Page 2 sur 3

Re: GIN - Global Interactive News

Posté : ven. 4 sept. 2020 22:11
par David Hill
Image
This is GIN Breaking News

Décès du Gouverneur Rutherford

Image

L’ancien Gouverneur d’Arcadia Andrew Rutherford est décédé cette nuit a appris GIN auprès de sa femme à l’âge de 81 ans, des suites d’une crise cardiaque. Ancien député à l’Assemblée de l’État, il avait ensuite pris du gallon en se faisant élire à la Chambre des Représentants pour une quatre mandats.

En 167, il avait pris la tête de la campagne progressiste pour le Gouvernorat. Il avait alors été élu. Il sera ré-élu deux fois sous l’étiquette progressiste.

En 179, il soutient sa Lieutenante-Gouverneure pour sa succession, malgré l’étiquette conservatrice de cette dernière face à une écologiste soutenue par le PP. Face à ce choix des progressistes, il décide de soutenir le Président McCarthy dans sa campagne de ré-élection et est alors exclu du Parti Progressiste.

Ses funérailles auront lieu demain à San Constantino où il est né et où sa famille réside. Quelques personnalités politiques choisies par le Gouveneur en personne avant son décès devraient pouvoir assister aux obsèques.

Re: GIN - Global Interactive News

Posté : sam. 10 oct. 2020 23:07
par David Hill
Image
This is GIN Breaking News

Primaires progressistes : le grand flou

Alors que les candidatures se multiplient en vue de l’investiture conservatrice, seul un candidat progressiste s’est déclaré. Cet entrepreneur sealandais, riche héritier, ne convainc clairement pas l’establishment progressiste. En annonçant aujourd’hui qu’elle n’était pas candidate, la Sénatrice Barrett, ex-candidate à la Vice-Présidente, s’est dit insatisfaite de l‘offre actuelle. Dante Astor est crédité dans cette estimation de 7% dans toutes les hypothèses, un score intéressant mais qui laisse peu de place à la progression.

Certains candidats sont très attendus. Le whip progressiste Scott Méndez est attendu dans les prochains jours. Il pourrait entrer en campagne très prochainement d’après certains de ses partisans et de ses proches. Son score national oscille entre 22% et 31% selon les hypothèses dans notre sondage.

L’ex-First Lady arcadienne Elizabeth Grant Rutherford pourrait lancer dans les jours qui viennent un comité exploratoire, elle qui aurait déjà le soutiens de certains PAC qui avaient soutenu son mari quand il était Gouverneur.

Grosse surprise, le Sénateur Glassberg pourrait tenter un retour. Oublié des derniers articles et sondages, ce dernier ne répond pas aux journalistes et ses proches assurent qu’il prépare quelque chose. Sa candidature varierait entre 20% et 26% des intentions de vote, preuve que l’âge du Sénateur (80 ans cette année) ne pose pas problème à sa base fidèle.

Enfin, l'ancien Vice-Président Joaquin González ainsi que l'ancien Gouverneur de Sealand Andrew Murphy réfléchissent sérieusement à l'éventualité d'une candidature. D'après les rumeurs circulant dans les rédactions, les deux hommes se seraient même rencontrés à New Haven (tout un symbole), dans l'Etat de Sealand. L'objet de ce rendez-vous est inconnu mais il est fort probable que le principal sujet abordé fut la prochaine élection présidentielle. Certains experts imaginent l'hypothèse d'une alliance entre les deux hommes.

Image

Re: GIN - Global Interactive News

Posté : sam. 10 oct. 2020 23:54
par David Hill
Image
This is GIN Breaking News

Primaires conservatrices : des ténors attendus

Malgré trois candidatures déclarées, les favoris de la course à l’investiture conservatrice se font attendre. Bien que de plus en plus présents, le Représentant Owens, le Sénateur Weinberger et le Maire Garrett ne percent pas suffisamment pour pouvoir se projeter dans la peau du candidat conservateur.

Commençons par la Secrétaire d’État Nancy Chapman. En tête avec 26% des intentions de vote, cette dernière refuse toujours d’évoquer la question d’une candidature. Cependant, son état de santé est remis en question par des rumeurs évoquant des allers-retours fréquents à l’hôpital ces derniers temps.

Crédité de 22%, l'actuel Gouverneur de Southymland John Edward Wilson alias "Jed" Wilson fait durer le suspense quant à ses intentions mais d'après certains proches, un comité exploratoire devrait prochainement voir le jour afin de débuter une levée des fonds en vue de la course à l'investiture conservatrice. Interrogé récemment à la sortie de la Governor's House, Jed Wilson n'a pas répondu mais a esquissé un sourire en direction du journaliste ayant posé la question.

Enfin, rattrapée par le Représentant Owens, la Gouverneure Florès de Richmond est encore dans la candidate fortement pressentie et possible gagnante. Reste à voir si ces nouvelles estimations la décourageront plus qu’elles ne l’encouragèrent en vue des premiers scrutins.

Image

Re: GIN - Global Interactive News

Posté : sam. 13 févr. 2021 00:00
par John Cooper
Image
This is GIN Breaking News

Grand débat des midterms 185

Image

John Cooper : Bonsoir, bienvenue à tous, je suis John Cooper, et vous regardez GIN ! Merci de nous rejoindre pour ce débat des élections de mi-mandat. Au cours de ces élections, je le rappelle, seront renouvelés un tiers du Sénat et la totalité de la Chambre des Représentants. Une élection d'autant plus cruciale que depuis deux ans, nous vivons dans un contexte de cohabitation entre une Présidence conservatrice et un Congrès progressiste.
Je suis en compagnie du côté progressiste du candidat aux sénatoriales Pete Page de Rochester et du Représentant Deveron Wiggins de Fort Oak, et pour le côté conservateur, du Sénateur Alan Barnett du Richmond et du Représentant Steve Owens d'Arcadia, actuel Whip de la Minorité. Bonsoir à vous et merci d'avoir répondu à notre invitation.

Ma première question pour le débat de ce soir concernera la politique internationale et votre position en tant que membres du Congrès sur la politique diplomatique présidentielle. La politique de l'administration Chapman concernant la diplomatie internationale fut principalement une poursuite de la politique que menait la Présidente Chapman à l'époque où celle-ci était la Secrétaire d'État du Président McCarthy - une politique donc visant à intervenir diplomatiquement et militairement dans des régions en conflit contre des acteurs jugés hostiles à la Fédération-Unie et à ses principes : l'intervention pour contrer Novgrad en Orient et soutenir la reconstruction de la monarchie naroisienne, l'intervention en Idylénie de l'Est contre les groupes terroristes. C'est donc principalement la composante militaire de la Coalition des États-Libres plutôt que commerciale et donc le hard power fédéré qui fut sollicité, tout en maintenant des relations cordiales avec les pays amis, comme le Saphyr ou le New Libertland.
Si votre formation remportait le Congrès, suivriez-vous la doctrine Chapman-Marshall, ou tenteriez-vous de freiner des interventions diplomatiques ou militaires que vous jugeriez excessives pour davantage travailler le soft power fédéré ? Ou iriez-vous plutôt vers une défense de nouveaux partenariats internationaux notamment régionaux, ou même vers une remise en cause de la Coalition des États Libres comme principale alliance internationale dans laquelle la Fédération-Unie engage sa force diplomatique ?
La première intervention sera pour le camp progressiste, la parole est donc à l'un d'entre vous messieurs.
Deveron Wiggins : Bonsoir à tous ! Avant toute chose, merci pour l'organisation de ce débat, il est à mes yeux purement essentiel au bon exercice de la démocratie, et sera - j'en suis certain - plus qu'utile à nos concitoyens lorsqu'ils se rendront aux bureaux de votes. Pour en revernir à la question, il me semble clair que la doctrine Chapman-Marshall, au même titre que la doctrine McCarthy-Chapman en son temps, fait un usage déraisonné de la force, s'impliquant dans des conflits au sein desquels la Fédération n'avait d'intérêts, à Narois notamment. Ce, en excluant de la politique internationale présidentielle toute tournée diplomatique, ou rencontre avec acteurs étrangers, même concernant nos alliés. Ce que nous pouvons reprocher à l'Administration Chapman aujourd'hui, c'est ne n'avoir su déterminer le juste équilibre entre hard et soft power. Aujourd’hui, la politique diplomatique de la President’s House est creuse, vide de tout sens, allant jusqu’à nous éloigner de nos alliés, avec lesquels nous devons renouer un lien fort ! Le Parti Progressiste, lui, prône l'application du smart power, nous ne pouvons faire de la Fédération Unie, une nation belliqueuse, guerrière, en conservant les amitiés de nos alliés, que nous délaissons, il faut savoir retourner à l'équilibre, et ne pas plonger dans les affres de la guerre. Aujourd'hui, nous devons en premier lieu favoriser le dialoguer au lieu du conflit. Il convient d’engager une politique d’aide au développement ambitieuse, notamment envers l’Idylénie, il est du devoir de notre nation - phare du monde libre et de la liberté - que de garantir celle-ci par la croissance, que nous pouvons offrir à ces nations par une aide économique ! En cela, il est également essentiel que de rouvrir le dialogue avec Novgard, afin de parvenir à un consensus sain pour nos deux nations. En cela, il est nécessaire que la Présidente Chapman apprenne à s’ouvrir au dialogue !
John Cooper : La parole est maintenant au camp conservateur. Vous pouvez alterner vos prises de parole à partir de maintenant.
Alan Barnett : Bonsoir. Je voudrais moi aussi vous remercier pour l'organisation de ce débat et remercier les Représentants Page et Wiggins pour leur présence. Je partage l'avis du Représentant Wiggins : cet exercice est important pour que nos concitoyens puissent faire leur choix de manière éclairée. Avant de répondre à mon contradicteur, je voudrais simplement dire que les conservateurs du Congrès ont toujours et seront toujours favorables à la doctrine de l'Administration Chapman. Cette doctrine, qui était aussi celle du Président McCarthy, semble être du goût des fédérés qui ont choisi de porter Nancy Chapman à la Présidence, elle-même qui a dirigé notre diplomatie pendant 8 ans. Que ce soit pour libérer nos otages en Idylénie de l'Est ou pour faire tomber une dictature fasciste à Narois qui menaçait nos alliés dans la région, l'usage de la force a toujours été proportionné. Contrairement au Représentant Wiggins, je ne pense pas que nous puissions négocier avec les terroristes et les fascistes. Un risque a été pris mais il a été gagnant puisqu'aujourd'hui, les terroristes semblent affaiblis et les naroisiens reprennent une vie démocratique saine. Quant aux aides pour l'Idylénie, je ne suis pas d'accord avec les progressistes qui pensent qu'il faut massivement les aider. Si nous les aidons trop, ils ne pourront plus se passer de notre aide et si nous sommes en difficulté, nous déstabiliserions tout le continent en retirant nos capitaux. C'est un pari trop risqué. Enfin, vous prétendez que la politique de cette administration nous éloigne de nos alliés. J'aimerais comprendre en quoi ? Notre pays n'a pas perdu d'alliés ces derniers temps. Pour terminer, je dirais que vous vous trompez sur le manque de dialogue de la Présidente. Je suis absolument persuadé qu'elle dialogue avec nos partenaires. Elle ne communique peut-être pas autant que vous le voudriez sur ce sujet mais la résultat est le même : aucune crise ne s'est amorcée deux ans. Sans dialogue, comment aurait-elle fait ?
Pete Page : Bonsoir à toutes et à tous. Remercions bien entendu les équipes techniques et journalistiques présentes pour assurer l'exercice de de débat démocratique si cher à notre Nation. Pour ma part, je vais être concis et expliquer les raisons de nos litiges envers la doctrine actuellement en place en matière de diplomatie.

Pete commence alors à s'adresser en premier lieu au journaliste.

Notre message est plutôt clair : le débat ne se situe pas sur "être d'accord" et "faire trop". Je tiens simplement à dire que pour le parti qui se veut défenseur des droits des États et tenant d'un pouvoir fédéral concentré sur ses missions, il n'en est pas fait beaucoup par rapport à nos capacités d'action ! Pas de politique de développement claire - où personne ne parle de rendre dépendant un continent, plutôt de lui donner de quoi pêcher pour reprendre vos expressions -, pas de doctrine forte en matière de softpower, pas de rencontres ambitieuses avec les autres dirigeants du monde libre.

Puis, le progressiste dirige son regard vers la caméra.

La Fédération semble donc être devenue un mot creux, et bien entendu que nous devons maintenir notre projection militaire. Défendre la démocratie, se placer au premier plan de la lutte anticommuniste doit nous guider. Cependant, utilisons toutes nos capacités afin d'opérer une projection intelligente sur le monde, ne nous contentons pas de jouer les gros bras. Car nous sommes bien plus qu'une machine de guerre.

Prend une pause de quelques secondes, avant de conclure.

Ce que nous promettons, progressistes, c'est l'alliance du développement et de la défense. Notre objectif est toujours de construire un monde plus sûr pour nos enfants, nous pensons simplement qu'il se fera avec les enfants des autres et pas que avec nos fusils. Je vous remercie.
Steve H. Owens : Bonsoir à tous. J’avoue être finalement plutôt circonspect en écoutant mes opposants ce soir. Oui, ils critiquent une doctrine politique, ce qui est leur droit en démocratie. Mais fondamentalement, ils sont d’accord sur la nécessité de se battre contre le communisme, pour la démocratie et pour la liberté. Alors qu’est-ce qui nous sépare? Et ces divergences inexistantes s’entendent dans ce débat. On reproche le manque de grandes réceptions diplomatiques. Franchement, j’assume de soutenir une Présidente qui travaille efficacement et discrètement avec ses homologues plutôt qu’un chef d’État qui se répand en communiqués pompeux mais qui avance finalement très peu.

Et quand j’entends finalement mon ancien collègue Pete Page, je peine à être rassuré sur la vision progressiste. Car franchement, pensez-vous que le Sénateur Barnett et moi ne voulons pas le développement des pays les plus modestes? Il y a en réalité chez ces progressistes un vide idéologique que nos adversaires tentent de combler par des mots creux et une opposition de façade à la politique de cette Administration.

Mais je me permets de mon côté de me réjouir que certains progressistes refusent de jouer cette comédie ridicule. Plusieurs progressistes n’hésitent pas à reconnaître le bien-fondé de notre politique internationale. Je pense à la Sénatrice Barrett qui accepte de participer à cette politique. Mais elle n’est pas isolée. Quand je vois des progressistes me parler de l’action fédérée du Président McCarthy à Narois, je me permets de rappeler que la moitié du caucus progressiste d’alors au Sénat avait ratifié le traité sur la transition démocratique. En bref, ces 10 dernières années nous avons mené une politique internationale soutenue de manière bipartisane avec laquelle vous n’avez pas franchement de points de divergence, sinon le fait que les fédérés choisissent des conservateurs pour l’appliquer.
Pete Page : Nous avons des divergences, que j'avais d'ores-et-déjà prôné lors de la primaire progressiste à laquelle j'ai participé. Nous, progressistes, exposons ce soir aux fédérés une nouvelle vision des affaires étrangères et surtout une nouvelle stratégie. Vous pouvez la nier en repeignant le tout avec un vernis bipartisan, cela ne les effacera pas vraiment.

Nous ne parlons pas de questions individuelles ou de caucus ce soir, ces choses n'intéressent que peu de personnes. Nous parlons de doctrines globales. Nous proposons d'amender celle en place officiant en matière de diplomatie. Je ne pense pas qu'il y ai grand chose à ajouter, à part le fait qu'en effet j'avais soutenu l'action en Narois à l'époque et que je ne le regrette pas.


Pete sourit alors, dirigeant à nouveau son regard vers le journaliste en attendant une autre intervention.
John Cooper : Si les progressistes pensent avoir fait le tour de la question, je laisse le soin aux conservateurs de réagir et s'ils l'estiment opportun, de conclure sur ce thème.
Alan Barnett : Donner à nouveau une majorité aux progressistes serait inutile puisqu'ils sont incapables d'être d'accord entre eux, même pour la façade lors d'un débat... Leur donner à nouveau une majorité serait inutile. Donner une majorité aux conservateurs est cependant utile. Cela permettra tout d'abord d'appliquer le programme pour lequel Nancy Chapman a été élue. Enfin, sur le sujet précis des affaires étrangères, la Présidente a des projets comme par exemple la mise en place d'une politique de coopération régionale avec nos voisins de Frédonie. Je pense que nous pouvons à présent changer de sujet, sauf si mes contradicteurs souhaitent ajouter quelque chose.
Deveron Wiggins : Simplement qu'heureusement que les progressistes ont des positions plurielles, et que nous sommes tous les deux candidats à deux Chambres différentes au Congrès. Je vous remercie, nous n'avons rien d'autre à ajouter.
Steve H. Owens : Personne ne reproche la différence d’opinion. Cependant, nous pouvons reprocher une incohérence totale. Quand le Sénateur Astor déclarait au sujet de la politique diplomatique de James McCarthy qu’il fallait « poursuivre dans les pas de l’ancienne administration. Un pays fort avec une diplomatie de fer ! », je me dis que nous allons au delà des divergences plurielles avec vous. Ce sera tout pour nous concernant la diplomatie.
Deveron Wiggins : Nous sommes des hommes différents, avec des avis qui divergent. Notre parti est un réservoir d'idées qui en comprend une grande diversité. Nous ne sommes pas une masse informe à la même ligne idéologique, et c'est tant mieux !
John Cooper : Bien, je vous remercie, congressmen, nous allons maintenant passer au second thème de ce débat.

Pour le second thème de ce débat, nous allons parler des politiques sociales mises en place et gérées par le Congrès de la Fédération-Unie. Sous les précédentes législatures, plusieurs textes avaient été proposés afin de mettre en place des politiques d’accès aux soins pour les vétérans et des politiques d’accès au logement, ainsi qu’un seuil minimum fédéral pour les salaires, entre autre. Ces politiques font depuis longtemps l’objet de conflits entre le caucus conservateur et le caucus progressiste, et qui inquiète les experts autant sur la question du creusement des inégalités que du poids de l’État fédéral sur l’économie.

On constate toutefois qu’en dehors du plan fédéral, les États ont commencé à mettre en place leurs propres législations sociales, notamment dans l’État du Sealand, ce qui pose également la question de la relation entre les plans sociaux fédéraux et ceux des États.

Votre majorité sera-t-elle partisane de l’augmentation de l’État providence quitte à faire gonfler le poids de l’État fédéral ? Ou iriez-vous plutôt vers une réduction des aides et un retour sur les législations sociales en place ? Et comment comptez-vous faire cohabiter votre ligne et vos projets avec les projets menés par les gouvernements des États ? Pensez-vous qu’une politique sociale large ou restreinte devrait être du strict ressort des États ou organisée par le gouvernement fédéral ?

La parole est aux représentants du Parti Conservateur.
Alan Barnett : Je ne pense pas vous faire une révélation en disant que nous ne sommes pas favorables à une politique sociale fédérale. Le salaire minimum fédéral par exemple est une aberration. Les différences sociales entre les États sont importantes et cette politique devient inefficace. Nous ne sommes cependant pas opposés à ce que les États mettent en place des politiques sociales mais pas l'état fédéral. Ce n'est pas son rôle et cela peut créer des conflits juridiques inutiles et coûteux pour notre pays. Nous poursuivrons donc notre politique actuelle : une politique sociale à l'échelle des États et non à l'échelle fédérale.
Deveron Wiggins : Monsieur Barnett, j'en viens à me demander si vous avez conscience de la réalité dans laquelle nous vivons. Aujourd'hui, nombreux sont nos concitoyens qui ont des difficultés monumentales à accéder à l'éducation, aux soins, même les plus marginaux, ainsi qu'à un réel confort de vie. Le salaire minimum à 8 thalers de l'heure que nous venons d'instaurer va dans ce sens, enfin l'Etat fédéral vient en aide à ses concitoyens, qui sont, tous autant qu'ils sont en droit d'accéder aux services essentiels. Et si vous affirmez que rémunérer aussi faiblement nos concitoyens est déjà une aberration économique, c'est soit que vous vous fourrez le doigt dans l'oeil, soit que vous mentez ouvertement à la nation. En ce sens, nous comptons œuvrer afin d'étendre plus encore le salaire minimum fédéré. Aujourd'hui, nous nous devons de favoriser une politique sociale commune entre l'état fédéral et des divers états qui composent la Fédération, car c'est main dans la main que nous parviendrons à de réelles avancées profitables au plus grand nombre. En effet, nous convenons notamment qu'une réforme du logement est essentielle de manière à permettre à tous une vie dans un cadre sain, et dans la veine de ce projet, nous comptons mettre en place une trêve hivernale, de manière à empêcher que nos concitoyens les plus précaires se retrouvent en pleine rue lors des grands froids. Nous désirons également parvenir à une grande réforme des droits syndicaux, afin de parvenir à concrétiser la négociation collective : la bargaining table, mesure que Pete Page, ici présent, a longtemps défendue. En cela, nous nous montrons désireux de proposer, par ces mesures, une vie plus saine et plus épanouie à nos concitoyens, une vie moins réglée par le compte de chaque thaler.
Steve H. Owens : Mais Représentant Wiggins, personne ici n’ignore la réalité de la situation de ce pays. Personne ne nie la pauvreté de ce pays. Simplement, nous sommes une Fédération composée d’États fédérés aux histoires différentes, aux situations différentes et aux populations différentes. Pourquoi alors devrions-nous y appliquer les mêmes politiques partout? De la même manière qu’il ne viendrait à l’idée de personne d’instaurer un salaire minimum équivalent pour tout un continent, il est absurde de le faire pour tout ce pays.

Nous ne débattons pas ici de l’intérêt d’un salaire minimum, ce n’est absolument pas le débat. La question est celle de la pertinence de porter cette réforme au niveau fédéral. Nous avons la conviction absolue que ce n’est pas le cas et que nous devrions laisser les Gouverneurs et les Législatures d’État proposer des réponses adaptées aux situations de leur État.

Vous parlez également de logement, nous pouvons à nouveau parler du texte de notre ancien collègue que j’ai réformé. La question n’est pas de savoir si ce texte était pertinent. Nous ne cherchons pas aujourd’hui à savoir si Pete Page propose de bonnes choses pour la politique de développement urbain de ce pays. Nous nous posons la question de l’intérêt de mener cette politique à la Chambre des Représentants. On ne peut pas décider d’un taux de logement social par ville unique pour une nation si hétérogène. Franchement, lorsque je parle de législation fédérale avec des progressistes, j’ai l’impression de vivre un jour sans fin à expliquer perpétuellement que les États méritent d’avoir le choix. Car c’est avec l’attitude que vous prônez que les conflits juridiques sur les compétences de chacun naissent, et que les situations des plus précaires notamment se figent.
Pete Page : Cet argument de l'État fédéral devant être minime quand les États fédérés doivent prendre le relais, c'est du préchauffé et remâché. Nous sommes une Fédération, nos États ont fait le choix de placer dans les mains de notre Constitution et dans les mains d'un Congrès, d'une Présidence les clés pour assurer sa pérennité. Certes, nous avons une multiplicité de situations et de cas partout dans notre pays. Mais cela veut-il dire que nous devons abandonner toute législation visant à gommer les inégalités territoriales ?

Le rêve des conservateurs serait-il une Fédération qui n'essaie même pas de lutter contre les disparités en son sein ? Je ne le crois pas, et ce n'est par ailleurs pas ce que nos concitoyens pensent aussi. Faire de l'État fédéral une entité impuissante, incapable d'établir des normes et des cadres pour tous les citoyens et citoyennes fédérées, ce n'est pas vouloir la justice. Entre les territoires ruraux et les mégalopoles, il y a un écart de développement dans notre pays. Entre mon État de cœur Two Rivers et mon État de famille Rochester, il y a un écart de développement affligeant. Nous assumons côté progressiste que le rôle du Congrès et de la Présidence est de garantir un équilibre et de bâtir une politique visant à assurer des opportunités à tous, à créer les conditions de la réussite pour tous, et à assurer qu'aucun État ou qu'aucune ville ne soit trop favorisée aux dépens d'autres territoires.

Je vais planter le clou, mais comme je l'ai annoncé aujourd'hui mon premier acte en tant que Sénateur sera de mener une audition de notre Secrétaire à l'Intérieur, Hailey Heath, pour déterminer les impacts du HOPE Act originel et les projections que nous pouvons faire à cause de l'attaque récente que ce texte a subit. Nous devons montrer le visage d'une Fédération qui tient à tous ses territoires, peu importe si cela gêne ceux privilégiés par le statut-quo actuel.
John Cooper : Bien, je vous propose, si vous le voulez bien, de conclure rapidement par une intervention chacun sur ce thème, afin que nous puissions aborder le prochain et dernier thème du débat.
Steve H. Owens : Évidemment que cet argument est prémâché et réchauffé. Comme je le disais, je m’évertue à le répéter puisque les progressistes passent leur temps à proposer de nouvelles normes, de nouvelles mesures fédérales et inadaptées. Il est caricatural de dire que nous ne voulons aucun État fédéral. Sur les questions de défense nationale par exemple, nous sommes plus forts ensemble et c’est en partie pour cela que cette Fédération existe. Mais en ce qui concerne des situations sociales, les taxes n’étant pas les mêmes et étant même radicalement différentes d’un État à l’autre, un Thaler ne vaut pas la même chose au Northunderland et au Sealand. Dans cette logique, un salaire unique est tout bonnement ridicule car il ne règlera pas le problème de la fracture inter-étatiques que vous prétendez pouvoir régler par des normes fédérales.

Nous pensons simplement que l’État fédéral a un rôle à jouer. Mais ce n’est pas dans les domaines économiques ou sociaux car on ne peut pas mettre en place des mesures qui ne répondront absolument pas de la même manière aux besoins des fédérés. Il est malhonnête de prétendre aux millions de fédérés qui nous suivent ce soir que des normes fédérales feront de cette nation une terre homogène. Vous parlez de fracture entre les zones rurales et urbaines mais ce sont des problèmes solubles là encore à l’échelle des États.

Si les États font partie de cette Fédération, c’est parce qu’ils en tirent un profit. Ils font partie de cette Fédération car elle leur apporte de la sécurité notamment. Mais les citoyens seront-ils toujours autant attachés à cette Fédération si elle apporte de la confusion? Si elle cherche à marcher sur les plate-bandes des Gouverneurs? Si elle est vectrice de paralysie, comme je le disais du fait de procédures judiciaires longues, comme on a pu le voir récemment au Richmond. Donc pour conclure, nous le répétons, la politique sociale est une compétence étatique que nous ne sacrifierons pas.
Deveron Wiggins : Monsieur Owens, vous critiquez les dissensions et divergences au sein du parti progressiste. Mais, au fond n'en est-il pas de même au parti conservateur ? Au sein de ce parti, le vôtre, dont les représentants fédéraux, pour certains se réjouissent publiquement de l'annulation judiciaire du l'abolition de la peine de mort au sein d'un état, soit une mesure sociale, et pour d'autres, se placent en faveur de l’abolitionnisme. Je conclurais donc, en affirmant qu'une fois encore, les conservateurs regardent au loin mais ne balayent devant leur porte. Aujourd'hui, il est clair que les mesures sociales telles que l'instauration d'une transition vers la mise en place d'une sécurité sociale est purement nécessaire, et, à cette nécessité, les fractures inter-étatiques ne changent rien. Qui plus est, nous avons affirmé vouloir engager le dialogue avec les états, contrairement à nos opposants, qui une fois de plus, essayent d'enterrer le sujet, pourtant brûlant actuellement, via des arguments vaseux.
Steve H. Owens : Juste pour répondre très brièvement sur ce point, vous parlez ici d’une politique étatique, et pas fédérale...
Deveron Wiggins : À laquelle des représentants fédéraux conservateurs ont publiquement réagi ! Pourquoi, si c'est là une compétence purement étatique ?
Steve H. Owens : Chacun a le droit d’avoir une opinion me semble-t-il. Mais nous briguons des postes fédéraux et sommes tous cohérents dans notre approche fédérale.
Pete Page : Et nous partons de l'ingérence de vos politiciens fédéraux dans cette politique étatique, de plus contre une décision soutenue par une Gouverneure de vos rangs. Quoiqu'il en soit, nous avons ici une grande divergence et je ne pense pas que nous nous mettrons d'accord ce soir !

Pete sourit alors.

Nous souhaitons lutter contre les fractures territoriales, vous souhaitez laissez-faire en attendant. Je veux juste conclure en pointant un certain populisme des conservateurs...

Le progressiste parle alors à nouveaux vers la caméra.

Pensez-vous vraiment que lorsqu'une législation est débattue puis votée au Congrès, elle se fait sans acteurs venant de nos territoires ? Représentant, j'avais discuté du salaire minimum avec des syndicats de Fort Oak et un économiste de Rochester. Je suis sûr que presque tous les parlementaires vous le diront : notre travail n'est pas un travail de législation coupée du sol. Une grande partie du travail de Représentants, au contraire, est d'aller rencontrer sur le terrain des acteurs divers et de co-construire les politiques publiques fédérales. Le Congrès n'est pas un bâtiment remplit de bureaucrates qui ne cherchent qu'à priver les États et les citoyens de leurs moyens et de leurs droits. Cette vision confédérale est incompatible avec nos idéaux.

Quoiqu'il en soit, j'insisterai enfin que nos politiques sociales s'imbriquent dans une politique économique plus large. Investissements dans les infrastructures, renforcement du rôle des corps intermédiaires à chaque échelon.. C'est ainsi que, justement, nous pourrons faire en sorte qu'à terme un thaler ai une valeur similaire partout dans notre Fédération, et que nous lutterons contre la fracture sociale et territoriale dont souffre notre pays.


Pete s'adresse alors au journaliste.

Les progressistes en ont fini sur ce thème, nous avons exposé notre point de vue.

Il sourit, toujours calme et le ton enthousiaste.
Steve H. Owens : Nous avons également fait le tour sur cette question.
John Cooper : Bien, je vous remercie. Nous avons pris un peu de retard mais nous allons tout de même continuer sur notre troisième et dernier thème de la soirée. Pour la fin de ce débat, nous allons parler de la justice et notamment de la question du système pénal. La question de l'application des peines a refait surface récemment avec la décision de la Cour Suprême d’Appel de l’État du Richmond d’abroger une disposition adoptée par la Chambre de l’État qui interdisait l’application de la peine de mort, et qui a été jugé anticonstitutionnelle. Cette décision a remis au jour le débat concernant l’abolition ou le maintien de la peine de mort, ainsi que l’objectif de notre système de justice. Au niveau fédéral, les exécutions sont devenus rares et ne sont parfois jamais appliqué, du fait de la longueur des procédures d’appels. Considérez-vous qu’il faille maintenir la peine de mort au niveau fédéral dans son statut actuel de peine d’exception, pensez-vous plutôt qu’il faudrait durcir les procédures et faciliter voir accélerer l’application de la peine, ou bien au contraire cesser de l’appliquer voir l’abolir complètement dans notre justice fédérale ?

Et d’une manière plus générale, quel sera pour votre parti le but de notre justice fédérale : de condamner et de réprimer les crimes fédéraux, les plus graves, en sanctionnant durement les condamnés, ou de permettre un effort de réinsertion des délinquants et criminels comme certains États ont commencés à l’envisager ?

La parole est d'abord aux progressistes.
Deveron Wiggins : Et bien, comme exprimé précédemment en ce qui concerne la peine capitale, je suis, comme la majorité de mes collègues progressistes en faveur de l'abolition pure et simple. Dans le monde dans lequel nous vivons, nous n'appliquons plus la doctrine du "œil pour œil, dent pour dent", et continuer à punir par la mort, équivaut pour l'Etat fédéral à se mettre au même niveau que les pires criminels. La règle doit être simple, dans notre société, personne ne doit être en droit de tuer, même la justice elle-même. Et la procédure en faveur de l'abolition de Adriana Flores allait dans ce sens, mais l'acceptation du recours en inconstitutionnalité montre que notre nation a encore un long chemin à parcourir avant d'arriver à concevoir que tuer est un acte criminel. Et c'est bien dommage, mais malheureusement révélateur des mœurs de certains fédérées.
Alan Barnett : Le Représentant Wiggins a sans doute remarqué que les très rares personnes qui sont exécutées par la justice ont commis des crimes bien plus graves que tuer une seule personne. Si nous appliquions la loi du Talion, nous tuerions des familles entières. Nous sommes favorables à continuer la politique actuelle. Pas de durcissement des procédures mais pas d'abolition. Si nous abolissons la peine de mort, alors nous ouvrons la voie à ce que des tueurs en série sortent un jour de prison, ce qui est absolument inconcevable. Les personnes coupables de crimes fédéraux ne doivent pas être condamnés plus durement, ils doivent être condamnés de manière juste pour les crimes qu'ils ont commis. Quant à la réinsertion, si elle peut être envisageable pour certains petits délinquants, je ne pense pas que les coupables de crimes fédéraux soient réinsérables dans notre société. Enfin, Monsieur Wiggins, vous me permettrez de noter le mépris de votre dernière phrase pour les millions de fédérés dont les mœurs sont différentes des vôtres.
Pete Page : Pour ma part, je ne souhaite pas me positionner sur la question de la peine de mort. J'ai mes opinions personnelles, issues de mes croyances tout aussi personnelles, qui sont contraires à la majorité de ce que porte mon parti. Ainsi, j'ai pris la décision et ce depuis le début de ma carrière de m'abstenir, de ne pas participer aux votes si j'étais amené à être à la manœuvre sur cette question.

Pete continuait alors, l'air sérieux et la voix déterminée.

Ce que je sais cependant, c'est que l'état de notre justice et surtout de nos établissements pénitenciers laisse à désirer. Nous sommes l'un des pays qui emprisonne le plus. Ma position est que nous devons, pour la plupart des crimes, délits, réformer de façon compréhensive notre système judiciaire en prenant en compte les situations individuelles, les circonstances. Nous devons aussi lancer un grand plan de rénovation de nos infrastructures de justice : tribunaux, prisons, véhicules de transports, formation des personnels, travail pénitencier... Afin de maintenir un niveau digne de notre rang de première puissance mondiale.

Mon avis est que nous devons mettre fin avec les contrats nous liant avec des entreprises privées sur ce domaine purement régalien. Les établissements pénitenciers doivent être publics, et n'ont pas vocation à être rentables mais à protéger la société de ses éléments les plus dangereux. Nos personnels dans la justice doivent être mieux considérés, notamment avec une meilleure assurance-santé et des droits syndicaux étendus, tandis qu'au sein de nos prisons nous devons appliquer de meilleures rémunérations pour les détenus qui prennent la décision de travailler, et nous devons garantir le droit à faire des études à distance.

Nous ne pouvons qu'être d'accord sur le fait que les criminels sont des éléments dangereux. Mais prenons en compte la question sociale dans l'équation, et faisons de notre mieux pour créer des passerelles vers une vie civile calme et en respect des lois.

Ce sera tout.
Steve H. Owens : J’ai une légère différence d’ordre politique avec Pete Page ici. Il n’est pas interdit d’avoir des convictions contraires à celles de son parti sur des questions spécifiques et je trouve dommageable pour la démocratie de ne pas les assumer. Maintenant, nous avons encore eu droit à de vastes idées de plans et je m’étonne qu’aucun de mes collègues progressistes ne soit déjà venu me solliciter pour discuter de l’éventualité même de plans de ce genre.

Y-a-t-il trop de monde dans nos prisons? Sans aucun doute. Devrions-nous redimensionner nos établissements pour nous adapter à cette population carcérale? Probablement. Mais il est illusoire de croire que c’est en disant que finalement, enfreindre la loi aura des conséquences moindres dorénavant, que nous ferons diminuer le crime. Mon objectif en lui-même n’est absolument pas de faire diminuer la population carcérale mais de faire diminuer le crime, et tant mieux si les deux vont de pair.

Maintenant, je ne fais pas de la politique pour me battre pour des détenus. Je ne suis pas membre du Congrès de la Fédération-Unie pour me battre pour ceux qui ont enfreint les lois. Je me bats pour ceux qui travaillent et respectent nos lois. Et en ce sens, je ne veux absolument pas que le moindre Thaler d’impôt soit utilisé pour offrir à des détenus des services auxquels mes compatriotes qui respectent les règles n’ont pas toujours accès. Je ne vais pas dilapider le précieux argent du contribuable pour rémunérer davantage des individus qui ne seront jamais en liberté. Je ne participerai pas à une démocratisation de l’accès à des études supérieures pour des voyous qui n’ont pas respecté cette nation. Quand on est dangereux pour la communauté, on doit déjà se réjouir que cette dernière prenne en charge les frais de logement, on ne doit pas réclamer des études et plus d’argent. Le contribuable participe déjà assez pour avoir en plus à se préoccuper de ceux qui sont dangereux.
Deveron Wiggins : Monsieur Owens, par l'emprisonnement massif que vous défendez, vous ne contribuez en rien à rendre la société meilleure, bien au contraire. Le nombre important de prisonniers est évidemment bien plus coûteux pour l'Etat, et par la répression, vous ne permettez en rien la réinsertion, et forcez presque à la récidive. En somme, vous vous engagez dans le cercle vicieux carcéral, il suffit d'aller en prison pour une broutille, d'y être détruit, et d'y retourner un an après en être sorti après avoir commis l'acte irréparable de tuer. Et puis, il semble clair que selon la thèse que vous défendez, vous admettez que la population fédérée est plus encline à la criminalité, alors pourquoi ne pas remettre le système carcéral en question ? Sinon par pur culte de l'immobilisme. Vous savez monsieur Owens, j'ai grandi dans un quartier où peu de choses étaient simples, et beaucoup étaient ceux, qui, par désespoir, et parce que l'Etat ne nous proposait d'autres solutions, étaient obligés de tomber dans la grande tempête de la criminalité pour pouvoir espérer survivre. Et c'est ce système que vous défendez aujourd'hui, celui qui détruit tout homme après un écart, ce, après que ce même système l'ai incité à le commettre par l'extrême pauvreté dans lequel il le plonge ! Elle est là la réalité Monsieur Owens, il est bien dommage que vous ne pussiez la voir depuis vos tours d'ivoires !
John Cooper : Le débat touchant à sa fin, je vous demanderai de bien vouloir aller vers une conclusion.
Alan Barnett : Il est ici question de justice, pas de répression injustifiée ! Ceux qui peuplent nos prisons y sont pour une bonne raison. Pendant que vous promettez de gaspiller l'argent public en finançant des réinsertions qui ne fonctionnent pas, nous créons des emplois pour sortir des familles de la pauvreté. C'est comme cela qu'on lutte contre la misère, pas en donnant de l'argent à ceux qui défient ouvertement l'autorité. Nous pouvons au choix partir du principe que tout le monde est beau, tout le monde est gentil ou mettre en prison ceux qui le méritent. Je préfère cent fois des mesures sociales pour ceux qui travaillent à des mesures pour ceux qui contribuent à l'insécurité, aux dégradations, aux vols... Enfin pour terminer, je pense que vous pouvez garder pour vous l'expression tours d'ivoire. Ce n'est pas en nous attaquant personnellement que vous allez régler le moindre problème de ce pays. Ce sera tout pour nous aussi.
Pete Page : Quelle mesure conservatrice a créé de l'emploi sortant des familles fédérées de la pauvreté, récemment ? À moins que vous parliez du HOPE Act, qui a engendré des milliers d'emplois bien payés et aux droits syndicaux étendus, je ne vois pas de quoi vous parlez.
Steve H. Owens : Quelle mesure ? Nous participons perpétuellement à faire de nos entreprises des entreprises compétitives capables d’embaucher quand les progressistes les accablent de normes. Mais franchement, on se demande pourquoi les progressistes n’ont rien fait de tout cela ces deux dernières années. Mais ce n’est absolument pas le sujet, nous avons fait le tour de la question débattue.
Pete Page : Pete roule les yeux au ciel, attendant la suite du journaliste.
John Cooper : Messieurs, je crains que nous nous éloignons du sujet et que nous ayons dépassé le temps qui nous était imparti sur ce thème.

A présent que le débat touche à sa fin, je vous demanderai de conclure en résumant, en quelques mots, le projet que vous défendrez au Congrès pour les citoyens de la Fédération-Unie.
Steve H. Owens : Bien, le Sénateur Barnett et moi remercions GIN pour l’organisation de ce débat, ceux qui nous ont regardé ainsi que le Représentant Wiggins et Pete Page pour leur contradiction.

Comme vous m’y avez invité, je vais présenter brièvement avant que ce débat ne s’achève un projet que nous présenterons au Congrès avec le concours de l’Administration Chapman. Nous proposerons un texte pour garantir le droit constitutionnel à porter une arme, un droit qui est attaqué par les progressistes du Congrès, en vain grâce à l’utilisation par la Présidente de ses pouvoirs constitutionnels. La défense du Second Amendement est une défense de la Constitution est c’est en ce sens que les conservateurs du Congrès agissent, en confirmant l’excellent nominé présidentiel pour la Cour Suprême ou en utilisant les pouvoirs constitutionnels comme le veto.

Mais nous irons plus loin avec une loi fédérale qui garantisse ce droit, en contradiction avec ce qui a été fait ces dernières décennies par les progressistes du Congrès, que ce soit sous la Présidence Chapman avec le FAWB ou plus récemment avec le texte outrancier de Melanie Barton. Je le répète, les conservateurs du Congrès sont mobilisés et le resteront pour la défense de vos droits constitutionnels, que ce soit au Sénat en installant aux postes clés de nos appareils judiciaires des personnes compétentes qui lisent le Second Amendement tel qu’il est rédigé, ou à la Chambre par des initiatives législatives fédérales ambitieuses telle celle que nous proposerons si nous retrouvons notre majorité dans les deux chambres, celles que nous vous redemandons, pour arrêter ces majorités progressistes nocives.

Que le Sort vous bénisse et qu’il bénisse la Fédération-Unie.
Pete Page : Pete commence son message en regardant la caméra.

Citoyens de notre belle Fédération, vous êtes à nouveau appelés à choisir. Choisir entre différents projets de société, entre les deux partis historiques qui façonnent notre démocratie.

Nous avons pu vous montrer ce soir quel camp est du côté de l'action et de la progression de notre pays vers la justice. Aussi, quel camp se contente bien de la situation actuelle et ne souhaite rien changer. Je sais, chers fédérés, que vous m'avez connu personnellement bien plus ouvert auprès des conservateurs. Mais les derniers événements nous ont montré une chose : leur soi-disant "ouverture" est un leurre.


Le regard de Pete se tourne vers les conservateurs du plateau.

Destruction du salaire minimum, casse de l'accès au droit à l'avortement, nomination express d'un juge à la Cour Suprême l'année-même d'une élection cruciale pour cette institution, démantèlement de notre législation à propos du logement social... Les conservateurs nous ont montré une chose ces dernières années : ils ne veulent pas travailler avec nous. Ils ne veulent pas travailler avec les fédérés, s'enfermant, comme mon collègue l'a dit, dans leurs tours d'ivoires. Je vous fait alors une promesse, celle de travailler d'arrache-pied pour notre agenda, le seul capable de répondre aux enjeux de notre époque. Les dernières politiques fédérales créatrices d'emplois sont progressistes.

Pete en revient à la caméra.

Réchauffement climatique, mal-logement, sous-développement de l'un des continents les plus peuplés, attitude belliqueuse du bloc rouge : tant de défis nous attendent. Portons de vraies majorités, plurielles, capables de penser différemment, de sortir des sentiers battus à la majorité de nos deux Chambres au Congrès. Bâtissons une Fédération juste, définissons notre futur, votons progressiste partout où cela est possible.

Enfin, il s'adresse pour finir au journaliste et aux techniciens.

Je vous remercie pour votre patience. Bon weekend.
John Cooper : C'est donc la fin de ce débat. Nous vous remercions encore, Sénateur Barnett, Représentants Wiggins et Owens, ainsi que M. Page, pour votre participation à ce débat. J'espère que ces échanges auront permis à nos téléspectateurs d'être un peu plus éclairés sur les enjeux de ce vote. Merci de nous avoir suivis et restez avec nous puisque dans un instant, nous allons débriefer ce débat avec nos spécialistes, juste après cette courte pause publicitaire. En ce qui me concerne, je vous retrouve demain à 6 heures dans Bonjour la Fédération sur GIN.

Re: GIN - Global Interactive News

Posté : lun. 1 mars 2021 18:56
par David Hill
Image
This is GIN Breaking News

Primaires : Pete Page, nominé éclair?

Image

GIN s’est procuré une lettre envoyée depuis ce matin par le Sénateur Page à bon nombre d’élus progressistes qui tend à prouver que l’ancien nominé présomptif du parti a déjà acquis le soutien de l’appareil.

Depuis ce matin donc, le Sénateur Pete Page (P-RO) fait circuler à ses amis progressistes une lettre dans laquelle il annonce simplement sa candidature aux prochaines primaires progressistes pour devenir le challenger de la Présidente Chapman. Déplorant un « contexte insupportable » et les « réflexes réactionnaires » des conservateurs, il se propose « d’être la personne portant ce grand projet de justice » qu’il appelle de ses vœux.

Au delà de cet appel en lui-même, la liste des co-signataires est bien plus intéressante. Les cadres du parti à la Chambre comme l’ex-Speaker (et dernier nominé) Scott Méndez ou le Leader de la Minorité Frederic Wild sont notamment signataires. Ils sont accompagnés dans leur démarche par deux des quatre Gouverneurs progressistes, Carrie Owen et Rosita Junquera Gomez, toutes deux élues avec le soutien actif du Sénateur. Enfin, d’autres noms de l’establishment comme l’ex-Gouverneur du Sealand Andrew Murphy (et fils du Président Robert Murphy) sont également présents.

Ce ralliement massif à une campagne à peine lancée pose toutefois des questions. Il apparaît clair que l’appareil progressiste a déjà choisi son candidat et une signature du Sénateur Fitzgerald n’aurait presque pas été moins subtile. Cela pose la question de l’intégrité du processus des primaires, d’autres candidats auront-ils la possibilité de défendre sérieusement leurs chances face donc à tout l’establishment progressiste réuni?

Car plusieurs personnalités auraient pu se porter candidate (et l’envisage sûrement toujours). Même si la coqueluche des sondages Carrie Owen a annoncé ne pas briguer le poste, les collègues sealandais de Pete Page, Ioan Heller et Dave Leon Clement pourraient se lancer dans la bataille. Et c’est également vrai pour le Représentant Wiggins (FO) et la Représentante Barton (NO).

En tous cas, le Sénateur se détache de ces critiques, son entourage disant préférer un candidat légitime aux yeux des sympathisants qu’un parti qui étale ses divisions, et se lance donc en campagne.
► Afficher le texte

Re: GIN - Global Interactive News

Posté : mer. 9 juin 2021 17:22
par David Hill
Image
This is GIN Breaking News

Le Sénateur Pete Page est mort

Image

GIN a appris le décès du Sénateur rochesterien Pete Page, deux fois candidat à la President's House, à l'âge de 44 ans des suites d'un cancer du poumon.

Pete Page est décédé après deux semaines de dégradations de son état ce 9 juin 189. Alors qu'il allait fêter son 45ème anniversaire dans une petite semaine, le Sénateur a été emporté par un cancer du poumon, le même qui l'avait contraint de renoncer en 179 à aller au bout de sa candidature présidentielle.

Lors de sa dernière apparition publique, il avait appelé à "ne surtout pas voter pour son frère Nicholas Page, car il a des idées dangereuses". Une cérémonie sera organisée à Sun Valley en tant qu'ancien Maire de la ville, il sera enterré là-bas.

Sur le plan politique, celui qui représentait ces dernières années l'aile gauche du Parti Progressiste devra être remplacé au Sénat par la Gouverneure de Rochester, sa mère Mary Petterson.

Re: GIN - Global Interactive News

Posté : dim. 26 sept. 2021 22:18
par David Hill
Image
This is GIN Breaking News

Steve H. Owens lance le National Pro-Life Association


Re: GIN - Global Interactive News

Posté : dim. 26 sept. 2021 23:19
par David Hill
Image
This is GIN Breaking News

Hausse du salaire minimum à Fort Oak


Re: GIN - Global Interactive News

Posté : sam. 9 oct. 2021 01:00
par David Hill
Image
This is GIN Breaking News

Lily Brown remporte la primaire du Northunderland


Re: GIN - Global Interactive News

Posté : dim. 28 nov. 2021 16:32
par David Hill
Image
This is GIN Breaking News

Primaires : vers un match Howard-Vanderbilt ?

Image

Malgré deux défaites dans les deux premiers États, l'avocat conservateur Malcolm Vanderbilt apparaît comme le favori du Super Sunday, d'après notre sondage exclusif réalisé hier.

Côté progressiste, aucune vraie surprise. La Présidente Howard domine très nettement les débats face à l'ancienne Ambassadrice Claire Bachmann. Après deux très nettes victoires dans le caucus de Fort Oak et dans la primaire du Northunderland, elle est créditée de 88% dans l'État du Rochester (contre 8% pour sa rivale) et de 89% des intentions de vote dans l'État du Southymland (contre 7% pour sa rivale). Dans les deux cas, 4% des électeurs n'avaient toujours pas fait leur choix hier.

Mais c'est côté conservateur que la surprise se créé. Après l'abandon vraisemblable pour raison médicale du favori Arthur Baker, la nomination se dispute entre deux candidats totalement novices : la vétéran Mary Linerbrand, nette vainqueure dans les deux premiers États, et l'avocat riversien Malcolm Vanderbilt. Pourtant, en dépit de ses deux défaites, l'avocat semble favori pour le Super Sunday, au cours duquel voteront les États du Rochester et du Southymland, pourvoyeurs ensemble de 35% des délégués en jeu dans la course. Ce statut est renforcé par les soupçons de fraude électorale concernant la campagne Linerband.

Dans des États sur lesquels il s'est bien davantage focalisé que les premiers États, l'avocat réalise des scores bien plus importants. Dans l'État du Southymland, où encore 10% des électeurs étaient indécis hier, l'avocat est crédité de 58% des suffrages, avec une très large avance sur sa rivale Mary Linerbrand (18%), pourtant originaire de l'État. Derrière, Arthur Baker (qui n'a toujours pas annoncé son retrait) est crédité de 14% des suffrages.

Dans l'État du Rochester, où là encore 10% des électeurs se déclaraient non décidés, Malcolm Vanderbilt est attendu à 63% des suffrages, contre 15% pour Arthur Baker et 12% pour Mary Linerband.