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Rotunda of Fine Arts

Posté : dim. 15 déc. 2019 22:05
par Fédération-Unie
Rotunda of Fine Arts
Bâtiment de la ville de San Constantino en Arcadia qui se trouve dans le quartier de Orange District. Décoré de frises sculptées et de figures allégoriques représentant la contemplation, l'émerveillement et la méditation, il fut construit en l'an 68.

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Re: Rotunda of Fine Arts

Posté : dim. 12 janv. 2020 16:09
par Luke Glassberg
Discours du Sénateur Glassberg à la Rotunda of Fine Arts
11 janvier 173

Le Sénateur Glassberg avait choisi San Constantino pour son étape dans l'important état d'Arcadia, dans lequel la victoire pouvait être décisive pour obtenir la nomination. San Constantino, haut lieu de la vie LGBTQ, lui paraissait être l'endroit idéal pour rappeler à tous son engagement de longue date pour la communauté LGBTQ. Il réserva la Rotunda of Fine Arts, un des plus bels endroits de la ville, et à proximité du populaire quartier du théâtre. Les spectateurs ne tardèrent pas à affluer, à tel point que l'endroit, plus restreint qu'un lieu de meeting ordinaire, ne paraissent pas optimal pour un événement de ce genre.

Il fut annoncé par sa directrice de campagne et monta finalement sur la scène, sous les applaudissements de la foule. Il y avait eu une assez forte mobilisation, Arcadia étant de longue date un état farouchement progressiste.


Bonjour à tous, San Constantino. Merci à vous d'être là !
Et je remercie le Maire de San Constantino pour m'avoir permis d'organiser cette rencontre dans un si bel endroit de San Constantino. Je tiens à m'excuser, je sais, ce n'est pas le meilleur endroit pour faire un discours devant autant de monde. Mais je ne pouvais pas résister au cadre magnifique qu'offre cette magnifique cité.
San Constantino a longtemps été la capitale nationale, peut-être même mondiale, de la diversité, de l'ouverture culturelle, et également de la vie et de la culture de la communauté LGBTQ. Quand on vient ici, on ne peut pas s'empêcher d'envier la vie ici, dans une cité haute en couleur, pleine de vie. Voilà à quoi on doit penser, à l'étranger, quand on pense à la beauté de la Fédération-Unie.

Que j'aimerai que le District de Callister prenne davantage conscience de cette beauté, et de la grandeur du combat pour les droits LGBTQ. Je dois le dire, je ne peux pas me considérer comme un LGBTQ. Mais je peux aussi dire fièrement que je défendais leurs droits avant que ce soit sexy pour un politique de les défendre.

Il y eut quelques rires et applaudissements, principalement des militants du candidat aux primaires.

En tant que rare sénateur a avoir défendu les droits LGBTQ, j'ai pu dresser un constat sur la façon dont, au Congrès, la question de ces droits sont considérées. C'est assez simple, en fait : lorsque les progressistes au Congrès envisagent de proposer une loi permettant la reconnaissance du mariage, ou une pénalisation des discriminations, les conservateurs sortent la carte de l'inconstitutionnalité et de l'examen par la Cour Suprême pour incompatibilité de compétences entre les États et le gouvernement fédéral. L'état de fait dans lequel les conservateurs veulent nous maintenir est le suivant : dans un État, un citoyen fédéré LGBTQ aura des droits, dans un autre, il en aura moins. Notre république s'est fondé sur un système fédéral, certes ; mais elle s'est d'abord et avant tout construite sur un idéal de liberté universelle, aujourd'hui en danger.
Pouvoir se marier avec qui on le souhaite, en pleine responsabilité et sans discrimination, ce n'est pas une question de partage de prérogatives entre les États et l'État fédéral. Les conservateurs qui sortent cet argument ne le font pas pour défendre le droit des États, c'est une idiotie sans nom que de l'affirmer. C'est une question d'être pour ou contre les droits humains fondamentaux, et je ferais tout ce qu'un Président est en capacité de faire afin que ce fait soit pleinement reconnue dans nos institutions. Et je me battrais pour les libertés fondamentales pour lesquelles notre pays devrait se battre sans équivoque, et non se diviser.


Applaudissements nourris dans le public, acclamations du côté des militants.

D'un certain côté du Congrès, vos représentants aimeraient vous dire que le mariage et la famille sont des institutions sacrées, qui n'est pas compatible avec un mode de vie sulfureux. Et par "mode de vie sulfureux", ces prétendus représentants expriment tout leur bigoterie et leur haine de la différence. Ils viendront vous dire, avec l'appui d'organisations de bigots prosélytes, que vous n'êtes pas normaux. Que vous choisissez de vous marginaliser de la société, et que nous devrions donc vous refuser certains droits.

Il prit une petite pause, avant de reprendre, solennel :

Dans notre démocratie, ne laissez personne vous laisser croire que vous êtes le problème. Le problème, ce sont ceux qui corrompent le fonctionnement de notre régime, qui enseignent leur propagande même à des jeunes enfants, afin de priver certains citoyens des libertés auxquelles ils ont droit.

Non, mesdames et messieurs les traditionalistes et autre bigots, être homosexuel, être bisexuel, être transsexuel, ce n'est pas un choix de mode de vie, c'est une part de ce qui fait l'identité d'un individu. Se marier, c'est un choix de vie. Et croyez-moi, pour beaucoup de ces mêmes conservateurs, se marier n'en reste pas moins un choix sulfureux.
Fonder une famille, c'est un choix de vie.
En Fédération-Unie, on ne choisit pas son identité sexuelle, pas plus que son orientation sexuelle. Et on devrait pouvoir choisir un mode de vie qui s'adapte à notre identité - et non essayer de corrompre notre identité à la faveur du mode de vie dominant. Vivre librement en harmonie avec son identité, ce n'est pas un choix de vie, c'est une liberté fondamentale que notre pays ne parvient pas à garantir, par leur faute.

Il appuya ses dernières phrases d'un ton plus virulent, puis il reprit son calme en poursuivant :

Les conservateurs aimeraient que nous limitions la définition du mariage à l'union d'un homme, d'une femme, dans le seul but de concevoir des enfants. Les conservateurs s'attachent à une définition qui n'est déjà plus d'actualité. Le mariage, c'est l'union de deux individus qui s'aiment et qui expriment leur souhait sincère de s'unir dans une destinée commune. C'est un homme, une femme. C'est deux hommes, ou deux femmes. Ce ne sont que deux individus adultes qui s'aiment. Et qui parfois, fondent une famille. Et ceci, qu'importe le sexe.

Applaudissements dans le public.

L'accès à la parentalité est un droit auquel tous les couples hétérosexuels ont accès, aujourd'hui. J'estime que c'est également un droit de l'enfant d'avoir des parents, qu'importe leur ethnie, leurs convictions, leur handicap, leur orientation sexuelle, ou leur orientation politique, d'avoir des parents prêts à apporter de l'amour. Il n'y a pas de libertés d'avoir un père et un mère, sinon, nous pourrions dire à nombre de parents qui élèvent seul leur enfant quel parent indigne. Qui sont ces gens pour oser dire qu'ils savent mieux que personne la bonne façon de fonder une famille ?
Voilà un autre constat que ces experts autoproclamés de la famille oublient souvent de mentionner : il y a dans notre pays des milliers d'enfants orphelins qui attendent des parents, qui attendent vainement un foyer rempli d'amour pour les accueillir. Il y a des milliers de couples homosexuels autant qu'hétérosexuels qui ont un cadre stable et un foyer aimant à offrir à un enfant. Il y a des familles modèles qui ne se constitueront pas tant que le gouvernement les empêchera d'être considérée à l'égal des autres familles.
Et mon administration mettra fin à cet état de fait. Dès mon élection, je travaillerons avec le Congrès à une législation visant à reconnaître la filiation de chaque famille, hétéro ou homoparentale, dans l'ensemble de la Fédération-Unie.


Il sourit alors que les applaudissements retentirent avec plus d'intensité. Il poursuit ensuite, avec un air plus grave :

A l'inverse, il y a également des couples modèles d'hétérosexuels qui ont un enfant, mais qui sont incapable de veiller sur lui. Qui, au motif d'une différence, choisissent de le renier et de l'abandonner. Ou qui, au motif d'une différence, le persécute, lui lave le cerveau, essaye de le faire rentrer dans le rang. Et qui, au motif d'une différence, l'envoie dans un de ces "camps de conversion" dont, scandaleusement, on entend encore parler aujourd'hui dans notre pays.
Nous ne pouvons pas forcer les bigots et les haineux à être de bons parents. Mais nous pouvons les empêcher de nuire trop gravement. C'est pourquoi j'annonce que l'une de mes premières décisions en tant que président sera d'instaurer un ban fédéral sur les camps de rééducation, sur les thérapies de conversion ou sur toute pratique imposée qui viserait à changer l'orientation sexuelle. La promotion de ces pratiques sera formellement interdite, et la promotion auprès d'enfants sera pénalement réprimée. Et pour un parent d'envoyer un enfant dans l'un de ses endroits sera considéré comme un délit fédéral.
Ceux qui détruisent l'institution de la famille sont ceux qui encouragent ces pratiques, qui détruisent les vies de jeunes LGBTQ. Il n'y a rien de plus contre-nature qu'un parent qui abandonne son enfant, rien de plus contre-nature qu'un parent qui inflige une violence à son enfant au motif qu'il ne rentre pas dans le moule qu'une société d'un autre temps essaye de lui imposer.
A tous les dirigeants, représentants et membres de ces lobbies de bigots qui entretiennent la haine institutionnalisée des jeunes LGBTQ, je dis : regardez-vous dans un miroir. Regardez-vous, bel et fringant hétérosexuel. A cause de vous, à cause des propos que vous propagez, à cause des pratiques que vous encouragez, de jeunes enfants, parce qu'ils sont LGBTQ, auront un risque bien plus élevé de tomber en dépression. Un nombre plus important d'entre eux. Vous causez de la souffrance à des jeunes innocents, à des familles déchirées parce que vous voulez imposer à tous votre vision du monde. Ce ne sont pas aux autres d'avoir honte. Vous devriez avoir honte de ce que vous faites. Et sous ma présidence, le gouvernement ne sera pas un outil de pression pour répandre vos idées nauséabondes. Le gouvernement sera présent pour vous empêcher de faire davantage de mal.


Les applaudissements étaient de plus en plus nourris, tandis que des militants en profitèrent pour faire flotter des drapeaux LGBTQ dans la foule.

Vous savez, plus jeune (il y a très longtemps donc), lorsque je suis venu en Arcadia, j'ai marché dans les rues de San Constantino. J'y voyais à l'époque ce que je ne pouvais voir nul part ailleurs : des couples de tout type, heureux, n'ayant pas peur de vivre au grand jour leur amour. Aujourd'hui, je suis revenu, j'ai marché quelques pas dans les rues de San Constantino. J'y ai vu la même chose qu'à l'époque. Et vous savez quoi ? Depuis tout ce temps, rien n'a changé à San Constantino. La civilisation à San Constantino ne s'est pas effondrée. En fait, cette cité a prospéré, et elle a su faire de sa diversité une force. L'esprit de tolérance et d'ouverture qui règne ici est un modèle pour la société fédérée. La preuve qu'on peut vivre librement, différemment et ensemble, dans le respect de chacun.
Soyez fiers de vous, San Constantino. Soyez fiers de ce que vous apportez à notre société. Défendez votre liberté, votre tradition d'inclusion et de diversité, continuez de vivre libre. Il n'y a pas de meilleur moyen de défendre cette république et cet idéal pour lequel nos pères fondateurs se sont battus.
Merci à vous, San Constantino
!


Il quitta la scène en souriant et saluant les spectateurs, tandis que les drapeaux LGBTQ flottaient un peu partout dans l'assemblée.

Re: Rotunda of Fine Arts

Posté : lun. 23 mars 2020 18:55
par Victoria Barrett
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★★★★

Meeting à San Constantino - Arcadia
Glassberg - Barrett 175


Le meeting commençait très mal. Après d’intenses journées de campagne, le sénateur Glassberg avait une extinction de voix, problématique pour un meeting. Sa colistière avait donc rallié San Constantino en urgence pour assurer le meeting aux côtés du gouverneur de l’état Andrew Rutherford.

Avec un micro, un homme monta sur la scène sous quelques applaudissements. Il annonça :

Ladies and Gentlemen, je suis fier d’introduire le ticket gagnant pour cette élection présidentielle : Luke Glassberg et Victoria Barrett! !

Les deux élus arrivèrent sur la scène de la Rotunda of Fine Arts sous les nombreuses acclamations des sympathisants. Victoria prit place derrière le pupitre.

Merci à vous ! Merci de ce témoignage de votre soutien inconditionnel dans cette campagne. Merci à vous de vous battre comme au premier jour et de ne jamais abandonner. Vous excuserez Luke pour cette extinction de voix mais nous lui sommes tous très reconnaissants d’être tout de même venu ce soir.

Applaudissements nourris accompagnés de “Thank you Luke” parsemés dans le public.

Je le sais, je ne peux pas seule faire aussi bonne oratrice que Luke, j’ai donc appelé du renfort. Il est gouverneur de cet état d’Arcadia depuis maintenant 8 ans. Il brigue un troisième et dernier mandat. Ladies and Gentlemen, je vous demande un triomphe pour le Gouverneur Andrew Rutherford!

Le gouverneur arriva sur la scène sous les applaudissements nourris du public, de Luke et de Victoria. Il serra la main aux deux membres du ticket puis s’installa derrière le pupitre.


Mes chers amis,

Quelle joie que de vous voir, électeurs progressistes d’Arcadia, si mobilisés pour faire gagner le sénateur Glassberg. Quelle joie que de voir cette unité autour de notre candidature. Cette unité est cruciale et c’est pour cette raison que je suis là aujourd’hui pour soutenir le candidat Glassberg.

Je n’ai pas toujours partagé ses propositions mais nous partageons un constat et un idéal. Notre pays n’accorde pas assez de places aux minorités ethniques et religieuses comme aux populations les plus modestes. Et nous partageons le rêve de vivre dans un pays où chacun a sa chance, où tout le monde peut être soigné et éduqué à moindre coût. Une société de la solidarité dans laquelle chacun est pris en compte. Je n’ai pas toujours partagé les solutions proposées par le sénateur Luke Glassberg mais le choix des solutions à soumettre aux électeurs se fait lors des primaires. Les progressistes, notamment de cet état, ont exprimé clairement leur voeu et chaque progressiste de ce pays doit le respecter et rallier s candidature. C’est ce que je viens faire aujourd’hui. Affirmer que toutes les branches du Parti Progressiste sont derrière vous, sénateur. Et votre présence aujourd’hui Maire Barrett en est également une preuve. Merci à vous également de participer à ce grand rassemblement indispensable pour la victoire, et donc pour la Fédération et son avenir.

Mais Victoria Barrett et moi ne pouvons pas donner seuls au sénateur Lucas Glassberg le soutien de toute la branche que nous soutenons du Parti Progressiste. Ce pouvoir est le votre, électeurs d’Arcadia et de la Fédération! Emplissez les urnes de bulletins Glassberg! Faites déferler sur notre pays une vague bleue. Soutenez les candidats progressistes aux gouvernatoriales et à la Chambre! En bref, ne vous contentez pas d’élire Lucas Glassberg. Donnez lui des majorités et un réseau d’élus sur lesquels il pourra s’appuyer.

Il existe des combats que je partage très largement avec vous sénateur et vous le savez. Tout d’abord, je partage vos positions sur le sujet des armes à feu. Je suis le gouverneur qui a du affronter la très médiatisée tragédie de San Constantino. Un tragédie dans laquelle deux barbares ont, avec des armes procurées en toute légalité, pris pour cible des dizaines d’innocents, enlevant avec eux plusieurs vies humaines. On peut jeter sur ces barbares la responsabilité de cette attaque. Ils y ont perdu la vie et ne pouvaient pas payer de prix plus cher. Mais pointer du doigt la responsabilité de ces terroristes ne doit pas nous détourner de la question de société plus grande encore. Combien de temps encore allons nous accepter que des psychopathes et des criminels aient légalement des armes entre leur mains? Combien de temps l’état va-t-il, par son absence de politique en la matière, se rendre complice des crimes commis par armes à feu? La présidente Campbell a fait un premier pas conséquent, réjouissons nous d’aller encore plus loin avec le sénateur Glassberg. Évitons un terrible retour en arrière en élisant le sénateur McCarty, qui va détruire les efforts que nous avons mené pour plus de sécurité dans ce pays. Allons de l’avant plutôt que de reculer, choisissons le sénateur Glassberg plutôt que le sénateur McCarty!

Mais ce n’est pas le seul point sur lequel nous sommes particulièrement accordés. Nous sommes d’accord pour combattre les inégalités des chances qui commencent dès le plus jeune âge : à l’école. Pour vous comme pour moi, La justice sociale doit commencer là où commencent les inégalités. Alors nous sommes d’accord pour légiférer pour tendre vers l’égalité des chances dans le milieu scolaire. Nous proposons tous les deux de baisser largement le coût des études supérieures pour que nos étudiants issus des milieux défavorisés ne passent pas leur vie avec l’épée de Damoclès que constitue un lourd prêt étudiant, trop souvent nécessaire pour étudier et ainsi se donner une chance de trouver un emploi très rémunérateur. L’éducation est un droit de chacun et la donner est la mission de l’état. Et c’est ce que je défends depuis des années avec le sénateur Glassberg.

Alors, tant dans notre état d’Arcadia que dans toute la Fédération, emplissez les bureaux de vote pour y déposer des bulletins progressistes. Votez pour une couverture santé, pour une éducation pour tous, pour une meilleure prise en compte des sujets environnementaux et pour une plus grande sécurité pour les fédérés. Votez pour un avenir plus certain et plus prospère pour des millions de personnes vivant dans la précarité. Votez pour une société du progrès! Votez Lucas Glassberg! Votez progressiste!

Vive Arcadia! Vive le progressisme! Vive la Fédération Unie!


Alors que la foule ovationna le gouverneur, celui-ci murmura quelques mots à l’oreille de Victoria qui reprit sa place au pupitre.

Merci Andrew d’être là et de vous battre avec nous pour faire gagner notre idéal progressiste, celui que tu défends depuis ton entrée en politique. Nous sommes également tous derrière toi pour qu’Arcadia reste un état progressiste pour les quatre années à venir.

Applaudissement nourris dans l’assistance.

Vous avez parlé avec justesse de notre programme social. Alors les conservateurs avaient besoin d’un point d’accroche pour nous discréditer au maximum. Ils ont cru le trouver en sortant l’argument prétendument imparable du déficit public. L’arme massue qui permettait, en plus, d’attaquer la politique de la Présidente sortante Chelsea Campbell.

Alors il faut faire peur et sortir des chiffres alarmants. La vérité est secondaire tant que les voix sont acquises. Alors on entend voler le chiffre de 60% de dette à l’échelle fédérale. Mais cette dette s’est accumulée sur plusieurs années, au moins 20 ans. Auquel cas le pourcentage de dette sur la production n’est plus de 20% mais de 3% sur la production totale de la période considérée. Alors 3% ne fait plus peur ce qui, sur le plan électoral est problématique mais qui rétablit une forme d’honnêteté dans le débat public.


Applaudissements dans la foule.

Alors cet argument étant mis à terre, il faut trouver de nouveaux arguments terrifiants. Puisque l’équipe de campagne conservatrice est très productive, elle a trouvé autre chose : la fiscalité. Les progressistes mentent, il n’y aura pas que le top 1% qui sera impacté par de grandes hausses d’impôts.

Mais les conservateurs oublient cependant que les impôts servent à augmenter par la suite le pouvoir d’achat des fédérés. En payant légèrement plus d’impôts, ils économiseront des sommes considérables, celles qu’ils n'investiront plus dans de faramineuses assurances de santé. Les mêmes sommes qui ne seront plus destinées au remboursement d’une colossale dette étudiante. Toujours le même argent qui ne payera plus des médicaments hors de prix.

Alors oui, il y aura des perdants : les plus riches. Ce concept que semblent découvrir les conservateurs s’appelle la solidarité. Les plus riches, en payant des impôts, aident les plus modestes à se donner une chance dans la société. Une chance de recevoir une éducation, une chance d’être soigné et une chance d’être protégé physiquement par l’état.


Applaudissements encore nourris. Vika reprit :

Vous avez l’opportunité de voter pour un ticket. Mais ce n’est pas seulement pour ce ticket que vous votez. Vous ne votez pas seulement pour les candidats progressistes. Vous votez pour vous, pour votre avenir, vous les 99% à qui Luke et moi allons redonner le pouvoir. Votez pour avoir le droit d’être soigné! Votez pour avoir le droit d’étudier dans le supérieur sans vous endetter pour le restant de vos jours. Votez pour retirer des mains des criminels leurs armes de guerre qui font tellement de victimes annuelles. Votez pour vous assurer un avenir correct dans une nation admirée non plus pour sa puissance militaire mais pour son caractère social!

En bref, ne votez pas pour des progressistes. Ne votez pas pour moi, ne votez pas pour Luke. Votez pour vous! Ayant confiance en votre force et votre vote!

Merci San Constantino! Vive le progressisme! Vive Arcadia! Vive la Fédération Unie!


Les trois élus saluèrent la foule depuis la scène. Andrew descendit rapidement pour aller à la rencontre des citoyens. Luke et Victoria offrirent alors aux journalistes l’image d’unité qu’ils voulaient.


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Re: Rotunda of Fine Arts

Posté : sam. 11 juil. 2020 12:03
par Pete Page
Il faisait beau, dans l'endroit qui avait été aménagé par les progressistes, écologistes locaux afin de tenir une conférence de presse officielle. Des chaises avaient été posées pour les journalistes, tandis que le microphone sur la petite estrade était testé pour savoir si l'on entendait bien. Il y avait aussi une petite foule à côté de l'espace reservé aux journalistes, intriguée par ces logos progressistes et écologistes sur la banderole derrière l'estrade.

Pete Page, candidat progressiste aux prochaines présidentielles, était attendu avec Marylin Johnson, militante écologiste connue de tout Arcadia pour ses textes et ses actions-chocs au travers de l'État pour alerter sur le changement climatique et l'effondrement de la biodiversité. En attendant, l'attaché de presse progressiste local meublait auprès des journalistes impatients de voir ce qui allait accoucher de cette conférence.

Pete et Marylin arrivaient, côte-à-côte, saluant les journalistes en souriant. Une fois le couple politique grimpé sur l'estrade, quelques minutes de derniers ajustements furent nécessaires avant que le candidat à la présidentielle progressiste ne prenne véritablement la parole.

"Chers journalistes, d'Arcadia et d'ailleurs, je vous remercie d'être venus auprès de nous pour cette conférence de presse de la plus haute importance. Je suis Pete Page, candidat progressiste aux prochaines présidentielles et ma collègue d'estrade est Marylin Johnson, figure arcadienne de l'écologie politique et des combats écologistes de ce bel État.

Nous allons aujourd'hui parler des gouvernatoriales. Vous le savez, j'ai apporté il y a quelques jours mon soutien à celle qui avait été au Parti Progressiste, numéro deux des progressistes arcadiens Naomi Gallagher. Je l'ai fait car je suis une personne de conviction, et que même si elle avait soutenue Nancy Powell lors des primaires, je connaissais son expérience et pensait avoir affaire à une personnalité loyale aux idéaux du progressisme dans son ensemble - pas forcément au parti progressiste. À la vue des derniers événements, son départ du Parti - que je n'ai pas à commenter car c'est évidemment son libre-choix et que je n'ai rien à y redire -, puis son annonce de la formation d'une candidature indépendante, et enfin récemment son soutien officiel à un candidat conservateur pour les présidentielles m'ont largement fait réfléchir. Est-ce que je veux vraiment d'une personne prête à sacrifier les militants, le parti qui l'a fait grimper, qui soutient le conservatisme à l'échelle fédérale et qui semble être une girouette idéologique - passer du soutien au Medicare For All au Président cCarthy c'est tout de même un grand écart - à la tête de l'un des États les plus progressistes de notre pays ? Le plus peuplé de tous nos États fédérés ? J'y ai beaucoup réfléchi, puis le Comité Politique National du parti progressiste m'a invité à prendre une décision plus rapidement. C'est ce que je vais faire aujourd'hui.

Le pays entier le sait, j'entretiens des liens particuliers avec les écologistes de notre pays. J'ai obtenu leur soutien pour la présidentielle, j'ai même tenu une intervention à Rochester avec leur leader pendant la campagne des primaires ! À Arcadia, je ne m'imaginais pas désigner une nouvelle tête progressiste connue de tous et toutes, expérimentée à outrance, presque bureaucrate. Je pense que les arcadiens veulent mieux que ça aujourd'hui. J'ai donc pris la décision, et ai obtenu l'accord du Parti Progressiste en ce sens, d'ouvrir des négociations avec le Parti Vert arcadien en vue d'un accord à propos des gouvernatoriales arcadiennes. Et nous l'avons ! Alors je vais désormais laisser la parole à la future candidate au Gouvernorat arcadien investie par et le parti vert et le parti progressiste, Marylin Johnson !

Pete donne alors le micro à son aînée de plusieurs années, plus grande que lui qui commence à son tour à parler aux journalistes.
Bonjour à toutes et à tous, comme Monsieur Page l'a dit, mon nom est Marylin Johnson. Je suis une militante écologiste depuis des années, l'une des pionnières à Arcadia sur la question, et je suis aussi professeure à l'Université de San Constantino. Alors que les négociations entre le parti progressiste et le parti vert ont eu lieu, j'ai été contactée afin de faire partie-prenante de cette architecture historique qui s'annonce ! Soyons clairs, je ne suis pas une politicienne, ni une gratte-papier, ni une fanatique idéologique. Je suis une militante de terrain, engagée auprès d'Arcadia depuis des années et qui connaît le fonctionnement de nos institutions par mon parcours professionnel. Et je suis candidate au poste de Gouverneure d'Arcadia, avant tout citoyenne, mais assurément progressiste et écologiste.

Maintenant, je vais si vous le voulez bien vous détailler l'accord qui a été fait en toute transparence. Tout d'abord, notre liste pour les gouvernatoriales sera divisée en trois parties distinctes, mais complémentaires : les progressistes, qui représenteront 42% de la liste ; les écologistes, qui représenteront un tiers de la liste ; et enfin des citoyens, non-encartés et qui se reconnaissent dans notre projet qui représenteront 25% de notre liste. Tout ce beau monde sera fidèle à la future majorité que nous formeront si les arcadiens l'approuvent, et sera réparti équitablement dans toute la liste de façon à ce que les proportions soient évidemment respectées. En tant que candidate citoyenne, écologiste et progressiste, ma campagne assumera parfaitement ces trois origines dans tous ses graphismes, toute affiche, toute communication. En matière de programme, nous défendrons durant la campagne un projet alliant écologie et progressisme dans la plus grande harmonie, en rafraîchissant enfin les institutions arcadiennes sous l'impulsion des citoyens. La démocratie citoyenne sera au coeur de notre gouvernance. Soyons clairs : j'ai refusé toute magouille partisane quand j'ai accepté de devenir candidate. Je suis quelqu'un qui accordera toujours plus d'importance à Arcadia et au terrain qu'aux ordres d'organes de Partis à Waterbury ou à Saint-Paul. Monsieur Page et Madame Davis le savent et le respectent assurément mieux que quiconque. Je vous remercie.
Pete reprend alors la parole.

Bien évidemment, je soutiens sans faille Madame Johnson au poste de Gouverneure d'Arcadia. Mettons fin aux tambouilles politiciennes et commençons enfin à construire une vraie façon de gouverner à l'écoute des citoyens et dans une optique sociale et écologique. Nous devons être unis derrière sa candidature de terrain, une véritable arcadienne proche des associations, des entreprises, de la jeunesse et des arcadiens pour gouverner Arcadia. Je vous remercie moi aussi pour votre présence."
Alors que les deux protagonistes quittent l'estrade sous les questions de journalistes auxquelles ils ne répondront pas, l'attaché de presse local du parti progressiste cherche à calmer les personnes en recherche d'infos pour disperser l'assemblée et débuter le démontage de l'estrade. Après quelques dizaines de minutes, c'était chose faite et la conférence de presse faisait le tour des réseaux sociaux - surtout arcadiens - et des médias locaux qui jugeront la nouvelle pertinente à relayer.

Re: Rotunda of Fine Arts

Posté : sam. 27 mars 2021 11:01
par Cerise Dorendeu

Pour son premier grand événement de campagne, Cerise Dorendeu et sa colistière Elizabeth Page avaient décidé de se rendre en Arcadia afin d'y présenter une part de leur programme sur la défense fédérée. Il s'agissait d'un thème bien connu des militants de l'Union des Pastèques, parti prônant historiquement un pacifisme acharné. Il faisait plutôt beau alors que la maigre équipe et la candidate installaient ensemble l'estrade et les quelques matériels dont l'événement avait besoin pour se dérouler correctement. Pendant ce temps, une poignée de militants allaient tracter et diffuser l'information afin de récupérer du monde.

Après un peu plus de deux heures d'installation, les quelques journalistes présents étaient en train de profiter du buffet improvisé. Le ticket s'installait alors avant que la candidate ne prenne la parole d'un air déterminé - elle qui était habituée à mobiliser les foules en tant que syndicaliste reconnue.


Cerise Dorendeu : Bonjour à toutes et à tous, merci de vous être déplacé pour cette première allocution de campagne ! Je voudrais d'abord revenir sur l'aspect inédit de ce scrutin. En effet, les médias ont beaucoup parlé du fait que deux femmes vont s'affronter dans les deux partis dominants, que c'était une preuve du progressisme de notre Fédération, et bla-bla-blah.. Peu ont cependant parlé des contenus de leur programmes ! De leurs idées ! Nous avons une populiste centriste, effrayée des déficits et des programmes sociaux face à une conservatrice libérale ennemie des politiques sociales déjà faibles dans notre pays. En d'autres mots : c'est un combat de marionnettes pour les 1% les plus riches de notre pays. Nous avons pris la décision de candidater pour montrer aux fédérés qu'une autre voie, résolument patriote et progressiste, est possible ! Que des politiciens et politiciennes qui mettent le pays avant le profit existent toujours aujourd'hui !

Alors nous allons d'ores-et-déjà déployé un pan de notre programme qui nous tient à cœur. Présidente, je ferais passer au Congrès une loi historique visant à réduire d'un tiers le budget de nos forces armées ! Ces fonds seront utilisés d'une part pour réintégrer les vétérans qui ne seront plus membre de notre armée à notre société - économiquement, socialement - et vers les services publics. Au lieu de financer des drones, des navires, des têtes nucléaires : finançons nos écoles, nos cliniques, nos transports, mais surtout la police de proximité et des politique de cohésion sociale utiles à tous ! Car OUI, une politique pour le peuple fédéré est possible si nous nous en donnons les moyens et ne cédons pas aux intérêts des plus puissants ! C'est une évidence, quand on y pense quelques instants.

Fédérés, ne votez pas pour des candidates molles qui auront de toute façon les mains liées par leurs partis et leurs amis les 1% : votez pour un parti qui veut votre bien ! Je vous remercie.


La candidate est applaudie par ses militants à la fin de son allocution, alors que les journalistes après avoir pris leur notes se dispersaient assez rapidement. Elle passait ensuite le reste de l'après-midi avec les militants et les équipes pour démonter la petite structure de l'événement, finir le buffet et discuter de manière plus générale avant d'aller coller des affiches dans la ville. Elle savait que cette campagne allait être difficile, notamment en raison du manque de financements qu'accuse son parti : mais elle y croyait ; Peut-être pas gagner, mais perturber le duel élitiste vers lequel son pays semblait s'embourber.


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Re: Rotunda of Fine Arts

Posté : dim. 26 sept. 2021 22:12
par Steve H. Owens
L’ancien Speaker de la Chambre Steve H. Owens avait organisé un grand évènement. 4 ans après son départ de la Chambre, il n’entendait pas se retirer complètement de la vie politique et devenir complètement invisible, surtout maintenant que les progressistes contrôlaient la Présidence et les deux chambres du Congrès, ce qu’ils n’avaient plus fait pendant 20 ans.

Environ 2000 personnes avaient répondu à l’appel de Steve Owens et s’étaient rassemblés ici à San Constantino pour l’entendre faire une « annonce spéciale ». Il faut dire que celui qui avait passé deux décennies au Congrès n’avait pas démantelé ses réseaux et ne comptait pas le faire de sitôt. Les anciens Speakers de la Chambre n’étant pas légion, de nombreux journalistes locaux et nationaux avaient également fait le déplacement. Le suspense qui entourait l’évènement était assez grand, la question majeure étant de savoir ce qu’allait annoncer l’ancien Speaker.

Ce-denier fit son apparition, pile à l’heure, sur la scène installée pour l’occasion, ovationné par les supporters qui étaient venus assister à l’évènement. Il salua la foule puis alla se placer derrière le pupitre installé pour l’occasion.


Bonsoir ! Bonsoir à tous !

Merci d’être venus si nombreux ce soir. Merci d’être là pour dire que nous n’avons pas l’intention d’abdiquer. Car vous auriez toutes les raisons d’être abattus, et particulièrement ici dans notre bel État d’Arcadia. Nous avons une Gouverneure progressiste, un Congrès totalement progressiste, et même une Présidente progressiste. Nous n’avons plus grand chose et, aussi éphémère que soit cette situation, je veux que nous soyons tous déterminés et mobilisés pour combattre les terribles décisions que l’on nous impose.

Car bon nombre de conservateurs, dont j’étais, ont voulu croire à l’unité promise par la Présidente Howard, quand bien même elle n’avait pas été leur candidate. Mais cette femme s’est enfermée dans les mensonges. Le premier d’entre eux a été proféré seulement quelques minutes après son investiture quand elle a osé déclarer, au Capitole de la Fédération-Unie, « j’entends mener une politique résolument acceptable par tous ». Et ensuite de promulguer une loi pour financer des infanticides prénataux et pour augmenter le salaire minimum fédéral, soit probablement les deux sujets les plus controversés de notre vie politique. Vous me direz, peut-être que, finalement, elle est en train de créer l’unité du peuple fédéré. Mais si c’est le cas, elle ne le fait que contre elle !

Mais je refuse personnellement d’être plus longtemps spectateur de ce que cette Administration fait à ce pays. Je refuse d’attendre que notre tour vienne. Je refuse de me contenter de m’exprimer de temps à autre pour me lamenter des décisions terribles de la Présidente et de ses sbires du Congrès. Le moment est venu pour moi de passer à l’action, de sortir de la retraite politique dans laquelle j’étais entré. J’ai décidé, après de longues semaines de réflexion et de préparation, de lancer le National Pro-Life Association.


L’ex Speaker fut ovationné par la foule après son annonce et il dut attendre quelques instants que le calme fasse son retour pour enchainer.

La National Pro-Life Association aura un but que son nom laisse transparaître : défendre la vie et fédérer en son sein tous ceux qui souhaitent se battre et ne pas abandonner. Se battre pour que chaque être humain puisse vivre, voilà quel sera mon objectif !

Car je suis de ces conservateurs excédés que le si beau concept de liberté, lié à notre nation depuis ses débuts, soit instrumentalisé par des progressistes pour justifier d’autoriser, et même de financer, des avortements. Car à ce compte là, autorisons le terrorisme pour laisser aux terroristes la liberté d’agir comme bon leur semble. Notre liberté, nous la conservons grâce à l’ordre. Notre liberté, nous la perdrons si nous continuons de banaliser des meurtres. Car désolé pour les âmes sensibles du Parti Progressiste, je ne vois pas comment qualifier autrement le fait de priver de vivre un futur être humain dont le coeur bat déjà.

Quand je dis que nous devons passer à l’action, je passe trop vite sur ceux qui se battent déjà au quotidien. Le Représentant Ancelet défend par exemple depuis des années le droit à la vie et j’ai eu l’immense honneur de travailler avec lui sur ses questions quand j’étais à la Chambre. En combattant les avortements et l’euthanasie, il est un de ces élus qui font honneur à notre nation en défendant les valeurs qui sont vraiment les nôtres, à savoir la liberté de chaque être humain à vivre ! Ce n’est pas le seul dont nous devons saluer le travail. J’aimerais avoir une pensée amicale pour le Gouverneur du Southymland George Harris qui a promulgué il y a quelques années une loi ambitieuse et juste pour limiter autant que possible ces infanticides prénataux. J’espère que les Gouverneurs conservateurs du pays en feront de même, et que des candidats ayant à coeur de défendre le droit à la vie seront élus dans plusieurs États lors des toutes prochaines élections de mi-mandat.

Alors les progressistes, pour ne pas faire face à leurs contradictions sur cette question se cachent courageusement derrière l’arrêt rendu par notre Cour Suprême il y a maintenant 53 ans. Et bien, même si ce n’est pas le rôle traditionnel d’un conservateur, je veux me battre pour que nous avancions sur cette question et que nous revenions sur cette décision d’il y a 53 ans. Et pour cela, je suis sûr que nous pourrons compter sur la majorité conservatrice que nous avons à la Cour Suprême. Car au moment de trancher, les juges liront notre Constitution telle qu’elle est écrite : non, nos Pères Fondateurs n’ont pas prévu le droit de commettre des meurtres sur des enfants à naître.

Alors je le dis à ces millions de fédérés qui refusent de voir la belle et grande notion de liberté, si étroitement liée au rêve fédéré, être instrumentalisée par une minorité qui soutient ce qui reste des crimes, rejoignez-nous ! Venez renforcer ce mouvement qui pèsera de tout son poids dans les institutions, qui fera son devoir au moment des élections, qui sera là dans les bons comme dans les mauvais moments. Et, même si je suis un conservateur et que bon nombre d’entre vous l’êtes aussi, je ne veux pas exclure les progressistes ayant des valeurs morales. Je ne veux pas que ces progressistes pro-life, et ils sont nombreux, soient exclus. Vous avez votre place parmi nous. Sauver des vies et nous battre pour des droits sacrés transcende plus que tout les intérêts partisans. Nous avons tous intérêt à défendre les familles, à empêcher le droit à la vie d’être bafoué, et de défendre la liberté de chacun de vivre et de ne pas laisser d’autres décider de cette liberté.

Alors dès à présent, où que vous soyez sur notre territoire, rejoignez le mouvement et devenez un défenseur de la liberté de vivre, contre les défenseurs de la liberté de tuer.

Merci à tous. Que le Sort vous bénisse, et qu’il bénisse la Fédération-Unie !


La foule ovationna l’ancien Speaker dès la fin de son discours et ce-dernier salua longuement la foule depuis la scène avant de retourner dans les coulisses où des proches conseillers l’attendaient.