativement, ce, dans les cas rares où ces grands prématurés arrivent à survivre après l’accouchement. Pour faire un point statistique, dans une grande majorité des pays autorisant l’avortement, celui-ci est possible par intervention jusqu’entre la 11e et la 16e semaine d’aménorrhée, et jusqu’à la 10e semaine généralement pour une interruption médicamenteuse.
En Fédération-Unie, on considère donc, depuis la promulgation de ce texte, qu’un enfant à naître est vivant depuis sa conception et est donc un être humain, ce qui, vous en doutez, ne se conforme à aucune considération scientifique mais uniquement à des préceptes religieux. Ce, alors que la majorité des fédérés, moi y compris, ne saurions faire la différence entre un embryon animal ou humain après quelques semaines de grossesse. Ce qui me gêne profondément dans cette définition, c’est que l’Etat fédéral quitte les considérations rationnelles pour se baser uniquement sur des préceptes religieux, qui, à mon sens, ne doivent pas quitter la sphère privée, et en aucun cas interférer avec les politiques publiques. Que chacun vive sa foi comme il l’entend, comme je le fais, c’est compréhensible et normal, mais que l’Etat fédéral vienne imposer une considération telle que le stade de vie ou non-vie du fait des préceptes d’une foi qui a beau être la mienne, je dois avouer que ça me dérange profondément, notamment pour les citoyens fédérés athées ou croyants pratiquants d’autres religions. C’est notamment à ce titre que le droit à l’avortement a été imposé au niveau fédéral par l’arrêt Doe v. Ross, du fait du droit à la vie privée garanti par notre constitution. Cependant, si l’Etat fédéral ne peut interdire l’avortement, il peut le restreindre grandement, ce qu’il fait par les dispositions suivantes du texte.
La première disposition du texte, au-delà des définitions des termes d’avortement et de suicide, concerne le rétablissement de la loi fédérale visant la réforme des procédures d’interruptions volontaires de grossesses, promulguée en 189, elle avait été abrogée quatre ans plus tard sous le premier mandat Howard. Ce rétablissement a pour principal effet d’interdire tout financement fédéral des procédures d’avortement, et de ce qui les entoure, notamment le matériel et les coûts de maintien ou de création d’un environnement sain adapté à l’intervention d’interruption volontaire de grossesse. Au-delà de forcer le financement du matériel nécessaire par les Etats fédérés, les municipalités, ou les cliniques privées, cette politique de désengagement financier a pour effet de faire augmenter de manière drastique le coût d’un avortement, oscillant alors vers les mille thalers. Chaque année, ce sont plus de 700 000 femmes qui se font avorter au sein de la Fédération-Unie, soit une femme sur deux cent approximativement. Sur ces femmes, une grande majorité sont jeunes et n’ont pas encore d’emploi, cette somme représente alors un coût faramineux, que les conservateurs veulent dissuasif. Cependant, l’effet est contraire, plutôt que de subir un avortement encadré et sain dans un établissement adapté, certaines se font avorter elles-mêmes ou dans des établissements non-professionnels, mettant en jeu leur propre santé. Quand les conservateurs nous affirment qu’avorter est une question d’égoïsme, je leur demanderais de faire preuve d’un peu d’humanité et de jugeote. En effet, une jeune femme qui n’a pas les moyens de subvenir aux besoins d’un enfant, qui n’en désire alors pas, notamment par cette considération, et qui fait alors le choix de l’avortement pour éviter à un enfant de vivre une vie qui n’en est pas une, sans l’amour maternel, la considération et le cadre de vie qui devrait être le sien est un choix qui est, à mon sens, tout sauf égoïste. Il en va de même quand l’identité du père n’est pas connue, ou qu’il refuse d’assumer le rôle qui est le sien, dommage que les conservateurs si attachés à la « vie » refusent le droit à un « bonne vie » en disposant d’un devoir d’obligation alimentaire du père (ou de la mère) vers l’enfant.
Au-delà de cela, le texte rappelle que ces restrictions financières ne s’appliquent pas dans le cadre d’une grossesse due à un viol. Cependant, encore faut-il que ces femmes parviennent à prouver en être victimes, quand on sait que seulement 5% des violeurs approximativement en sont reconnus coupables en Fédération-Unie. Ce qui fait que 95% des femmes ayant subi un viol, et étant éventuellement tombées enceintes à la suite de celui-ci ne pourront se faire avorter avec l’aide de l’Etat fédéral, du fait du « droit à la vie », tout en ne voyant pas leurs violeurs être inquiétés. Je tiens à féliciter les décideurs conservateurs pour ce coup magistral, digne des plus grandes comédies.
La seconde disposition majeure de ce texte vis-à-vis de l’avortement consiste en « l’objection de conscience », soit en la possibilité pour un professionnel de santé de refuser de pratiquer une interruption de grossesse si cette pratique contrevient à ses croyances religieuses ou politiques. J’en viens parfois à me demander si nous ne vivons pas dans une société qui serait capable de cautionner qu’un professeur de confession constantine refuse de donner cours à un élève ouvertement homosexuel car cela « contreviendrait à ses croyances religieuses » et relèverait d’un acte de péché, ce qui me permet de relever l’absurdité et la dangereuse de porte que l’Etat fédéral ouvre en autorisant cette objection de conscience. Sachant que cette disposition peut permettre à un praticien de santé de refuser de pratiquer un avortement sur une mineure ayant subi un viol, du fait de ses propres convictions. C’est là réellement ouvrir la boîte de pandore que de permettre une telle objection, permettant la légalisation progressive du refus de conformer aux législations en vigueur du fait de ses propres convictions. C’est ce que ce texte permet en ce qui concerne l’avortement, et c’est pour moi une profonde idiote à laquelle je proposerais de remédier s’il m’est donné d’entrer au Congrès dans un avenir proche.
En somme, la loi fédérale visant à « protéger la vie » - notez le retour des guillemets – promulguée par le Président Caldwell sur proposition du Représentant Walker, réussit le tour de force d’approfondir les souffrances de nombreuses femmes victimes de viol, de permettre la légalisation progressive de la désobéissance législative, de priver un nombre conséquent de femmes d’un cadre sain pour se faire avorter, car oui, même en l’interdisant l’avortement existera toujours, il mettra simplement en jeu la vie de celles qui le subissent, car oui, un avortement se subit. Ce, tout en mettant de côté toute considération scientifique, pour cela, je tiens à tirer mon chapeau à toute la caste conservatrice réactionnaire et « pro-vie (de merde) », vous avez réussi à ponde un texte condamnant des millions de femmes à vivre des souffrances plus grandes pour contenter des hommes et des femmes qui, de toute manière, n’avortent pas… Elle est belle votre notion d’intérêt public !
#DoNotImposeYourBeliefs! #ThankTheConservativesForYourSuffering
Re: Benjamin Cooper
Posté : sam. 30 juil. 2022 11:36
par Benjamin Cooper
Je remercie vivement le Représentant @NicolasEdwardsOff pour son soutien et sa considération envers mon analyse de la gestion des droits à l'avortement par la majorité conservatrice et l'Administration Caldwell. Je lui souhaite, par la même, une excellente campagne.
C'est en travaillant de concert au-delà de nos désaccords que nous pourrons proposer la meilleure réponse à la déconsidération portée par les conservateurs envers de tels sujets. Pour satisfaire leur électorat, ils mettent en exergue les souffrances de millions de femmes, il est de notre devoir d'y remédier. En cela, j'espère pouvoir travailler conjointement avec les représentants progressistes, comme les conservateurs modérés, à la Chambre, éventuellement en tant que leur collègue d'ici quelques mois,. C'est en étant aux fonctions que notre impact est le plus grand, et que j'espère bien pouvoir bénéficier d'un telle influence pour apporter un aide concrète mes concitoyens.
Benjamin Cooper a rechirpé
Re: Benjamin Cooper
Posté : sam. 30 juil. 2022 11:57
par Benjamin Cooper
Je remercie et félicite l’initiative de la candidate @E_Ellis de se rendre au chevet de l’association de défense des noirs de Libertytown, ma belle ville d’origine. J’ai eu jadis l’occasion et la grande chance, durant ma jeunesse étudiante, de côtoyer et de faire partie de ces hommes et de ces femmes formidables qui donnent leurs vies pour combattre le racisme et les discriminations au sein de notre beau pays, tout en apportant une aide nécessaire ceux qui en ont le plus besoin.
Ces associations doivent consister en leur cœur de notre action : proches de nos concitoyens et de leurs vies, leurs membres sont plus conscients et plus aptes que quiconque à connaître la réalité du terrain et à proposer des solutions stables et efficaces aux nombreux problèmes que les fédérés, et en l'occurrence, que les minorités rencontrent. Mais, s’il faut effectivement venir en aide à ces structures essentielles pour notre vie citoyenne, comme l’affirme la candidate Ellis, je m’oppose en tout point à sa volonté de rupture avec la modération des précédentes candidatures progressistes.
Au vu de la conjoncture actuelle, notamment du fait que le Sénat restera aux mains des conservateurs pour les deux premières années de la mandature à venir, voire pour l’entièreté de celle-ci, il est ubuesque de proposer un projet ne prenant pas en compte de volonté de retravailler conjointement avec nos collègues conservateurs, chose qui se révèlera essentielle pour éviter un profond blocage politique. En cela, et comme toujours, la modération, le pragmatisme et la conciliation resteront les meilleures solutions.
Benjamin Cooper a rechirpé
Re: Benjamin Cooper
Posté : ven. 18 nov. 2022 17:53
par Benjamin Cooper
Hello everyone
Je me permets, ce soir, de prendre la parole après un silence assourdissant et insupportable, pour moi le premier. Vous le savez, vous me connaissez, je suis un homme franc et je tiens à me montrer fondamentalement honnête avec vous, qui m'avez toujours soutenu.
Il y a de cela quatre années désormais, vous m'avez fait l'immense honneur de me porter aux urnes, et de faire de moi l'un des fiers représentants de notre Nation, et de Rochester à la Chambre. Je m'étais engagé à y mener une féroce opposition à la politique dangereuse de l'Administration Caldwell portée par les caldwellistes au Congrès, je n'ai pu honorer cette promesse et je m'en excuse platement auprès de vous ce soir.
Toute ma vie, j'ai lutté pour défendre les droits de toutes et des tous, dans ma charge d'avocat comme de militant, puis d'homme politique. Ce premier mandat fut donc pour moi un échec retentissant, du simple fait que j'aurais aimé faire plus pour vous, pour vous défendre, car c'est là mon objectif de vie. Cependant, et je n'ai pas honte de le dire, je suis un homme comme un autre, avec ses forces et ses faiblesses. Mais avant toute chose, je suis un mari, et un père. Le 28 août 204, ma vie s'est arrêtée au moment où ma fille Lia nous a quitté, emmenée bien trop tôt par un conducteur ivre alors qu'elle rentrait de l'école.
Moi et Sarah auront savouré chaque seconde des quinze sublimes années qu'elle nous a offert, chacun de ses sourires, de ses rires, de ses regards fit de moi l'homme le plus heureux du monde. Pas une seconde ne s'écoule sans que je n'espère pouvoir donner ma vie pour la faire revenir, pas une seconde ne se passe sans que je ne pense à la cruauté de ce monde qui a voulu la voir partir trop tôt.
Son départ a été et est toujours le plus grand défi que j'ai eu a surmonter, et jamais je ne remercierais assez Sarah pour son soutien chaque jour, alors que ses larmes furent aussi lourdes que les miennes. Lia rêvait d'un monde meilleur, elle était l'une de ces enfants qui espéraient concevoir un monde parfait : sans peur, sans haine entre les Hommes. Aujourd'hui, à l'heure de l'acceptation, il est pour moi essentiel de lui rendre hommage en permettant à tous nos enfants de rêver de ce monde.
Lia vivra à travers notre projet, j'en suis convaincu. Prenez soin de vous et de vos proches, la vie est un cadeau inestimable.
Re: Benjamin Cooper
Posté : dim. 20 nov. 2022 13:20
par Benjamin Cooper
Une fois de plus, je me navre aujourd’hui de la persistance des conservateurs dans un absolu mépris du peuple fédéré, en se montrant volontairement aveugles face aux réelles problématiques de notre Nation.
Ainsi, comme condensé de son programme pour l’éducation de nos enfants, le Président Caldwell, par l'intermédiaire du whip Richards, propose une possibilité d’épargne en franchise d’impôts, un développement des capacités de nos enseignants, ainsi qu’une transparence accrue de nos écoles. Ces propositions seront bénéfiques pour le système scolaire fédéré, je n'en doute pas. Cependant, il est à mon sens absolument intolérable, pour la seule et unique production sur l’éducation de huit années de mandat, de ne pas inclure d’extension des bourses, ou de projet visant à réduire les coûts de l’éducation pour les familles aux revenus modestes ou issues de la classe moyenne. C’est d’un mépris absolu de leur dire de continuer à épargner en se privant de tout pour pouvoir offrir ce qui devrait être un droit élémentaire à leurs enfants : une bonne éducation de ceux-ci proportionnée à leurs envies et leurs potentialités ! En cela, l’exonération d’imposition de cette épargne fait office de bien maigre compensation pour les plus fragiles d’entre nous.
Une fois n’est pas coutume, l’Administration Caldwell fait ce qu’elle fait de mieux, proposer de maigres avancées sociales aux fédérés en espérant qu’ils seront dupes.
#DontBeFooled