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Waterbury Police Department

Posté : mer. 8 janv. 2020 00:22
par Fédération-Unie
Waterbury Police Department
Poste de police de la ville de Waterbury, dans l'Etat de Fort Oak.

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Re: Waterbury Police Department

Posté : mer. 8 janv. 2020 22:36
par Victoria Barrett
Victoria s'était déplacée à Fort Oak à la veille du caucus pour une visite express du commissariat de Waterbury. Accompagnée de Frederic Wild, elle avait décidé de parler de sécurité, thème majeur de sa campagne. Elle arriva accueillie par plusieurs fonctionnaires avec lesquels elle échangea librement pendant plusieurs dizaines de minutes.

Elle fut ensuite accompagnée pour une visite guidée du site, multipliant toujours les échanges avec les fonctionnaires. Après une bonne heure de déambulation et d'échanges, elle revint à la rencontre de la presse qui l'attendait. Elle fit une brève déclaration.


Barrett : Le débat politique autour de la sécurité dans notre pays se résume trop souvent à la question des armes à feu. Nous ne devons pas oublier que les fonctionnaires de police sont avant tout celles et ceux qui, par leur courage et leur dévouement pour ce pays, assurent notre sécurité au quotidien. Je propose une hausse de 5% des budgets alloués à la police. Nous devons nous donner les moyens de la sécurité que nous voulons pour les fédérés. La sécurité des fédérés passe aussi par une plus grande proximité entre les citoyens et la police. Des cas isolés de violences policières ont installé entre certains communautés et la police un climat de défiance intolérable en République. Mon premier combat sera de rendre aux policiers la confiance qu'ils méritent des citoyens. Les gardiens de la paix doivent être respectés en République, ne l'oublions jamais. Je comprends les tensions émanant de certaines communautés. Mais je veux ici rassurer : les actes de violences policières sont des actes isolés le plus souvent et ma présidence ne tolèrera aucun ordre de violence policière donné par un supérieur hiérarchique. C'est en luttant contre ses violences au sein de la hiérarchie policière que nous allons reconquérir l'opinion des communautés.

Elle repassa ensuite plus d'une demie-heure à échanger avec les fonctionnaires avant de quitter le commissariat puis de remonter dans sa voiture pour continuer sa campagne.

Re: Waterbury Police Department

Posté : mer. 8 janv. 2020 23:15
par Frederic Wild
Frederic Wild accompagnait Victoria Barrett depuis le début de sa campagne. Il avait choisi de soutenir sa candidature car il voyait en elle, une femme sage et forte. Une femme qui saurait prendre les bonnes décisions pour son pays. Pendant que Victoria discutait avec des fonctionnaires de police, M.Wild fut interrogé.

Frederic Wild : Vous savez, ces hommes et ces femmes font un travail remarquable. Ce sont les héros et les héroïnes de notre sécurité. Plus que des gardiens de la paix, ce sont les premiers gardiens de notre sécurité. Ils exercent un travail difficile, la preuve d'un réel engagement. Malheureusement, il existe aujourd'hui des cas d'affreuses violences policières. Vous trouvez ça normal vous ? Pour moi, ce sont des comportements tout à fait intolérables. Malgré leur nombre minoritaire, ces actes ont pour conséquence de diviser à l'heure où nous devrions être à l'union. Sous la présidence de Victoria Barett, nous nous activerons à ne tolérer aucun acte de cette sorte et à reconstruire un vrai lien entre le fédéré et le policier.

Re: Waterbury Police Department

Posté : mar. 15 mars 2022 17:36
par Peter Dixon
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Déplacement au Waterbury Police Department
Mardi 15 mars 199

Dans le cadre de sa campagne présidentielle, Peter Dixon avait décidé de revenir dans la capitale de l’État dont il était le Gouverneur, à Waterbury, et de venir visiter le département de police. Du temps où il était Procureur-Général de l’État, il était déjà venu par deux fois sur les lieux pour discuter avec des agents. Cette fois-ci, il venait davantage en qualité de candidat à l’élection présidentielle qu’en tant que Gouverneur de l’État.

Sa campagne s’était arrangée pour faire venir quelques dizaines de supporters devant le poste de police pour accueillir le candidat devant les caméras. Quand le véhicule de ce-dernier arriva, la petite foule applaudit largement le Gouverneur qui serra quelques mains, adressa un signe de la main aux journalistes puis se dirigea vers l’entrée du poste. Une fois à l’intérieur, il passa une heure avec les agents à l’abri des caméras à discuter avec eux.

Quand il ressortit, ses partisans l’accueillirent encore chaleureusement et le candidat alla se présenter devant la presse pour une courte déclaration, entourés de supporters avec le bâtiment en arrière plan.


Bonjour à tous et merci d’avoir fait le déplacement.

Aujourd’hui, j’ai eu le très grand privilège de rencontrer de nombreux agents de police qui font un travail remarquable au service de notre communauté. Contrairement à d’autres, je crois fortement en la nécessité d’une police présente et bien financée pour garantir la sécurité de tous, au quotidien et partout dans le pays. Il est courant de dire d’un responsable politique que sa première mission est de garantir la sécurité des citoyens. Mais rencontrer ces courageux officiers, discuter avec eux de leur travail et de leur quotidien, c’est comprendre que c’est eux qui ont cette charge protectrice, et qu’ils prennent au quotidien des risques pour la communauté, ce que nous autres, responsables politiques, ne faisons pas tellement. Alors si nous voulons honorer nos promesses de défendre nos citoyens, nous devons garantir à ces officiers de police qu’ils auront les moyens nécessaires pour agir et pour continuer de nous protéger efficacement, comme ils tentent déjà de le faire au quotidien.

Donner les moyens signifie d’abord et avant tout s’assurer du bon financement des départements de police partout dans notre pays, dans les zones urbaines comme dans les zones urbaines, je ne vous apprends pas mon engagement pour rétablir l’égalité entre les territoires. La question des moyens pour les départements de police dans les zones rurales est d’ailleurs un vrai enjeu et, pour avoir un père qui a longtemps dirigé un département de police dans une ville de quelques milliers d’habitants, j’ai souvent été témoin du manque de moyens dans ces zones. Alors les moyens financiers doivent être au rendez-vous, dans toutes les zones du pays, pour que chacun soit en sécurité et protégé. Tous les contribuables ont droit à la sécurité physique, c’est la première des missions d’un gouvernement, local ou fédéral.

Mais donner les moyens signifie également garantir aux policiers que leur travail pourra être fait dans de bonnes conditions. Et pour cela, nous devons rapidement poser la question des liens entre la police et les communautés. Nous ne devons pas éluder la question de la méfiance d’une part non négligeable de la population envers la police. Nos officiers subissent en réalité des décennies de politiques pénales répressives, de techniques policières immorales encouragées et font maintenant face à des communautés parfois méfiantes. Je ne prétends pas pouvoir en une Présidence restaurer le lien entre les communautés et la police, le problème est vieux de plusieurs décennies et je ne vois pas comment nous pourrions tout remettre à 0 en quelques années. Et c’est justement parce que la reconstruction de ce lien parfois brisé prendra du temps que nous ne devons plus attendre et nous y atteler dès maintenant.

Nous devons en priorité mettre fin aux techniques de profilage racial. Ces techniques ne font que renforcer la défiance de la communauté idyléno-fédérée, déjà trop durement frappée par les politiques pénales ultra-répressives que l’Administration Howard a courageusement combattu à l’échelle fédérale, comme nous le faisons depuis 20 ans dans cet État de Fort Oak. Le profilage racial alimente une culture de la défiance mutuelle entre cette communauté et la police et la sécurité ne naît jamais dans la défiance. Ces techniques de profilage racial sont le symptôme d’un racisme systémique qui frappe la police. Je précise bien sûr ici que je ne vise aucunement les officiers de police mais bien la structure dans laquelle ils évoluent, qui a été conçue avec un logiciel profondément raciste parfois. Cette structure doit être changée et nous mènerons courageusement une réforme de la police qui commencera en premier lieu par interdire le profilage racial qui ne renforce pas la sécurité, mais ne fait qu’alimenter une défiance entre police et communautés, défiance qui se répercute ensuite sur la sécurité de tous les citoyens.

Alors oui, je suis candidat parce que je veux apaiser ce pays. Je veux que nos enfants vivent dans un pays plus sûr et cela passe par une police qui peut sereinement faire son travail, donc avec le soutien d’une population qui lui fait confiance.

Je vous remercie.


Le Gouverneur et candidat fut applaudi par ses partisans qu’il prit le temps de saluer avant de regagner son véhicule et de se diriger vers la Governor’s House où il allait, pour une fois en cette période de campagne, passer la nuit avec sa femme.